3. DPP 2/2 Flashcards
Quels types de csq montrent les études longitudinales ? (3)
Etudes longitudinales montrent triple csq :
- dysfonctionnements relation mère-enfant
» pouvant entraîner troubles du dév psychomoteur - santé mentale de la mère
- altération du couple, impact sur partenaire
Csq DPP chez l’enfant
pourquoi ?
Qualité de la relation perturbée, réduite, alors qu’à cette période elle est essentielle
> peut être un argument, un levier pour encourager à se soigner
Impact sur disponibilité et les soins
> modif des initiatives, des réponses dans l’interaction
Csq DPP chez l’enfant
types de troubles ?
- Troubles de l’attachement
- Troubles du comportement et des interactions
- Troubles cognitifs
Csq DPP chez l’enfant
Rappel déf attachement
et enjeux :
> si mal mis en place
> attachement prédit…
Attachement selon Bowlby =
tous les mécanismes mis en place par l’enfant
afin de s’assurer de la proximité de son caregiver primaire
Si mal mis en place =
anxiété de séparation, craintes à l’égard des étrangers
> sur le long terme
Attachement prédit
qualité des relations sociales et émotionnelles ultérieures,
risque dépressif, addictions
Comment est évaluée la qualité de l’attachement ?
Qualité de l’attachement évaluée
après temps de séparation,
au moment du retour de la mère :
insécures pleurent ++ en retrouvant leur mère
Travaux de Muret sur attachement des enfants en cas de DPP
Enfants de 18 mois
> traits évolutifs négatifs en cas de DPP
> attachement insécure dans + de 3/4 des cas
Quel paradigme expé met en évidence troubles du comportement et des interactions de l’enfant en cas de DPP ?
(préciser déroulement normal et en cas de DPP)
+ indicateur physio ?
Paradigme du still face / visage impassible
> met en évidence comportement dépressif chez l’enfant en réponse à celui de la mère
visage mère inexpressif simule dépression
> enfant tente de la faire réagir en multipliant les stimulations puis s’inquiète, proteste, détourne le regard, s’agite
> génère anxiété et stratégies pour rétablir interaction normale
Normalement expressions bébé et mère s’accordent, répondent l’un à l’autre
Si expé still face avec bébé dont la mère est dépressive :
> pas de réaction, résignation
» met en évidence impact de la DPP sur le comportement de l’enfant
Rch + récentes ont aussi montré
moindre variabilité cardiaque chez ces enfants
Traitement troubles du comportement de l’enfant lié à DPP ?
Traitement DPP doit améliorer interactions
> peut inclure des modules axés sur interaction (massages par exp…)
Troubles du comportement de l’enfant
Travaux expé de Hay et al 1992 (et ultérieures)
montrent quoi ?
> chez enfant dès 2e année
chez garçons de 3-6 ans
Montrent que dès 2e année
enfants de mères déprimées
présentent comportements particuliers :
+ d’inquiétudes,
+ d’empathie pour tristesse des autres (à la x vulnérabilité et qualité)
» + sensibles à la contagion émotionnelle
Garçons de 3-6 ans
ont + recours à des résolutions agressives
lors de relations sociales difficiles
Troubles comportement et interactions
Field 1988
Enfants soumis à DPP :
- ? + que les autres enfants
- ont des
- Regardent
- S’engagent
- ont moins recours
- niveau
- pleurent + que les autres enfants
- ont des expressions faciales + tristes
- Regardent moins leurs mères
- S’engagent moins vers les objets dans les situations de jeu
- ont moins recours aux jeux d’imagination
- niveau d’interaction + bas avec autrui
Troubles comportement et interactions
Manzano et al 1997
Enfants de moins de 18 mois dont mères déprimées depuis plusieurs mois
- Comp…
- Moins
- Moins
- Moins
- Retard
- Moindre
- Tonalité
- Niveau
- Comp évitants dans la relation avec la mère
- Moins d’interactions à distance
- Moins d’échanges vocaux
- Moins de sourires
- Retard dans acq° permanence de l’objet
- Moindre durée d’attention
- Tonalité affective + négative
- Niveau d’énergie + bas, atonie
Rch en cours sur manif cérébrales impact dépression
sur les enfants
Dawson, Frey et al 1999
Activité électrique atypique de l’hémisphère gauche
> asso à l’expression des émotions positives
à la fois avec mère et avec expérimentateur familier
Troubles cognitifs de l’enfant suite à DPP
Hay et al 2001
> étude longitudinale
139 enfants âgés de 11 ans, DPP diag 3 mois après naissance
résultats ?
Influence sur dév intellectuel à + long terme, capacités cognitives, perf académiques :
- scores + faibles lors d’éval QI
- troubles d’attention
- carences raisonnement mathématique
- différence de genre : filles moins affectées que garçons
Comment expliquer diff de genre ?
- en situation expé on observe que filles présentent des interactions sur le mode de la soumission de manière privilégiée, ce qui pourrait les protéger
Troubles cognitifs enfants
Etudes longitudinales importantes mais…
risques de biais car variations inter-indiv, notamment :
- durée dépression influe sur son impact,
- qualité du soutien social reçu par l’enfant :
(père, grands-parents, modes de garde)
qui pallie déficit d’interactions avec mère
ou au contraire isolement (par exp si mère ne travaille pas et garde tout le temps l’enfant)…
> point important à évaluer en tant que psy
Lien entre DPP et maltraitance ?
Lien entre DPP et maltraitance exploré par des études
Mais bcp de limites méthodo
> prudence dans affirmation de ce lien
On sait que mère déprimée supporte moins bien pleurs
> risque bébé secoué (pas de lien direct DPP mais lien avec stress et fatigue)
» évaluer risque et possibilité de relais
Conclusion DPP et risques pour l’enfant
Csq sur l’enfant peuvent être lourdes
et doivent vraiment alerter pros de santé
> souvent gravité sous-estimée,
pas de diag ni de traitement,
on pense que ça va passer tout seul
Csq DPP chez la mère
> csq du sous diagnostic
- Evolution à bas bruit ne favorise pas reconnaissance de la DPP
> banalisation, fatigue au 1er plan - Etudes longitudinales notamment de Milgrom :
Dans 12 mois suivant naissance si pas de traitement DPP :
troubles anxieux et dépressifs accrus, colère, fatigue, découragement, troubles d’attention, manque d’entrain… - Pic de symptômes vers 3 mois après accouchement
- Mère s’épuise en essayant de mener de front quotidien pro et familial sans être soignée
- Si pas de traitement risque récidive lors de grossesse ultérieure = 50-62%
Csq DPP pour la mère
Cooper et al : rémissions spontanées
quand ? dépend de quoi ?
> préciser les taux de rémission
entre 1 et 3 mois / 4 et 12 mois / persistance à 18 mois
pb en clinique ?
DPP peut aussi se résoudre spontanément
entre 3 et 6 mois
> dépend des ATCD de la mère, de l’intensité des symptômes
- Si 1er épisode dépressif :
73% des F guérissent spontanément entre 1 et 3 mois suivant naissance
25% guérissent entre 4 et 12 mois
2% encore déprimées à 18 mois
* Si ATCD dépressifs : Durée + longue des épisodes 38% entre 1 et 3 mois 58% entre 4 et 12 mois 4% encore déprimées à 18 mois Certains auteurs notent que moitié des épisodes persistent 12 mois après l’accouchement en cas d’ATCD
Pb en clinique ATCD sont souvent tus par les femmes ± délibérément > besoin de creuser pour les identifier
Csq DPP chez la mère
pb dans la rch concernant la q° des ATCD ?
ATCD souvent tus par les F spontanément
> réponses varient selon que questionnaire en ligne
ou en présence d’un psy qui pourra approfondir la question
Troubles cognitifs chez la mère
si récidives épisodes dépressifs ?
Si récidives multiples d’épisodes dépressifs :
atteintes cognitives peuvent devenir définitives (rch non spécifiques à la DPP)
Csq DPP dans le couple et chez le partenaire
> pourquoi ? quels types de pb ?
DPP compliquée à vivre à la fois pour F et partenaire :
- Effort stimulation de la mère peut épuiser le partenaire
- Souffrance liée au fait de la voir s’effondrer alors que naissance censée être un évé heureux
» Nécessite sa présence ++ auprès de la F et du bébé
- DPP peut accentuer pb préexistants dans le couple
> jusqu’à séparation - DPP peut aussi créer des pb nouveaux, asso au stress lié au soin du bébé
> stress accru si difficultés de santé du bébé, pb pro ou d’argent… - Modification de la relation de couple, perte complicité
- Troubles sexuels > vie sexuelle = indicateur bien être à considérer par psy
> Epuisement, plus de séduction
Csq DPP dans le couple et chez le partenaire
Comportement et état mental du partenaire
Réaction possible =
Fuite du partenaire dans le travail, évitement du couple et de l’enfant
> déséquilibre ++
> peut intensifier DPP et mettre couple en danger
Suivi psy doit inclure le partenaire
pour évaluer son vécu de la situation
Père peut aussi présenter des troubles de l’humeur
pdt année qui suit naissance
Du fait de la DPP de la mère
= tristesse, anxiété, voire dépression
» difficulté ++ à faire face au quotidien, risque effondrement, perte d’emploi, détresse de l’enfant ++
si aucun parent ne peut correctement s’en occuper
Dépression postnatale du père peut aussi survenir
en l’absence de DPP maternelle
Modes de prévention de la DPP
Généralités
Diverses tentatives mais faible efficacité
- Améliorer dépistage pour traiter + précocement mère en détresse, prévention + systématique
- Cibler et adapter les soins selon pb posés, possibilités des mères, nature de l’entourage
- Parfois abordé lors de prépa à l’accouchement
> dépend bcp des sage femmes ± orientées sur questions psy - Peu d’accompagnement psy proposé en dehors de troubles avérés malgré forte médicalisation de la grossesse
2 types de prévention de la DPP
Prévention primaire =
Plutôt prénatale
> le + étudié
Prévention secondaire =
Après naissance en postpartum immédiat
Prévention primaire + efficace,
secondaire = déjà un peu trop tard
Prévention primaire de la DPP
Par qui et quand ?
Comment aborder le sujet ?
Équipes pluridisciplinaires peuvent aborder DPP lors de leurs suivis respectifs
> anticiper sentiment d’incompréhension de la mère sur son propre ressenti et comportement qui accompagne souvent DPP, faciliter reconnaissance des symptômes
Système de prévention médico-psycho-social prénatal des troubles de la parentalité :
Abordé avec le couple, prévenir partenaire aussi : psychoéducation
Aborder aussi csq sur l’enfant et le couple
> ne pas culpabiliser mais sensibiliser pour favoriser démarche de soin le cas échéant
> plus aisé quand mère va bien plutôt que d’attendre qu’elle soit déjà affectée
> appeler partenaire à la vigilance
Prévention primaire DPP
Zlotnik et al 2001
Prévention entre 20e et 30e semaine de grossesse via interventions de groupe de 4x1h
résultats ? chez quel type de F ?
réduction risque DPP 3 mois après l’accouchement
chez F tout venant, pas à risque
Prévention secondaire DPP
quand ? implique quoi ?
Meager & Milgrom insistent sur ?
Quand repérage précoce de la patho
> implique dépistage efficace pour repérer mères à risque
Meager & Milgrom insistent sur
attention portée au contexte de vie des F,
indicateurs de dépression
Prévention secondaire DPP
Obstacle pour les pros ?
Quelles opportunités à saisir ?
Difficile pour les pros
de ne pas perdre le contact avec les mères
une fois sorties de la maternité
Opportunités des visites de contrôle
chez pédiatre et gynéco/SF en postpartum
pour repérage et sensibilisation
puis orientation vers suivi psy si besoin
Prévention secondaire DPP
A quoi doivent être attentifs les pros de santé ?
déceler détresse à travers quoi ?
> pros de santé doivent être attentifs
au bien être psy de la mère,
ne pas avoir une vision purement médicale et centrée sur l’enfant
> déceler détresse à travers des plaintes
à l’égard du comportement de l’enfant