118.1 Flashcards

1
Q

La BSPP est chargée de ?

A

-La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
-La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
-La protection des personnes, des biens et de l’environnement
-Les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou
de catastrophes ainsi que leur évacuation

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2
Q

La BSPP concourt à ?

A

La protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
aux secours d’urgence

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3
Q

2 grands types de secteurs sont différenciables lesquels ?

A

1) le secteur administratif
2) le secteur opérationnel

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4
Q

Quels sont les types de lieux de stationnements ?

A

Lieu de Stationnement Opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers
Lieu de Stationnement Santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et para médicaux
lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des CIAM (LS SDIS)

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5
Q

Quels sont les niveaux de réponse opérationnels ?

A

REPONSE NIVEAU 1 : risques courants
REPONSE NIVEAU 2 : risques particuliers
REPONSE NIVEAU 3 : risques majeurs

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6
Q

Quelles sont les fonctions opérationnelles de la BSPP ?

A

FONCTION INTEGRANTES
CDT (commandement)
SIC (Système d’Informations et de Commandement)
LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN
SIO (Soutien Infrastructure Opérationnelle)
Page 5 / 160

FONCTIONS D’ENGAGEMENT
INC / EXT (incendie/extinction)
SAUV (sauvetage)
RECO / ELD (reconnaissance/Exploration Longue Durée)
SAP/AMU/SR (Secours à Personne/Aide Médicale Urgente/Secours Routier)
VENT (ventilation)

FONCTIONS D’ENVIRONEMENT
NRBC (Nucléaire Radiologique Biologique Chimique/antipollution)
RSMU (Recherche et Sauvetage en Milieu Urbain)
NAUT (nautique)
IMP (Intervention Milieu Périlleux)
CYNO (cynotechnique)
PROTEC (protection)
ECL (éclairage)
COM (communication)

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7
Q

A quoi participe également la BSPP ?

A

des Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS)
des détachements temporaires sur demande de l’état-major de zone tels que :
le Détachement de Renfort Urbain à l’occasion des Feux de Forêts (DRUFF)
la participation à la constitution de colonnes zonales de secours au profit d’autres zones de
défense et de sécurité
la participation à la constitution de modules zonaux intégrés au sein d’un détachement
français projeté dans le cadre de missions de secours internationales

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8
Q

Composition de la garde niveau CS ?

A

1 Officier de Garde Compagnie (OGC) dans les PC de compagnie,
1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie,
le personnel équipant les engins en service
le personnel du Poste de Veille Opérationnelle (PVO)
le service de jour

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9
Q

Composition de la garde niveau GPT ?

A

1’Officier Supérieur de garde Groupement (OSG),
1’Officier Poste de Commandement (OPC), ou officier CMO appui
le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
le sous-officier « statique » et le personnel du Centre de Suivi Opérationnel (CSO)
les conducteurs

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10
Q

Composition de la garde niveau BRIGADE ?

A

le commandant opérationnel Brigade
le colonel de garde, Chef d’Etat-Major Opérationnel (CEMO)
le médecin-chef Brigade de garde
l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le
personnel du Centre opérationnel et de l’EMO
le Directeur des Secours Médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un
vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des
Ambulances de Réanimation (AR), du Centre de Mise en oeuvre santé (CMO San et officier
CMO San (OCS)) et du Véhicule d’Accompagnement Santé (VAS)
les officiers ou sous-officiers « garde environnement PCTAC » : prévention, sécurité et
dessinateur
opérationnel
l’officier communication opération
les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, chef de section
RSMU, ELD chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, le personnel de garde
RCCI
les officiers de liaison Brigade :
CCZ1
CIC DOPC2/ renfort CCZ
COPP/SIC DSPAP2
le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au
commandement ou
d’appui à la couverture opérationnelle
le sous-officier du service général
les conducteurs de la section transport
le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative

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11
Q

Quelles sont les fonctions que comprend le service de jour à la compagnie ?

A

Le service de jour de la compagnie comprend les fonctions de sergent de jour et de
caporal de jour.
 Le service de jour dans un cs autre que PC comprend les fonctions de gradé de jour et de
caporal de jour. Ce personnel est relevable en cas de départ des secours.
 Le gradé de jour du cs est le correspondant du sergent de jour de la compagnie.
 Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de
secours
de la compagnie et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et
de commandement(SIOC)

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12
Q

De quoi est responsable le sergent de jour ?

A

 il tient à jour, en permanence, la liste de garde et des services de jour. Il informe
immédiatement les intéressés de tout changement de fonction les concernant ;
 il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention ;
 il gère l’absence d’un personnel au départ des secours ;
 il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter
l’interdiction d’y fumer d’y manger et d’y boire ;
 il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément
plusieurs
appels, en particulier dans le cadre du plan délestage ;
 il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes de remise à
chaque départ de secours et de la sécurité du site en général ;
Page 8 / 160
 il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins dans les cas
suivants :
 intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de rendre
compte à l’officier de garde compagnie ;
 départ de l’OGC ;
o feu ou explosion du niveau du départ normal sur le secteur administratif de la
compagnie ;
o pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde
compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention ;
o déclenchement d’un plan spécial (et notamment le plan délestage), il applique
les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur ;
o il s’assure que le stationnaire a alerté l’officier de garde compagnie dans tous
les cas prévus au § 1.1 du présent titre ;
en cas d’opération importante ou de déclenchement d’un plan spécial, il prévient le
commandant de compagnie et le chef de centre s’ils ne sont pas de garde ;
o en cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en
hiver) et un ravitaillement,
qui seront transportés sur les lieux de l’opération par un personnel de la compagnie
territorialement
compétente, en zone de remise en condition du personnel ;
o il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à
effectuer au retour
d’intervention.

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13
Q

De quoi est responsable le gradé de jour ?

A

est responsable de l’exécution des détails du service journalier dans son CS et veille au
bon fonctionnement du Système d’Information Opérationnel et de Commandement (SIOC).
Lors de sa présence en centre de secours, il remplit les mêmes missions qu’un sergent de
jour

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14
Q

Quelles sont les 3 dimensions principales du SIOC ?

A

dimension applicative (application opérationnelle ADAGIO, système SINUS, etc.) ;
 dimension technique (serveurs, unités centrales, câbles, etc.) ;
 dimension organisationnelle (structure du réseau constitué entre les stations
utilisatrices, qu’elles soient directrices ou secondaires, fixes ou mobiles, etc.).

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15
Q

Que doit faire le stationnaire a sa prise de fonction et durant toute sa garde ?

A

 prendre en compte, vérifier et mettre à jour l’ensemble de la documentation
réglementaire du PVO (rues barrées, BI-PI, etc.) ;
 s’assurer du bon fonctionnement des installations qui le composent (ADAGIO,
sonneries de feu, pupitre de télécommunication, postes radio, temporisations…) et de la
garantie de leur mode de fonctionnement dégradé ;
 assurer le suivi de ses moyens ;
 vérifier l’état de mise à jour de ses moyens et de ses ressources ;
 prendre connaissance des consignes laissées par son prédécesseur.
 de l’exploitation locale du SIOC ;
 du suivi de l’état de mise à jour des moyens en dotation au sein de sa base
opérationnelle (intervention, exercice, sport, contrôle technique, etc.) ;
 de l’engagement de ses moyens :
Page 10 / 160
 réception et transmission des ODE au(x) engins concernés (acquittement, validation,
sonne engin(s) impression ODE) ;
 gestion des moyens affectés temporairement ;
 clôture de l’opération afin de permettre la rédaction des rapports de sortie de secours
par les chefs
 d’agrès, le chef de détachement ou le COS ;
 de la veille opérationnelle courante et particulière afin d’alimenter rigoureusement les
mains courantes opérationnelles sur ADAGIO ;
 de la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers :
 suivi et organisation d’un délestage à son niveau ;
 suivi des exercices ;
 du contrôle des actions entreprises par les PVO de ses CS (pour un PVO de Cie).

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16
Q

Pendant son service, le stationnaire doit :

A

 en permanence, assurer l’écoute radio sur la communication attribuée à son territoire
de compétence. Il rend compte au sergent ou gradé de jour de toute intervention
particulière sur son secteur ;
 s’attacher à connaître les principales caractéristiques de son secteur administratif
(limites, artères principales, risques, points particuliers, établissements répertoriés) ;
 sur ordre du CO, annuler la bascule de la ligne de feu ;
 faire toujours preuve de la plus grande correction. En particulier, lors de
communications téléphoniques, il se présente systématiquement, en respectant la
contexture des exemples suivants :
 Avant de quitter son service, il fait signer les documents du service opérationnel au chef
de garde descendant. Il informe également le stationnaire montant des évènements en
cours et de l’état des engins du CS.

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17
Q

Le groupe habitation est composé de :

A

2 EP
1 MEA avec VO
1 VSAV
1 équipe médicale BSPP (AR)
1 CRAC

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18
Q

Le groupe incendie est composé de :

A

1 FMOGP + 1 BEM + VLRCdG FMOGP
1 BEA
1 FACA
1 VSAV
1 équipe médicale BSPP
1 CRAC
1 CD

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19
Q

Le groupe SAP est composé de

A

4 VSAV
1 VL CdG (SINUS)

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20
Q

Le groupe rammassage est composé de :

A

2 EP
1 OGC

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21
Q

Le groupe PMA est composé de :

A

1 EP
3 VSAV BSPP
3 équipes médicales BSPP
1 VL CdG (en charge de SINUS)
1 OGC
1 groupe de commandement médical

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22
Q

Le groupe evacuation est composé de :

A

1 EP
15 MTNM dont au moins 5 VSAV (EP3 exclus)
1 VL CdG
1 OGC

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23
Q

Le groupe CAI est composé de :

A

1 lot CAI
1 SMG
1 lot éclairage
3 VPSP (équipe SAP AASC)

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24
Q

Le renfort habitation est composé de :

A

5 EP dont 2 avec échelles 3 plans
2 MEA VO
1 VL CdG : chef secteur, alimentation etc
2 VSAV
1 OGC : ZDI, CTRLZ, chef de section, etc
2 équipes médicales BSPP
1 officier de garde prévention
1 CD
1 CRAC
1 Groupe cdt médical
1 officier sécurité

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25
Q

Le renfort incendie est composé de :

A

EGP :
1 FMOGP + 1 BEM + 1 VLR CdG FMOGP
2 FACA + VID (surveillance d eligne)
2 BEA

Ens. Attaque / alim / reco :
1 FACA 1 EP

Ens. Soutien :
1 VL CdG : chef de secteur, alimentation etc
1 CRAC
1 CD
1 OGC : ZDI, CTRLZ, etc
1 VSAV
1 équipe médicale BSPP
1 officier prévention
1 Officier sécurité

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26
Q

Le renfort secours est composé de

A

1 groupe ETARE (vient en relève du DN engagé) 1 officier prévention
1 équipe médicale BSPP
1 groupe de commandement médical
1 groupe ELD
1 section RSMU

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27
Q

feux de tunnels de plus de 300m

A

Accès principal AMONT
1 OGC
1 VSAV
1 EP CGI (amont) 1 MEA

Accès SOUTIEN
1 EP (soutien)

Accès AVAL
1 EP (aval)

CES tunnel
1 OGC

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28
Q

feux d’espaces naturels
Départ « feu développé » :

A

1 groupe ETARE dont 1 CCR et un groupe d’intervention feu de forêt civil (1 VLTT + 4 CCF
+ 1 camion-citerne grande capacité) ou détachement de circonstance BSPP

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29
Q

Un départ INTERFER est envoyé en cas de :

A

feu ou explosion de métro, train, VAL, RER ou tramway en espace clos
accident en gare, en station, en inter-gares ou en inter-stations

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30
Q

Il est composé des moyens suivants :

A

1 groupe ETARE et 1 groupe commandement à l’adresse
1 groupe ETARE en puits d’accès ou gare AVAL ou encadrant
1 OGC à la PGRATP ou à l’adresse principale si l’intervention concerne le réseau SNCF

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31
Q

VIOLENCES URBAINES

A

Un élément « action » engagé par le CSO en ZDI composé de :
1 OGC
2 EP dont un EP CGI
1 groupe commandement

Un élément « sécurisation » engagé par le CO au CS concerné composé de :
1 EP
1 équipe médicale BSPP

Un élément «extraction-petite noria - action » engagé par le CSO en ZDI composé de :
1 OGC
1 groupe SAP

Un élément « PMA » engagé par le CO au PMA sécurisé, composé de :
1 EP
Le DSM
1 équipe médicale BSPP

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32
Q

Quelle est la conduite a tenir pour une demande de secours recue au PVO ?

A

1) Appel verbal : Si un requérant se présente au centre de secours pour une
intervention, 2 cas sont envisageables :
le requérant est la victime ou l’intervention est à proximité immédiate du CS et visible
des sapeurspompiers: l’appel verbal est géré comme une présentation spontanée1 au
CS
l’intervention est éloignée du CS et aucun élément tangible ne permet ni de
confirmer, ni de qualifier« facilement » l’urgence de la demande de secours le
stationnaire du PVO met en relation le requérantavec un opérateur 18/112 du CO. La
conférence à trois doit être Privilégiée (opérateur 18-112 stationnaire et requérant)
2) Appel téléphonique :
La retransmission d’appel s’effectue selon l’une des procédures suivantes :
le stationnaire du PVO met en relation le requérant avec un opérateur 18/112 du CO
et entame une conférence à 3, pour ne pas créer une rupture dans la prise de l’appel
d’urgence
le stationnaire demande au service public requérant de composer le 18 ou de
contacter sa salle de supervision

33
Q

Quels sont les ordres de départs sans détachement ?

A

 Intervention délestée (DLT)
 Intervention Non Urgente (INU)
 Départ régularisé (mode retard)
 Intervention hors mission Brigade (HMB)

34
Q

Quelles sont les différentes procedures pour motif médical ?

A

 PROCEDURE ROUGE
 PROCEDURE ORANGE
 PROCEDURE VERTE
 PROCEDURE BLANCHE

35
Q

Quelle la conduite a tenir pour une annulation d’une intervention ?

A

Le stationnaire du PVO doit alors :
 mettre son ou ses moyens dans un état de mise à jour disponible
 avertir le personnel de l’annulation du départ par le système des sonneries de feux ou
tout autre moyen
 clôturer l’opération en saisissant un CRI adapté du type « fausse alerte-erreur » (cf.
code CRI existant)

36
Q

Quel est le but du rapport de sortie de secours ?

A

 la réalisation du relevé opérationnel du personnel présent sur opération ;
 la transmission d’éléments d’information ;
 la transmission de données vers l’Infocentre Brigade (analyse statistique).

37
Q

Citez et expliquez brièvement les différentes adaptations de la couverture
opérationnelle ?

A

 Le Délestage : décentralisation de la mise en œuvre de détachements pour faire face à
un afflux massif de demandes de secours en rapport à un évènement particulier
(sociétal, météorologique, technologique…).

 La Dégradation : minorité adaptée de certains détachements pour des motifs d’alerte
ciblés. Elle permet de garantir une couverture minimale lors de phénomène contingent.

38
Q

Citez les appels particuliers ?

A

 Appels simultanés
 Appel émanant d’un handicapé de la voix
 Appel émanant d’un sourd ou d’un malentendant
 Appel par ligne directe.
 Appels n’entraînant pas systématiquement le départ des secours

39
Q

Quels sont les appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours ?

A

 Personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
 Appel pour ouverture de porte
 Intervention pour nids de guêpes, d’essaims d’abeilles (hyménoptères)
 Prestation du ressort d’une société spécialisé (plombier, électricien, apiculteur, etc…)

40
Q

Quels types de réquisition existe t‘il ?

A

 Réquisition par l’autorité administrative
 Réquisition par l’autorité judiciaire

41
Q

Qui est habilité à faire une réquisition administrative ?

A

 Les maires (ou leurs représentants qualifiés)
 Les préfets (ou leurs représentants qualifiés)

42
Q

Qui est habilité à faire une réquisition judicaire ?

A

 Magistrats
 Officiers de police judiciaire

43
Q

Quels sont les documents du service incendie ?

A

 liste de services
 listing voies et étaré du secteur
 fiche de départs des secours
 cahier de main courante
 cahier de messages et de renseignements
 plan tryptique
 autres documents devant se trouver a bord des engins
 imprimé bope
 archivages

44
Q

Quels documents doivent se trouver dans tous les engins en service ?

A

guide des plans de Paris et de sa banlieue, datant de moins de trois ans
bons ST 30 bis de mouvements de matériels
bons ST25 de prise en compte provisoire de matériels

45
Q

Quels documents doivent se trouver dans tous les engins de 1ERE intrvention ?

A

fiches bilans
décharges de responsabilité ou refus de transport (imprimés BOPE 7)
imprimés BOPE 12 de fin d’intervention sur le réseau ferré
imprimés BOPE 13 informant de l’intervention des sapeurs-pompiers
imprimés BOPE 23 information patients

46
Q

Quels documents doivent se trouver dans tous les engins pompes ?

A

plans parcellaires des secteurs limitrophes, comportant notamment les hydrants et les points
d’aspiration
les débits simultanés des réseaux d’eau privés, les établissements répertoriés, etc
Répertoire des indisponibilités d’hydrants et de barrages des rues

47
Q

Que permet l’anticipation ?

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et materielles, est
indispensable dans tous les domaines

48
Q

L’ANTICIPATION/Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :

A

en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans
de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux
au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à
compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève

49
Q

La discipline requiert de la part de l’exécutant :

A

la stricte observation des ordres reçus
la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y
concourant.

50
Q

En particulier, la discipline au feu impose :

A

de se protéger physiquement avec les Equipements de Protection Individuelle (EPI) et les
moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.)
de conserver son sang-froid et sa sérénité
d’opérer en silence en toute circonstance
de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle
ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute
initiative

51
Q

DEFINITION ZONE EXCLUSION

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal
(par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des
véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et
n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

52
Q

DEFINITION ZONE CONTROLEE

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone
d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection
vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du
matériel).

53
Q

DEFINITION ZONE SOUTIEN

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à
ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de
protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien
nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI,
PMA, PCP, zone des PC, zone de remise en condition du personnel, etc.

54
Q

-Que doit recueillir le chef d’agrès au départ des secours ?

A

 Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à
l’exécution de sa mission concernant :
 l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du premier appel, moyens
envoyés ;
 l’adresse ou le lieu de rendez-vous ;
 les risques existant à l’adresse ;
 les moyens de secours à demeure ;
 l’itinéraire à suivre
 Il informe son personnel du motif de départ et fixe la tenue d’intervention adaptée.
Il se rend obligatoirement et dans les délais les plus brefs à l’adresse indiquée, sauf
ordre contraire précisant un autre point de rendez-vous (ZDI, BI-PI, …) ou modifiant voire
interrompant sa mission.

55
Q

-Que fait-il, si en cours de trajet il découvre un évènement nécessitant les secours ?

A

 Si, en cours de trajet aller, il découvre un autre évènement nécessitant l’intervention
des secours ou en est prévenu, il poursuit l’exécution de sa mission initiale tout en
prenant les premières mesures pour faire face au second évènement (demander les
secours, laisser du personnel sur place, etc.). Dans tous les cas, il en rend compte au
CSO territorialement compétent.
 Sur le trajet retour, dans les mêmes circonstances, il se rend sur les lieux où sa
présence est nécessaire et en rend compte.

56
Q

-Que fait-il à son arrivée sur intervention après l’installation d’un PC TAC ?

A

 En arrivant sur une intervention après l’installation d’un PC TAC et si une ZDI n’a pas
été définie, il laisse son véhicule à un endroit d’où il peut encore manœuvrer, se
présente au PC TAC, y remet son jeton de présence, rend compte de sa situation en
personnel et matériel, et reste à disposition à proximité, jusqu’à ce qu’il ait reçu une
mission ou l’ordre de se désengager.
 Si les missions ont été définies par radio, les chefs d’agrès alertés se rendent
directement dans les secteurs qui leur ont été impartis et font porter au PC TAC, dès
que possible :
 leur jeton de présence ;
 les renseignements suivants :
Page 26 / 160
- nom du chef d’agrès, effectif, mission (point d’eau, points d’attaque), emplacement,
moyens mis en œuvre
- orifices de refoulement encore disponibles sur l’engin ;
- risques particuliers rencontrés ;
- besoins éventuels.
-
Les chefs d’agrès engagés avant l’installation d’un PC TAC procèdent de même, dès que ce
dernier est mis en place. Tout chef d’agrès quittant les lieux d’une intervention doit repasser au
PC TAC pour rendre compte de son action, éventuellement apporter des précisions ou des
renseignements complémentaires et reprendre son jeton.

57
Q

Que font les sapeurs et gradés disponibles ?

A

Les gradés et sapeurs disponibles se tiennent obligatoirement dans les engins auxquels ils
sont affectés, à la disposition de leur chef d’agrès

58
Q

Que doit faire le militaire de la BSPP lorsqu’il est témoin d’un sinistre ou d’un accident ?

A

Tout militaire de la Brigade qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident
proche, s’y rend immédiatement et donne les premiers secours, tout en faisant le nécessaire
pour alerter les secours.
À l’arrivée du détachement, il se présente au premier chef d’agrès, lui rend compte (ou
l’informe) de la
situation et des premières mesures prises. Il se met ensuite à sa disposition.
À l’issue de l’intervention, il rend compte à son chef dès sa reprise de service.

59
Q

Personnel militaire et sapeur-pompier, acteur du service public de quoi doit faire preuve
un Sapeur pompiers de Paris ?

A

 Solidarité humaine et bienveillance
 Sérieux, dignité et de courage en toutes circonstances.

60
Q

De quoi doit faire preuve en permanence en sapeur-pompier de paris ?

A

d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer
généreux et
désintéressé
d’efficience : capacité de rendement de performance
de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer

61
Q

Dans quels cas un SPP peut briser le secret professionnel ?

A

obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont
connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour
prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause

62
Q

Quel est le comportement général d’un SPP en intervention ?

A

 respect
 politesse
 discipline

63
Q

Quel est le comportement à adopter au contact de la victime ?

A

En arrivant sur les lieux d’un accident ou d’une détresse, l’équipage agit avec calme et
humanité

64
Q

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention
doit amener le sapeur-pompier à porter une attention particulière :

A

à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement
sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît
nécessaire ;
à son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut
être perçu comme agressif ou intrusif ;
à sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des
situations. Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser le
contact avec elle.

65
Q

Quels sont les 8 types de messages ?

A

message de départ
message de présentation
message de demande de moyens
message d’ambiance
message de renseignements
message de déplacement
message de disponibilité
message de rentrée

66
Q

Expliquez la contexture du message de rentrée

A

1) utilisation des moyens et actions menées par les sapeurs-pompiers.
2) victimes Pour les victimes civiles, préciser: nom, prénom, âge, sexe, nationalité
(pour les étrangers) et
catégorisation
3) Moyens de secours privés utilisés (RIA, extincteur, seau d’eau, colonne sèche ou
humide, hydrant), en précisant s’ils ont été mis en oeuvre avant ou après l’arrivée
des secours de la Brigade.
4) Matériels laissés sur place.
5) Relèves et première ronde prévues
6) Cause supposée.
7) Description des dégâts provoqués par les SP.
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8) Difficultés particulières rencontrées.
9) Signalements auprès du bureau prévention et/ou des services publics.

67
Q

Le rapport principal comprend au minimum quelles rubriques ?

A

 1 ,6 et 7

68
Q

Le rapport secondaire comprend au minimum quelles rubrique ?

A

 1, 2 et 4

69
Q

Le port de la ceinture de sécurité est elle obligatoire ?

A

 Il est obligatoire dès lors que le véhicule en est équipé. Toutefois, en cas d’urgence et
en fonction des circonstances (port de l’ARI, soins à la victime en roulant,…) le port de
celle-ci n’est plus obligatoire.
 Le chef d’agrès est le seul responsable de l’application de cette consigne

70
Q

Avant tout franchissement de feu rouge, que doit faire tout conducteur d’un véhicule se
rendant sur intervention

A

 Il doit obligatoirement marquer un temps d’arrêt net, et ne poursuivre sa route qu’après
s’être assuré d’aucun danger…

71
Q

Quel est le cas où le transport d’une victime peut être fait avec les avertisseurs sonores
et lumineux en utilisant les couloirs de bus ?

A

 Si la circulation est difficile les VSAV sont autorisés d’emblée à utiliser le couloir de bus
pour un transport ou lors du retour d’intervention

72
Q

Quelle est la conduite à tenir à adopter lorsqu’un véhicule refuse de céder le passage ou
qu’il gêne l’accès des secours ?

A

 Le chef d’agrès doit le mentionner dans la rubrique 8 de son message de rentrée. Il
note sa plaque et prend contact avec la section contentieux pour avoir la démarche à
suivre.
 Si le chef d’agrès estime qu’il ne se présentera pas sur intervention dans des délais
raisonnables, il contacte le CSO et demande l’envoi d’un moyen de remplacement en
indiquant la zone à éviter. Il continue sa mission quoiqu’il arrive…

73
Q

Que doit faire le chef d’agrès apres une intervention?

A

 Reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel
 Si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de
prise en charge
provisoire, ou de prise en compte selon les cas
 S’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les
informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment
renseigné
 S’assure de la présence de tout son personnel
 Lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention,
transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur

74
Q

Que doit faire le conducteur après intervention?

A

 Vérifie la présence et l’état de son matériel
 Si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit la liste et fait signer un « bon de
mouvement » en 3 exemplaires au chef de détachement bénéficiaire, voire au locataire
ou au propriétaire
 Complète le remplissage de sa tonne

75
Q

Que fait le chef d’agrès une fois de retour au centre de secours ?

A

 Fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu,
son appréciation sur le déroulement de l’intervention
 S’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures
légères, etc.), en
particulier après une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins,
voire provoque une consultation médicale
 Vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou
un vêtement est détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu
par l’intéressé
 Contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin s’assure de la
remise en condition et de la restauration de son personnel
 Prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite se rend au PVO
avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au
stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI
 rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses
rapports)

76
Q

Que fait le conducteur ?

A

 contrôle l’aspect extérieur de son engin
 assure les échanges nécessaires et le recomplètement du matériel
 effectue, le cas échéant, le plein de carburant
 effectue avec le reste du personnel le nettoyage de la cellule sanitaire et des matériels
utilisés
 signale au garde remise et à son chef d’agrès toute anomalie ou absence de matériel.

77
Q

Quels sont les 3 piliers du dispositif médical et de secours français ?

A

 la permanence des soins
 le Secours à personne (SAP)
 les structures hospitalières de médecine d’urgence

78
Q

Quelles sont les étapes de la prise en charge d’une victime ?

A

 la sécurité ;
 l’alerte des services de secours ;
 la réalisation des gestes de secours par un témoin ;
 la prise en charge par les sapeurs-pompiers ;
 la médicalisation pré-hospitalière ;
 la prise en charge hospitalière.

79
Q

La prise en charge d’une victime par les secours de la BSPP s’appuie sur plusieurs
principes ?

A

 réponse à une situation de détresse succédant à un accident, une maladie ou une
intoxication et qui se manifeste par une atteinte des fonctions physiologiques, vitales ou
non ;
 qualité et précocité de l’alerte ;
 mise en œuvre de savoir-faire et du savoir être ;
 engagement des moyens de prompt secours sous le contrôle et l’autorité technique du
médecin coordinateur de la BSPP.