2- Dépendance psychique, dépendance physique, tolérance et sevrage Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui a un rôle majeur dans la toxicomanie?

A

dépendance pharmacologique et dépendance psychique

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2
Q

Qu’est-ce qui a un rôle mineur dans la toxicomanie? Pourquoi?

A

Dépendance physique et tolérance. Car symptôme de sevrage peut amener a consommer à nouveau.

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3
Q

2 types de dépendance?

A

Besoin (causé par mol. pharmacologique) (sévère)

Désir (causé par sujet)(légère à modérée)

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4
Q

Substances inductrices de la dépendance de type besoin?

A

Morphine et morphinomimétiques (dérivé comme héroine et codéine, produits de synthèse)
Cocaine
Amphétamine

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5
Q

Héroine :
1- type de drogue
2- vitesse d’action

A

1- drogue psychidysleptique onirogène (effet sur le SNC + ou - et donne une forme de rêve)
2- Elle se rend rapidement au cerveau à cause de sa formule chimique (groupes acétates)

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6
Q

Héroine : drug seeking vs. drug taking?

A

a) « drug taking » (consommation):
- donne un état de bien-être paroxystique (+++)
- paix et plénitude: aussi intense que l’orgasme
b) « drug seeking » (besoin de répéter):
- Besoin irrésistible: veut donc se procurer de la drogue par tous les moyens qui s’échelonner des vols, à la prostitution jusqu’au meurtre.
- Besoin irréversible: pas de guérison

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7
Q

Drug seeking et animaux?

A

la dépendance psychique est reproductible chez l’animal; c’est-à-dire que l’on peut entraîner des rats à presser un levier pour obtenir de la drogue (ex. morphine). Le rat va surmonter toutes les difficultés et même des stimulus douloureux pour pouvoir s’auto-injecter la drogue. Il peut le faire jusqu’à la mort.

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8
Q

3 effets de l’héroine sur le SNC?

A
  • modulation des réponses nociceptives (sensations et douleurs) et des stimulations nuisibles (se fait au niveau
    spinal et supraspinal)
  • participe aux mécanismes de récompense, de renforcement et de régulation des émotions (au niveau du système limbique),
  • participe à des fonctions adaptatives telles que la prise d’eau et de nourriture et la thermorégulation (au niveau de l’hypothalamus).
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9
Q

Qu’est-ce qui se passe lorsque les récepteurs aux opiacés sont stimulés?

A

Ils bloquent tous les messages désagréables du milieu externe = euphorie

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10
Q

Opiacés endogène, peut on être dépendant?

A

Non, car libéré de façon naturelle et on les contrôle bien, contrairement à l’héroine.

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11
Q

Mécanisme plaisir lors de l’orgasme?

A

Messagers arrivent au SNC, les neurones du système limbique libèrent de l’endorphine –> liaison aux récepteurs aux opiacés –> euphorie

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12
Q

Conséquence de l’héroine?

A

Molécules se lient directement aux récepteurs des opiacés, ce qui fait une pseudo-euphorie. Sauf que ce n’est pas de façon naturelle, donc endommage le fonctionnement naturel du cerveau, devient nécessaire à la survie (vital). Le cerveau ne sait pas que ce n’est pas de l’endorphine. Récepteur aveugle.

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13
Q

Drug seeking, mécanisme du caractère irrésistible? (héroine)

A

Acte sexuel, boire et manger = euphorie = assure la survie de l’espèce
Héroine = pseudoeuphorie = Le SNC interprète le signal de l’héroïne comme étant un signal de survie; elle devient donc un besoin vital.

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14
Q

(héroine) mécanisme de l’effet irréversible?

A

le souvenir est dans la mémoire permanente. Seul un sujet amnésique en sera exempté.

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15
Q

Cocaine et amphétamine, drug taking, description de l’effet aigu?

A

1- Consommation de la drogue (« drug taking »):
bien-être extraordinaire mais différent de la morphine:
plénitude, puissance, sensation d’être un surhomme
effet de courte durée:
- amphétamine: quelques heures
- cocaïne: 15-90 minutes
pas de cycle qui s’étalent sur des mois
- amphétamine: quelques jours
- cocaïne: plusieurs doses dans la même journée
arrêt: sensations de puissance suivies d’un état “down”

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16
Q

Cocaine et amphétamine, drug seeking?

A

besoin irrésistible: veut revivre la sensation extraordinaire
up –> down –> up
(s’arrête à cause de l’épuisement)

besoin irréversible: mémoire

B) Mécanisme
pseudo-euphorie:
- stimulation de tout le SNC via les systèmes dopaminergiques

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17
Q

Quand y a t-il un danger extrême de recommencer? (cocaine)

A

période de sevrage, 1 à 10 semaines, quand il y a dysphorie, manque d’énergie, appétit augmenté et étourdissement

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18
Q

Quand y a t-il un danger important de recommencer? (cocaine)

A

période d’extinction indéfinie, humeur normal et besoin occasionnelle

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19
Q

Cocaine binge?

A

de 4h à 7 jours, administration constante, interruption de l’alimentation et du sommeil

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20
Q

Sevrage aigu (cocaine)?

A

9h à 4 jours. Dépression et agitations. Somnolence, besoin de drogue, hyperphagie

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21
Q

Effets aigus sur SNC et SNA, effets chroniques pour morphinomimétiques et cocaine/amphétamine?

A

Morphinomimétiques :
1- SNC : - système limbique, béatitude passive, pas de sensation désagréable
2- SNA :constipation, mort par détresse respiratoire
3- effets chroniques : amaigrissement

Cocaine/amphétamine:
1- SNC : systèmes limbiques et autres structures, hyperactivité mentale et physique, agressivité
2- SNA : tachycardie et hypertension
3- effets chroniques : amaigrissement et problèmes psychiatriques

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22
Q

3 théories qui tentent d’expliquer la dépendance psychologique?

A

1- Théorie du plaisir (« hedonic theory »):
La dépendance est consécutive au plaisir induit par la
drogue et aux effets négatifs qui suivent ce dernier.
On répète la consommation pour retrouver à nouveau ce
plaisir ou pour éviter les effets négatifs

2- Théorie des processus opposés (« opponent process
theory »):
La dépendance dépend du contraste entre les effets
positifs (plaisir) et les effets négatifs qui suivent ceuxci.
Étant donné que les effets positifs diminuent et les
effets négatifs augmentent avec la répétition de la
consommation, on augmente alors les doses ou la
fréquence pour retrouver ce plaisir diminué ou disparu.

3- Théorie de la sensibilisation de la motivation («
incentive sensitization »):
Selon cette théorie, il y une différence entre vouloir
(«wanting ») et aimer («liking ») (circuits neuronaux
différents). L’augmentation du vouloir («wanting »)
conduit à l’usage compulsif et à la rechute. (plaisir diminue et effet - augmente)

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23
Q

Dépendance de type désir c’est quoi?

A

Désir plus ou moins intense de consommer à nouveau de la drogue

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24
Q

Substance inductrice dépendance de type désir?

A
  • Hypno-sédatifs: - barbituriques (barbital etc…) et tranquillisants (Valium, etc…)
  • Psychodysleptiques hallucinogènes (LSD, marijuana, etc…)
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25
Q

Effet aigu (désir)?

A

plaisir (mais pas pseudo-euphorie)
- nature du plaisir: variable suivant la drogue :
détente: barbituriques et tranquillisants
distraction (sortir du réel): LSD, marijuana
- intensité: variable selon le sujet

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26
Q

Répétition (désir)?

A

consécutive à un désir et non à un besoin
elle varie en fonction du sujet: sporadique à fréquent
(abus)

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27
Q

Mécanisme du plaisir (désir)?

A

ce n’est pas une induction de pseudo-euphorie, mais plutôt la suppression d’une dysphorie (malaise, anxiété, etc…) existante par détente ou oubli.
intensité: faible, moyenne ou forte suivant que la dysphorie était faible, moyenne ou forte
note: la dysphorie existante est plus ou moins consciente

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28
Q

Mécanisme du désir de répéter (désir)?

A

dépend du sujet:
- effet faible -> désir faible
- effet fort -> désir fort
pas de besoin irrésistible et irréversible

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29
Q

Animal et dépendance de type désir?

A

Ça n’existe pas

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30
Q

Définition de dépendance physique?

A

La dépendance physique est un état qui résulte d’un usage répété et excessif d’un psychotrope et pour lequel l’organisme s’est adapté à sa présence continue. Lorsque la concentration du psychotrope dans l’organisme diminue sous un certain seuil, il se produit un dysfonctionnement du système nerveux qui se traduit
par un ensemble de signes et de symptômes appelés syndrome de sevrage.

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31
Q

Le sevrage résulte de quoi?

A

Le sevrage résulte donc d’une diminution importante ou d’un arrêt brusque de la consommation ou d’une diminution importante de la fréquence d’administration.

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32
Q

2 origines principales du syndrome de sevrage?

A

1) le retrait du psychotrope, et 2) la réadaptation

du système nerveux à l’absence de celui-ci.

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33
Q

Selon quoi varie la nature, la sévérité, le début et la durée du sevrage?

A

selon le type de psychotrope, les doses consommées, la fréquence et la durée de consommation ainsi qu’en fonction des facteurs biologiques et socioculturels de l’individu

34
Q

4 caractéristiques du sevrage?

A
  • Les symptômes tendent à l’opposé des effets normalement produits par le psychotrope (la majorité du temps)
  • Le sevrage aux psychotropes à longue durée d’action débute plus lentement et est habituellement moins intense mais de plus longue durée
  • À l’inverse, le sevrage aux psychotropes à courte durée débute plus rapidement, est plus intense mais de plus courte durée.
  • Les symptômes de sevrage peuvent être tellement intenses qu’ils peuvent pousser le consommateur à consommer à nouveau le psychotrope
35
Q

Quel est le sevrage le plus dangereux?

A

Alcool, car danger de mort

36
Q

Symptômes reliés au SNC? (sevrage)

A

tremblements, insomnie, agressivité, etc…

37
Q

Symptômes relié au SNA? (sevrage)

A

hypersécrétion lacrymale, nasale et sudation; problèmes de digestion: nausées et vomissements, problèmes cardio-vasculaires: tachycardie et hypertension et crampes abdominales

38
Q

Symptômes disparaissent-ils tous lors du sevrage?

A

Oui, mais certains peuvent durer plus longtemps

39
Q

Décours temporel du sevrage?

A

Plus intense entre le 2e et le 7-10e jour. Peut durer jusqu’à 10 mois.

40
Q

Définition de la tolérance?

A

La tolérance est un état d’hyporéactivité de l’organisme se traduisant par une diminution de la réponse au psychotrope et par la capacité de supporter, sans manifester de symptômes d’intoxication, des doses
élevées qui habituellement sont toxiques pour le néophyte. Elle se manifeste donc par une diminution de l’efficacité et de la toxicité du psychotrope.
La tolérance est un mécanisme d’adaptation de l’organisme. Elle peut influencer de façon importante le comportement du consommateur. C’est un mécanisme d’adaptation qui est réversible; la tolérance va donc
s’atténuer à mesure que la période de non-consommation va s’allonger.

41
Q

2 conséquences de la tolérance?

A
  • Des doses répétées d’une drogue vont avoir des effets plus faibles.
  • Le corollaire: un toxicomane doit prendre des doses plus fortes pour obtenir le même effet.
42
Q

Ex. de tolérance (morphine)?

A

Sujet normal:
-Dose active : 10 mg
-Dose léthale: 60 mg
Morphinomane:
-Dose active: 10, 20, …, 60, …., 3000 mg
-Dose léthale: 4000 mg
Ex-morphinomane:
-Dose active: 10 mg
-Dose léthale: 60 mg
pour la morphine, la tolérance peut être 300X (3000/10)
pour les autres drogues, ce peut être un facteur de 10X

43
Q

Qu’est-ce que ca va faire si un ex-morphinomane reprend la dose de lorsqu’il était accro?

A

overdose

44
Q

Qu’est-ce que la dose léthale?

A

Dose qui tuerait 50% des consommateurs

45
Q

Tolérance est-elle réversible?

A

Oui. Mais lorsqu’on arrête la drogue pour un long moment et qu’on recommence retour rapide de la tolérance a cause de la mémoire

46
Q

Tolérance fonctionnelle, pharmacologique, dynamique ou neurologique (SNC)?

A

Elle se caractérise par une perte de la sensibilité des neurones à l’action des psychotropes suite à l’administration répétée de celui-ci. L’effet du psychotrope diminue malgré la présence de concentrations identiques au cerveau. L’apprentissage joue également un rôle important dans ce type de
tolérance.
La tolérance pour les différentes composantes des effets de la drogue ne se développent pas de la même façon. Par exemple, la consommation répétée
de cocaïne conduit rapidement à une tolérance marquée des effets euphorisants et une augmentation plus lente des effets négatifs ou effets indésirables. Cela conduit le consommateur à augmenter les doses ou rapprocher celles-ci pour ressentir le plaisir associé à la drogue et éviter les effets négatifs qui deviennent de plus en plus importants.

47
Q

Qu’est-ce que la tolérance métabolique?

A

vitesse à laquelle l’organisme métabolise le psychotrope. Ce phénomène se produit dans le foie et est consécutif à une augmentation de la quantité des enzymes responsables du métabolisme du psychotrope. Ce phénomène est appelé induction enzymatique.
L’élimination du psychotrope est plus rapide, sa durée d’action est réduite et également son pic d’intensité est souvent réduit.
ex. la vitesse du métabolisme de l’alcool peut tripler chez grands consommateurs de celle-ci

48
Q

5 types de tolérance?

A
tolérance naturelle ou innée
tolérance acquise
tolérance aigue ou tachyphylaxie
Tolérance croisée
tolérance inverse ou sensibilisation
49
Q

Qu’est-ce que la tolérance naturelle ou innée?

A

Ce type de tolérance est présente des la naissance. Elle est liée à certains facteurs génétique ou héréditaires. Elle explique les variations individuelles de la tolérance chez les nouveaux consommateurs.

50
Q

Qu’est-ce que la tolérance acquise?

A

La tolérance acquise se développe au fur et à mesure de la consommation du psychotrope

51
Q

Qu’est-ce que la tolérance aigue ou tachyphylaxie?

A

La tolérance aiguë apparaît au cours de la consommation. Par exemple, il arrive que la consommation continuelle de LSD pendant quelques jours fasse disparaître les effets hallucinogènes de cette drogue.

52
Q

Qu’est-ce que la tolérance croisée?

A

Quand un consommateur développe une tolérance pour un psychotrope, il développe du même coup une tolérance pour des substances apparentées, même s’il n’a jamais consommé ces dernières.
- Tolérance intra-classe:
tolérance entre des substances de la même classe et surtout ayant une structure chimique similaire
ex. sujet tolérant à l’héroïne est aussi tolérant à la morphine.
- Tolérance inter-classe:
tolérance entre des substances qui ont des effets similaires
ex.: dépresseurs du SNC: alcool, barbituriques, Valium,

L’alcoolique développe ainsi non seulement une tolérance à plusieurs effets de l’alcool, mais aussi une tolérance croisée à d’autres dépresseurs du SNC tels que les barbituriques, les benzodiazépines et les anesthésiques généraux. Il devra donc recevoir des doses plus fortes de ces produits pour obtenir l’effet désiré.

53
Q

Qu’est-ce que la tolérance inverse ou sensibilisation?

A

La tolérance inversée est un phénomène de sensibilisation qui est à l’opposé de la tolérance. Il se
caractérise par une augmentation de la réponse avec la même dose de psychotrope. Ce phénomène s’observe avec les amphétamines et la cocaïne et ce, particulièrement pour des effets secondaires tels que les troubles paranoïdes.
Tolérance pour certains effets, mais sensibilisation pour d’autres (souvent les effets indésirables)

54
Q

Qu’est-ce que l’intolérance?

A

C’est un état d’hyperactivité de l’organisme se traduisant par une réponse anormalement élevée au psychotrope et par le fait de ne pas tolérer des doses qui ne
seraient pas toxiques chez un individu normal.

55
Q

intolérance naturelle?

A

Ex. 50 % population japonaise on un isoenzyme lent de l’ALDH (enzyme impliquée dans le métabolisme de l’alcool) et ne peuvent consommer de l’alcool. Celle-ci
provoque chez ces personnes des réactions violentes; vasodilatation, nausée, vertiges et difficultés respiratoires

56
Q

intolérance acquise

A

L’intolérance acquise s’observe par la consommation répétée d’un psychotrope. Elle va se développer graduellement. Après un certain temps, on observe une
réaction anormale disproportionnée à la dose du médicament. Ce phénomène ressemble à une réaction allergique.
Ex. intolérance à la pénicilline

57
Q

2 types d’intolérance?

A

Naturelle ou innée(idiosyncrasie)

Acquise

58
Q

Qu’est-ce que c’est si on est pas capable de consommer la substance?

A

Forme de protection à la dépendance

59
Q

2 différences fondamentales entre la dépendance aux drogues et la dépendance à l’alcool

A
  • la substance est disponible
  • le sujet joue le rôle essentiel aussi bien pour la
    dépendance de type besoin que pour la dépendance de
    type désir
60
Q

Test de dépistage pour les problèmes d’alcool?

A

C’est pour savoir si on commence à perdre le contrôle
CAGE
Cut down (Capable de contrôler?)
Annoyed (consommation dérangeante?)
Guilt (Sentir coupable?)
Eye opener (consommation alcool le matin)

61
Q

Alcoolo-dépendance Europe et Am. du nord?

A

Dans les pays d’Europe occidentale et en Amérique du Nord, on peut considérer qu’approximativement 10% des hommes et 5% des femmes souffrent d’une dépendance à l’alcool selon les critères de l’Association américaine de psychiatrie.

62
Q

Comment on définit une dépendance à l’alcool?

A

Avoir 3 des 7 critères suivant:
Ø Tolérance augmentée (supporte mieux l’alcool)
Ø Symptômes de sevrage (tremblements, anxiété, sudations, épilepsie à l’arrêt de l’alcool)
Ø Difficultés à contrôler la quantité d’alcool consommée
Ø Préoccupations liées à l’approvisionnement en alcool
Ø Désir persistant et infructueux de diminuer ou d’interrompre la consommation
Ø Répercussions négatives de l’alcool sur les loisirs et la vie sociale
Ø Consommation persistante malgré des problèmes de santé physique ou psychique.

63
Q

Dépendance alcool vs. quantité qualité et fréquence?

A

a) La quantité
Il est FAUX de prétendre que l’alcoolique prend toujours de fortes quantités d’alcool. Cela est très variable.
b) La qualité
Il est FAUX de prétendre que les alcooliques consomment des spiritueux (boissons fortes).
C) La fréquence
polymorphe: il existe de nombreux comportements

64
Q

3 types de consommation d’alcool?

A

continu: alcoolique car incapable de s’abstenir un jour
consommateur de week-end: alcoolique car incapable de s’arrêter
- intermittent: alcoolique car incapable de s’arrêter lorsqu’il commence

65
Q

alcoolisme = ivresse?

A

NON

Chez les alcooliques, seulement une minorité vont connaître l’ivresse

66
Q

La dépendance à l’alcool est-elle une maladie?

A
  • Oui, c’est une maladie chronique à évolution progressive se présentant par des symptômes tels qu’une envie irrésistible de boire malgré des conséquences fâcheuses sur la vie sociale, affective, professionnelle ou sur la santé.
  • Comme beaucoup d’autres maladies, son évolution est plus ou moins prévisible avec des complications bien décrites dont l’ordre d’apparition est relativement bien défini.
  • Les facteurs influençant l’évolution de l’alcoolo-dépendance, aussi bien génétiques que liées à l’environnement, commencent également à être mieux connus.
67
Q

Propriétés pharmacologiques de l’alcool?

A

L’alcool est un agent psychotrope. C’est aussi un agent gustatif
À faible dose: effet stimulant
À dose plus forte: effet dépresseur du SNC
À très forte dose: sommeil

68
Q

Type de dépendance qu’induit l’alcool?

A

L’ alcool induit une dépendance psychique de type besoin (alcooliques) ou de type désir (consommation socialement réglée ou abus).

69
Q

alcool, dépendance de type désir?

A

93 % de la population

Description du vécu: - plaisir psychique:

  • nature: effets variables selon le sujet:
  • désinhibition, stimulant ou dépresseur

intensité: variable selon le sujet
aucun - faible- fort

répétition:
très variable selon le sujet, son état émotionnel et sa culture

70
Q

Mécanisme dépendance de type désir alcool?

A

PLAISIR:
- diminution de la tension psychique du sujet
ex. diminution de l’anxiété
- intensité du plaisir est variable selon le sujet et le moment
- répétition:
très variable selon le sujet, son état émotionnel et sa culture

71
Q

Dépendance de type besoin (alcool)?

A

représente seulement 5-7% de la population
Description du vécu: pseudo-euphorie: état de bien-être très marqué
- répétition: modalités multiples de consommation. Cependant, ce qui est commun:
besoin irrésistible qui se manifeste par une indifférence au monde externe. Tous les moyens sont alors bon de consommer.

besoin irrésistible et irréversible:
je suis un alcoolique pour la vie (A.A.)

72
Q

Mécanisme de la pseudoeuphorie alcool?

A

Hypothèse :
chez l’alcoolique, l’alcool provoque une réaction particulière
- des molécules sont libérées et agissent sur les récepteurs aux opiacés
- c’est une neurochimie que l’on retrouve seulement chez les alcooliques
- l’alcool est interprété comme un besoin vital

Est-ce inné ou acquis ?
- répétition:
interprété par le cerveau comme un besoin vital pour la survie. besoin irréversible: mémoire qui va conduire aux rechutes

73
Q

Rôle dans la dépendance à l’alcool?

A

Le rôle essentiel appartient au sujet aussi bien dans la dépendance de type désir que dans la dépendance de type besoin

74
Q

2 type de tolérance?

A

a) tolérance innée:
drogues: similaire pour tous les sujets
ex. morphine 10 mg
alcool: très variable d’un sujet à l’autre
non-alcooliques: de faible à forte
alcooliques: de faible à forte
b) tolérance acquise:
- renforcement par la répétition de la tolérance acquise.
- Cela se fait par des mécanismes moléculaires au foie et au SNC
- semblable pour les drogues et l’alcool

75
Q

Forte tolérance = alcoolisme?

A

NON

76
Q

Dépendance physique chez les alcooliques et non-alcooliques?

A

A) non alcooliques:
pas de dépendance physique car il n’y a pas de fortes doses quotidiennement pendant longtemps
B) alcooliques:
- dépendance physique est présente
- l’intensité du syndrome de sevrage est très variable en fonction du sujet et de la modalité de consommation d’alcool
ex. alcoolique de fin de semaine: pas de syndrome de sevrage

77
Q

Syndrome de sevrage faible = absence alcoolisme?

A

NON

78
Q

La dépendance à l’alcool se transmet-elle génétiquement?

A

Oui. Dans une famille, l’alcoolisme a tendance à se transmettre de génération en génération. Cela s’explique, en partie, par une transmission génétique. Des études en cours visent à identifier les gênes responsables d’une vulnérabilité face à l’alcool. L’entourage et l’environnement d’une personne comme les parents, les amis,l’exposition au stress et la disponibilité plus ou moins grande de l’alcool sont des
facteurs qui peuvent influencer la consommation d’alcool et le développement de l’alcoolisme. D’autres facteurs liés à la personnalité et à l’entourage familial peuvent avoir un effet protecteur, même pour une personne présentant un haut risque de développer des problèmes d’alcool. Il ne faut pas pour autant confondre risque et fatalité. Si le risque de développer des problèmes d’alcool est trois fois plus important pour un fils ou une fille d’alcoolo-dépendant, seuls une petite proportion d’entre eux deviennent alcoolo-dépendants (15% des garçons et 5% des filles). À l’inverse, une personne sans aucune histoire familiale d’alcoolisme peut devenir
alcoolo-dépendante.

79
Q

Traitements conventionnels divers pour traiter la dépendance à l’alcool?

A

Les traitements contre l’alcoolisme sont efficaces. Approximativement 30 à 50% des personnes traitées sont abstinentes un an plus tard. On considère en général que la rechute fait partie de l’évolution normale du traitement et que seuls plusieurs traitements, parfois sur des années, seront nécessaires pour obtenir une rémission complète. Le soutien de la part des proches est important pour contribuer à aider la personne alcoolo-dépendante à s’en sortir.

80
Q

Approches pharmacologiques pour traiter la dépendance à l’alcool?

A

Ø Acamprosate et naltrexone:
Prescrits conjointement à un suivi médical, social et psychologique adapté, ces médicaments agissent de manière à diminuer l’envie de boire et constituent une
protection contre la rechute.
Ø Disulfiram (Antabuse®):
Médicament plus ancien. Prévient la consommation d’alcool par un effet de dissuasion. La prise d’alcool chez un patient traité par Antabuse® provoque en effet un malaise sévère associant nausées, vomissements, palpitations et rougeur intense du visage. L’efficacité de l’Antabuse est fortement controversée dans la littérature et ce médicament n’est pas dénué d’effets secondaires, parfois sérieux.

81
Q

Est ce que je peux simplement réduire ma consommation d’alcool au lieu de la cesser complètement ?

A

Cela dépend. Si vous remplissez ou avez rempli les critères de dépendance à l’alcool la réponse à cette question est probablement non. Certaines études montrent que des alcoolo-dépendants qui tentent de réduire leur consommation ne réussissent pas à le faire sur de longues périodes. D’autres études montrent que parmi les alcoolo-dépendants qui sont devenus abstinents, seule une faible proportion des individus vont pouvoir revenir à une consommation modérée. Un arrêt total de l’alcool, en tout cas momentané, est donc fortement conseillé pour optimiser les chances de s’en sortir. Si vous n’êtes pas alcoolo-dépendant mais avez des problèmes liés à l’alcool, vous pourrez peut être modérer votre consommation sans la stopper complètement. Si toutefois vous n’y arrivez pas, un arrêt complet de la consommation sera probablement nécessaire