1.5 Cinésiologie du pied Flashcards
Decrire la talo-crurale
La talo-crurale est une articulation Trochléenne à serrage élastique : 1 seul degré de liberté dans le plan sagittal (F°/E°), selon un axe transversal
orienté en B, DH, AR et passant par le centre des 2 malléoles (15° par rapport au plan frontal)
toutes les amplitudes et les limite de la F° plantaire et Dorsale de la talo- crurale
LA FLEXION DORSALE
Rapproche le dos du pied de la crête tibiale.
20° en actif
30° en passif
Secteur utile pour la marche : 0 à 15°
Limitée par :
* le tendon calcanéen ( Achille )
* la capsule postérieure et les faisceaux postérieurs des ligaments collatéraux
* contact col du talus ( astragale ) avec le bord antérieur du pilon tibial ( +++ si genou
fléchi )
LA FLEXION PLANTAIRE
Eloigne le dos du pied de la crête tibiale.
30° en actif
45° en passif
Secteur utile pour la marche : 0 à 20°
Limitée par :
* Capsule antérieure et faisceaux antérieurs des ligaments collatéraux
* Partie postérieure du talus venant au contact de la 3ème malléole de Destot.
Quels muscles limitent la flexion dorsale lorsque le genou est tendu ?
Les gastrocnémiens limitent la flexion dorsale lorsque le genou est tendu.
Dans quelle plage d’angles est la flexion dorsale et la flexion plantaire utile pour la marche ?
La flexion dorsale est utile pour la marche dans une plage d’angles allant de 0 à environ 15 degrés.
La flexion plantaire est utile pour la marche dans une plage d’angles allant de 0 à environ 20 degrés.
Quelles sont les principales limites de la flexion dorsale de la talo-crurale ?
La flexion dorsale est limitée par le tendon calcanéen (Achille) lorsque le genou est tendu, la capsule postérieure, les faisceaux postérieurs des ligaments collatéraux, et le contact du col du talus avec le bord antérieur du pilon tibial, en particulier lorsque le genou est fléchi.
Quelles structures limitent la flexion plantaire de la talo-crurale ?
La flexion plantaire est limitée par la capsule antérieure et les faisceaux antérieurs des ligaments collatéraux, ainsi que par la partie postérieure du talus venant en contact avec la 3ème malléole de Destot
Quel est le mécanisme de la flexion dorsale de la talo-crurale ?
En flexion dorsale, le talus bascule vers l’arrière. La malléole fibulaire s’écarte, s’élève et effectue une rotation médiale pour rester en contact avec le talus. Les ligaments inextensibles se tendent, simulant le serrage d’une poulie.
Quel est le mécanisme de la flexion plantaire de la talo-crurale ?
En flexion plantaire, le talus bascule vers l’avant. La partie la plus étroite du talus s’insère dans la mortaise tibiale. La malléole fibulaire se rapproche, s’abaisse et effectue une rotation latérale de 30 degrés.
Comment la talo-crurale contrôle-t-elle les contraintes transversales (varus/valgus) dans le plan frontal ?
b. Contraintes transversales (varus/valgus)
Controlées par :
* Les malléoles
* Les ligaments collatéraux et ligaments en haie ( talo-calcanéen inter-osseux )
* Réglage actif de la pince
* Muscles latéraux ( fibulaires, TP, LFO )
Comment la talo-crurale contrôle-t-elle les contraintes horizontales (Abduction/Adduction) ?
Contraintes horizontales (Abd/add)
A cause de l’ ouverture de la mortaise vers l’ avant. Controlée par :
* Malléoles
* Faisceaux antérieurs et postérieurs des ligaments collatéraux
* Muscles inverseurs et éverseurs
Quels muscles agissent en flexion dorsale de la talo-crurale ?
En flexion dorsale : TA, LEH, LEO, 3ème fibulaire
Glissent sous le rétinaculum des extenseurs (ligament frondiforme) qui joue le rôle de
poulie.
Ont des composantes d’ éversion et supination/add/varus.
Innervés par le nerf fibulaire profond et la racine L5 ( racine prédominante ) pour la
plupart.
Quels muscles sont impliqués dans la flexion plantaire de la talo-crurale ?
En flexion plantaire :
* Groupe postérieur superficiel : triceps sural, très puissant.
Tendon calcanéen = tendon le + volumineux
Inverseur et fléchisseur plantaire
Impulsion motrice lors du dernier temps du pas.
Gastrocnémiens : course courte, n’ agit que si le genou est tendu ( trop court sinon ),
donc accessoire pour renforcer le soléaire.
Soléaire : course longue, agit si le genou est tendu ou fléchi. Mais insuffisant pour
marche , course, saut.
Racine prédominante : S1
Comment fonctionne le réglage actif de la pince de la talo-crurale ?
Le réglage actif de la pince se produit grâce au serrage automatique des ligaments tibiofibulaires inférieurs. La tension musculaire permet ce serrage, contrairement à la flexion plantaire passive qui pourrait entraîner un ballottement. La fibula et les muscles qui s’y insèrent, tels que les muscles fibulaires et les muscles postérieurs (TP, LFO, LFH), contribuent à ce réglage actif de la pince. Par exemple, dans le cas de danseuses qui font des pointes, la contraction des fléchisseurs provoque une traction sur la face postérieure, entraînant la rotation externe, et une traction distale la faisant s’abaisser, ce qui provoque le serrage.
Quels sont les mouvements de supination et de pronation possibles au niveau des articulations du pied, et quelles sont les amplitudes de ces mouvements ?
Les articulations du pied permettent des mouvements de supination d’environ 50 degrés et de pronation d’environ 30 degrés. Ces mouvements se produisent dans le plan frontal autour de l’axe longitudinal du pied, passant par le 2ème rayon, à partir des articulations de la sub-talaire et du Chopart.
Quels sont les mouvements d’abduction et d’adduction possibles au niveau des articulations du pied, et quelles sont les amplitudes de ces mouvements ?
Les articulations du pied autorisent des mouvements d’abduction d’environ 20 degrés et d’adduction d’environ 15 degrés. Ces mouvements se produisent dans le plan horizontal autour de l’axe vertical de la jambe, à partir des articulations de la subtalaire et du Chopart.
Comment sont définis les mouvements de varus et de valgus au niveau du pied, et quelles sont leurs caractéristiques ?
Les mouvements de varus sont associés à la supination de l’arrière-pied et à l’adduction, selon Kapandji. Les mouvements de valgus sont liés à la pronation de l’arrière-pied et à l’abduction, selon Kapandji. Ces mouvements sont essentiellement observés en position debout et sont moins utilisés dans la description des mouvements.
Pourquoi est-il communément admis que le pied réalise des mouvements de prono-supination, bien que ces mouvements ne se produisent pas entre les mêmes articulations que dans le membre supérieur ?
Bien que les mouvements de prono-supination se produisent entre le radius et le cubitus dans le membre supérieur, il est couramment admis que le pied réalise des mouvements de prono-supination en pratique. Cependant, il est important de noter que ces mouvements sont en réalité des combinaisons de rotations, de flexion/extension et d’autres mouvements complexes qui impliquent différentes articulations du pied. Ces mouvements sont interdépendants, et tout mouvement dans un plan entraîne des mouvements dans les deux autres plans, ce qui rend la description des mouvements du pied plus complexe.
Quelles sont les caractéristiques de l’articulation sub-talaire et quel est son rôle dans la stabilité de l’arrière-pied ?
L’articulation sub-talaire est composée de deux articulations trochoïdes et joue un rôle essentiel dans la stabilité de l’arrière-pied. Elle est capable de mouvements multidimensionnels, notamment de tangage, de virage et de roulis, ce qui la distingue. Sa configuration anatomique et la position qu’elle occupe lui confèrent une fonction principale liée à la stabilité lors de la charge corporelle.
Comment est assurée la stabilité passive de l’articulation sub-talaire, et quelles structures y contribuent ?
La stabilité passive de l’articulation sub-talaire est assurée par plusieurs structures, notamment le ligament talo-calcanéen interosseux, qui agit comme un pivot. Les ligaments talo-calcanéens latéral, médial et postérieur, ainsi que les ligaments LCT et LCF à distance, contribuent également à la stabilité de cette articulation.
Définir la stabilité active de l’articulation sub-talaire
La stabilité active de l’articulation sub-talaire est maintenue par les muscles rétromalléolaires médiaux et latéraux. Ils exercent une action essentielle en sanglant le talus et en soutenant le sustentaculum tali, ce qui empêche le mouvement de valgus de l’articulation sub-talaire.
Quelles sont les composantes de l’articulation transverse du tarso-métatarse médiale (ATTM), et comment est-elle principalement stabilisée ?
L’articulation transverse du tarso-métatarse médiale (ATTM) est constituée des structures du côté naviculaire/tête du talus. Sa principale source de stabilité provient du fibrocartilage glénoïdien, ainsi que du ligament calcanéo-naviculaire plantaire (ligament ressort) qui sert de support essentiel pour la tête du talus. D’autres structures contribuent à sa stabilité, notamment le ligament plantaire long, l’aponévrose plantaire, et le ligament deltoïdien du ligament calcanéo-talien (LCT). Les muscles qui participent à la stabilisation de l’ATTM sont les muscles rétromalléolaires médiaux, en particulier le Tibial Post, qui envoie des expansions sous l’ensemble du tarse.
Pourquoi le ligament glénoïdien et le ligament deltoïdien sont-ils importants pour la stabilité de l’articulation transverse du tarso-métatarse médiale (ATTM) ?
Le ligament glénoïdien et le ligament deltoïdien jouent un rôle essentiel dans la stabilité de l’articulation transverse du tarso-métatarse médiale (ATTM). Le ligament glénoïdien, en particulier, est crucial pour soutenir la tête du talus et maintenir la stabilité médiale de l’ATTM. Le ligament deltoïdien, faisant partie du ligament calcanéo-talien (LCT), contribue également à la stabilité de l’ATTM en coopération avec d’autres structures telles que le ligament plantaire long et l’aponévrose plantaire.
Quelles sont les composantes de l’articulation transverse du tarso-métatarse latérale (ATTL) et comment est-elle principalement stabilisée ?
L’articulation transverse du tarso-métatarse latérale (ATTL) comprend le calcanéo-cuboïdien plantaire ligament et le ligament plantaire long comme principales sources de stabilité. Les muscles qui contribuent à la stabilisation de l’ATTL sont les fibulaires courts, l’adducteur hallux oblique, l’opposant du cinquième doigt, les fibulaires du cinquième orteil en flexion plantaire, ainsi que le court extenseur de l’orteil en dorsiflexion.
En quoi consiste le point fort de liaison entre l’articulation transverse du tarso-métatarse médiale (ATTM) et l’articulation transverse du tarso-métatarse latérale (ATTL) ?
Le point fort de liaison entre l’articulation transverse du tarso-métatarse médiale (ATTM) et l’articulation transverse du tarso-métatarse latérale (ATTL) se situe au niveau des capsules renforcées par le ligament bifurqué. Ce ligament bifurqué joue le rôle de pivot entre les deux articulations, créant une liaison anatomique et fonctionnelle essentielle entre l’articulation subtalaire et les articulations ATTM et ATTL.
Quel rôle jouent les ligaments plantaires au niveau du pied ?
Les ligaments plantaires sont principalement importants en position plantaire. Ils agissent comme des entretoises, renforçant la structure et solidarisant les deux parties du pied, créant une stabilité essentielle dans cette position.
Comment le tarse antérieur est-il soutenu dans la voûte plantaire ?
Le tarse antérieur est soutenu comme un étrier par l’entrecroisement des muscles long fléchisseur de l’hallux (LF) et du tibial postérieur (TP) dans la voûte plantaire.
Quelle est la notion des “palettes de De Doncker” concernant les articulations tarso-métatarsiennes ?
Les “palettes de De Doncker” se réfèrent à la mobilité des articulations tarso-métatarsiennes. M2 et M3 sont peu mobiles, représentant la partie la plus stable et située au sommet de la voûte plantaire, assurant l’équilibre du pied. En revanche, la palette médiale (M1) et surtout la palette latérale (M4 et M5) sont beaucoup plus mobiles, adaptées à l’interaction avec le sol.
Quels mouvements sont possibles au niveau des articulations métatarso-phalangiennes ?
Les articulations métatarso-phalangiennes sont ellipsoïdes, ce qui leur permet d’autoriser des mouvements dans les 3 plans :
Flexion plantaire de 45°
Flexion dorsale de 80° à 90°
ABD-ADD globale de 15°
Rotation globale dans le plan frontal de 15°
Ces articulations sont stabilisées passivement principalement par des ligaments collatéraux et un fibro-cartilage plantaire, tandis que la stabilité active est assurée par les muscles environnants tels que les interosseux, les muscles intrinsèques, les fléchisseurs longs des orteils et les extenseurs longs des orteils. Ces articulations sont fortement sollicitées lors du déroulement de la marche, notamment en extension. Il est important de noter qu’au niveau de l’hallux (gros orteil), une déviation vers l’extérieur (valgus) et une luxation des sésamoïdes peuvent survenir en cas de sollicitation excessive.
Quels sont les mouvements possibles au niveau des articulations inter-phalangiennes ?
Les articulations inter-phalangiennes sont de type ginglyme, ce qui signifie qu’elles sont capables de flexion plantaire. Plus précisément, on peut noter les amplitudes de flexion plantaire suivantes :
80° pour les articulations inter-phalangiennes proximales (IPP).
65° pour les articulations inter-phalangiennes distales (IPD).
La stabilité passive de ces articulations est principalement assurée par des ligaments collatéraux et un fibro-cartilage plantaire. La stabilité active est quant à elle garantie par les muscles environnants. Ces articulations sont particulièrement sollicitées lors des accroupissements, du déroulement du pied au sol, ainsi que lors de la montée et de la descente d’escalier.
Quel sont les Muscles Cavisants (Creusent les arches) de l’Arche Interne
Triceps Sural (Gastrocnémien + Soléaire)
Tibial Postérieur (TP)
Long Fibulaire (Fibulaire Long)
Abducteurs de l’Hallux (ABD H)
Long Fléchisseur des Orteils (LFO)
Long Fléchisseur de l’Hallux (LFH)