118.1 Flashcards
Que signifie ROFSIS
règlement sur le fonctionnement et l’organisation du service d’incendie et de secours
la BSPP défend combien de communes ?
124
quelles est la densité de population du secteur de la BSPP
6,5 millions d’habitants
combien de personnes sont en transit sur le secteur de la BSPP ?
10 millions
sur le secteur BSPP, combien y a-t-il de gare SNCF ?
6 gares
combien d’aéroports y a-t-il sur le secteur BSPP ?
3 aéroports
Que veut dire REO?
Référentiel des Effectifs en Organisation (répartition des effectifs)
que veut dire RO ?
règlement opérationnel
que veut dire SIDACR
schéma interdepartemental d’analyse et de couverture des risques
que veut dire PVO ?
poste de veille opérationnelle
que veut dire LSO ?
lieu de stationnement opérationnel
que veut dire LSS ?
lieu de stationnement santé
quels sont les deux grands type de secteur ?
administratif et opérationnel
que veut dire CIAM ?
convention interdepartementale d’assistance mutuelle
combien y a-t-il de niveau de réponse opérationnelle ?
3 niveaux
quels sont les niveaux de réponses opérationnelles ?
le niveau 1 : risque courant / le niveau 2: risque particulier / le niveau 3 : risque majeur
quelles sont les familles de fonctions opérationnelles ?
fonctions intégrantes , fonctions d’engagement, fonctions d’environnement.
que veut dire UES ?
unité élémentaire spécialisées
quels sont les différents détachement ?
détachements permanents ou temporaires (ex DRUFF, colonne zonale)
quelles sont les fonctions intégrantes ?
CDT(commandement) - SIC(système d’information et de communication) - LOG(logistique) - SIO(soutien infrastructure opérationnelle)
quelles sont les fonctions d’engagement ?
INC / EXT - SAUV - RECO/ELD - SAP/AMU/SR - VENT
quelles sont les fonctions d’environnement?
NRBC RSMU NAUT IMP CYNO PROTEC ECL COM
que veut dire DPS ?
dispositif prévisionnel de secours
que veut dire DRUFF ?
détachement de renfort urbain en cas de feu de forets
missions de compétence exclusive BSPP
la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours la protection des personnes, des biens et de l’environnement
missions de compétence partagées BSPP
la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation
missions relevant de sociétés de secteur privé
Brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion transport de patient par carence d ambulance distribution d’eau potable auprès des populations divagation des chiens et des chats débouchage d’égout ou de canalisation personne bloquée dans une cabine d’ascenseur destruction d’hyménoptères ouverture de portes sans risque à l’intérieur fuite d’eau panne d’origine électrique assèchement et nettoyage de locaux enlèvement de banderole ou d’emblème écobuage
missions relevant de services publics spécialisés
accident matériel de la circulation alerte à la bombe engin explosif objet, colis ou enveloppe suspect ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles, etc…) dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques recherche d’objets recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe) transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires)
hors ressort BSPP: intervention de protection de la population en absence de réquisition
transport ou déplacement de personnes décédées maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie) brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur
hors missions BSPP: interventions pouvant faire l’objet d’une rétribution
destruction de nids d’hyménoptère animaux morts ou errants sur la voie publique sauvetage d’animaux en lieu privé intervention pour ascenseur bloqué opérations de protection lieu privé intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux) ouverture de porte levée de doute pour des sociétés de télésurveillance, téléassistance
qu’est ce que le secteur administratif?
commandement gestion du personnel établissements répertoriés PEI cartographie commissions de sécurité
quelles sont les UES?
Kourou Biscarosse Louvre Balard et BNF
quels sont les détachements permanents?
Présidence de la République, ministères des Armées, de l’Intérieur, Palais de la Cité, l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides.
la garde au centre de secours est composée de:
1 Officier de Garde Compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours le personnel équipant les engins en service le personnel du Poste de Veille Opérationnelle (PVO) le service de jour
la garde au niveau groupement?
1’Officier Supérieur de garde Groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi 1’Officier Poste de Commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement » le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui le sous-officier « statique » et le personnel du Centre de Suivi Opérationnel (CSO) les conducteurs
la garde au niveau brigade?
le commandant opérationnel Brigade le colonel de garde, Chef d’Etat-Major Opérationnel (CEMO) le médecin-chef Brigade de garde l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO le Directeur des Secours Médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des Ambulances de Réanimation (AR), du Centre de Mise en œuvre santé (CMO San et officier CMO San (OCS)) et du Véhicule d’Accompagnement Santé (VAS) les officiers ou sous-officiers « garde environnement PCTAC » : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel l’officier communication opération les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, chef de section RSMU, ELD chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, le personnel de garde RCCI les officiers de liaison Brigade : CCZ1 CIC DOPC2/ renfort CCZ COPP/SIC DSPAP2 le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle le sous-officier du service général les conducteurs de la section transport le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative
dans l’armement des engins pompes, que signifie les lettres A B C
A le chef d’agrès est titulaire du CT1 SP ; B le chef d’agrès est titulaire du CGI ; C le chef d’agrès est le chef de garde du jour
absentéisme au niveau alpha?
10% dans un ou plusieurs GIS; pas de mesures particulières
absentéisme au niveau bravo?
10 à 20% dans 1 ou plusieurs GIS qui consiste à rééquilibrer au sein du groupement sans mouvements d’engins
absentéisme au niveau charlie?
20 à 40% dans un ou plusieurs GIS; rappel des permissionnaires
absentéisme au niveau delta?
sup à 40% dans un ou plusieurs GIS; rappel des permissionnaires et modification des services de garde
départs obligatoires de l’OGC
tous cas prévus par la grille de départ des secours ; toutes demandes ou envoi de groupes, renforts ou sections ; demande de moyens de renforcement (sur feu ou interventions particulières) ou d’un plan spécial ; demande d’un chef d’agrès ; intervention dans une ambassade, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou impliquant une autorité ou une personnalité publique ou leurs proches ; accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps ; sur ordre de l’officier responsable de l’EMO ou de l’OSG.
départs à l’initiative de l’OGC
lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’inquiétude ; pour une intervention autre que « secours à victime » ayant entraîné une victime décédée et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes.
un OGC peut être désigné pour quelles fonctions?
officier « zone de déploiement initial » pour animer un point de régulation (zone de déploiement initial, point zoulou, point SP) ; chef de secteur, officier contrôle de zone ; fonctions de renforcement du poste de commandement tactique ; fonctions de renforcement liées à un concept ou à un plan telles qu’officiers « renseignements-POI » « émulseur log », « zone émulseur », « ramassage », « PMA », « évacuation » ; officier « COS pré-positionné » sur un DPS ; officier de liaison : COD (92, 93 ou 94), CIC DTSP (92, 93 ou 94), Centres d’Exploitation et de Surveillance des tunnels routiers (CES) ; OPC de circonstance ; officier de liaison à la permanence générale RATP.
le chef de garde doit à sa prise de service:
il prend connaissance des opérations de la veille et de celles en cours ; il inspecte au rassemblement la garde d’incendie et les personnels de service. Il vérifie notamment la tenue, l’hygiène et l’aptitude du personnel1 ; il fait vérifier la présence, le fonctionnement et l’état du matériel dans les engins. Il s’assure de leur recomplètement, de leur validité et du respect des règles d’hygiène et de désinfection. Il veille à la mise à jour des ressources dans le système ADAGIO ; il prend connaissance des ÉTARÉ 1, des répertoires d’indisponibilité des PEI et de la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour et de leur diffusion ; il s’assure de l’essai des lignes directes quand elles existent ; il s’assure que la prise en compte du PVO, ainsi que la vérification des diverses installations techniques s’y rapportant (sonneries de feu, temporisation, report téléphoniques), ont été réalisées par le stationnaire ; il consulte la liste des services à fournir.
le chef de garde doit durant son service:
il lui est rendu compte de tout changement intervenant dans la composition de la garde ou dans la disponibilité des matériels. Il s’assure, à son initiative, du maintien permanent du potentiel opérationnel de son centre de secours ; il rend compte à l’officier de garde compagnie de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires. Ces évènements peuvent être : indisponibilité ou remise en service d’engin ou matériel ; manifestation sur la voie publique ; baisse anormale de pression dans les conduites alimentant les bouches ou poteaux d’incendie ;indisponibilité de moyens de secours dans certains établissements (ETARE, etc.) ; il contrôle l’exécution des tournées de BI-PI et s’assure, à l’issue, du signalement des appareils indisponibles ; il s’assure par sondage que tous les rapports de sortie de secours sont correctement rédigés et validés ; il organise et dirige les séances de préparation opérationnelle : séances de préparation physique ; manœuvre de la garde ; instruction théorique ; perfectionnement des conducteurs (étude des plans muraux, école de conduite, alimentation des pompes) ; préparation opérationnelle des stationnaires et auxiliaires (exercices de transmission de messages (ETM), modes dégradés) ; étude des ÉTARÉ.
le chef de garde en fin de service doit…
il effectue les rappels nécessaires ; il vérifie et signe les documents du service d’incendie et de secours.
le service de jour de la compagnie est composé par qui?
En PC :sergent de jour et caporal de jour; En CS: gradé de jour et caporal de jour
rôle du sergent de jour en PC
il tient à jour, en permanence, la liste de garde et des services de jour. Il informe immédiatement les intéressés de tout changement de fonction les concernant ; il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention ; il gère l’absence d’un personnel au départ des secours ; il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter l’interdiction d’y fumer d’y manger et d’y boire ; il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément plusieurs appels, en particulier dans le cadre du plan délestage ; il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes de remise à chaque départ de secours et de la sécurité du site en général ; il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins dans les cas suivants : intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de rendre compte à l’officier de garde compagnie ; départ de l’OGC ; feu ou explosion du niveau du départ normal sur le secteur administratif de la compagnie ; pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention ;déclenchement d’un plan spécial (et notamment le plan délestage), il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur ; il s’assure que le stationnaire a alerté l’officier de garde compagnie dans tous les cas prévus au § 1.1 du présent titre ; en cas d’opération importante ou de déclenchement d’un plan spécial, il prévient le commandant de compagnie et le chef de centre s’ils ne sont pas de garde ; en cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en hiver) et un ravitaillement, qui seront transportés sur les lieux de l’opération par un personnel de la compagnie territorialement compétente, en zone de remise en condition du personnel ; il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à effectuer au retour d’intervention.
rôle de gradé de jour
Le gradé de jour est responsable de l’exécution des détails du service journalier dans son CS et veille au bon fonctionnement du Système d’Information Opérationnel et de Commandement (SIOC). Lors de sa présence en centre de secours, il remplit les mêmes missions qu’un sergent de jour.
quelles sont les missions du sous officier du service général?
tenir à jour et mettre à disposition du CO l’annuaire opérationnel Brigade ; sur ordre du CO, alerter l’ensemble du personnel armant l’EMO en posture renforcée et de crise et les officiers de liaison Brigade ; gérer l’absence éventuelle d’un personnel de garde et les relèves dans le cadre d’une crise de longue durée ; veiller au soutien de l’EMO, quand il est activé ; prévenu par le CO en cas d’accident grave ou de décès d’un militaire sur intervention, appuyer et conseiller la cellule de soutien du groupement concerné ; recueillir tous les renseignements relatifs à un accident ou incident d’un personnel de la Brigade (en service ou hors service), préparer le compte-rendu pour les autorités de la Brigade et assurer un suivi du dossier (transport, hospitalisation, évolution du blessé, etc.).
missions du caporal de jour ?
Il est en permanence à la disposition du sergent de jour ou du gradé de jour pour l’aider dans l’exécution de son service. Il vérifie que l’équipage est au complet au départ des engins.
sur quels principes immuables se fonde la conduite des opérations?
► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience ►► le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission ►► la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants
autour de quels échelons d’articule le commandement?
Le commandement opérationnel de la Brigade s’articule autour de l’échelon tactique au niveau des groupements et de l’échelon opératif à l’état-major Brigade, subordonné à la préfecture de zone, échelon stratégique.
la responsabilité du chef:
(Celui qui est investi d’un commandement organique) est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés. Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.
la responsabilité de l’intervention:
Incombe au chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang dans la chaîne de commandement opérationnel (chef d’agrès, chef de garde, officier de garde compagnie, officier supérieur de garde groupement, colonel de garde et commandant opérationnel Brigade). S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau (chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde) dans le départ de première intervention et dans le complément de 1er départ, c’est celui du CSTC qui est de fait COS. En l’absence d’un chef du CSTC concerné dans un niveau donné, il revient au plus ancien dans le grade le plus élevé de prendre la fonction.
définir le principe général d’anticipation
Elle est le grand principe qui régit l’action des secours : ►► en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux ►► au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions.
la discipline requiert de la part de l’exécutant
► la stricte observation des ordres reçus ►► la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant
en particulier la discipline au feu impose
► de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…) ►► de conserver son sang-froid et sa sérénité ►► d’opérer en silence en toute circonstance ►► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ►► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative De la part du chef, le commandement de l’intervention implique l’acquisition rapide d’une vision globale de la situation, ainsi que la définition d’une tactique d’engagement et d’action des moyens. Aucun renseignement technique ne doit être négligé. Responsable du succès de l’intervention, le COS s’attache à donner des ordres clairs, nets et précis. Ayant le souci de l’homme, il est intransigeant sur la sécurité du personnel et veille à obtenir le meilleur rendement en créant un climat de confiance.
définir la zone d’exclusion
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.
définir la zone contrôlée
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).
définir la zone de soutien
Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zone d
avec qui le zonage doit être défini lors d’attentat?
Dans le cas d’une opération interservices, et a fortiori lors d’une attaque terroriste, le périmètre de sécurité est délimité en liaison étroite avec le commandant des opérations de police (COP). Conformément à la disposition générale « EVENGRAVE », il comporte les 3 zones
le chef de garde, sur les lieux de l’intervention doit?
Le chef de garde a l’initiative absolue des mesures à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires. La demande est faite sans attendre d’être en possession de tous les renseignements et avant même la mise en œuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par procédure prioritaire.
le CGI, au cours de l’intervention?
Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants : ►► cependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment du chef de la mission ou de son représentant ►► dans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit semettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire ou son représentant ►► dans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre de la résistance de la part des habitants, il fait appel au concours de la police + évacuer les locaux menacé + aérer + créer un PRV
le CGI, avant de quitter l’intervention?
Il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants ainsi que des communications de toute espèce, autant à l’intérieur des locaux sinistrés que dans les maisons avoisinantes où l’action des sapeurs-pompiers nécessiterait de prendre des mesures (surveillances, rondes)
au départ des secours, un chef d’agrès doit?
Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution de sa mission concernant : ►► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du 1er appel, moyens envoyés ►► l’adresse ou le lieu de rendez-vous ►► les risques existants à l’adresse ►► les moyens de secours à demeure ►► l’itinéraire à suivre Il informe son personnel du motif de départ et fixe la tenue d’intervention adaptée.
un chef d’agrès qui rencontre une autre intervention en se rendant sur la sienne doit?
Si en cours de trajet aller il découvre un autre évènement nécessitant l’intervention des secours ou qu’il en est prévenu, il poursuit l’exécution de sa mission initiale tout en prenant les premières mesures pour faire face au second évènement (demander les secours, laisser du personnel sur place…). Dans tous les cas, il en rend immédiatement compte au CSO territorialement compétent.
quels sont les délais a respecter lors d’une demande de police?
15 minutes d’attente avant de redemander puis 20 min avant de quitter les lieux si possible. Le message doit être “police demandée à telle heure, non présentée”
recevant un ODE, le chef d’agrès avec son engin doit?
Il se rend obligatoirement et dans les délais les plus brefs à l’adresse indiquée, sauf ordre contraire précisant un autre point de rendezvous, ou modifiant voire interrompant sa mission.
arrivé après installation d’un PC TAC, le chef d’agrès doit:
stationné ou il peut manœuvrer et se rendre au PC y remet son jeton de présence, rend compte de sa situation en personnel et matériel, et reste à disposition à proximité jusqu’à ce qu’il ait reçu une mission ou l’ordre de se désengager.
Militaire isolé.
Tout militaire de la Brigade qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident proche, s’y rend immédiatement et donne les premiers secours, tout en faisant le nécessaire pour alerter les secours. À l’arrivée du détachement, il se présente au 1er chef d’agrès, lui rend compte (ou l’informe) de la situation et des premières mesures prises. Il se met ensuite à sa disposition. À l’issue de l’intervention, il rend compte à son chef dès sa reprise de service. Si l’intervention a lieu sur le secteur Brigade, le chef de détachement inclut dans son rapport principal le militaire isolé en le créant dans la partie engin sur intervention (détachement à pied). Si l’intervention a lieu hors secteur Brigade, le militaire isolé rédige un compte-rendu et l’adresse à son chef de corps avec copie au BOPO/ groupe rapport, pour archivage permettant notamment de répondre à d’éventuelles demandes des SDIS concernés. En fonction de la nature de l’intervention, un courrier est alors adressé au SDIS territorialement concerné. Lorsqu’un militaire isolé traite un événement sans faire appel à un MMA sur le secteur Brigade, il en rend compte à son autorité hiérarchique dès sa reprise de service. Il rédige un rapport principal (ODE en retard dans son PVO d’affectation).
qu’est ce que l’éthique?
L’éthique est un ensemble de règles de conduite. Elle indique au sapeur-pompier comment il doit se comporter, agir et être envers ceux qui l’entourent.
l’éthique selon le Général CASSO.
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».
quelle est la devise de la brigade?
Sauver ou périr
dans le cadre du comportement général, le SP doit faire preuve en permanence de?
d’altruisme (acte désintéressé) , efficience (rendement optimal), discrétion…