2. COMPÉTENCE DU NOURRISSON : CONNAISSANCE DU MONDE PHYSIQUE Flashcards
Cet enseignement vise à présenter les différentes compétences sensorielles et perceptives du foetus et du nourrisson indispensables à son développement social. Plus particulièrement sont présentés les processus par lesquels l'enfant accède à la connaissance des personnes qui lui permettront plus tard d'accéder à la théorie de l'esprit.
Les systèmes sensoriels étant fonctionnels à la naissance et matures rapidement, le bébé va interagir avec son environnement […] et […].
Il va développer une […] du monde physique.
Les systèmes sensoriels étant fonctionnels à la naissance et matures rapidement, le bébé va interagir avec son environnement [social] et [physique].
Il va développer une [représentation] du monde physique.
Plusieurs méthodes sont utilisées pour mettre en avant ces compétences du bébé, trois sont présentées dans ce cours. Lesquelles ?
1) L’habituation
2) La succion non nutritive
3) Le paradigme de transgression des attentes
2.1 Méthodes d’étude du nourrisson
2.1.1 L’habituation
Après les méthodes de préférence visuelle et de comparaison par paires (voir Lecuyer, Pecheux et Streri, 1994 pour de plus amples informations), l’habituation est la troisième situation d’étude de [l’… …] qui est utilisée.
L’habituation est la forme la plus […] d’apprentissage. Le chercheur présente stimulus [visuel] ([…] ou […]). Dans une première phase (appelée […] ou […]), une seule […] est présentée à la fois et le plus souvent on utilise une procédure contrôlée par l’enfant c’est à dire qu’un essai commence lorsque le bébé [… la …] et se termine lorsqu’il [… de la …]. Face à la [… …] de la cible, le bébé réagit [de … en …], il la regarde [de … en …]. Cette diminution de la réponse n’est pas due à la fatigue puisqu’à la présentation d’une [… …], et si le bébé la […] de la première, son intérêt […], les [… de …] augmentent à nouveau. Il y a donc [… à la …] qui est la deuxième phase de cette méthode. La plupart des chercheurs considèrent que le bébé est habitué lorsque [? ou ? essais] sont […] moins longs que la moyenne des 2 ou 3 premiers essais (critère de Cohen 1976). Les capacités de […] et de […] du nourrisson peuvent ainsi être étudiées.
Après les méthodes de préférence visuelle et de comparaison par paires (voir Lecuyer, Pecheux et Streri, 1994 pour de plus amples informations), l’habituation est la troisième situation d’étude de [l’activité perceptive] qui est utilisée.
L’habituation est la forme la plus [élémentaire] d’apprentissage. Le chercheur présente un stimulus [visuel] ([tactile] ou [auditif]). Dans une première phase (appelée [familiarisation] ou [habituation]), une seule [cible] est présentée à la fois et le plus souvent on utilise une procédure contrôlée par l’enfant c’est à dire qu’un essai commence lorsque le bébé [regarde la cible] et se termine lorsqu’il [cesse de la regarder]. Face à la [présentation répétée] de la cible, le bébé réagit [de moins en moins], il la regarde [de moins en moins]. Cette diminution de la réponse n’est pas due à la fatigue puisqu’à la présentation d’une [nouvelle stimulation], et si le bébé la [différencie] de la première, son intérêt [augmente], les [durées de fixations] augmentent à nouveau. Il y a donc [réaction à la nouveauté] qui est la deuxième phase de cette méthode. La plupart des chercheurs considèrent que le bébé est habitué lorsque [2 ou 3 essais] sont [moitiés] moins longs que la moyenne des 2 ou 3 premiers essais (critère de Cohen 1976). Les capacités de [discrimination] et de [catégorisation] du nourrisson peuvent ainsi être étudiées.
e.
2.1.2 La succion non nutritive
La succion fonctionne le plus souvent de manière tout à fait […] à la naissance. De ce fait, on peut utiliser ce [“…”] dans les études sur le nouveau-né ou le nourrisson. Cette méthode (sans ingestion) a été mise au point par [… et … (19..)].
Dans un premier temps, on calcule une ligne de base correspondant au [… de succion …] du bébé après […] (=[… de … …]). Ensuite on utilise des stimuli visuels ou auditifs comme […] de certaines […] par rapport à cette ligne de base. (ex : quand la fréquence de succion augmente, on présente un stimulus. On observe donc une situation proche du […]. La présentation du stimulus provoque pendant quelques minutes une […] du rythme puis une situation d’habituation au cours des [… …] du stimulus. Le rythme revient vers la ligne de base. Par la suite, si on présente un nouveau stimulus et s’il est différencié par le bébé, le rythme [… de nouveau]. Ce paradigme a été utilisé pour connaître les [… de …] chez le très jeune enfant, notamment par [… (19..)].
La succion fonctionne le plus souvent de manière tout à fait [efficace] à la naissance. De ce fait, on peut utiliser ce [“réflexe”] dans les études sur le nouveau-né ou le nourrisson. Cette méthode (sans ingestion) a été mise au point par [Siqueland et Delucia (1969)].
Dans un premier temps, on calcule une ligne de base correspondant au [taux de succion spontané] du bébé après [stabilisation] (=[profil de succion spontané]). Ensuite on utilise des stimuli visuels ou auditifs comme [renforcement] de certaines [variations] par rapport à cette ligne de base. (ex : quand la fréquence de succion augmente, on présente un stimulus. On observe donc une situation proche du [conditionnement]. La présentation du stimulus provoque pendant quelques minutes une [augmentation] du rythme puis une situation d’habituation au cours des [présentations répétées] du stimulus. Le rythme revient vers la ligne de base. Par la suite, si on présente un nouveau stimulus et s’il est différencié par le bébé, le rythme [croît de nouveau]. Ce paradigme a été utilisé pour connaître les [capacités de discrimination] chez le très jeune enfant, notamment par [Eimas (1985)].
2.1.3 Le paradigme de transgression des attentes
La nouvelle méthode appelée “paradigme de transgression des attentes” (ou violation des attentes, événement impossible) est une tâche standardisée fréquemment employée pour des sujets qui n’ont pas encore usage de la parole.
Qui a mis au point cette méthode ?
Baillargeon (1985)
2.1.3 Le paradigme de transgression des attentes
Cette procédure rigoureuse se déroule en 2 phases. Lesquelles ?
1 une phase d’habituation : les sujets sont habitués à regarder un événement
2 une phase appelée « phase test », où on introduit soit une situation « possible » (événement qui respecte les principes spatio-temporels), soit une situation « impossible » qui ne respecte pas ce principe.
2.1.3 Le paradigme de transgression des attentes
Le temps de fixation du regard des bébés sur les deux événements ([…/…]) est mesuré. Si les bébés sont surpris par rapport à leurs attentes, la durée de leur regard sur l’événement inattendu sera [plus courte ?/ plus longue ?] que celle sur l’événement attendu, et montrera ainsi que le sujet a détecté [l’…] de la situation présentée.
Le temps de fixation du regard des bébés sur les deux événements ([possible/impossible]) est mesuré. Si les bébés sont surpris par rapport à leurs attentes, la durée de leur regard sur l’événement inattendu sera [plus longue] que celle sur l’événement attendu, et montrera ainsi que le sujet a détecté [l’incongruence] de la situation présentée.
2.1.3 Le paradigme de transgression des attentes
En résumé, les bébés :
a) possèdent des […] avant l’expérience
b) détectent la […] dans l’événement impossible
c) sont […] par cette violation
a) possèdent des [connaissances] avant l’expérience
b) détectent la [violation] dans l’événement impossible
c) sont [surpris] par cette violation
2.1 Méthodes d’étude du nourrisson
Pourquoi peut-on affirmer que ces 3 méthodes sont adaptées au développement des bébés ?
Ces 3 méthodes sont adaptées au développement des bébés car elles permettent d’explorer leurs connaissances sans se heurter aux limites imposées par la lenteur du développement du système moteur.
La compréhension du monde physique est plus […] et plus […] que ne le pensait Piaget. En effet cet auteur a privilégié la […] des objets et a négligé la […] des enfants. Pourtant avant de pouvoir […] physiquement sur son environnement, les nouveau-nés et nourrissons disposent d’[… … …] pour [… …] à leur environnement.
La compréhension du monde physique est plus [riche] et plus [précoce] que ne le pensait Piaget. En effet cet auteur a privilégié la [manipulation] des objets et a négligé la [perception] des enfants. Pourtant avant de pouvoir [agir] physiquement sur son environnement, les nouveau-nés et nourrissons disposent d’[outils perceptifs élaborés] pour [donner sens] à leur environnement.
2.2 Le monde des objets
Les objets sont régis par des […] de la […]. Ce sont des éléments […] qui possèdent des [… … …].
Les objets sont régis par des [lois] de la [physique]. Ce sont des éléments [perceptibles] qui possèdent des [propriétés physiques intrinsèques].
2.2 Le monde des objets
Certaines propriétés des objets sont traitées par les [… …] et sont donc […] tandis que d’autres ne sont pas […] directement par les […].
Certaines propriétés des objets sont traitées par les [modalités sensorielles] (toucher, vision, audition, odorat…) et sont donc [perceptibles] tandis que d’autres ne sont pas [perceptibles] directement par les [sens].
2.2 Le monde des objets
Spelke (2008) définit 6 principes spatio-temporels qui contraignent le monde inanimé et guident l’interprétation des événements.
Quels sont ces 6 principes ?
1) Principe de cohésion
2) Principe de solidité
3) Principe de continuité
4) Principe de contact
5) Principe de gravité
6) Principe d’inertie
2.2 Le monde des objets
1) Principe de cohésion
Définissez.
Principe de COHÉSION
Tout objet en déplacement conserve son unité, ne s’effrite pas.
2.2 Le monde des objets
2) Principe de solidité
Définissez.
Principe de SOLIDITÉ
Tout objet occupe une place et ne peut être traversé par un autre objet.
2.2 Le monde des objets
3) Principe de continuité
Définissez.
Principe de CONTINUITÉ
Tout objet en mouvement trace un chemin continu et ne peut sauter d’une place à une autre.
2.2 Le monde des objets
4) Principe de contact
Définissez.
Principe de CONTACT
Pour qu’un objet bouge, il faut qu’il entre en contact avec un autre objet.
2.2 Le monde des objets
5) Principe de gravité
Définissez.
Principe de GRAVITÉ
En l’absence de support, tout objet tombe.
2.2 Le monde des objets
6) Principe d’inertie
Définissez.
Principe d’INERTIE
Un objet en mouvement suit son parcours et change de direction seulement si il a été en contact avec un autre objet.
2.2 Le monde des objets
De de quelle théorie ces principes de base font-ils partie ?
Ces 6 principes de base font partie de la théorie du Core knowledge de Spelke. Seuls les 4 premiers principes seront développés dans ce cours.
2.2.1 La théorie des connaissances fondatrices ( Spelke 1995, Core knowledge)
Le terme « Core knowledge » signifie [« … … »] et renvoie aux [… de … …] de l’individu humain. Spelke a une position résolument […]. Sa théorie postule qu’il existe des […] qui opèrent de manière […], ils sont encapsulés c’est à dire […] des connaissances […] ou [.l.]. L’enfant est le produit de l’[…]. Il vient au monde en étant […-…] en systèmes de connaissances […] à un domaine qui vont lui permettre de […] et de […] le monde des objets qui l’entoure. De telles connaissances fondatrices portent par exemple sur la distinction entre les [… …] et les [… …], le […] des objets, les […]… Elles se traduisent par la compréhension de [l’… …] des objets, partiellement ou complètement cachés, par la compréhension des [… …] entre objets ([c…, s…]) par celle du […] et de la [… …].
Ces systèmes de connaissance vont permettre aux connaissances purement humaines d’[…] et de se […] sous l’effet du […].
2.2.1 La théorie des connaissances fondatrices ( Spelke 1995, Core knowledge)
Le terme « Core knowledge » signifie [« connaissance fondatrice »] et renvoie aux [connaissances de base innées] de l’individu humain. Spelke a une position résolument [innéiste]. Sa théorie postule qu’il existe des [systèmes] qui opèrent de manière [spécifique], ils sont encapsulés c’est à dire [indépendants] des connaissances [externes] ou [apprises]. L’enfant est le produit de l’[évolution]. Il vient au monde en étant [pré-équipé] en systèmes de connaissances [spécifiques] à un domaine qui vont lui permettre de [percevoir] et de [comprendre] le monde des objets qui l’entoure. De telles connaissances fondatrices portent par exemple sur la distinction entre les [êtres vivants] et les [objets inanimés], le [mouvement] des objets, les [nombres]… Elles se traduisent par la compréhension de [l’existence permanente] des objets, partiellement ou complètement cachés, par la compréhension des [relations physiques] entre objets ([continuité, solidité]) par celle du [nombre] et de la [causalité physique]. Ces systèmes de connaissance vont permettre aux connaissances purement humaines d’[émerger] et de se [complexifier] sous l’effet du [langage].
2.2.1 La théorie des connaissances fondatrices ( Spelke 1995, Core knowledge)
Pour Spelke, chaque système est un [… …] largement partagé par les individus (et de nombreuses espèces animales) au cours de la […] et de [l’…] et qui constitue les fondements de [l’…].
Pour Spelke, chaque système est un [module cognitif] largement partagé par les individus (et de nombreuses espèces animales) au cours de la [phylogenèse] et de [l’ontogenèse] et qui constitue les fondements de [l’intelligence].
2.2.1 La théorie des connaissances fondatrices ( Spelke 1995, Core knowledge)
En plus des systèmes spécifiques, il y a selon Spelke au moins 2 systèmes généraux d’apprentissage. Lesquels ?
1) un système d’apprentissage associatif commun à l’homme et à l’animal
2) un système symbolique unique aux hommes.
2.2.1 La théorie des connaissances fondatrices (Spelke 1995, Core knowledge)
Pour Spelke, les structures innées ne sont en général pas des structures de connaissances pleinement développées mais plutôt des [… …] qui donnent une […] et une […] au processus d’acquisition des connaissances.
Pour Spelke, les structures innées ne sont en général pas des structures de connaissances pleinement développées mais plutôt des [échafaudages partiels] qui donnent une [direction] et une [signification] au processus d’acquisition des connaissances.
2.2.1 La théorie des connaissances fondatrices ( Spelke 1995, Core knowledge)
Spelke (2008) montre l’existence de combien de systèmes de core knowledge ?
Qu’incluent ces systèmes ?
Spelke (2008) montre l’existence de 4 systèmes de core knowledge qui incluent :
1) les lieux
2) les objets manipulables
3) les agents
4) les nombres
2.2.1 La théorie des connaissances fondatrices ( Spelke 1995, Core knowledge)
VRAI OU FAUX ?
Spelke pense que le nombre de systèmes est illimité.
FAUX ! Spelke pense bien au contraire que le nombre de systèmes est limité à un petit nombre de domaines.
2.2.2 Le principe de solidité et permanence de l’objet
Le principe de solidité a été étudié chez les bébés de [? mois] grâce à quel paradigme ?
Le principe de solidité a été étudié chez les bébés de [5 mois] (voire 3 mois pour certains bébés) grâce au paradigme de [transgression des attentes].