118.2 Flashcards

1
Q

Caractéristiques d’un feu de bâtiment industriel ou entrepôt

A

La difficulté principale pour le COS et de ne pas disposer d’emblée d’une vue globale de la situation. Il est généralement confronté à deux implantations :
-bâtiment enclavé dans un site urbain, la surface peut-être proche de 1000 mètres carrés
-bâtiment industriel implanté en zone industrielle, la surface d’une cellule peut atteindre 12000 mètres carrés, ces entrepôts peuvent regrouper jusqu’à une dizaine de cellules

La plupart du temps les niveaux d’exigence de stabilité au feu des structures se situe entre 15 minutes et 4h. Parfois aucune réglementation sur la stabilité n’est établi pour les racks de stockage, le risque d’effondrement est permanent

Le premier COS ne doit pas se laisser attirer par le foyer principal, son idée de manœuvre doit porter sur la mise en place de moyens hydrauliques puissant vision enrayer les propagations tout en s’appuyant sur les dispositions constructives du bâtiment. Le tour du feu est essentiel et doit permettre d’avoir une idée précise des zones exposées.

Si le COS ne pense pas pouvoir maîtriser le feu par une attaque du du foyer principal, il concède une part au feu. Chaque face du sinistre peut nécessiter une attaque spécifique, ne pas oublier qu’une présence de public est possible, demander au minimum l’évacuation des locaux menacés

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2
Q

Caractéristiques des bâtiments industriel ou entrepôt enclavé

A
  • Imbrication souvent importante avec les bâtiments voisins
  • propagation très rapide qui impose une action hydraulique coup de poing
    -contexte bâtimentaire qui oblige à la multiplicité des points d’attaque
    -accès limité
    -présence de stockage et de réserve en sous-sol

Pour lutter contre les propagations le COS doit investir au plus vite les bâtiments contiguës surplombant le sinistre

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3
Q

Caractéristiques des entrepôts en zone industrielle

A

-une façade avec des quais de chargement et des portes métalliques
-des quais régulièrement surplombé de bureau en mezzanine
-des cellules de stockage d’une surface de 12000 m2 maximum
-des cellules qui peuvent avoir une destination spécifique du style : matière dangereuse

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4
Q

Entrepôt en zone industrielle : suivant la capacité de stockage et l’année de construction, la réglementation impose :

A

-des desserts (voie engin et aire de mise en station des moyens élévateurs aériens ) si le mur coupe-feu fait plus de 50 m il y en a une à chaque extrémité
- des recoupements de cellules qui ont une étanchéité aux flammes et au gaz chaud de 60 à 240 minutes
-des robinets d’incendie armés
-des points d’eau incendie
-des colonnes sèches et des moyens fixes d’aspersion placer le long des paroisse séparatrice et permettre au mur un niveau rei 120
-des quais de déchargement équipé d’une rampe de 1,8 m et de pente égale à 10 % permettant l’accès des dévidoirs aux cellules de plain-pied
-des accès aux cellules d’une largeur de 1,8 m pour permettre le passage des dévidoirs
-des portes d’intercommunication entre les cellules coupe-feu 2h
-tous les points de l’entrepôt sont à moins de 75 mètres d’un espace protégé, 25 m dans les parties de l’entrepôt en impasse
-deux issues au moins vers l’extérieur ou sur un espace protégé dans deux directions opposées sont obligatoires dans les cellules de stockage de plus de 1000 mètres carrés
-des dispositifs de désenfumage naturel -des dispositifs d’extinction automatique à partir de 3000 mètres carrés

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5
Q

Comment peuvent se faire les propagations dans les entrepôts industriels

A

-par la toiture
-par l’effondrement des murs de séparation
-par la retombée de matière en ignition
Par la présence de poids lourds alignés sur les quatre chargement

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6
Q

Quelle est la mesure prise par le BPREV pour définir le débit requis dans les entrepôts

A

Le débit correspond au débit nécessaire pour l’extinction de la plus grande cellule du site, les moyens hydrauliques implantés jusqu’à 800 m sont pris en compte, toutefois le bureau prévention ne peut pas imposer plus de 720 mètre cube heure au pétitionnaire

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7
Q

Cas particulier des entrepôts géants ou très haut

A

Dans ce cas de figure le COS peut-être confronté à une impossibilité opérationnelle de limiter la propagation d’un incendie en raison de la hauteur ou de la superficie du bâtiment : il se caractérise par
-des cellules de stockage de 12000 mètres carrés maximum, d’une longueur de 120 m maximum chacune
-des façades avec des quais de chargement et de déchargement
-des portes métalliques en rideau sur les différents niveaux
-une hauteur de cellule comprise entre 13,7 m et 23 m maximum
-la présence de murs et de porte 2h entre les cellules
-installation de sprinkler obligatoire pour les cellules de plus de 3000 mètres carrés
-des rampes dévidoir pour chaque cellule
-la présence d’exutoire en partie haute
-un périmètre accessible sur le pourtour de l’entrepôt
-des aires de manœuvre de stationnement pour les engins incendie
-la présence de PEI à l’étage sur la dalle

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8
Q

Entrepôt géant : l’incendie est maîtrisé par l’extinction automatique à eau

A

-l’incendie fait 300 mètres carrés environ
-engagement avec des moyens traditionnels
-s’assurer du fonctionnement de l’extinction automatique et de l’absence de rayonnement thermique au niveau de la cellule concernée ainsi que du bon fonctionnement du désenfumage
-le fonctionnement de l’extinction automatique s’évalue par le retentissement du gong dans le local technique

Si ces conditions sont réunies, pas de risque d’effondrement, faire attention au rack métallique de rangement à proximité du site

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9
Q

Entrepôt géant : incendie généralisé de cellules dans un entrepôt de plain-pied

A

-la puissance de l’incendie est trop importante, seule une action de protection des murs avec des moyens puissants est utile
-extinction automatique à eau ne sera pas efficace, la stabilité de l’édifice est compromise. Aucun engagement de personnel ne doit être envisagé dans la cellule concernée
-réaliser des reconnaissances rapides dans les cellules mitoyennes et contrôler la fermeture des portes coupe-feu
-la deci est limité à 720 mètre cube heure soit 4 lances canon du bras élévateur aérien. La longueur des murs peut atteindre 120 mètres, la portée du canon du BEA et de 60 m
-si deux cellules sont adossés, le mur qui ne peut être atteint un coupe-feu 4 heures

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10
Q

Incendie dans un entrepôt géant en super ou infrastructure

A

-l’engagement des engins est possible en étage et des PEI sont accessibles sur la dalle
-dans le cas contraire l’installation de tour incendie avec des colonnes sèches de 100 mm est possible
-la mise en œuvre des moyens particuliers comme les rideaux et du ressort de l’exploitant
-la rédaction d’un dossier ETARE est préconisé
-l’attaque du feu et du dernier niveau est réalisé comme pour un entrepôt traditionnel
-le niveau inférieur dispose de colonne sèche de 100 mm qui permettent d’alimenter des canons de sol qui assureront la protection des murs, la dalle à l’étage dispose d’une résistance au feu de 2h environ. C’est le plancher du dessus qui est le plus vulnérable
-à partir de 23 m de hauteur la surface des cellules est limitée à 6000 mètres carrés

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11
Q

Gestion des murs coupe-feu pour un feu d’entrepôt

A

Ne pas faire de troué dans les murs coupe-feu. La puissance d’un feu de cellule et de 1400 MW, notre puissance est de 400 m maximum, notre action n’aura d’utilité que dans la phase de décroissance de l’incendie

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12
Q

Extension des feux d’entrepôt au bâtiment industriel

A

-reconnaissance : elles permettent de définir les premières phases de la MgO ainsi que les points d’attaque et les sites à protéger
-établissement : positionner les divisions de 100 mm aux angles des bâtiments peut permettre une souplesse d’emploi
Les établissements d’attaque en point haut ne seront efficaces que si le feu a percé la toiture et si le gel n’est pas dirigé vers des exutoires de fumée
-axe logistique : pas de mise en station systématique des premières échelles, les échelles non utilisées sont dirigées en zone de déploiement initiale, un axe logistique servant d’artère principal d’établissement des lignes de 110 et déterminées
-la sécurité : les équipes doivent se reculer des façades pour anticiper sur leur effondrement

Le télémètre d’alarme peut-être utilisé

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13
Q

Engagement du premier EP bâtiment industriel ou entrepôt

A

Faire établir les moyens les plus puissants à la disposition du premier engin sur la partie la plus menacée par les propagations et faire ouvrir ou plutôt les accès au site

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14
Q

Engagement des échelles feux d’entrepôt bâtiment industriel

A

Non sur échelle léutile que si elle permet de lutter efficacement contre une propagation

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15
Q

Engagement du chef de garde bâtiment industriel ou entrepôt

A

Évaluer la situation et privilégier l’anticipation, les actions principales portent sur :
-évacuation du bâtiment sinistré menacé
-attaque direct du foyer si les maîtrisable au lutte contre les propagation en anticipation de l’évolution du sinistre
-préparer l’engagement des moyens lourds
-employer le parcellaire pour renseigner les bouches affectées au premier engin

-désigner une zdi (elle est du ressort du premier chef d’agrès en l’absence du chef de secteur zdi)
-identifier les murs séparatifs coupe-feu
-repérer la mise en œuvre des dispositifs de désenfumage
-récupérer les plans de l’établissement

Le tour du feu peut-être compléter au moment de la montée en puissance de l’intervention

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16
Q

Engagement du chef de garde alimentation

A

Il appuie le travail du sous-officier moyen dans le suivi de l’emploi des pays
-il affecte les points d’eau est défini les axes d’établissement d’alimentation et de manœuvre ainsi que les axes logistiques à préserver
-l’identifie les zones ou la pose des dispositifs de franchissement de tuyaux est nécessaire
-il évalue en fonction de la distance le temps nécessaire à l’établissement des lignes, 20 minutes pour 400 m

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17
Q

Engagement du chef de garde FMOGP

A

Il commande l’ensemble FMO plus BEM et les engins qui lui sont attribués. C’est le conseiller technique du COS pour l’ensemble grande puissance. Il commande au contact. Il rencontre au PC des mesures prises
-il conseille le COS pour le choix des points d’eau
-il dirige et commande la manœuvre de l’ensemble grande puissance

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18
Q

Quels sont les trois grandes familles d’installation précaire

A

Les installations provisoire ou mobile (stand d’exposition attraction foraine caravane ou tente sur terrain de camping, campement sauvage)

Dépôt d’ordures publiques et déchets industriels sauvage

Chantier de construction et de démolition ou bâtiment désaffecté

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19
Q

Feux d’installation précaire : caractéristiques des campements sauvages

A

-implantation anarchique
-localiser dans des zones de friche industrielle
-localiser à proximité de voie de circulation routière ou ferroviaire
-accès difficile et manque de point d’eau à proximité

Le COS est souvent confronté à des feux violents avec de gros risques de propagation à l’intérieur, le taux d’occupation du site est inconnu, le COS est généralement dans l’incapacité d’obtenir un renseignement fiable sur l’évacuation et le recensement des occupants.
Les communautés sur les lieux sont régulièrement organisé autour d’un chef qui peut renseigner les secours, la vulnérabilité des personnes doit être prise en compte afin de réaliser les sauvetage tout en établissant rapidement des moyens puissants d’extinction permettant d’abattre les flammes.
L’appui des forces de police et des services municipaux et à rechercher, la connaissance secteur est primordiale face à ce type d’intervention

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20
Q

Principe d’intervention : feu de campement sauvage

A

Le tour du feu et la partie complexe de cette intervention, la réflexion du premier cosse doit s’appuyer sur les accès à des voies non carrossables.
L’intervention doit être conduite avec rapidité et précision après avoir effectué une demande de renfort et après avoir demandé l’avenue d’un service d’ordre important

Axe d’effort :
-réaliser les sauvetages
-réaliser les mises en sécurité
-faire évacuer les zones menacées
-empêcher la propagation aux installations voisines

Une vue par drone ou par échelle peut-être rechercher, le sens du vent doit guider le COS, une reconnaissance élargie doit être réalisée au-delà du campement pour rechercher l’éventuelle victimes isolé

Le caractère anarchique de ces campements définis certains risques :
-présence de bouteilles de gaz
-présence de piquage électrique non conventionnelle
-présence possible de ligne haute tension au droit du campement
-risque d’effondrement déstructures
-risque de blessure et de détérioration du matériel
-proximité immédiate de voie de circulation
-présence d’accélérant
-densité importante d’occupant
-insalubrité

Principe d’engagement des engins :
Les sauvetages et la mise en place d’un moyen hydraulique puissant pour le premier engin en considérant la préservation des parties menacées. LA RAPIDITÉ DE LA MISE EN OEUVRE DU DU PREMIER MOYEN HYDRAULIQUE EST UNE PRIORITÉ
Le chef de garde complète le dispositif hydraulique sur les parties les plus menacées, il prend en compte le manque d’eau, les difficultés d’accès, les capacités hydrauliques et d’éclairage des bras et les bateaux aériens sont à envisager

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21
Q

Caractéristiques des feux de dépôt d’ordures publiques ou de déchets industriels sauvage

A

C’est feux se déroulent souvent en plein air, généralement pas de grands risques, attention aux objets dangereux qui peuvent être dissimulés et susceptible d’exploser sous l’effet de la chaleur, production d’une fumée épaisse et acre avec une toxicité non négligeable

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22
Q

Principe d’extinction dépôt d’ordures publiques et déchets industriels sauvages

A

Ne pas hésiter à faire établir un nombre de langues suffisant pour noyer les masses en une mission
Éviter l’emploi des échelles qui peuvent générer un risque de blessure en cas d’explosion, l’emploi du drone est plus approprié
Le sens du vent guide le COS

Risque :
-présence de récipient sous pression
-présence d’accélérant
-fumer nocive due à la combustion de produits chimiques
-pollution environnementale
-et boulemane ou effondrement de monticule

Engagement des premiers engins :
Les portes lance ne doivent pas progresser sur les matériaux entreposés.
Des engins lourds tels que des bulldozer peuvent être demandé. Il est possible de faire intervenir des sociétés privées lorsque le feu ne risque pas de se propager et que l’extinction risque d’être de très longue durée

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23
Q

Chantier de construction et de démolition ou bâtiment désaffecté : caractéristiques

A

Fermer au public ils font l’objet de mesures particulières tel que l’installation de zone de vie et la réalisation de piste d’accès. Ils sont théoriquement vide d’habitants mais peuvent être squatter

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24
Q

Risque lié au chantier de déconstruction de bâtiments désaffecté

A

-présence de bouteilles de gaz sous pression (y compris acétylène)
-risque de chute dans des gaines non protégés
-installation électrique volante sous tension
-risque d’écroulement des murs et des toitures
-possibilités d’occupation des locaux
-août sur la stabilité de l’édifice

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25
Q

L’engagement des premiers engins pour feux dans un chantier de déconstruction

A

-reconnaissance effectuée en binôme est limité au minimum indispensable qui permet de déterminer les sauvetages
-engagement minimum à l’intérieur des locaux qui présente un danger
-attaque des foyers à distance avec emploi de moyens puissant si besoin
-pas de déblais, l’extinction est obtenue par noyage

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26
Q

Définition du boil over

A

Une rétention d’hydrocarbure lourd en feu surchauffe, l’eau présente au fond du réservoir se vaporise et augmente le volume qui expulse le combustible à l’extérieur du réservoir. Celui-ci s’enflamme aussitôt et projette d’importantes quantité de liquide inflammable

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27
Q

Description du BLEVE

A

Vaporisation violente à caractère exclusive consécutive à la rupture d’un réservoir contenant un liquide à une température significativement supérieur à sa température d’ébullition. Une boule de feu colossale et générer causant des dégâts considérables

28
Q

Définition émulseur

A

Liquide qui est dilué avec de l’eau pour produire une solution moussante. Attention des émulseur de type différent sont incompatibles entre eux

29
Q

Définition de phroth over

A

(débordement par moussage)

Phénomène qui résulte de l’ébullition d’eau dans un réservoir réchauffé non en feu et qui consiste en une éjection avec plus ou moins de force d’une certaine quantité d’hydrocarbure. Par exemple, remplissage d’un réservoir en produit lourd chaud ou l’eau a été mal purger

30
Q

Qu’est-ce qu’un hydrocarbure

A

Produit naturel composé uniquement d’atomes de carbone et d’hydrogène qui dans des conditions normales de température et de pression sont soit solide soit liquide soit gazeux

31
Q

Qu’est-ce qu’un liquide inflammable et combustible

A

Liquide qui au contact d’une énergie d’activation et d’un comburant s’enflamme

32
Q

Qu’est-ce qu’un liquide inflammable

A

Liquide classé en trois catégories en fonction des valeurs du point éclair et de la température d’ébullition à pression atmosphérique :
-catégorie 1 : point éclair inférieur à 23 degrés et température d’ébullition inférieure ou égale à 35 degrés
-catégorie 2 : point éclair inférieur à 23 degrés mais température d’ébullition supérieure à 35 degrés
-catégorie 3 le point d’éclair est supérieur à 23 degrés et inférieur à 60 degrés

33
Q

Qu’est-ce qu’un liquide combustible

A

Liquide dont le point éclair est compris entre 60 et 93 degrés

34
Q

Qu’est-ce que la mousse

A

Agent extincteur le plus approprié pour l’extinction des feux de classe b. Elle est composée d’eau, d’émulseur et d’air. Elle a une triple action
-constituer une couche imperméable qui isole le combustible de l’oxygène
-participer et refroidissement grâce à l’eau qu’elle contient
-empêcher l’émission des vapeurs inflammables qui constituent le combustible

35
Q

Qu’est-ce qu’un plan d’opération interne

A

C’est un plan d’urgence qui est obligatoirement mis en place dans les installations classées pour la protection de l’environnement classé Seveso ainsi que dans certaines ICPE soumises à autorisation.
L’exploitant doit être capable de maîtriser un sinistre en interne et de remettre l’installation dans un état le plus sûr possible point ce plan est mis en place par l’industriel qui définit l’organisation et les moyens adaptés qui permet de maîtriser un accident circonscrit au site point ce document planifie l’organisation des ressources et les stratégies d’intervention et en analysant les accidents qui peuvent survenir. Il fait l’objet d’exercice périodique, au minimum tous les 3 ans

36
Q

Qu’est-ce qu’un plan particulier d’intervention

A

C’est un document de référence qui est établi par les pouvoirs publics pour la protection des populations des biens et de l’environnement face à un risque particulier. Il prévoit la mobilisation des services de secours public et l’ensemble des services de l’État communes et acteurs

37
Q

Qu’est-ce que le slope over

A

(débordement par ébullition) c’est un phénomène qui peut se produire au cours de l’extinction lorsque l’eau ou la mousse est projeté sur la nappe enflammée. Il y a alors dans les couches supérieures du liquide une formation d’ébullition accompagnée d’une production de vapeur qui entraîne le débordement sans projection violente. Pour prévenir ce phénomène il convient de refroidir les parois et ou de soutirer du produit pour créer un creux d’au moins 3 m

38
Q

Qu’est-ce qu’un taux de concentration

A

Pourcentage des mulser contenu dans la solution moussante. Ce taux est fixé par le fabricant, 3 % pour les produits non miscibles à l’eau, 6 % pour les produits miscibles à l’eau

39
Q

Qu’est-ce qu’un taux d’application

A

Calcul de la quantité de solution moussante, en litre, à appliquer par mètre carré et par minute. C’est un taux défini par la réglementation qui varie en fonction du produit à éteindre

40
Q

Qu’est-ce que le taux d’application forfaitaire

A

C’est un taux qui est fixé par un arrêté en fonction du liquide inflammable, de l’application de la mousse et de la stratégie de lutte contre l’incendie adopté par l’exploitant

41
Q

Qu’est-ce que le taux d’application critique

A

Tout au-dessous duquel il n’est pas possible d’éteindre

42
Q

Qu’est-ce qu’un taux d’application expérimentale

A

Tout propre à chaque famille démulseur déterminée à partir d’une campagne d’essai

43
Q

Qu’est-ce que le taux de foisonnement

A

Rapport entre le volume de mousse et le volume de solution moussante
-bas foisonnement : inférieur à 20 : lance canon mousse
-moyen foisonnement : entre 20 et 200 générateur BIRO et lance SF 225 de la BPM
-au foisonnement : supérieur à 200 générateur turbex de la BPM

44
Q

Qu’est-ce qu’un UVCE

A

Phénomène d’étonnant résultant de la fuite d’un gaz inflammable mélanger en proportion particulière avec un comburant et rencontrant une source d’initiation

45
Q

Zone émulseur :

A

Elle est prédéfinie dans le triptyque ETARE

46
Q

Taux d’applications reflex pour les liquides inflammables non miscible à l’eau

A

10 l par minute et par mètre carré

47
Q

Taux d’applications reflexe pour les liquides inflammables miscibles à l’eau

A

16 l par minute et par mètre carré

48
Q

Taux d’applications reflexe pour les liquides inflammables miscibles à l’eau

A

16 l par minute et par mètre carré

49
Q

Calcul du taux d’application pour une lance

A

Pour une surface de 200 m², un taux d’application de 10 litres par minute par mètre carré :
Il faut 2000 litres de solution moussante pour une minute donc une lance canon

50
Q

Règle de sécurité feux de liquide inflammable, risque courant :

A

Faire réaliser une zone d’exclusion de 50 m et un périmètre de sécurité d’environ 100 m

L’attaque doit être menée vent dans le dos dans tous les cas et une lance en eau doit être établi pour assurer la protection du personnel.
Aucune progression dans le tapis de mousse en raison du risque de réinflammation

51
Q

Conduite à tenir feu de chaufferie au fioul

A

-prendre en compte le plan d’intervention s’il existe
-couper l’alimentation du fluide au moyen de la vanne police et des énergies électriques
-ventiler les locaux grâce au raccord zag
-attaquer à la mousse ou j’ai diffusé
-veuillez au risque de pollution par les eaux d’extinction
-refroidir l’atmosphère et ventilé
-ne pas négliger l’ensemble des risques d’un feu en espace clos

52
Q

Feu de chaudière industrielle conduite à tenir :

A

-Faire stationner les engins à distance
-Évacuer l’établissement
-Établir un périmètre de sécurité
-Couper les énergies et l’alimentation de la chaufferie
-S’informer sur la nature du combustible
-Ne pas engager inutilement du personnel
-Ne pas entreprendre l’extinction à l’eau
-Ventilé énergiquement les locaux
-Brumiser le volume si possible avec une lance haute pression une lance diphasique et cetera
-Attendre que le combustible soit épuisé et que la chaudière ne soit plus emballée
-Demander la présence d’un technicien spécialisé

53
Q

Conduite à tenir feux de station-service

A

-Positionner les engins à distance
-procéder au sauvetage et à l’évacuation de la zone sinistrée et sinistrable
-engager un minimum de personnel à la ligne-attaquer et protégé avec des moyens adaptés en fonction de la zone touchée
-prévoir une montée en puissance des moyens hydrauliques
-temporiser à 5 litres par minute par mètre carré si les moyens mousse doivent être employés jusqu’à la mise en place d’un dispositif d’extinction correcte
-poursuivre les actions de refroidissement des structures
-prévoir un tapis de mousse
-effectuer des relevés explosimétriques
-porter une attention particulière aux eaux d’extinction

54
Q

Dispositif de sécurité prénom dans une station-service

A

-du personnel formé à la ligne
-les appareils de distribution de carburant protégé contre les heures de véhicule
-des flexible de distribution de carburant anti-arrachement
-un volume de carburant délivré par opération limitée à 120 litres pour chaque pompe
-un fusible 70 degrés présents au niveau des îlots de distribution qui déclenche l’extinction automatique
-à dispositif de communication qui permet d’alerter instantanément l’agent exploitant
-un système de récupération des effluents avec un dispositif d’obturation automatique contre tous des versement dans les égouts voir une cuve de rétention

55
Q

Comment orienter le jet de la lance en cas de feux de fuite et Manon d’une citerne

A

En présence d’une fuite alimentée sur une citerne orientée le jet de la lance vers l’origine de la fuite, la mousse te suivra l’écoulement du liquide enflammé

56
Q

Stratégie d’extinction feu de liquide inflammable face à un risque majeur

A

-phase de temporisation : elle précède l’attaque et permet de contenir les effets thermiques de l’incendie, elle est effectuée avec la moitié des moyens nécessaires à l’attaque point cette phase permet de réduire de 30 à 40 % le flux thermique (cette phase est généralement conduite par l’exploitant)
-une phase d’extinction : cette phase correspond à la mise en œuvre de l’ensemble des moyens nécessaires à l’extinction du sinistre, elle ne peut pas être stoppé. Les réserves de l’exploitant doivent permettre 20 minutes d’extinction mais il est doublé par l’industriel.

un COS confronté à cette phase doit anticiper 40 minutes d’extinction: trois conditions doivent être réunies pour lancer cette phase :
Les moyens de projection de mousse doivent être établis
La continuité en émulseur doit être assurée pendant 40 minutes
La fuite de liquide inflammable n’est plus alimenté ou ne perturbera pas la progression de la mousse

Cette phase d’extinction est donnée par le COS par le top extinction

Une fois l’extinction réalisée :
Assurer le refroidissement déstructures et contrôler son efficacité
Conserver le dispositif complet pendant 4 heures
Effectuer des relevés explosimétriques pour confirmer l’absence de risque
Pour éviter le risque de réinflammation, un tapis de mousse de 15 cm doit être régulièrement entretenu jusqu’au refroidissement complet avec un taux d’application de 0,2 l par minute et par mètre carré
Appliquer le débit d’extinction pendant 10 minutes toutes les heures

-une phase de refroidissement : elle est menée en parallèle des opérations de temporisation et d’extinction sur les ouvrages qui sont situés dans un rayon de 50 m autour du sinistre

57
Q

Règle de sécurité : feux de liquide inflammable, risque majeur

A

-privilégier l’emploi de moyens d’extinction qui exposent au minimum le personnel
-établir les moyens sous la protection de rideau ou à l’abri d’un obstacle
-l’attaque doit être menée vent dans le dos
-pas de progression à l’intérieur d’une rétention sinistrée
-pas de progression dans le tapis de mousse
-aucune personne dans la nacelle du BEA
-en zone d’exclusion n’est engagée que le personnel assurant l’extinction et refroidissement

58
Q

Méthodologie d’extinction peu de réservoir dépôt d’hydrocarbure

A

-attaquer le feu dans le réservoir par envoie de mousse
-refroidir le réservoir en feu au moyen des couronnes ou des lances
-empêcher la montée de température des réservoirs voisins

En cas de feu sur un réservoir en présence de produits lourds surchauffé : -demander à l’exploitant d’arrêter le réchauffeur
-demander à soutirer du produit afin d’abaisser de 3 m la hauteur
-refroidir la robe à hauteur de l’incendie
-extinction à la mousse dans le réservoir

59
Q

Un site d’intervention feux de matière dangereuse

A

-se renseigner sur le produit et les moyens d’extinction approprié
-caller est le véhicule
-délimiter un périmètre de sécurité
-établir des moyens d’extinction autour du véhicule en tenant en compte la pente de la voirie et le sens du vent
-protéger la zone voisine si elle est menacée
-créer des barrages au sol ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandte
- entreprendre l’extinction avec des moyens adaptés aux produits
-demander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence
-si le transport s’effectue en citer un et qu’elle n’est pas atteinte par le feu il est parfois nécessaire pour la protéger d’arroser un jet diffusé pour la refroidir progressivement ou de la recouvrir d’une enveloppe de mousse
-faire attention aux risques associés comme le BLEVE et l’ UVCE

60
Q

Principe d’intervention feux d’espace naturel, faut développer :

A

-reconnaissance :
Elle permet d’apprécier l’ampleur du sinistre, de demander des moyens, de préciser des accès, d’organiser l’engagement des moyens, de prévoir un itinéraire de repli et de ne s’engager que sur des itinéraires praticables

-sauvegarde des personnes et des biens :
Elle permet d’assurer la sécurité du public et des biens ou des points sensibles à protéger les actions menées par le COS peuvent être le confinement, l’évacuation, la fermeture des portes et des volets, la vérification de l’état de la toiture, la recherche des locaux à risque et des sources d’énergie, la recherche des points d’eau, l’établissement de Lens en protection de points sensibles, le mouillage des éléments fragilisés

-l’attaque : deux types d’attaque, l’attaque directe et l’attaque de front
L’attaque direct est basée sur la rapidité d’exécution, un seul engin peut se suffire
L’attaque de front consiste à casser la pointe et de progresser ensuite par les flancs, l’année envisageable qu’il n’y a pas beaucoup de vent et si les voix sont carrossables
L’attaque de flan permet de rétrécir le front puis à éteindre le feu en le remontant
L’action par jalonnement de flan visa aborder le feu par ses flancs et à l’attaquer en progressant vers la pointe
L’attaque par percée de flan consiste à réaliser une trouée dans un flan et ensuite de progresser dans la brûler de façon à casser le front par l’intérieur

61
Q

Concept d’emploi du FMO GP

A

-one shot
-alimentation directe sur un poteau gros débit piqué sur une conduite de 200 mm jusqu’à 520 m de distance et avec un débit minimum de 240 m3
-en aspiration moyen de 4 lignes d’aspiro
-sur une distance importante, il est stationné en position intermédiaire d’attaque et permet la mise en œuvre de ses moyens d’extinction ou des moyens hydrauliques annexes relayés par sa pompe

62
Q

Caractéristiques techniques du FMOGP

A

-châssis 26 tonnes
-pompes : 6000 l minutes à 15 bars soit 360 mètres cube heure
-10000 l d’eau dont 400 l dédié au système d’autoprotection
-9 minutes d’autonomie en one shot à 1000 litres minutes
-une lance canon téléréglable de toi de 4000 l minutes soit 240 mètres cubes heures
-une lance canon téléréglable de coffre et une lance canon de toit amovible de 2000 litres minutes soit 120 m3
-2 lignes 210 mm pour 80 m avec 4 tuyaux de 40 m

63
Q

Caractéristiques techniques de la berce émulseur

A

-6000 l de produit mouillant moussant
-distance maximale entre la berce et le FM O GP : 4 m ou 120 m au moyen des mpve
-2 MPvE permettant l’injection dans 4 lignes de 110 à 120 m
-une mpve permettant l’injection dans deux lignes de 110 à 240 m

64
Q

Caractéristiques techniques du FA

A

Pour un feu de bâtiment industriel, si le F1 est sonné dans le cadre du départ normal, le chef de garde fait ajouter son CA.

Caractéristiques techniques :
-3000 litres minutes au point d’attaque sur deux lignes de 110 mm à 1600 m
-alimentation d’un BEA , soit sur une ligne 210 jusqu’à 120 m, soit sur deux lignes de 110 jusqu’à 280 m
- de lance canon sur une ligne jusqu’à 120 m
-une lance canon sur deux lignes jusqu’à 1080 m
-3 lance grande puissance jusqu’à 1080 m
-une lance grande puissance à 2680 m sur une ligne

65
Q

Caractéristiques techniques du camion d’accompagnement

A

Il permet d’établir deux lignes de 110 mm sur une distance de 1600 m
Il dispose de 8 modules de DFT

66
Q

Possibilité d’alimentation de la pompe du FMOGP sur un hydrant

A

Le FMO GP peut s’alimenter jusqu’à 520 m de l’hydrant, c’est idron doit être renforcé, il pourra délivrer 240 m3 heure si la conduite est de 200 mm et 360 m3 c’est la conduite est de 250 mm et plus