1. Grossesse et PPB Flashcards
Pourquoi grossesse n’est pas forcément une période d’épanouissement ?
Transformations physiques et hormonales : labilité émotionnelle
Remise en question existentielle dans le fait de devenir mère
Dépend des événements de vie et du coping
Dépend du contexte social
=> Pas forcément synonyme de bien-être
Difficultés au cours du 1er trimestre
- troubles du caractère avec irritabilité, labilité émotionnelle dues aux modifications hormonales
- manifestations mineures d’angoisse (fausse couche, enfant malformé, mort-né, déroulement de l’accouchement…)
- TCA types de boulimie ou d’envies (pas forcément d’ATCD, hyperphagie lors d’envies) : pas d’explications scientifiques
- nausées, vomissements ou hypersialorrhée (sécrétion + salive) : pas d’éléments explicatifs (hormonal du à la mise en place de la grossesse ?)
- symptômes dépressifs fréquents (10-20% des grossesses) pouvant être le résultat d’un état latent avant la grossesse
=> Beaucoup de choses pdt le 1er trimestre dans la tête des mères et notamment primipares
Difficultés / améliorations au cours du 2e trimestre
- Souvent anxiété concernant la peur de mettre au monde un enfant anormal : beaucoup d’examens pouvant rassurer les mamans
- Moins fatiguées et plus d’énergie
Difficultés 3e trimestre
- anxiété concernant l’état de l’enfant, l’accouchement : beaucoup de choses pour rassurer la mère comme les cours de préparation à l’accouchement, des informations sur l’anesthésie, la césarienne, le déroulement.
Mais attention, le côté très médicalisé peut aussi inquiéter les mamans (développement d’accompagnement moins médicalisé, plus naturel) - insomnie
- symptômes dépressifs
=> Début de dépression qui peut se mettre en place lors de ce dernier trimestre
=> Stress, émotivité = signes à détecter pdt la grossesse
Intervention du psychologue quand ces signes sont exacerbés
=> Mythe de la maternité heureuse à prendre en compte : jolie peau, bien être, petit ventre mais pas d’autre formes apparues, retrouver son poids d’avant grossesse…
Facteurs de risques pouvant influer sur le stress et troubles de l’humeur pdt la grossesse
- Femmes jeunes
- Situation conjugale : mère bien soutenue ou non, désir de grossesse partagé ou non
- Difficultés économiques
- Difficultés relationnelles : au sein de la famille, amicale, professionnel
- ATCD de grossesse : bien passé ?
- Deuil / décès pendant la grossesse
Déf déni de grossesse
on distingue ?
désigne le fait d’être enceinte sans avoir conscience de l’être notamment après le 3ème mois de grossesse.
On note que le corps ne présente aucun des signes habituels de la grossesse, ni la silhouette.
A partir de là et de l’absence de signes spécifiques, la femme, mais aussi son entourage, ignorent la grossesse.
- Déni partiel (3 au 5ème mois)
- Déni total (au terme)
Déni de grossesse
> prévalence et autres chiffres
- 600 à 1800 femmes en France concernées chaque année (selon les études 3 cas pour 1000 grossesses)
- 38% ont consulté un médecin qui n’a pas posé le diagnostic de grossesse => très conséquent
- La moitié ont déjà eu un ou plusieurs enfants et ont déjà expérimenté la grossesse en ressentant les signes.
Physiologie du déni de grossesse
Physiologiquement l’utérus ne se développe pas vers l’avant mais masque la grossesse en s’appuyant vers l’arrière et en hauteur (vers la colonne et le diaphragme, les intestins…). Mais dès la prise de conscience de la grossesse, l’utérus se redéveloppe vers l’avant.
Csq déni sur santé de l’enfant et de la mère
- csq santé bébé dépend de la durée
- retard de croissance intra-utérine, risque mort foetale
- choc psychologique pour la mère
Risque d’impact sur le développement de l’enfant
> en fonction de la mère (maternage ou non, dépression, stress etc…)
> et de l’entourage familial (pallient aux carences de la mère, soutien etc…)
Déni de grossesse
Profil type ?
Classif ?
Données scientifiques ?
Pas de profil type de femme ayant eu un déni de grossesse
Déni considéré comme un symptôme dans le DSM-5, beaucoup de débats sur la classification mais études compliquées à mettre en place car peu de cas.
Naissance et post-partum immédiat
Enjeux de la période
Moment de bouleversement physio et psycho même si grossesse sans encombre
Post-partum immédiat =
Établissement des 1ers liens mère bébé
Femme peut être en demande de sens, questionnements > constructifs ou jusqu’à mise en doute pertinence du projet d’enfant
» risque ruminations qui peuvent conduire à dépression ultérieurement
> > Période pas forcément épanouissante, variabilité inter-indiv
Fatigue ++, symptômes réactionnels suite à l’accouchement, anxiété, difficultés de sommeil
Sommeil doit faire l’objet d’attention : à quoi son dûs les troubles, à l’enfant ou aux émotions de la femme
> généralement de courte durée, pas inquiétant, normal
> mère a besoin d’être rassurée, légitimée dans ses ressentis
Cs transformation du corps, de la relation de couple via accès à la parentalité
> q° des différences de vécu H/F»_space; décalage ressentis respectifs pouvant être source de stress ou de conflit
Pas tjs en accord avec le mythe de la maternité heureuse
> ce mythe = facteur social qui peut jouer sur humeur de la mère, contribuer aux troubles
Post partum immédiat
mère vulnérable car ?
Bébé né»_space; perte statut de femme enceinte, moins protégé, attention dirigée vers l’enfant, elle peut se sentir négligée
Soins à l’enfant = source de stress possible, crainte de mal faire, besoin de repos
> d’autant + que délais de séjour de + en + courts
> besoin de soutien du partenaire, de relais, si pas assez présent, facteur aggravant
Vitesse de récupération très variable
> psy doit soutenir, rassurer sans juger
Influence du vécu de l’accouchement, du degré de contrôle et de préparation
> exp accouchement prévu VB mais se termine en césarienne
» fatigue suppl, déception, impression de ne pas voir accouché, culpabilité
Post-partum blues
Connu depuis ?
Intérêt des chercheurs depuis ?
Dit aussi ?
Connu depuis Hippocrate
Intérêt des chercheurs depuis 1950s
Dit aussi blues du 3e jour, day-5, transitory depression syndrome, early depressive disorder…
PPB
définition
Brève période physio de dysphorie survenant qq jours après l’accouchement
Pic d’intensité au 3e ou 5e jour
> chute d’hormones qui exacerbe symptômes
Dysphorie = éléments dépressifs ou d’excitation
Symptômes qui interrogent sur leur gravité, normalité, souvent bénin»_space; rassurer ++
Mais on doit surveiller intensité et durée des symptômes
» indique prémices trouble + important type dépression
PPB
symptômes généraux
Fatigue ++
Anxiété
Troubles du sommeil
> csq normales accouchement grossesse, légitime
Crises de larmes intenses, repli sur soi, peu de communication
> blues peut s’installer
Labilité de l’humeur :
Excitation, pleurer ou rire pour un rien, humeur instable entre dysphorie/irritabilité et jubilation