305.2 Interfer Flashcards
Dans quel cas est déclenché le plan INTERFER
“Toute intervention pour accident en gare ou station, feu de train ou de rame en espace clos (gare ou station),
accident en inter-gare ou en inter-station ou feu en tunnel dans le réseau ferré implique l’envoi des moyens
INTERFER.”
Sur quel disposition de sécurité existant peut s’appuyer le COS ?
“Tout COS doit donc s’appuyer sur les dispositions existantes, à savoir :
la Permanence Générale (PG) RATP, le Permanent des Réseaux Ferrés (PRF, seul cadre en charge de
lancer les séquences de désenfumage pour la RATP, et interlocuteur du COS pour ce domaine) et l’officier
de liaison BSPP ;
un Chef d’Incident Local ou Principal (CIL ou CIP) en mesure de lui apporter une aide technique ;
le Centre Opérationnel de Gestion de la Circulation (COGC) pour le réseau SNCF ;
le PCC TRANSDEV pour le réseau ferré de l’aéroport Charles de Gaulle (CDGVAL) ;
un Poste Central de Sécurité Incendie (PCSI), ou centre de surveillance, ou Local de Gestion d’Intervention
(LGI) ou bureau de vente (billetterie) qui, bien que généralement situé en infrastructure, se situe à un
niveau supérieur aux voies. Les intervenants y trouvent les téléphones, des plans ou clefs éventuelles
(pento-curvilignes pour les accès aux façades de quai des lignes automatisées) ;
des colonnes sèches avec prises d’incendie tous les 100 mètres en tunnel (sur certaines lignes et
prolongement récents) ;
des guides opérateurs de lignes RATP destinés à mettre en oeuvre, en relation avec le Permanent des
Réseaux Ferrés (PRF), le désenfumage de la station ou de l’inter-station ;
des téléphones de bout de quai qui permettent de contacter les régulateurs de lignes (coupure des énergies),
le CSO, le CO et la coordination médicale ;
des rupteurs d’alarme ;
des prises pour généphones ;
éventuellement des dispositifs spécifiques d’accès des secours (accès-pompiers) qui ne sont normalement
pas dimensionnés pour évacuer les usagers ;
un éclairage de sécurité et de jalonnement ;
des cheminements d’évacuation des passagers en tunnel (lignes récentes ou réaménagées) et sur les
portions aériennes.”
Quels sont les dangers spécifiques lors d’un feu en tunnel ?
“Dangers spécifiques lors d’un feu en tunnel :
Les retours d’expérience des feux de matériels roulants en tunnels ferroviaires montrent que :
le risque de panique doit être pris en compte dès le début de l’intervention ;
le développement des fumées (feu de pneumatiques) peut être rapide, rendant difficile toute approche du
sinistre par les secours. Le désenfumage est une opération technique normalement initiée par le PRF (sur
le réseau RATP) et menée en relation étroite avec le COS, sur la base des Guides Opérateurs de Ligne
(GOL). Elle peut être pilotée à distance où localement, toutefois, la modification de scénarii
préprogrammés est une décision délicate à prendre impérativement en concertation avec l’exploitant
(risque de transports de fumées dans les correspondances en tunnel).”
Quels sont les limites d’intervention des SP ?
“Limites d’intervention des sapeurs-pompiers :
Dans ce type d’infrastructures, la longueur des cheminements constitue un obstacle majeur à l’intervention des
sapeurs-pompiers. Celle-ci a des conséquences directes sur :
le balisage qui doit s’effectuer sans obstacle physique à l’évacuation ;
les liaisons physiques et les communications ;
l’établissement de moyens hydrauliques ;
le rayon d’action du personnel.”
Quels sont les principes fondamentaux d’une intervention en tunnel ?
“PRINCIPES D’INTERVENTION
Les fondements de l’intervention sont les suivants :
mise en sécurité du réseau (arrêt de la circulation et/ou coupure électrique du courant de traction) ;
évacuation du public ou extraction des victimes ;
maîtrise du désenfumage (en relation avec le PRF et l’officier détaché à la PG RATP pour ce réseau) ;
attaque précoce du sinistre le cas échéant ;
reconnaissances simultanées de part et d’autre du lieu de l’intervention (inter-stations, interconnexions,
gares ou stations et accès-pompiers encadrants) ;
coordination des moyens dans la ou les stations ou gares concernées ;
maîtrise en permanence des liaisons internes et externes.
Pour y parvenir, il est nécessaire d’appliquer une doctrine d’intervention spécifique qui permet de :
systématiser l’encadrement du lieu de l’intervention au moyen d’éléments de reconnaissance ;
dédoubler si besoin et si possible les organes de commandement en :
Poste de commandement avancé (PCA), au plus près du sinistre et des moyens de communication propres
au réseau, activé dans un premier temps par le chef de garde. Si l’OSG prend le COS, l’OGC prend le
commandement du PCA.
Poste de commandement principal (PCP) situé dans tout local disposant des moyens de communication :
PCSI, centre de surveillance de la gare ou station, bureau de vente, local d’information des voyageurs ; si la
situation rencontrée (attentat, feu, NRBC) interdit la présence de personnel non équipé d’APRF ou d’ARI dans
la gare ou station, les PCA et PCP seront activés à l’extérieur de l’emprise ferroviaire. Dans tous les cas, les
COS successifs devront s’appuyer sur le CIL puis le CIP dépêché par l’exploitant du réseau.”
Volume d’engin au départ pour INTERFER ?
"Gare ou station principale : 1 groupe ETARE + 1 groupe de commandement (PCTAC) L’OGC n’est pas obligatoirement le COS Gare ou station ou accès-pompiers encadrant : 1 groupe ETARE Si réseau RATP : 1 OGC à la PG. Si réseau SNCF : 1 OGC à l’adresse principale"
Quels sont les differents cas d’envoi des moyens INTERFER ?
“Il faut distinguer quatre cas
1) L’intervention se situe en station/gare
Dans ce cas, le premier groupe ETARE est envoyé à l’adresse, le second en station, gare ou accès-pompiers
aval le plus proche sur informations de la PGRATP.
2) L’intervention se situe entre deux stations/gares
Le premier groupe est envoyé à l’adresse, le second en station, gare ou accès-pompiers aval le plus proche.
3) L’intervention se situe sur une ligne à l’air libre entre deux stations/gares
Le premier groupe est envoyé à l’adresse donnée par le requérant. Le second groupe est envoyé à la station,
gare ou accès-pompiers encadrant le plus proche.
4) L’intervention se situe entre deux gares dont l’une est hors secteur Brigade
Le premier groupe est envoyé à l’adresse, le CO demande l’intervention en gare ou accès-pompiers encadrant
au CODIS concerné.
Nota : Un feu de gare ou station ne rentre pas dans le cadre INTERFER.”
Quel est le role du 1er et 2ème EP sur INTERFER ?
“Les deux premiers engins-pompe
alimentent les colonnes sèches, le cas échéant ;
se rendent obligatoirement au PCSI ou bureau de vente ou LGI afin de prendre les renseignements liés à
l’intervention ;
prennent les premières mesures de mise en sécurité du réseau (coupure d’urgence et/ou arrêt de la
circulation ferroviaire), et appliquent la MGO : effectuent les premières reconnaissances, portent secours
aux victimes, effectuent les premières extractions, recherchent les manifestations d’un acte malveillant,
demandent les renforts nécessaires le cas échéant ;
réalisent le balisage non entravant (bombe de peinture..), mission primordiale qui doit être effectuée par
une équipe désignée. Cette équipe remonte au PCSI, reste en contact téléphonique/radio/dispositif propre
à la RATP ou SNCF avec le chef d’agrès du premier engin et guide les engins à venir (balisage employé,
nature de l’intervention et actions prioritaires).”
Quel est le role du 3ème EP sur INTERFER ?
“Le troisième engin-pompe :
passe au PCSI et, guidé par l’équipe de balisage, rejoint les premiers engins avec le matériel approprié.”
Quel est le role du CGI sur INTERFER?
“Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée
réalise les premières mesures imposées de la MGO ;
demande des moyens de renforcement si nécessaire ;
renseigne le commandement le plus rapidement possible ;
constitue l’embryon du PCA, et prend en compte les moyens de transmission (téléphone de bout quai,
moyens de transmission propres à l’établissement, réseau ANTARES, généphone…) ;
fait un point de situation à l’OGC situé au PCSI ou PCP (si les transmissions sont indisponibles, il rejoint
le PCP).”
Quel est le role du VSAV sur INTERFER ?
“Le VSAV
se rend au PCSI ou LGI et se met à disposition du COS ;
prend en charge les premières victimes ;
propose une zone de PRV/PMA.”
Quel est le role du MEA sur INTERFER ?
“Le MEA
se met à disposition du COS. Le balisage ou toute autre mission peut lui être confié.”
Quel est le role de l’OGC sur INTERFER ?
“L’OGC
se rend à l’adresse principale (LGI) et entre en contact avec le chef de garde, le second groupe ETARE,
le PRF et l’officier dépêché à la PG RATP le cas échéant ;
fait procéder à la levée de doute NRBC.”
Quel est le role du second groupe ETARE sur INTERFER ?
“Second groupe ETARE :
se rend au second accès et réalise les mêmes actions que le premier groupe ETARE ;
l’OGC prend contact et coordonne son action avec le COS.”
Quel est le role du 3ème OGC sur INTERFER ?
“Le troisième OGC
se rend à la PG RATP et rend compte au COS de toutes les informations intéressant l’intervention
recueillies grâce aux équipements de surveillance (nature exacte du sinistre, état du désenfumage…). Il
sert d’intermédiaire entre le COS et la PG pour la mise en relation des chargés de communication, les
demandes spécifiques (délais d’acheminement, matériels). Il peut faire des points de situation aux
autorités de la RATP en exploitant les remontées d’information terrain (SITAC, emplacement des ZDI,
PMA.., bilans, la présence d’autorités, les délais d’interventions, etc.) ;
transmet à la PG les éléments concourant à la reprise normale et en sécurité de l’exploitation du réseau ;
en cas d’intervention sur le réseau SNCF, il se rend à l’accès principal et se met à disposition du COS.”