2.2 Modèles de rééducation du mouvement Flashcards

1
Q

Quel est le but ultime de la rééducation neurologique?

A

Permettre à l’individu avec un trouble du SNC d’atteindre un fonctionnement optimal dans toutes les activités essentielles à son indépendance fonctionnelle

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2
Q

Rôle du physiothérapeute en rééducation neurologique

A

Être le “coach” expert afin de mettre en place un programme de rééducation optimal

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3
Q

V/F : Un physiothérapeute en rééducation neurologique nécessite une compréhension :

  1. De la biomécanique des activités motrices
  2. Des caractéristiques biologiques des muscles et du tissu nerveux et de l’impact de leurs déficiences sur le contrôle du mvt
  3. Des principes de l’apprentissage moteur et de plasticité cérébrale
  4. De l’impact de l’environnement et de la motivation sur l’apprentissage.
A

Vrai

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4
Q

V/F : Chaque approche ne découle pas nécessairement des connaissances en contrôle/apprentissage moteur (et donc de modèles théoriques spécifiques).

A

Faux, découle directement de ces connaissances

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5
Q

V/F : Chaque approche de rééducation a été construite à partir de l’état des connaissances de l’époque

A

Vrai

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6
Q

Sur quoi s’appuie une approche de rééducation?

A

Des postulats issus des théories du contrôle moteur

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7
Q

Qu’est-ce qu’un postulat?

A

Proposition que l’on demande d’admettre avant un raisonnement. Principe de base, qui ne peut être mis en discussion (il peut être mis en réflexion, être rediscuté, mais dans ce contexte-ci, pour avancer plus loin, on a besoin d’accepter ces hypothèses comme étant vraies pour construire dessus)

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8
Q

V/F : En pratique, le clinicien appuie ses méthodes parfois sur des postulats, parfois sur une approche de rééducation spécifique. Son choix est influencé également par l’individu qu’il traite et ses facteurs personnels. L’expérience personnelle du clinicien et de ses collègues impactent également.

A

Vrai

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9
Q

Quels sont les 3 postulats du modèle des réflexes?

A
  1. Les entrées sensorielles contrôlent le
    mouvement
  2. Le mouvement est une sommation de
    plusieurs réflexes individuels
  3. Les informations sensorielles sont essentielles au mouvement
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10
Q

Quels sont les 3 postulats du modèle hiérarchique?

A
  1. Contrôle moteur organisé en 3 niveaux de complexité:
    a) Haut (ex: cortex)
    b) Moyen (ex: tronc cérébral)
    c) Bas (ex: moelle épinière)
  2. Le contrôle s’effectue toujours de haut en bas, chaque niveau contrôlant celui en-dessous (Top-down control)
  3. Réflexes des niveaux inférieurs = contrôle immature et normalement inhibés par les niveaux supérieurs
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11
Q

Quels sont les 4 postulats du modèle des systèmes?

A

1.Le contrôle du mouvement se fait par le biais d’un système mécanique avec sa masse et affecté par des forces externes (ex: gravité) et internes (ex: inertie, position des membres)

2.La coopération entre différents systèmes permet le contrôle du mouvement

3.Le contrôle du mouvement est complexifié par les nombreux degrés de libertés du corps

4.L’existence de synergies musculaires aux niveaux de contrôles inférieurs permet de simplifier la commande motrice provenant des centres supérieurs.

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12
Q

Après 1950 avec l’importante population atteinte de poliomyélite, la rééducation neurologique était davantage orientée vers quoi?

A

Vers des programmes de renforcement musculaire (Développement de plusieurs méthodes d’évaluation musculaire pendant cette période)

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13
Q

Quel était le problème dans les années 1950-1960 concernant l’approche de rééducation musculaire? Quelle approche a été adoptée en réponse à ce problème?

A

Plus du tout adaptée aux autres troubles d’origine neurologique. Apparition des approches neurofacilitatrices

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14
Q

Sur quels modèles sont basées les approches neurofacilitatrices? (2)

A
  1. Modèle des réflexes
  2. Modèle hiérarchique
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15
Q

But des approches neurofacilitatrices

A

Ré-entraîner le contrôle moteur par des techniques de facilitation et/ou d’inhibition des
différents réflexes et patrons de mouvements

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16
Q

Dans les approches neurofacilitatrices, que signifie les techniques de facilitation?

A

Techniques d’intervention dont l’objectif est d’augmenter l’habileté du client à bouger de manière appropriée, tel que jugé par le clinicien

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17
Q

Dans les approches neurofacilitatrices, que signifie les techniques d’inhibition?

A

Techniques d’intervention dont l’objectif est de diminuer l’utilisation de patrons de mouvements considérés anormaux

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18
Q

5 postulats communs aux différentes approches neurofacilitatrices

A
  1. Le cerveau contrôle le mouvement et non les muscles.
  2. On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation proprioceptive.
  3. Les centres supérieurs commandent les centres inférieurs qui eux contrôlent les comportements primitifs et plus automatiques.
  4. La récupération d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle que suit le développement normal de l’enfant.
  5. Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature
    neurophysiologique.
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19
Q

V/F : Une lésion du SNC va affecter les patrons des muscles

A

Faux, patrons des mouvements

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20
Q

Quelle est la divergence au niveau de la philosophie de traitement d’une approche neurofacilitatrice?

A
  1. Certains veulent supprimer les patrons de mouvements pathologiques
  2. D’autres les utilisent et les considèrent comme la première étape pour retrouver un patron de mouvement normal
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21
Q

Quel est le principe sous-jacent du postulat “On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation proprioceptive” dans l’approche neurofacilitatrice?

A

La stimulation sensorielle produirait des effets à long terme et faciliterait des changements du SNC

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22
Q

Quel est l’application clinique du postulat “On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation proprioceptive” dans l’approche neurofacilitatrice?

A

Le thérapeute provoque un mouvement à partir d’un stimulus (extéroceptif ou proprioceptif). Exemple: vibration musculaire, stimulation cutanée, …

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23
Q

V/F : S’il y a lésion du SNC, la rupture des connexions entre les centres sup et inf a pour conséquence une domination des fonctions primitives (réflexes et réactions)

A

Vrai

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24
Q

V/F : Des patrons anormaux de mouvements sont interprétés comme une conséquence d’un manque d’inhibition des centres supérieurs (et non comme une compensation ou une adaptation).

A

Vrai

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25
Q

V/F : La récupération est vue comme une
encéphalisation (ou corticalisation), les
centres supérieurs reprenant un contrôle graduel des centres inférieurs.

A

Vrai

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26
Q

Place en ordre hiérarchique les mots suivants :
1) Réaction stéréotypée
2) Mouvement automatique
3) Réflexe simple
4) Contrôle volontaire

A

4) - 2) - 1) - 3)

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27
Q

Place en ordre hiérarchique les mots suivants :
1) Tronc cérébral
2) Cortical
3) Sous-cortical
4) Moelle épinière

A

2) - 3) - 1) - 4)

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28
Q

Place en ordre hiérarchique les mots suivants :
1) Réaction redressement
2) Réflexe étirement
3) Correction posturale
4) Réflexe tonique du cou

A

3) - 1) - 4) - 2)

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29
Q

V/F : Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature neurophysiologique

A

Vrai

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30
Q

V/F : La stabilisation proximale de la part du thérapeute qui améliore le contrôle du mouvement distal est interprétée comme étant une facilitation biomécanique par réduction des degrés de liberté du patron de mouvement normal

A

Faux, neurophysiologique

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31
Q

V/F : On doit normaliser le tonus musculaire (spasticité) anormal par des interventions (ex : étirement) plutôt que par port d’orthèses ou chirurgie

A

Vrai

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32
Q

Quelles sont les 5 approches neurofacilitatrices?

A
  1. Bobath
  2. Brunnstrom
  3. Kabat
  4. Rood
  5. Ayres
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33
Q

Qu’est-ce que l’approche de Bobath?

A
  1. Selon cette approche, les patients sont bloqués dans des synergies et patrons de mouvements stéréotypés et ne peuvent faire de mouvements isolés
  2. Le contrôle des centres supérieurs est impossible si le tonus est anormal : il faut normaliser le tonus et inhiber les réflexes avant tout, en utilisant par exemple des positions d’inhibition.
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34
Q

Selon l’approche de Brunnstorm, la rééducation doit … (3)?

A
  1. Tenir compte du niveau de récupération motrice auquel le patient s’est arrêté ou a régressé.
  2. Encourager les activités réflexes et mouvements correspondant à ce niveau de récupération
  3. Viser l’atteinte d’un niveau de contrôle (ou niveau de récupération) supérieur (i.e. cortical).
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35
Q

Différence entre l’approche de Brunnstrom et de Bobath

A

L’approche de Brunnstrom encourage les patrons de mouvements anormaux et l’activité réflexe qui sont alors considérés comme un stade normal dans le processus de récupération

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36
Q

Combien y a-t-il de stades dans l’approche de brunnstrom?

A

7

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37
Q

De quel stade de récupération de brunnstrom s’agit-il?

  • Initiation de mouvement volontaire avec facilitation
  • Début du développement de la spasticité
  • Réponses positives des réflexes ostéo-tendineux
  • Présence de réactions associées
A

Stade 2

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38
Q

De quel stade de récupération de brunnstrom s’agit-il?

  • Pas de mouvement volontaire initié
  • Pas de résistance au mouvement passif
  • Absence ou hypoactivité des réflexes ostéo-tendineux
  • Absence de réaction associée
A

Stade 1

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39
Q

De quel stade de brunnstrom récupération de s’agit-il?

  • Présence de synergies anormales lors de mouvements initiés volontairement
  • Présence de spasticité marquée
A

Stade 3

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40
Q

Qu’est-ce que la synergie anormale?

A

Patron stéréotypé de mouvement qui reflète la difficulté à bouger une articulation sans générer simultanément des mouvements non désirés à une autre articulation.

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41
Q

De quel stade de récupération de brunnstrom s’agit-il?

  • Combinaison de mouvements simples commencent à dévier des synergies
  • Atténuation de la spasticité
A

Stade 4

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42
Q

De quel stade de récupération de brunnstrom s’agit-il?

  • Indépendance relative des synergies
  • Exécution de plusieurs composantes en synergie opposées lors d’un même mouvement
  • Diminution marquée de la spasticité
A

Stade 5

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43
Q

De quel stade de récupération de brunnstrom s’agit-il?

  • Présence de mouvements isolés
  • Coordination dans la limite de la normale, disparition de la spasticité
A

Stade 6

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44
Q

De quel stade de récupération de brunnstrom s’agit-il?

  • Tout est normal
A

Stade 7

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45
Q

V/F : La stimulation sensorielle (proprioceptive, cutanée, auditive…) constitue un élément essentiel de l’approche Kabat PNF

46
Q

En quoi consiste l’approche neurofacilitatrice PNF de KABAT?

A

On préconise l’utilisation de schèmes de mouvements (diagonal et spiral), on applique une résistance lors de ces mouvements et on donne une commande verbale spécifique en
synchronisant ces types de stimulations sensorielles.

47
Q

En théorie, qu’est-ce que les approches neurofacilitatrices limites assument?

A

En théorie, ces approches assument que les habiletés fonctionnelles vont automatiquement revenir lorsque les patrons de mouvement anormaux sont inhibés et les patrons de mouvements normaux sont facilités

48
Q

Quels sont les problèmes rencontrés en clinique avec les approches neurofacilitatrices limites? (2)

A
  1. La pratique de ces mouvements ne se transfère pas mystérieusement aux habiletés
    fonctionnelles.
  2. Les interventions manquent de significativité pour les cliniciens et les patients
49
Q

V/F : Les approches orientées vers la tâche sont de nouvelles théories du contrôle moteur et de l’apprentissage moteur

50
Q

Pourquoi dit-on que les approches orientées vers la tâche sont plus adaptées aux évidences actuelles? (3)

A
  1. Les mouvements normaux résultent de l’interaction de plusieurs systèmes différents,
    chacun contribuant à différents aspects du contrôle moteur.
  2. Les mouvements sont organisés dans un but fonctionnel et sont modulés en fonction des contraintes de l’environnement.
  3. L’adaptation aux changements de contexte environnemental demeure un aspect crucial de la récupération de la fonction suite à une lésion du SNC.
51
Q

Quels sont les buts de l’approche orientée vers la tâche? (2)

A
  1. Optimiser les composantes physiques spécifiques à une action (flexibilité des tissus mous, contractilité musculaire, génération et timing de l’activation musculaire, endurance
    musculaire)
  2. Améliorer le contrôle moteur des segments du corps et l’habileté dans les activités de la vie quotidienne.
52
Q

V/F : Concernant une approche orientée vers la tâche, la thérapie consiste en un entraînement fonctionnel pour améliorer l’autonomie (et non en des exercices thérapeutiques suivis de la pratique d’une activité).

53
Q

Quels sont les 4 postulats d’une approche orientée vers la tâche?

A
  1. Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan musculaire et des
    ajustements posturaux.
  2. Chaque tâche est modulée selon l’environnement dans lequel elle est exécutée.
  3. Le processus de récupération est basé sur les problèmes de contrôle moteur (lien avec
    déficits décrits en terme de perte de force, de coordination motrice et de compensations
    secondaires). Donc: ré-apprentissage du contrôle du mouvement.
  4. Les interventions : le plus tôt est le mieux
54
Q

V/F : Dans l’approche orientée vers la tâche, les effets de l’entraînement découlant d’un exercice ne sont pas nécessairement spécifiques à l’exercice performé et aux muscles impliqués.

A

Faux, sont spécifiques

54
Q

V/F : Dans l’approche orientée vers la tâche, les changements majeurs accompagnant le renforcement musculaire et l’exercice
surviennent dans le contexte d’entraînement lui-même

55
Q

V/F : Dans l’approche orientée vers la tâche, les effets de l’exercice tendent à être spécifiques à la tâche et au contexte et le transfert des effets dans une autre tâche est minime (les 2 tâches doivent avoir certaines composantes similaires).

56
Q

V/F : Dans un contexte postural, les muscles des jambes ou du tronc sont toujours activés en premier

A

Faux, les muscles qui s’activent les premiers ne sont pas nécessairement les muscles des
jambes ou du tronc, mais plutôt les muscles qui peuvent le mieux assurer la stabilité,
dépendant du contexte.

57
Q

V/F : L’environnement en réadaptation offre sécurité, protection et bons soins et est représentatif des environnements de la vie réelle

A

Faux, pas représentatif de la vie réelle

58
Q

V/F : Le patient est plus « indépendant » à la cafétéria qu’au département de physio, car exploration active d’un environnement plus stimulant et résolution des problèmes rencontrés.

59
Q

V/F : Chaque tâche possède des caractéristiques spécifiques influencées par l’environnement. Ces caractéristiques ne peuvent être apprises que par une pratique extensive de la tâche elle-même dans son environnement spécifique

60
Q

V/F : L’amélioration de la performance au triathlon doit nécessairement inclure la pratique de la tâche «natation» dans l’environnement spécifique au triathlon, c’est-à-dire dans un environnement ouvert, imprévisible et plus difficile

61
Q

V/F : contrairement aux approches neurofacilitatrices, dans l’approche orientée vers la tâche, les problèmes majeurs sont les signes positifs (ex. problèmes d’hyperactivation musculaire)

A

Faux, les signes négatifs (ex. hypoactivation musculaire)

62
Q

V/F : Le processus de récupération ne suit pas nécessairement des stades prévisibles du
développement de l’enfant, mais plutôt une amélioration progressive de la capacité du SNC à contrôler les paramètres d’activation (et d’inactivation) musculaire (i.e. force et timing)
nécessaires aux mouvement.

63
Q

V/F : Tous les déficits liés à une lésion cérébrale sont causés directement par la lésion

A

Faux. Tous les déficits liés à une lésion cérébrale ne sont pas nécessairement causés directement par la lésion = il peut y avoir des changements secondaires (ex: compensations, non utilisation d’un membre, etc.)

64
Q

Quand les interventions en physiothérapie devraient-elles avoir lieu lors après un événement neurologique?

A

24-48h après

65
Q

Quelles sont les limites de l’approche orientée vers la tâche?

A

En se concentrant sur la pratique de tâches fonctionnelles, il y a perte de précision dans
l’entrainement de mouvements et risque de développer des compensations. On s’éloigne donc de la récupération motrice au profit de la récupération fonctionnelle = pas les mêmes processus de plasticité cérébrale.

66
Q

V/F : Ne pas limiter sa pratique clinique à telle ou telle approche. Utiliser plutôt son expérience et les évidences scientifiques pour offrir un traitement ajusté à chaque patient.

67
Q

Quelles sont les 3 approches possibles de rééducation?

A
  1. Musculaire (renforcement)
  2. Neurofacilitatrices (Bobath, Brunnstrom, PNF)
  3. Orientée vers la tâche
68
Q

V/F : La pratique de la rééducation doit être basée sur les évidences (intervenir et stimuler rapidement, favoriser le retour moteur, rester à l’affût des compensations, personnaliser le traitement)

69
Q

La rétroaction extrinsèque permet au patient d’être informer sur quoi? (2)

A
  1. Les résultats (KR - Knowledge of Results)
  2. La performance (KP - Knowledge of Performance)
70
Q

S’agit-il du KR ou du KP?

Informe sur succès ou échec

A

KR (knowledge of Results)

71
Q

S’agit-il du KR ou du KP?

Informe sur l’exécution de la tâche

A

KP (Knowledge of Performance)

72
Q

V/F : La rétroaction APRÈS le mvt permet un meilleur apprentissage

73
Q

V/F : Donner trop de rétroactions ou utiliser
une assistance physique trop contraignante pendant le mouvement peut nuire à l’apprentissage

74
Q

À quoi sert les schémas de rappel et de reconnaissance lors des premiers essais d’une tâche (ex. compétition de pétanque)?

A

Schéma de rappel sélectionne les paramètres.
Schéma de reconnaissance permet d’évaluer les conséquences pendant et après le mvt (trop/pas assez fort, trop à droite/à gauche)

75
Q

Que se passe-t-il avec les schémas de rappel et de reconnaissance avec la pratique (ex. compétition de pétanque)?

A

Affinement des schémas de rappel et de
reconnaissance = meilleure précision du mvt et détection des erreurs plus efficaces pendant/après le mvt.

76
Q

Pourquoi doit-on et pourquoi ne doit-on pas utiliser l’assistance manuelle?

A

Au stade initial, peut être utile pour mieux faire comprendre la tâche.
Elle ne doit pas être trop utilisée pour éviter d’encourager la passivité (le client doit apprendre par ses erreurs)

77
Q

V/F : Il y a plus de rétention si la rétroaction est moins fréquente (50% des essais)

78
Q

Qu’est-ce qui est meilleur?

Auto-estimation, puis confirmer plus tard avec l’évaluateur sur la performance
ou
Retour instantané
ou
Retour retardé

A

Meilleur = Auto-estimation (optimal)

Retour-instantané = favorise dépendance à la rétroaction

Retour retardé = un pas vers sevrage de la rétroaction (diminution de rétroaction)

79
Q

V/F : Dans le stade initial d’apprentissage, il est important d’utiliser plusieurs types de rétroaction (verbal, visuel, physique)

80
Q

V/F : Dans le stade initial d’apprentissage, il faut donner une rétroaction après l’action, sans délai

A

Faux, avec délai

81
Q

V/F : Dans le stade initial d’apprentissage, la rétroaction est présente à plus de 50% des essais

82
Q

V/F : Dans le stade initial d’apprentissage, la précision du mouvement est très importante

A

Faux, moins importante

83
Q

V/F : Dans le stade initial d’apprentissage, il est important d’encourager l’auto-estimation

84
Q

V/F : Plus l’apprentissage avance, plus il faut utiliser de types de rétroactions

A

Faux, moins de types (ex. seulement verbal)

85
Q

V/F : Plus l’apprentissage avance, plus il faut réduire la fréquence les rétroactions

A

Vrai (- de 50% des fois)

86
Q

V/F : Plus l’apprentissage avance, plus il faut donner des rétroactions précises

A

Vrai, pour que la performance s’améliore

87
Q

V/F : Plus l’apprentissage avance, moins l’auto-estimation est pertinante

A

Faux, toujours pertinente avant de donner sa rétroaction de thérapeute

88
Q

Quels sont les 4 types de pratique?

A
  1. Pratique supervisée ou pas
  2. Pratique en groupe (circuit)
  3. Pratique mentale
  4. Pratique dans un environnement de réalité virtuelle (RV)
89
Q

Qu’est-ce qui est important lorsqu’on envoie un patient pratiquer quelque chose à la maison? (2)

A
  1. S’assurer que le sujet comprend comment faire et comment auto-juger sa performance
  2. Déterminer avec lui le feedback le + efficace (éviter qu’il répète une mauvaise stratégie sans détecter les erreurs)
90
Q

V/F : Il existe des similarités de patrons d’activation cérébrale entre un mouvement imaginé et le mouvement exécuté

91
Q

Quel est le lien entre la pratique physique (PP) et mental (PM) pour un patient?

A

PP : Performance plafonne après 10 jours de pratique
PP + PM : Performance s’améliore encore et continue de s’améliorer avec pratique mentale seule

92
Q

V/F : L’ajout de la pratique mentale à la thérapie modifie la qualité et l’amplitude des mouvements du bras parétique en augmentant sa fonctionnalité et son utilisation dans les AVQ.

93
Q

V/F : L’ajout de la pratique mentale à la thérapie améliore les paramètres de la marche spatio-temporelle, car elle réduit la peur de la chute et favorise un réentrainement précoce de la marche

94
Q

V/F : L’application d’un protocole de pratique mentale est viable lorsque les patients possèdent des compétences en imagerie préservées.

A

Vrai (Imagerie = capacité d’imaginer un mouvement sans l’exécuter physiquement, ce qui active les mêmes réseaux neuronaux que l’action réelle)

95
Q

V/F : La durée de la session de la pratique mentale ne devrait pas être augmentée progressivement.

A

Faux, devrait l’être

96
Q

V/F : La pratique mentale est une technique sûre et peu coûteuse qui peut augmenter la fonction chez les patients présentant une hémiplégie secondaire à un AVC

97
Q

V/F : Dans la pratique mentale, des études complémentaires sont nécessaires pour identifier le type d’intervention, la quantité d’entrainement et les candidats optimaux pour cette thérapie

98
Q

Quels sont les 4 avantages de la pratique mentale?

A
  1. Complément à la pratique physique
  2. Mieux qu’aucune thérapie (ex: trop
    douloureux)
  3. Client est autonome = ↑ la quantité de
    pratique mentale quand il veut
  4. Sécuritaire
99
Q

Quels sont les 3 limites de la pratique mentale?

A
  1. Ne remplace pas la pratique physique
  2. Pas indiquée pour lésion pariétale ou aire
    motrice supplémentaire et troubles cognitifs ou de communication.
  3. Ennuyant, fatigue mentale
100
Q

V/F : Les résultats suggèrent que l’entrainement en VR est mieux que l’entrainement pour l’équilibre que sans VR

101
Q

Lors de l’analyse des impacts d’une lésion du SNC sur l’apprentissage, quelles sont les conclusions par rapport à un AVC sylvien (artère cérébrale moyenne - aire corticale sensorimotrice) concernant les informations explicitent qu’on donne en pratique?

A

Groupe témoin (sain) : Informations explicites facilitent l’apprentissage moteur (temps de réaction + rapide avec directives explicites)
Groupe post-AVC : Informations explicites perturbent l’apprentissage moteur (temps de réaction + rapide sans directives explicites)

102
Q

Lors de l’analyse des impacts d’une lésion du SNC sur l’apprentissage, quelles sont les conclusions par rapport à un AVC provenant d’une lésion des ganglions de la base (putamen) concernant les informations explicites qu’on donne lors de la pratique?

A

Groupe témoin : Informations explicites (EI)
aident l’apprentissage (diminution d’erreurs avec directives explicites)
Groupe post-AVC : Informations explicites
perturbent l’apprentissage (diminution d’erreurs sans directives explicites)

103
Q

Lors de l’analyse des impacts d’une lésion du SNC sur l’apprentissage, quelles sont les conclusions par rapport à un AVC provenant d’une lésion du cervelet?

A

Groupe témoin : ils ont appris à ajuster la force suite à l’expérience, ils peuvent prédire et ajuster le gain de leur réponse au stimulus.

Patients : incapables d’ajuster l’amplitude de la réponse (moment de force) à un stimulus variant d’amplitude (déplacement d’une plate-forme). Donc rétroaction intrinsèque insuffisante pour permettre l’apprentissage moteur.

104
Q

V/F : La stimulation cérébrale non invasive de M1 (aire motrice primaire) par courant direct
transcrânien (tDCS) augmente l’application moteur après un AVC

105
Q

Quelles stimulations sont bénéfiques post-AVC sur l’hémisphère ipsilésionel, contralésionel et bilatérale?

A

Anodale (+) sur ipsilésionel et cathodique (-) sur l’hémisphère contralésionel ou bilatéral

106
Q

V/F : La stimulation cérébrale non invasive de M1 (aire motrice primaire) par courant direct
transcrânien n’a aucun effet sur les populations en subaiguë et chronique

A

Faux, a un effet bénéfique

107
Q

Quand stimule-t-on avec stimulation cérébrale non invasive de M1 pour les patients post-AVC?

A

Avant ou pendant l’entrainement moteur

108
Q

V/F : Il est facile de prédire avec exactitude les impacts d’une lésion cérébrale sur l’apprentissage moteur

A

Faux et parfois impossible

109
Q

7 critères à considérer lors de l’élaboration/évaluation d’un programme d’apprentissage sensorimoteur

A
  1. Intensité/répétition et spécificité
  2. Nature et complexité de la tâche
  3. Motivation
  4. Cognition-attention
  5. Directives, démonstrations et rétroaction
  6. Organisation de la pratique
  7. Environnement