3. THÉORIE DE L'ESPRIT Flashcards

1
Q

3.1 Définition
La théorie de l’esprit est la capacité à […] et à […] un comportement par des états mentaux […]. On y parvient en se représentant […] ces états mentaux comme une [… …] des individus, distincte de leurs [… …]. On dit en général que les enfants en sont capables à partir de l’âge de [? ans] au plus tard quand on considère qu’ils possèdent la capacité de former des […] ou des [… de ? ordre] soit des [… de …] ( Perner 91). Mais comment l’enfant devient-il un psychologue naïf ?

A

La théorie de l’esprit est la capacité à [prédire] et à [expliquer] un comportement par des états mentaux [inobservables]. On y parvient en se représentant [explicitement] ces états mentaux comme une [propriété interne] des individus, distincte de leurs [comportements externes]. On dit en général que les enfants en sont capables à partir de l’âge de [4 ans] au plus tard quand on considère qu’ils possèdent la capacité de former des [métareprésentations] ou des [représentations de 2nd ordre] soit des [représentations de représentations] ( Perner 91). Mais comment l’enfant devient-il un psychologue naïf ?

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2
Q

3.2 Précurseurs de la théorie de l’esprit : Quelques exemples
Différentes compétences sont considérées soit comme des […], […] mais non […] à l’acquisition de la théorie de l’esprit soit comme des […]. Elles seraient alors considérées comme […] au développement de la théorie de l’esprit puisque ayant des [… …]. Cependant il n’y a pas de réponse juste ou fausse pour décider si tel comportement est un indice ou non de [… …] des états mentaux. La frontière n’est probablement pas si nette ([… …]) et surtout les […] varient selon les différentes conceptions théoriques.

A

Différentes compétences sont considérées soit comme des [prérequis], [nécessaires] mais non [suffisantes] à l’acquisition de la théorie de l’esprit soit comme des [précurseurs]. Elles seraient alors considérées comme [préalables] au développement de la théorie de l’esprit puisque ayant des [caractéristiques communes]. Cependant il n’y a pas de réponse juste ou fausse pour décider si tel comportement est un indice ou non de [compréhension implicite] des états mentaux. La frontière n’est probablement pas si nette ([évolution progressive]) et surtout les [critères] varient selon les différentes conceptions théoriques.

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3
Q

Quels sont les indices qui permettent de dire que l’enfant comprend que l’autre possède des désirs, des croyances, des savoirs différents des siens propres, soit des [états mentaux] et à partir de quel âge ?

A

De nombreux auteurs considèrent qu’à [4 ans], les enfants deviennent capables d’attribuer [explicitement] des [croyances] aux personnes, qu’ils peuvent décoder les signaux [pertinents] de manière à pouvoir [prédire] leur comportement en tenant compte de leurs [émotions, désirs, pensées]. En d’autres termes, c’est un [tournant décisif] pour la théorie de l’esprit.

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4
Q

3.2.1 L’attention conjointe :
L’attention conjointe est le fait que 2 personnes partagent le même [… d’…]. Elle est souvent accompagnée du geste de […] ([…]). Au début, le partage d’attention dépend presque entièrement de [l’…]. La mère [… son …] vers ce qui retient l’attention de l’enfant et parfois c’est elle qui attire l’attention de ce dernier sur la […]. Par la suite, l’enfant pourra porter attention vers l’objet regardé par l’adulte et pourra également manipuler l’orientation de l’adulte par le [… …].

A

L’attention conjointe est le fait que 2 personnes partagent le même [centre d’intérêt]. Elle est souvent accompagnée du geste de [désignation] ([pointage]). Au début, le partage d’attention dépend presque entièrement de [l’adulte]. La mère [tourne son regard] vers ce qui retient l’attention de l’enfant et parfois c’est elle qui attire l’attention de ce dernier sur la [cible]. Par la suite, l’enfant pourra porter attention vers l’objet regardé par l’adulte et pourra également manipuler l’orientation de l’adulte par le [pointage déclaratif].

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5
Q

3.2.1 L’attention conjointe :
A partir du moment où l’enfant est capable d’attirer l’attention de l’adulte sur une cible c’est qu’il considère que l’adulte ne partage pas le même [… d’…], pas la même […] que lui. Il va donc modifier l’orientation de l’adulte pour partager la même [… du …]. En ce sens, l’attention conjointe témoignerait de l’existence d’un début de théorie de l’esprit ou tout au moins une des premières […] de son […].

A

A partir du moment où l’enfant est capable d’attirer l’attention de l’adulte sur une cible c’est qu’il considère que l’adulte ne partage pas le même [centre d’intérêt], pas la même [représentation] que lui. Il va donc modifier l’orientation de l’adulte pour partager la même [représentation du monde]. En ce sens, l’attention conjointe témoignerait de l’existence d’un début de théorie de l’esprit ou tout au moins une des premières [étapes] de son [émergence].

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6
Q

3.2.2 Réactions aux émotions négatives et conduites de réconfort ou d’aide
La recherche de Radke-Yarrow & Zahn-Waxler (1990), basée sur des observations […] (effectuées en contexte […]) s’intéresse aux […] des enfants face à la détresse ou à la douleur d’un pair. Cette […], définie comme la faculté à [s’…] à quelqu’un, à […] ce qu’il […], est décrite selon trois étapes. Etape 1, au cours de la [première/deuxième année], l’enfant répond par […]. Il […] en observant son pair […]. Il […] les émotions d’autrui ce qui montre qu’il a accès à l’émotion d’autrui mais non […] de la sienne.
Au cours d’une deuxième étape, vers [18/36 mois], l’enfant commence à répondre par […]. Il console autrui [… lui … être …] (…). Il a encore des difficultés à […] son comportement et reste encore très […].
En revanche à partir de la troisième étape, il répond par […]. Ses réponses sont plus […] et s’ajustent pour se tourner véritablement vers les [… d’…]. Cette dernière étape seulement peut être considérée comme la manifestation d’une […] de[l’… … d’…].

A

La recherche de Radke-Yarrow & Zahn-Waxler (1990), basée sur des observations [naturelles] (effectuées en contexte [familial]) s’intéresse aux [conduites} des enfants face à la détresse ou à la douleur d’un pair. Cette [empathie], définie comme la faculté à [s’identifier] à quelqu’un, à [ressentir] ce qu’il [ressent], est décrite selon plusieurs étapes. Etape 1, au cours de la [première année], l’enfant répond par [contagion]. Il [pleure] en observant son pair [pleurer]. Il [imite] les émotions d’autrui ce qui montre qu’il a accès à l’émotion d’autrui mais non [différenciée] de la sienne.
Au cours d’une deuxième étape, vers [18 mois], l’enfant commence à répondre par [projection]. Il console autrui [comme lui aimerait être consolé] (il apporte son propre doudou pour consoler son copain plutôt que d’apporter le doudou du copain). Il a encore des difficultés à [ajuster] son comportement et reste encore très [égocentrique].
En revanche à partir de la troisième étape, il répond par [décentration]. Ses réponses sont plus [distanciées] et s’ajustent pour se tourner véritablement vers les [besoins d’autrui]. Cette dernière étape seulement peut être considérée comme la manifestation d’une [compréhension] de[l’état mental d’autrui].

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7
Q

3.2.3 Jeux de fiction
Par le jeu de faire semblant, l’enfant peut évoquer des objets ou des événements non perçus actuellement en se référant à ses propres [… …]. L’enfant doit garder en tête les [… …] et les [… …] des objets (notion de [« …»] de [Lassie?/Leslie? 19..], même si parfois on peut oublier les premières). Même si l’enfant [est conscient?/n’est pas conscient?] de la [… …] de manière simultanée, la signification des actions et des objets n’est pas la même dans le jeu et dans la vie réelle. Ces significations sont […] - l’enfant les […] lui-même. Les mêmes objets et les mêmes actions peuvent prendre des [… …] selon les moments. Au cours d’une première étape, l’enfant joue […] et utilise des objets [en … de leur … ou … …]. Au cours d’une deuxième phase, il introduit un [… …]. Il joue par exemple avec une […] et la met à […]. Au cours d’une troisième phase les jeux symboliques deviennent […]. C’est à ce moment-là qu’on peut faire le lien entre jeu de fiction et [… de l’…] notamment avec l’article de [Valentino?/Veneziano? (2022?/2002?)]. Les significations que l’enfant met en place dans les jeux ne sont pas évidentes pour les autres, si on suppose que ces autres ont des [… … …] des siens propres. Ainsi le choix que l’enfant fait de sa mise en langage lors du jeu peut nous renseigner sur la […en …] par l’enfant de cette différence et par là même du début d’un [… …] à propos de l’esprit (théorie de l’esprit […]) : L’enfant va […] les aspects du jeu dont la signification est difficilement […] à la [… d’…]. Le langage est donc de nature [« … »]. Il va faire des [… au …] et donner des […] portant sur [ce qui … … sa …]. Il comprend que l’interlocuteur a besoin des [… …] que lui et va donc utiliser le langage pour [… la …] entre sa [… du … et celle d’…]. Ce langage informatif est donc un […] d’une certaine […] du mental d’autrui et des débuts d’une “théorie de l’esprit” [en …] ou […]. C’est une étape importante pour certains auteurs dans le développement d’une théorie de l’esprit […].

A

Par le jeu de faire semblant, l’enfant peut évoquer des objets ou des événements non perçus actuellement en se référant à ses propres [représentations mentales]. L’enfant doit garder en tête les [propriétés réelles] et les [propriétés symboliques] des objets (notion de [« decoupling »] de [Leslie 1987], même si parfois on peut oublier les premières). Même si l’enfant [n’est pas conscient] de la [double représentation] de manière simultanée, la signification des actions et des objets n’est pas la même dans le jeu et dans la vie réelle. Ces significations sont [subjectives] - l’enfant les [crée] lui-même. Les mêmes objets et les mêmes actions peuvent prendre des [significations différentes] selon les moments. Au cours d’une première étape, l’enfant joue [seul] et utilise des objets [en dehors de leur utilisation ou contexte habituel]. Au cours d’une deuxième phase, il introduit un [partenaire fictif]. Il joue par exemple avec une [poupée] et la met à [dormir]. Au cours d’une troisième phase les jeux symboliques deviennent [collectifs]. C’est à ce moment-là qu’on peut faire le lien entre jeu de fiction et [théorie de l’esprit] notamment avec l’article de [Veneziano (2002)]. Les significations que l’enfant met en place dans les jeux ne sont pas évidentes pour les autres, si on suppose que ces autres ont des [états internes différents] des siens propres. Ainsi le choix que l’enfant fait de sa mise en langage lors du jeu peut nous renseigner sur la [prise en considération] par l’enfant de cette différence et par là même du début d’un [savoir pratique] à propos de l’esprit (théorie de l’esprit [implicite]) : L’enfant va [verbaliser] les aspects du jeu dont la signification est difficilement [accessible] à la [compréhension d’autrui]. Le langage est donc de nature [« informative »]. Il va faire des [références au passé] et donner des [explications] portant sur [ce qui est dans sa tête]. Il comprend que l’interlocuteur a besoin des [mêmes connaissances] que lui et va donc utiliser le langage pour [réduire la distance] entre sa [représentation du monde et celle d’autrui]. Ce langage informatif est donc un [révélateur] d’une certaine [compréhension] du mental d’autrui et des débuts d’une “théorie de l’esprit” [en action] ou [implicite]. C’est une étape importante pour certains auteurs dans le développement d’une théorie de l’esprit [explicite].

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8
Q

Dans cette perspective, les personnes sont pour le jeune enfant un [… de …] particulier, différent des […]. Le bébé très tôt semble développer des [… …] voire des [… ..}, qui se distinguent de ceux développés dans ses relations avec l’environnement physique.

A

Dans cette perspective, les personnes sont pour le jeune enfant un [objet de connaissance] particulier, différent des [objets]. Le bébé très tôt semble développer des [savoir faire] voire des [savoirs spécifiques}, qui se distinguent de ceux développés dans ses relations avec l’environnement physique.

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