2- Dépendance psychique, dépendance physique, tolérance et sevrage Flashcards
Qu’est-ce qui a un rôle majeur dans la toxicomanie?
dépendance pharmacologique et dépendance psychique
Qu’est-ce qui a un rôle mineur dans la toxicomanie? Pourquoi?
Dépendance physique et tolérance. Car symptôme de sevrage peut amener a consommer à nouveau.
2 types de dépendance?
Besoin (causé par mol. pharmacologique) (sévère)
Désir (causé par sujet)(légère à modérée)
Substances inductrices de la dépendance de type besoin?
Morphine et morphinomimétiques (dérivé comme héroine et codéine, produits de synthèse)
Cocaine
Amphétamine
Héroine :
1- type de drogue
2- vitesse d’action
1- drogue psychidysleptique onirogène (effet sur le SNC + ou - et donne une forme de rêve)
2- Elle se rend rapidement au cerveau à cause de sa formule chimique (groupes acétates)
Héroine : drug seeking vs. drug taking?
a) « drug taking » (consommation):
- donne un état de bien-être paroxystique (+++)
- paix et plénitude: aussi intense que l’orgasme
b) « drug seeking » (besoin de répéter):
- Besoin irrésistible: veut donc se procurer de la drogue par tous les moyens qui s’échelonner des vols, à la prostitution jusqu’au meurtre.
- Besoin irréversible: pas de guérison
Drug seeking et animaux?
la dépendance psychique est reproductible chez l’animal; c’est-à-dire que l’on peut entraîner des rats à presser un levier pour obtenir de la drogue (ex. morphine). Le rat va surmonter toutes les difficultés et même des stimulus douloureux pour pouvoir s’auto-injecter la drogue. Il peut le faire jusqu’à la mort.
3 effets de l’héroine sur le SNC?
- modulation des réponses nociceptives (sensations et douleurs) et des stimulations nuisibles (se fait au niveau
spinal et supraspinal) - participe aux mécanismes de récompense, de renforcement et de régulation des émotions (au niveau du système limbique),
- participe à des fonctions adaptatives telles que la prise d’eau et de nourriture et la thermorégulation (au niveau de l’hypothalamus).
Qu’est-ce qui se passe lorsque les récepteurs aux opiacés sont stimulés?
Ils bloquent tous les messages désagréables du milieu externe = euphorie
Opiacés endogène, peut on être dépendant?
Non, car libéré de façon naturelle et on les contrôle bien, contrairement à l’héroine.
Mécanisme plaisir lors de l’orgasme?
Messagers arrivent au SNC, les neurones du système limbique libèrent de l’endorphine –> liaison aux récepteurs aux opiacés –> euphorie
Conséquence de l’héroine?
Molécules se lient directement aux récepteurs des opiacés, ce qui fait une pseudo-euphorie. Sauf que ce n’est pas de façon naturelle, donc endommage le fonctionnement naturel du cerveau, devient nécessaire à la survie (vital). Le cerveau ne sait pas que ce n’est pas de l’endorphine. Récepteur aveugle.
Drug seeking, mécanisme du caractère irrésistible? (héroine)
Acte sexuel, boire et manger = euphorie = assure la survie de l’espèce
Héroine = pseudoeuphorie = Le SNC interprète le signal de l’héroïne comme étant un signal de survie; elle devient donc un besoin vital.
(héroine) mécanisme de l’effet irréversible?
le souvenir est dans la mémoire permanente. Seul un sujet amnésique en sera exempté.
Cocaine et amphétamine, drug taking, description de l’effet aigu?
1- Consommation de la drogue (« drug taking »):
bien-être extraordinaire mais différent de la morphine:
plénitude, puissance, sensation d’être un surhomme
effet de courte durée:
- amphétamine: quelques heures
- cocaïne: 15-90 minutes
pas de cycle qui s’étalent sur des mois
- amphétamine: quelques jours
- cocaïne: plusieurs doses dans la même journée
arrêt: sensations de puissance suivies d’un état “down”
Cocaine et amphétamine, drug seeking?
besoin irrésistible: veut revivre la sensation extraordinaire
up –> down –> up
(s’arrête à cause de l’épuisement)
besoin irréversible: mémoire
B) Mécanisme
pseudo-euphorie:
- stimulation de tout le SNC via les systèmes dopaminergiques
Quand y a t-il un danger extrême de recommencer? (cocaine)
période de sevrage, 1 à 10 semaines, quand il y a dysphorie, manque d’énergie, appétit augmenté et étourdissement
Quand y a t-il un danger important de recommencer? (cocaine)
période d’extinction indéfinie, humeur normal et besoin occasionnelle
Cocaine binge?
de 4h à 7 jours, administration constante, interruption de l’alimentation et du sommeil
Sevrage aigu (cocaine)?
9h à 4 jours. Dépression et agitations. Somnolence, besoin de drogue, hyperphagie
Effets aigus sur SNC et SNA, effets chroniques pour morphinomimétiques et cocaine/amphétamine?
Morphinomimétiques :
1- SNC : - système limbique, béatitude passive, pas de sensation désagréable
2- SNA :constipation, mort par détresse respiratoire
3- effets chroniques : amaigrissement
Cocaine/amphétamine:
1- SNC : systèmes limbiques et autres structures, hyperactivité mentale et physique, agressivité
2- SNA : tachycardie et hypertension
3- effets chroniques : amaigrissement et problèmes psychiatriques
3 théories qui tentent d’expliquer la dépendance psychologique?
1- Théorie du plaisir (« hedonic theory »):
La dépendance est consécutive au plaisir induit par la
drogue et aux effets négatifs qui suivent ce dernier.
On répète la consommation pour retrouver à nouveau ce
plaisir ou pour éviter les effets négatifs
2- Théorie des processus opposés (« opponent process
theory »):
La dépendance dépend du contraste entre les effets
positifs (plaisir) et les effets négatifs qui suivent ceuxci.
Étant donné que les effets positifs diminuent et les
effets négatifs augmentent avec la répétition de la
consommation, on augmente alors les doses ou la
fréquence pour retrouver ce plaisir diminué ou disparu.
3- Théorie de la sensibilisation de la motivation («
incentive sensitization »):
Selon cette théorie, il y une différence entre vouloir
(«wanting ») et aimer («liking ») (circuits neuronaux
différents). L’augmentation du vouloir («wanting »)
conduit à l’usage compulsif et à la rechute. (plaisir diminue et effet - augmente)
Dépendance de type désir c’est quoi?
Désir plus ou moins intense de consommer à nouveau de la drogue
Substance inductrice dépendance de type désir?
- Hypno-sédatifs: - barbituriques (barbital etc…) et tranquillisants (Valium, etc…)
- Psychodysleptiques hallucinogènes (LSD, marijuana, etc…)
Effet aigu (désir)?
plaisir (mais pas pseudo-euphorie)
- nature du plaisir: variable suivant la drogue :
détente: barbituriques et tranquillisants
distraction (sortir du réel): LSD, marijuana
- intensité: variable selon le sujet
Répétition (désir)?
consécutive à un désir et non à un besoin
elle varie en fonction du sujet: sporadique à fréquent
(abus)
Mécanisme du plaisir (désir)?
ce n’est pas une induction de pseudo-euphorie, mais plutôt la suppression d’une dysphorie (malaise, anxiété, etc…) existante par détente ou oubli.
intensité: faible, moyenne ou forte suivant que la dysphorie était faible, moyenne ou forte
note: la dysphorie existante est plus ou moins consciente
Mécanisme du désir de répéter (désir)?
dépend du sujet:
- effet faible -> désir faible
- effet fort -> désir fort
pas de besoin irrésistible et irréversible
Animal et dépendance de type désir?
Ça n’existe pas
Définition de dépendance physique?
La dépendance physique est un état qui résulte d’un usage répété et excessif d’un psychotrope et pour lequel l’organisme s’est adapté à sa présence continue. Lorsque la concentration du psychotrope dans l’organisme diminue sous un certain seuil, il se produit un dysfonctionnement du système nerveux qui se traduit
par un ensemble de signes et de symptômes appelés syndrome de sevrage.
Le sevrage résulte de quoi?
Le sevrage résulte donc d’une diminution importante ou d’un arrêt brusque de la consommation ou d’une diminution importante de la fréquence d’administration.
2 origines principales du syndrome de sevrage?
1) le retrait du psychotrope, et 2) la réadaptation
du système nerveux à l’absence de celui-ci.