118 Flashcards
La MGO face aux risques NRBC se divise en 2 phases:
• une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes
• une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés
MGO NRBC:
• 1. recherche de renseignements
• 2. protection du personnel
• 3. sauvetage/évacuation/mise à l’abri mise en sécurité des populations
• 4. périmètre de sécurité réflexe
• 5. détection d’alerte
• 6. détection de confirmation
• 7. zonage de l’espace
• 8. prélèvement
• 9. réduction et ou suppression de la cause
• 10. désengagement
Périmètre de sécurité réflexe
À défaut d’indication plus précise appliquer les distances suivantes :
• 50 m du point origine estimé pour les pompiers
• 100 m du point origine estimé pour la population
• 500 m en cas de risques d’explosion
ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort
Demande de moyen NRBC :
> 1 groupe RAD/CHIM/BIO si l’intervention met en évidence un risque NRBC
• les moyens des différents plans s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée
Risque radiologique
En effet, les personnes présentes (victimes, impliqués, intervenants) peuvent être soumises à 2 risques en fonction de l’état et de la nature du radioélément :
risque d’irradiation
Risque de contamination
Se protéger d’un risque radiologique :
Temps
Écran
Distance
Types de sources radioactives :
Grammagraphe
Colis
Fontaine au radium
Paratonnerre
Détecteur de fumée ionique
Objets divers
Risque chimique
Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent:
• accélérer et propager un incendie
• faire naître un danger d’explosion
• provoquer de graves brûlures
• produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants
Les produits chimiques. Ils sont classés par le code du travail en fonction de catégories de danger:
• explosible : TNT, etc.
• comburant : oxygène peroxydes, etc.
• inflammable : éther, acétylène, etc.
• toxique: sarin, chlore, etc.
• corrosif (acides ou bases provoquant des brûlures chimiques graves
• cancérigène, mutagène, toxique pour reproduction (bromure d’éthidium)
Le risque biologique
Outre l’impact psychologique majeur, le danger biologique peut se manifester sous des formes diverses qui dépendent :
• de la nature de l’agent ou des agents biologiques
• des modes de dispersions
• des voies de pénétration dans l’organisme
Conduite à tenir spécifique en cas de feu en laboratoire confiné :
• en cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes :
• empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au NSB maximal
• ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes)
• attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques; maîtriser les écoulements
• ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre
Un des rôles spécifiques des premiers intervenants non-spécialistes face aux risques technologiques et aux menaces NRBC est d’assurer la précocité de la détection d’alerte lors d’un évènement par:
• L’observation des symptômes atypiques chez les victimes
• L’observation des circonstances
• La promptitude de mise en œuvre des moyens en détection et en dotation
Face aux risques et aux menaces NRBC, les sapeurs-pompiers de Paris doivent être en mesure d’effectuer les actions de type « DIMPET »
• Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non
• Identifier : dire de quelle matière il s’agit
• Mesurer : dire, combien de matière il y a
• Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible
• Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque ou une menace NRBC
• Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent
En revanche, les sapeurs-pompiers de Paris doivent disposer de ressources (hommes, matériels, engins) pour :
• agir comme « bras armé » des services publics experts sur le terrain
• écouter et comprendre les experts
• communiquer avec les experts dans le langage de l’expertise
Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément soit :
• 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention radiologique
• 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention biologique
• 2 groupes d’intervention chimique