2.1 Apprentissage sensorimoteur et rééducation mouvement Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage moteur?

A

C’est l’acquisition ou modification de mouvements ou d’habiletés motrices

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2
Q

V/F : L’apprentissage est un processus cognitif, élaboré par le système nerveux (SN)

A

Vrai

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3
Q

De quoi résulte l’apprentissage moteur? (2)

A

De la pratique et de l’expérience

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4
Q

V/F : L’apprentissage moteur est un changement durable du comportement moteur

A

Vrai

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5
Q

À quelle fréquence visons-nous un
apprentissage moteur en physiothérapie?
a) Rarement, de temps à autre
b) La moitié du temps, un cas sur 2
c) La vaste majorité du temps

A

c)

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6
Q

V/F : L’apprentissage moteur en présence de déficits (moteur, sensitif, cognitif) n’est pas la ré-acquisition de mouvements qui étaient préalablement appris

A

Faux, est la ré-acquisition de mouvements qui étaient préalablement appris

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7
Q

Quel est le but des interventions en réadaptation concernant l’apprentissage moteur?

A

Réapprendre de nouvelles séquences de mouvement (stratégies) pour améliorer vitesse et précision (efficacité) de l’exécution d’une tâche motrice

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8
Q

Complétez la phrase :
Le processus d’apprentissage peut être décrit comme la recherche d’une […] qui dépend de l’[…] entre l’individu et
son […].

A
  1. solution pour la réalisation d’une tâche
  2. interaction
  3. environnement
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9
Q

4 caractéristiques de l’apprentissage moteur

A
  1. Processus par lequel on devient capable de réaliser des habiletés motrices
  2. Résulte directement de la pratique
  3. Ne peut être mesuré directement, mais indirectement à partir d’un comportement moteur
  4. Produit un changement relativement permanent du comportement moteur
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10
Q

S’agit-il de la performance ou de l’apprentissage?
Changement temporaire après une session de pratique

A

Performance

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11
Q

S’agit-il de la performance ou de l’apprentissage?
Changement permanent après une période de rétention

A

Apprentissage

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12
Q

V/F : Pour mesurer l’apprentissage, donc la rétention, la mesure ne doit pas être reprise après un délai

A

Faux, doit l’être

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13
Q

L’apprentissage moteur est-il observable?

A

Non

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14
Q

V/F : L’apprentissage moteur ne peut pas être mesuré directement, mais indirectement à partir d’un comportement moteur

A

Vrai

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15
Q

Qu’est-ce qui est observable en lien avec l’apprentissage moteur?

A

La manifestation du comportement moteur, de la performance, de l’habileté (et non l’habileté elle-même qui est en arrière-plan, qui génère)

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16
Q

Définition plasticité

A

Changement fonctionnel ou morphologique des propriétés neuronales (permettant d’apprendre)

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17
Q

V/F : La neuroplasticité est la modification de la force des connections internes ou des patrons de représentation altérés ou une réorganisation des territoires neuronales

A

Vrai

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18
Q

Lorsqu’on dit “changements transitoires”, parle-t-on de performance ou d’apprentissage?

A

Performance

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19
Q

Lorsqu’on dit “changements relativement permanents”, parle-t-on de performance ou d’apprentissage?

A

Apprentissage

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20
Q

Quels sont les 3 types de mémoire? Et leur durée?

A
  1. Mémoire sensorielle ( 1 msec à 1 sec)
  2. Mémoire à court terme (<1 min)
  3. Mémoire à long terme (jours, mois, annéees)
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21
Q

La capacité de la mémoire sensorielle (immédiate) est-elle grande, limitée ou illimitée?

A

Grande

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22
Q

La capacité de la mémoire à court terme est-elle grande, limitée ou illimitée?

A

Limitée ( 7 + ou - 2 éléments)

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23
Q

La capacité de la mémoire à long terme est-elle grande, limitée ou illimitée?

A

Illimitée

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24
Q

Quel type de mémoire appelle-t-on aussi “mémoire de travail”?

A

Mémoire à court terme

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25
Q

Explique le processus (trajet) de mémorisation dans le cerveau

A
  1. Informations des aires sensorielles convergent vers l’hippocampe
  2. L’hippocampe agit comme un centre de tri comparant ces nouvelles info avec celles déjà mémorisées
  3. L’hippocampe agit comme un agent de liaison créant des liens entres-elles
  4. Passage à répétition dans le circuit de l’hippocampe renforce ces liens jusqu’à la formation d’un souvenir
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26
Q

Que signifie “mémorisation implicite”?

A

Que d’autres régions que l’hippocampe sont impliquées dans le processus de mémorisation

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27
Q

De quoi dépend le processus de mémorisation? (5)

A

1) Vigilance, attention, concentration
2) Intérêt, motivation, besoin (importance accordée)
3) Charge affective
4) Tout le contexte: lieu, éclairage, bruits (car la mémoire est contextuelle)
5) Facilité d’association avec d’autres éléments mémorisés

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28
Q

Quelles sont les 2 formes de la mémoire à long terme? Sont-elles accessibles à la conscience ou non?

A
  1. Déclarative (accessible à la conscience)
  2. Non-déclarative (généralement non accessible à la conscience)
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29
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Épisode de la vie quotidienne, mots et leur signification, événements historiques

A

Déclarative

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30
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Habiletés motrices, associations, indices d’amorçage, aptitudes pour la résolution de puzzle

A

Non-déclarative

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31
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Consciente - Explicite

A

Déclarative

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32
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Inconsciente - Implicite

A

Non-déclarative

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33
Q

V/F : La mémoire déclarative et non-déclarative impliquent des circuits neuronaux différents

A

Vrai

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34
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Emmagasine des faits et des événements

A

Déclarative, explicite

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35
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Souvenirs quand, qui, quoi, où

A

Déclarative, explicite

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36
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Remémoration consciente

A

Déclarative, explicite

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37
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Formation/oubli plus facile des souvenirs

A

Déclarative, explicite

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38
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Implique plusieurs étapes cognitives, utilise mémoire de travail

A

Déclarative, explicite

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39
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Habiletés motrices et comportements (savoir-faire et associations)

A

Non-déclarative, implicite

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40
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Habitudes : comment

A

Non-déclarative, implicite

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41
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Sans remémoration consciente

A

Non-déclarative, implicite

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42
Q

S’agit-il de mémoire déclarative ou non-déclarative?
Formation après un temps d’apprentissage (nombreuses répétitions), moins susceptible de disparaitre

A

Non-déclarative, implicite

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43
Q

V/F : La mémoire déclarative (explicite, consciente) peut nommer et décrire explicitement les souvenirs

A

Vrai

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44
Q

V/F : La mémoire déclarative (explicite, consciente) est un processus cognitif simple qui nécessite peu d’attention

A

Faux, complexe qui nécessite beaucoup d’attention

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45
Q

V/F : Dans la mémoire déclarative, la mémorisation est plus facile lorsque la nouvelle information peut être reliée à une information déjà connue

A

Vrai

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46
Q

L’apprentissage est-il plus ou moins rapide grâce à la mémoire déclarative?

A

Plus

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47
Q

V/F : La mémoire à long terme (déclarative) permet d’améliorer la sélection d’une stratégie motrice

A

Vrai

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48
Q

V/F : La mémoire à long terme (déclarative) est utile pour un apprentissage plus lent

A

Faux, apprentissage rapide

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49
Q

V/F : La mémoire à long terme (déclarative) permet la pratique mentale (faire des répétitions)

A

Vrai

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50
Q

V/F : La mémoire à long terme (déclarative) est utile lorsque le patient ne sait pas spontanément comment faire, alors on lui enseigne les étapes pour réaliser la tâche

A

Vrai

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51
Q

V/F : La mémoire à long terme (déclarative) est moins utile lors de l’apprentissage d’un sport nécessitant une technique précise

A

Faux, est utile

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52
Q

V/F : La mémoire à long terme (déclarative) est utile pour la réadaptation de certaines pathologies affectant directement la mémoire implicite

A

Vrai

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53
Q

Comment doit être la tâche dans une intervention utilisant comme principe la mémoire à long terme (déclarative)?

A

La tâche doit être motivante (significative), dans un environnement favorisant l’attention et relier les informations aux connaissances du client

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54
Q

V/F : Beaucoup de pratique est nécessaire pour transférer la mémoire déclarative vers la mémoire non-déclarative

A

Vrai

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55
Q

Quelle est la limite de la mémoire à long terme déclarative?

A

La limite de la mémoire à long terme déclarative est lorsqu’il y a pertinence d’automatiser (mémoire implicite) pour arriver à réaliser des tâches plus complexes et des double tâches

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56
Q

Un physio en pédiatrie désire observer les capacités de l’enfant à sauter.
Est-ce que nous lui demandons:
1. De plier les genoux, de pousser fort dans le sol avec ses deux jambes, de se propulser vers le haut
Ou
2. D’aller toucher à ma main (placée haut au dessus de lui)

A

2

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57
Q

Quand est-il moins conseillé d’impliquer la mémoire à long terme déclarative pour l’apprentissage moteur? (3)

A
  1. En présence de déficits cognitifs ou de langage (apprentissage utilisant la mémoire de travail)
  2. Lorsque le patient fait déjà le bon mouvement spontanément
  3. En pédiatrie
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58
Q

Concernant l’activité corticale lors de l’apprentissage déclaratif, quelles parties du cerveau font parties du réseau neuronal? (5)

A
  1. Cortex cingulaire antérieur
  2. Cortex préfrontal
  3. Lobes temporaux médiaux
  4. Tête du noyau caudé
  5. Hippocampe
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59
Q

Qu’est-ce que la potentialisation à long terme?

A

Facilitation qui survient lorsqu’une afférence faible et excitatrice (forte) arrivent dans la même région des dendrites d’un neurone et provoque ainsi l’augmentation de la libération de l’émetteur présynaptique

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60
Q

Quels sont les 3 types d’apprentissage implicite de la mémoire à long terme non-déclarative?

A
  1. Associatif
  2. Non-associatif
  3. Procédural
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61
Q

La mémoire à long terme implicite est-elle un processus conscient?

A

Non, inconscient

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62
Q

V/F : Dans la mémoire à long terme implicite, le rappel du “souvenir” se fait automatiquement

63
Q

Comment se développe la mémoire à long terme implicite?

A

Avec la répétition

64
Q

L’apprentissage moteur repose en grande partie sur quel type de mémoire? Quelle structure du cerveau est-elle particulièrement impliquée?

A

Mémoire implicite (à long terme), cervelet particulièrement impliqué

65
Q

V/F : Dans la mémoire à long terme implicite, certaines exigences d’une tâche ne peuvent êtres décrites. Pourquoi?

A

Vrai, car elles sont apprises inconsciemment à travers l’expérience et la pratique

66
Q

V/F : La mémoire à long terme implicite dépend de peu de régions cérébrales, donc plus facile à éliminer

A

Faux, dépend de nombreuses régions
cérébrales donc plus difficile à éliminer

67
Q

V/F : En cas d’atteinte cognitive (AVC, TCC, Alzheimer, démence, et perte mémoire déclarative), l’apprentissage implicite est impossible

A

Faux, possible

68
Q

V/F : La mémoire à long terme implicite permet de réduire les demandes de mémoire de travail

69
Q

Que décrit l’apprentissage non-associatif? Quels sont ses 2 types?

A

Il décrit un changement progressif dans la réponse d’un individu à un même stimulus qui est répété dans le temps.
Deux types :
1. Habituation
2. Sensibilisation.

70
Q

Que décrit l’apprentissage associatif? Quels sont ses 2 types?

A

Apprendre à prédire les relations entre 2 stimuli ou la relation entre un comportement et une conséquence.
Deux types :
1. Conditionnement classique
2. Conditionnement opérant

71
Q

Que décrit l’apprentissage procédural?

A

Apprendre une tâche de façon automatique = sans porter attention pendant la pratique (processus inconscient)

72
Q

Qu’est-ce que l’habituation/désensibilisation, et dans quel type d’apprentissage font-elles parties?

A

Apprendre à ignorer un stimulus:
diminution de la réponse suite à une exposition répétée à un stimulus. Elles font parties de l’apprentissage implicite non-associatif

73
Q

S’agit-il d’apprentissage implicite non-associatif, associatif ou procédural? De quelle sous-catégorie s’agit-il?

Répétition d’un mouvement (tour sur soi même) provoquant l’étourdissement (3/10) : la réponse diminue avec le temps.

A

Non-associatif (Habituation/désensibilisation)

74
Q

S’agit-il d’apprentissage implicite non-associatif, associatif ou procédural? De quelle sous-catégorie s’agit-il?

Exposition progressive chez un enfant avec
trouble de la modulation sensorielle (ex: toucher)

A

Non-associatif (Habituation/désensibilisation)

75
Q

Dans une habituation, que observons-nous chez les neurones sensoriels connecté à un interneurone ou un motoneurone?

A

Changements morphologiques des neurones après des jours, mois ou années.

76
Q

V/F : La répétition est nécessaire pour une habituation à long terme

77
Q

Qu’est-ce que la sensibilisation/ hypersensibilisation, et dans quel type d’apprentissage font-elles parties?

A

Puissant stimulus sensoriel qui renforce ou ↑ la réponse à tout autre stimulus.
Font parties de l’apprentissage implicite non-associatif

78
Q

S’agit-il d’apprentissage implicite non-associatif, associatif ou procédural? De quelle sous-catégorie s’agit-il?

Douleur chronique: Toucher léger perçu
comme douloureux (allodynie)

A

Non-associatif, sensibilisation/ hypersensibilisation

79
Q

V/F : La sensibilisation est un mécanisme relativement semblable à l’habituation

80
Q

Quelle est la différence entre les changements au niveau des synapses entre la sensibilisation et l’habituation? (2)

A

Mécanismes supplémentaires dans la sensibilisation :
1. Changements au niveau ionique (prolongement des potentiels d’action = ↑ libération neurotransmetteurs).
2. Changements au niveau génétique (synthèse protéique)

81
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique, et dans quel type d’apprentissage fait-il partie?

A

Associe 2 stimuli dont l’un ne provoque généralement pas de réponse. Apprentissage implicite associatif

82
Q

S’agit-il d’apprentissage implicite non-associatif, associatif ou procédural? De quelle sous-catégorie s’agit-il?

Expérience de Pavlov : Viande + son à un chien = salivation. Après plusieurs fois, son seulement = salivation

A

Apprentissage implicite associatif, conditionnement classique

83
Q

S’agit-il d’apprentissage implicite non-associatif, associatif ou procédural? De quelle sous-catégorie s’agit-il?

Feedback verbal + assistance physique = réussite, confiance dans la tâche→ Feedback verbal seulement

A

Implicite associatif, conditionnement classique

84
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant, et dans quel type d’apprentissage fait-il partie?

A

Associe un stimulus significatif/comportement à une réponse/conséquence. Basé sur essai-erreur et le comportement récompensé tend à être répété. Fait partie de l’apprentissage implicite associatif

85
Q

S’agit-il d’apprentissage implicite non-associatif, associatif ou procédural? De quelle sous-catégorie s’agit-il?

Rat pousse levier = nourriture

A

Apprentissage implicite associatif, conditionnement opérant

86
Q

S’agit-il d’apprentissage implicite non-associatif, associatif ou procédural? De quelle sous-catégorie s’agit-il?

Associer : Pratiquer = Réussir. Motiver, encourager, féliciter, faire remarquer les bienfaits. Marche avec marchette, le dos droit = Fluide, plus rapide, sans douleur

A

Apprentissage implicite associatif, conditionnement opérant

87
Q

V/F : Le conditionnement classique et opérant sont des mécanismes similaires à la sensibilisation, mais plus simple

A

Faux, similaires mais plus complexes car association de 2 stimuli

88
Q

Dans le conditionnement classique et opérant, pourquoi le timing des 2 stimuli est-il crucial au niveau de la synapse? (2)

A
  1. Arrivée du 1er stimulus: permet l’entrée de Ca2+ dans la terminaison axonale
  2. Arrivée du 2e stimulus maximum 0.5 sec après le 1er : le Ca2+ déjà présent augmente la
    transmission synaptique (+ de libération de neurotransmetteur = facilitation synaptique)
89
Q

V/F : Dans le conditionnement classique et opérant, on dit que le 1er stimulus (stimulus conditionnant) permet d’activer les mécanismes de modulation spécifiques aux conditionnements classique/opérant.

90
Q

V/F : L’apprentissage implicite procédural comporte des automatismes sensorimoteurs qui nécessitent notre conscience

A

Faux, les automatismes sensorimoteurs sont si bien intégrés que nous n’en avons plus conscience

91
Q

V/F : L’apprentissage implicite procédural prend place rapidement avec la répétition

A

Faux, lentement avec la répétition

92
Q

Comment s’exprime l’apprentissage implicite procédural?

A

S’exprime par l’amélioration de la performance de la tâche pratiquée

93
Q

L’apprentissage implicite procédural est-il favorisé par la pratique d’une tâche dans des circonstances toujours similaires ou variées?

A

Dans des circonstances variées. On apprend automatiquement les « règles » générales nécessaires à la tâche qui peuvent être ajustées dépendant du contexte = schéma de mvt

94
Q

Complète la phrase :
Dans l’apprentissage procédural, les mécanismes de plasticité peuvent survenir dans un réseau neuronal ________ et
________ dans le SNC

A
  1. spécifique
  2. distribué
95
Q

Quelles sont les régions du cerveau liées à l’apprentissage procédural? (5)

A
  1. Cortex sensoriel
  2. Cortex moteur
  3. Cortex pariétal
  4. Ganglions de la base (queue du noyau caudé)
  5. Cervelet
96
Q

Dans la plasticité liée à l’apprentissage procédural, que détectent les fibres grimpantes?

A

Détectent les erreurs du mouvement = ajustement de la sortie motrice par plasticité synaptique

97
Q

Pour qui favoriser l’apprentissage implicite? (3)

A
  1. Patients ayant subi AVC (atteinte cognitive importante)
  2. Pédiatrie
  3. Chronicité
98
Q

Pourquoi favoriser l’apprentissage implicite chez un patient ayant subi un AVC? (3)

A
  1. Car l’info s’intègre au ralenti
  2. Car le patient a tendance à compenser en utilisant des stratégies cognitives conscientes pour contrôler un mouvement (- efficace, + énergivore)
  3. Nuit aux activités double-tâches

Donc, pour automatiser les mvts et permettre la double-tâche

99
Q

Pourquoi favoriser l’apprentissage implicite en pédiatrie?

A

Tout est transformé en jeu

100
Q

Pourquoi favoriser l’apprentissage implicite pour de la chronicité? (2)

A
  1. Consciemment = peur (incertitude en réfléchissant constamment consciemment)
  2. Déjouer les associations négatives et les hypersensibilisations
101
Q

Comment favoriser l’apprentissage implicite? (4)

A
  1. Répétition (comme serial-reaction time)
  2. Double tâche
  3. Apprentissage par analogie/métaphore (marcher sur des œufs, balle de golf plume)
  4. Focus externe (dévier l’attention de la tâche) : Réalité virtuelle, danse
102
Q

Comment se passe le transfert de la mémoire déclarative à non-déclarative (transfert d’apprentissage)? (4)

A
  1. D’abord, temps de réaction (RT) s’améliore avec la pratique (apprentissage implicite = peu d’activité corticale)
  2. Le RT est inversement corrélé à l’activité corticale des muscles associés à la tâche (Temps de réaction + rapide, réduction activité corticale)
  3. Le sujet devient conscient que la séquence de mvt n’est pas aléatoire (apprentissage explicite, activité corticale de + en + forte)
  4. En continuant de pratiquer, il y a une
    automatisation (apprentissage implicite) = RT s’améliore encore, structures subcorticales + actives = automatisation, ↓ de l’activité corticale.
103
Q

Dans le passage de la mémoire déclarative à non-déclarative (transfert d’apprentissage), placez les élément suivants dans l’ordre :
1) Automatisation
2) Réaction
3) Anticipation

A

2) - 3) - 1)

104
Q

2 parallèles entre la plasticité et l’apprentissage d’habiletés complexes

A
  1. Renforcement des connexions entre cortex
    sensoriel et moteur pendant l’apprentissage
  2. Lorsque l’habileté motrice est acquise, d’autres connexions (ex: thalamo-corticales) peuvent prendre en charge la production du mouvement, donc l’information sensorielle en provenance de la périphérie ne serait plus nécessaire – mais n’oublions pas que le thalamus a déjà cette info.
105
Q

Un expert (automatisation) exécute une habileté avec ou sans effort cognitif?

A

Sans, de manière automatique

106
Q

V/F : Un expert (automatisation) est moins perturbée par la fatigue, la pression psychologique ou une 2e tâche concomitante

107
Q

V/F : Une lésion du SNC ne peut pas altérer une automatisation

A

Faux, peut altérer, toute l’attention est alors
nécessaire pour exécuter la tâche.

108
Q

V/F : Dans la phase d’apprentissage, il y a diminution d’activation de régions cérébrales

A

Faux, augmentation de nombreuses régions (cortex +++)

109
Q

V/F : Avec amélioration de la performance, il y a ↓ d’activité dans les régions corticales, mais ↑de l’activité dans les structures sous-corticales (ex: ganglions de la base)

A

Vrai (automatisation)

110
Q

V/F : Dans l’automatisation, lorsque l’habileté est acquise, l’activation corticale est plus faible et moins distribuée

111
Q

Que veut dire “transfert d’apprentissage explicite à implicite à explicite à implicite”?

A

Changer un mouvement automatisé appris consciemment pour le retransformer en conscient pour ensuite l’automatisée de la manière voulue

112
Q

Parle-t-on de mémoire explicite ou implicite?
- Améliorer la sélection d’actions (changer la stratégie motrice)
- Perfectionner une habileté motrice acquise dans une situation nouvelle et complexe
- Préférence personnelle/ Grande capacité mémoire de travail

113
Q

Parle-t-on de mémoire explicite ou implicite?
- Affiner la mise en œuvre réelle du mvt
- Présence d’une atteinte cognitive
- Difficulté du patient à identifier les erreurs (mauvaise auto-estimation) : stratégie d’apprentissage « sans erreur »

114
Q

V/F : L’apprentissage moteur repose sur la mémoire

114
Q

De quel type de mémoire parle-t-on?
Consciente, détaillée étapes par étapes, rapide

A

Déclarative

115
Q

De quel type de mémoire parle-t-on?
Inconsciente, automatique, permet double tâche, favorisée pour les patients avec atteinte cognitive

116
Q

3 théories de l’apprentissage moteur

A
  1. Théorie boucle fermée (Adams)
  2. Théorie des schémas (Schmidt)
  3. Théorie des contraintes (Newell)
117
Q

5 stades d’apprentissages

A
  1. Niveaux d’attention
  2. Degrés de liberté
  3. Programmes moteurs
  4. Diversification
  5. Phases d’apprentissage
118
Q

Que vise à expliquer les stades d’apprentissage?

A

À expliquer les stades d’apprentissage moteur, donc dans une perspective temporelle

119
Q

Que vise à expliquer les théories d’apprentissage moteur?

A

À expliquer l’apprentissage moteur (nature et cause de l’acquisition ou de la modification d’un mvt)

120
Q

Sur quoi est basée la théorie de la boucle fermée (Adams)?

A

Basée sur le principe de construction de traces perceptuelles sur une trace mnésique qui initie le mvt. Dépendante du feedback sensoriel. La pratique affine la trace perceptuelle.

121
Q

Forces de la boucle fermée (Adams)

A

Permet de comprendre l’importance du système sensoriel dans l’apprentissage moteur et la boucle de rétroaction sensorimotrice.

122
Q

Limites de la théorie de la boucle fermée (3)

A
  1. Problèmes de stockage : trace perceptuelle pour chaque mvt
  2. N’expliquerait pas la production adéquate d’un nouveau mouvement (i.e. pour lequel il n’existe pas de trace mnésique)
  3. N’explique pas l’apprentissage de mouvements en boucle ouverte (= de durée inférieure au temps de rétroaction sensorielle = 200-300ms)
123
Q

De quelle théorie s’agit-il?
Le ski: Je pars de ma mémoire motrice de patinage pour initier mon mouvement de glisse sur mes skis. Je vois que mes skis partent dans tous les sens, je sens que je vais plus vite que souhaité, les skis ne fonctionnent pas comme des patins. Je pratique, je pratique et je contrôle de plus en plus mes mvts sur les skis. La trace perceptuelle interne s’affine pendant que mes habiletés en skis se perfectionnent. Je skie maintenant en attaquant les pentes directement et je peux m’ajuster aux conditions de neige après quelques erreurs seulement.

A

Théorie de la boucle fermée (Adams)

124
Q

Sur quoi est basée la théorie des schémas (Schmidt)?

A

Se basant sur des expériences passées, des mvts similaires, les représentations internes appelées Programmes Moteurs Généralisées sont des structures globales d’une habileté motrice. Se construisent ensuite 2 types de schémas. Le schéma de rappel détermine les paramètres du geste (F, vitesse, direction, séquence) et fera un lien entre le résultats et ces-dits paramètres. Le schéma de reconnaissance anticipe les conséquences sensorielles et fait le lien avec le résultat du geste.

125
Q

Forces de la théorie des schémas

A

Permet d’expliquer les mvts en boucles ouvertes et fermées.

126
Q

Limites de la théorie des schémas

A

N’explique pas l’acquisition immédiate d’un nouveau mouvement coordonné (en l’absence d’un schéma). Supporté par des résultats mitigés en recherche chez les adultes

127
Q

Sur quoi est basée la théorie des contraintes (Newell)?

A

Basée sur l’interaction entre les contraintes liées à l’individu, la tâche et l’environnement. Met l’importance sur distinguer les info perceptuelles pertinentes pour un ajustement optimal du mvt. L’apprentissage se fait en explorant différentes stratégies motrices s’adaptant le mieux aux différentes contraintes.

128
Q

Forces de la théorie des contraintes (Newell)

A

Prend en compte la variabilité de l’individu, de l’environnement et des tâches. Observe le geste moteur dans son ensemble. Permet d’expliquer pourquoi un même geste égale une stratégie motrice différente selon les contraintes perçues (comme adapter sa prise à un verre plein vs vide). Théorie dynamique

129
Q

Limites de la théorie des contraintes (Newell)

A

Peu de recherche encore, car théorie relativement récente

130
Q

De quelle théorie s’agit-il?

Patient marchant dans le sable vs sur la glace adopte un patron moteur différent.
ou
Personne âgée descendant les marches de manière très craintive (peur de chuter) vs jeune adolescent dévalant les marches
ou
Lancer le ballon vers l’avant à une touche au soccer vs au rugby où c’est interdit, le lancer doit se faire sur le côté.

A

Théorie des contraintes (Newell)

131
Q

Explique les niveaux d’attention (3 stades)

A

Les 3 stades d’apprentissage de Fitts et Posner mettent l’accent sur le niveau d’attention nécessaire pour réaliser une tâche. Au stade cognitif, le débutant doit énormément se concentrer et se parler pour savoir quoi faire. Au stade associatif, l’intermédiaire découvre la meilleure stratégie de comment exécuter la tâche. Au stade autonome, l’avancé peut réaliser la tâche en partageant son attention, il maîtrise l’habileté motrice.

132
Q

Forces des niveaux d’attention

A

Permet de comprendre ce qui se passe au niveau conscient, cognitif de l’apprenant selon son stade d’apprentissage et son impact clinique.

133
Q

Limites des niveaux d’attention

A

N’explique qu’un aspect de l’apprentissage et présente des limites pour les patients avec troubles cognitifs.

134
Q

De quel stade d’apprentissage s’agit-il?

À un cours débutant en yoga, la professeure explique absolument tous les détails de la position, passant de la position des mains, des omoplates, des orteils, au centre de gravité, au relâchement de la mâchoire, etc. Les intermédiaires peuvent enchaîner une combinaison de postures avec seulement quelques indications. Au cours avancé, la professeure oriente l’attention sur la respiration, l’intention, l’audition, la sensation sur la peau, donc ailleurs que le quoi ou comment de la posture elle-même.

A

Niveaux d’attention

135
Q

Explique les degrés de liberté

A

Ce modèle explique les différences de degrés de liberté notées chez le novice vs l’avancé vs l’expert. En début d’apprentissage, l’apprenant va limiter son nombre de degré de liberté disponible, soit en bloquant des articulations ou les stabilisant avec un support externe. Il pourra ensuite avoir plus de liberté de mvt. L’expert, quant à lui, ne se limite à aucun degré de liberté et son niveau d’énergie mobilisé est minimal comparativement au débutant.

136
Q

Force des degrés de liberté

A

Permet de comprendre la raison d’être des contractions et des saccades de mvt des débutant. Aide le pht qui veut faire apprendre à un débutant à adapter ses exercices pour offrir le niveau de défi adéquat à son patient. Offre une nouvelle hypothèse biomécanique à la théorie principale de développement moteur passant obligatoirement par la cognition.

137
Q

Limite des degrés de liberté

A

Explique un aspect des stades d’apprentissage. Ne donne pas d’information sur l’intermédiaire. Moins d’évidences scientifiques pour supporter les stades avancé/expert (aspect longitudinal de novice à avancé/expert plus difficile à étudier dans un projet de recherche).

138
Q

De quel stade d’apprentissage s’agit-il?

Le novice apprenant le golf peut débuter en puttant?. Les coudes figés en extension, les MIs stables en extension, il effectue un mvt de balancier simple avec peu de degré de liberté. L’avancé va pouvoir frapper un coup de départ avec un bois en utilisant ses MSs, mais aussi la rotation du tronc. L’expert aura un super swing avec un beau transfert de poids partant des MSs, du tronc, aux hanches, jusqu’à la plante du pied et mobilisant peu d’énergie (grâce à ce transfert d’énergie tout au long du corps).

A

Degrés de liberté

139
Q

Explique les programmes moteurs

A

Au stade initial de l’apprentissage d’une tâche motrice, l’apprenant décompose la tâche en plusieurs étapes et chacune d’elle est attitrée à un programme moteur. Au stade moyen, plusieurs composantes se regroupent en un PM. Il y a donc plusieurs PM, mais moins qu’au début. Au stade final, il n’y aura qu’un programme moteur pour la tâche motrice

140
Q

Force des programmes moteurs

A

Permet de comprendre comment une tâche qu’on croit simple (puisqu’on se trouve au stade final) peut s’avérer complexe pour un autre (au stade initial).

141
Q

Limite des programmes moteurs

A

Certaines étapes ne doivent/peuvent pas se décortiquer et doivent immédiatement se regrouper en un seul PM, comme flexion du tronc et extension des MIs pour se lever de sa chaise.

142
Q

De quel stade d’apprentissage s’agit-il?

Au stade final, je me lève de mon lit : un PM. Le patient ayant eu un AVC ne sait pas comment se lever (stade initial), je lui apprends en lui montrant à se retourner, descendre les jambes du lit, pousser dans son
coude et se redresser (4PM). Il devient meilleur et plus fluide, il se positionne, puis se redresse (2PM).

A

Programmes moteurs

143
Q

De quel stade d’apprentissage s’agit-il?

Enviro fermé: J’apprends à jouer au dard. Je comprends graduellement que je dois lancer plus fort pour que le dard se plante directement (et ne tombe pas), j’ai aussi de meilleurs résultats quand je vise en fermant un œil et quand j’adopte une prise particulière du dard. Plus je pratique et plus j’arrive à planter le dard régulièrement au centre de la cible. Enviro ouvert: Je fais pratiquer mon patient à marcher dans le corridor sur centre de réadaptation. Il avait de la difficulté au début, devient meilleur avec la pratique. Ensuite, je le stimule à l’environnement variable de la réalité extérieur. Je lui fais donc un parcours avec des obstacles à contourner, à enjamber, de la musique. Après quelques jours à faire des erreurs, il s’améliore et je complexifie de parcours. Finalement, mon patient marche à l’extérieur synchronisé avec la traverse piétonnière, gérant la rencontre avec les chiens, les bordures de trottoir sans erreur, sans presque chute! Il a même commencé à faire des randonnées!

A

Diversification (Gentile)

144
Q

Résumé de la diversification (gentile)

A

Le stade initial de l’apprentissage moteur part du modèle de contraintes de Newell qui veut que l’apprenant distingue les informations perceptuelles régulatrices de celles non importantes pour l’exécution de la tâche. Au stade final, le mvt est affiné et la bonne performance est régulière (fixation) et elle peut s’adapter aux contraintes changeantes de
l’environnement (diversification).

145
Q

Force de la diversification (gentile)

A

Donne suite au modèle de Newell. Encourage le pht à prévoir des variations dans l’environnement qui impacteront sur la tâche pour que l’habileté soit applicable.

146
Q

Limite de la diversification (gentile)

A

Explique les différences entre débutant et avancé, mais est vague sur la condition de l’intermédiaire (serait donc partiellement diversifié, faisant parfois des erreurs dans certains contextes ouverts).

147
Q

Résumé des phases d’apprentissage

A

Ce modèle explique que le niveau d’apprentissage au premier stade est rapide avec beaucoup d’améliorations à l’intérieur
d’une même séance. Ensuite, cela prend plus de temps pour s’améliorer et la performance est meilleure après plusieurs séances de pratique seulement. Il pourrait alors y avoir une amélioration spontanée avec une simple période de pause (appelée phase de consolidation). Ensuite, en continuant de pratiquer, la tâche s’avère plus facile et moins énergivore cognitivement (automatisation). Puis, vient la dernière phase d’apprentissage moteur, celle de rétention qui permet à la nouvelle habileté motrice de persister dans le temps!

148
Q

Force phases d’apprentissage

A

Amène une compréhension de la vitesse de progression lors de l’apprentissage d’une tâche motrice et comment ajuster la pratique selon les phases d’apprentissage (fréquence et contenu).

149
Q

Limite de les phases d’apprentissage

A

Il est difficile de déterminer si une tâche risque d’interférer ou non avec une autre (comprenant qu’elle est considérer comme
interférente si elle provoque des erreurs dans la pratique de la première tâche)

150
Q

De quel stade d’apprentissage s’agit-il?

J’apprends à tricoter, je ne connaissais rien au tricot avant ce jour. Dans cette première séance, je suis fière, je me suis tellement améliorée comparativement à mon tout premier essai! Les semaines qui suivent sont moins satisfaisantes par contre, j’ai l’impression que je ne fais que de tout petits gains à la fois, mais je m’améliore quand même. Hier, j’ai été surprise! J’avais fait une rangée de tricot avant de me coucher et quand je me suis remis au tricot ce matin, je n’ai fait aucune erreur et je me suis étonnée de mes nouvelles performances! La suite de l’hiver, je continue à tricoter en discutant, en écoutant la télévision, c’est facile pour moi! Depuis ce temps, je sais tricoter et je sais que je suis capable de confectionner tuques et foulards!

A

Phases d’apprentissage

151
Q

De quelle théorie parle-t-on?

Importance de la rétroaction sensorielle

A

Boucle fermée d’Adams

152
Q

De quelle théorie parle-t-on?

Explorer différentes stratégies, varier

A

Théories des schémas de Schmidt

153
Q

De quelle théorie parle-t-on?

Considérer le cas comme un tout: individu-tâche-environnement

A

Théorie des contraintes de Newell