11 Flashcards

1
Q

PSYCHOLOGIE COMPARATIVE

A

The Expression of the Emotions in Man and Animals (Darwin, 1872) : Application de la théorie de l’évolution à la psychologie

→ Il applique la théorie de l’évolution à l’humain

À l’époque, Darwin tente de démontrer une continuité dans l’évolution cognitive… Sans appliquer explicitement la théorie de l’évolution au cerveau. (pas de IRM)

Les émotions représenteraient un mécanisme de survie pour qu’on reste en vie. Ils nous prépare à l’action et nous aide à prendre des décisions

→ Les émotions sont peut être aussi chez les animaux qui ont évolué vers les humain

«état d’esprit avec les mêmes mouvements»

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

ÉMOTIONS DE BASE

A

Théorie selon laquelle les émotions sont des entités discrètes et relativement indépendantes.

→ comme des empreintes (différente activation dans le cerveau)

Émotions de base seraient innées, universelles, anciennes (évolution) et partagées par les autres espèces.

Joie, colère, peur, tristesse et dégout (surprise?)

→ 5 certains ont 6

Émotions complexes seraient apprises, biaisées culturellement, récente (évolution) et observées seulement chez l’humain.

= Combinaisons des expressions de base.

Proposé par Darwin et repris par Paul Ekman.

→ capacité inné de reconnaître les émotions chez les autres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

INNÉITÉ

A

Oster et Ekman (1978)

Il travail avec les gout pour voir si les gouts de base donne des émotions

→ pas interculturelle comme recherche

Sucré:

Salé:

Acide:

Amère:

→ face mais on ne sait pas si ça vient des goûts de la mère

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

UNIVERSALITÉ DES EXPRESSIONS FACIALES

A

es asiatiques éprouvent de la difficulté à reconnaître la peur et le dégout.
Ils confondent la peur avec la surprise et la dégout avec la colère (plus que nous).

→ on détecte où vont les yeux

Les auteurs comparent les patrons de mouvements oculaires des asiatiques et des caucasiens en reconnaissance d’expressions facialesRésultats:

  1. Les asiatiques confondent plus certaines expressions faciales que les caucasiens.
  2. S’expliquerait par le patron de mouvements oculaires (ils évitent la région de la bouche). → perte d’information comparé à nous

ack et al. (2011)

Les auteurs vérifient les représentations internes pour les expressions faciales des asiatiques et des caucasiens.

Bruit et image neutre

Jack, W Sun, I Delis, OGB Garrod, PG Schyns “Four not six: Revealing culturally common facial expressions of emotion.” Journal of Experimental Psychology: General, 2016

→ les bouches sont les mêmes pour les asiatiques

→ Les caucasiens ont besoin de la bouche pour se représenter les émotions

CONCLUSION

Les résultats montrent assez clairement :

Que les représentations mentales des caucasiens quant aux expressions faciales donnent beaucoup de place à la bouche et aux sourcils.

Que celles des asiatiques sont, au contraire, biaisées vers la région des yeux.

Ces résultats mettent en doute l’hypothèse des expressions faciales comme langage universel. → donc les émotions ne sont pas universels

Les émotions ne sont pas fixe dans les cultures

Ciruclaire

Théorie évolution: inné mais pour dire que c’est inné et universelle → les émotions doivent être les mêmes dans les cultures

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

LE MODÈLE CIRCOMPLEXE DES ÉMOTIONS

A

Cette théorie propose que chacune des émotions est un point dans un espace complexe qui comprend plusieurs dimensions (2 ou +).

Valence : À quel point cela réfère à quelque chose de plaisant.

Intensité (Arousal): L’intensité subjective de l’émotion.

Russell, James (1980). “A circumplex model of affect”.Journal of Personality and Social Psychology.39: 1161–1178

→ permet de demander à des gens de distribuer les émotions sur une grille et voir les différence dans les cultures (approche sociale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

THÉORIE DE JAMES-LANGE VS THÉORIE DE CANNON-BARD

A

On ressent la peur → on a peur (expression) (Connon)

On a peur(expression) → on ressent de la peur (james)

La théorie Cannon-Bard suppose que nous avons des marqueurs cérébraux aux différentes émotions (gauche) → injection adrénaline expérimentale (augmentation effet de stress physiologiquement, mais on dit au cerveau que ce n’est pas stressant → pas de stress physiologiquement - descendant) → psychologique

La théorie de James-Lange suppose que le corps a des marqueurs physiologiques aux différentes émotions (droite) → Béta-bloquant (bloque le stress - bloque adrénaline et noradrénaline)→ diminuer effet physiologique, on diminue l’effet émotionnelle (enlève le shake des mains, moins de stress) → médecine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

PERCEPTIONS SOMATIQUES POUR LES SIX ÉMOTIONS DE BASE

A

Nummenmaa et al., 2014

→ expérimentation avec plusieurs cultures → patron similaire

bleu: absence

rouge: émotions fortes
Chaque émotions à des activations différentes dans le corps

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

PATIENTS AYANT DES LÉSIONS AU NIVEAU DE LA MOELLE ÉPINIÈRE

A

La plupart des animaux et les patients ayant subi des sections de la moelle épinière peuvent ressentir des émotions ou du moins produire des expressions de ces émotions avec les muscles dont ils avaient toujours contrôle.

  • Bref il ne reçoit pas les stimulus de la moelle épinière
  • pas de réponse physiologique, capable de faire des émotions mais des fois avec difficulté (as-til eu des apprentissage) → bref on ne dépend pas totalement de la physiologie pour les émotions mais peut-être quand même

Il semble tout de même y avoir un émoussement des émotions chez certains.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

EFFET DE LA SYSTOLE SUR LA PERCEPTION DE LA PEUR

A

Systole: contraction (augmenter par sympathique)

Diastole: relaxation (diminuer par parasympathique)

100ms: Présentation de visage
(apeuré ou neutre)

4,5 secondes : Jugement d’intensité

La présentation se fait SOIT à la systole (contraction du coeur) ou au diastole (relâchement du coeur) → pas conscient de voir l’émotion, donc meilleure durant la systole (plus grand intensité)

Les participant.e.s rapportent que la peur est significativement plus forte lorsque le visage expressif est présenté à la Systole.

→ effet des émotions sur la cognition par la physiologie

Réponse de l’amygdale est plus grande au systole qu’au diastole (visage apeurés*)

→ donc l’émotion est aussi traité par le cerveau intensément

→ la réponse émotionnelle et la physiologie viendrait en même temps

→ bref la physiologie influence l’intensité de l’émotion

→ plus grande contribution physiologique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q
  1. LOBE LIMBIQUE DE BROCA
A
  1. Système limbique dans tous les animaux

gyrus cingulaire, cortex temporal médian et l’hippocampe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q
  1. CIRCUIT DE PAPEZ
A

= fornix, cortex cingulaire, thalamus antérieur, hypothalamus et hippocampe → émotion (fait le lien entre le corps et le cortex)

La communication à double-sens (hypothalamus-cortex) concorde avec les théories de James-Lange et de Cannon-Bard.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q
  1. THÉORIE DU SYSTÈME LIMBIQUE
A

Circuit de Papez + l’amygdale et le cortex orbitofrontal

MacLean (1952) propose l’implication du système limbique dans les processus émotionnels.

Les structures du système limbique sont responsables de la sensation et de l’expression des émotions. Un seul système de traitement pour les émotions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q
  1. aujourd’hui
A

Possiblement plusieurs systèmes associés à différentes présentations émotionnelles.

En observant les différences comportementales et les marqueurs neurophysiologiques, en vue de trouver les réseaux associés au traitement des différentes instances émotionnelles:

Ex.

Ablation temporale (singe rhésus)-> diminution de la peur et de l’agressivité

Ablation amygalienne (humain)-> Sx liés à la peur et l’agressivité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

COLÈRE ET AGRESSIVITÉ

A

Agressivité prédatrice: Pas d’activité Sympathique (pour se nourir )

Agressivité simulée : Forte activité sympathique (pour se défendre, pas se nourrir)

Résultat: amygdale aussi chez les humains

Amygdale jouerait un rôle dans l’agressivité lié au maintien d’une position dans la hiérarchie sociale

→ A résulté en l’amygdelectomie et la lobotomie transorbitale visant à réduire l’adressivité chez les patients!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

LOBOTOMIE FRONTALE

A

Peu d’effet sur le QI. Aidait certains patients. Mais avait aussi des effets néfastes : émotions émoussées et prise de décision anormale

pas de difficulté d’intelligence

PRIX NOBEL POUR CETTE TECHNIQUE

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

AU-DELÀ DE L’AMYGDALE: LES CIRCUITS DE LA COLÈRE ET DE L’AGRESSIVITÉ

A

Ablation des hémisphères cérébaux :

  • Rage simulée
  • Montre tous les signes de rage mais dans un contexte inapproprié
    Dilatation de la pupille, augmentation du pouls, hissing

Ablation des hémisphères cérébraux et lésion de l’hypothalamus antérieur :

  • Rage simulée

Ablation des hémisphères cérébraux, lésion de l’hypothalamus antérieur et postérieur :

  • Absence de rage simulée

→ Important pour l’expresion de colère et d’agressivité

Hess : effets de la stimulation électrique de l’hypothalamus
Selon l’endroit de l’électrode est placée : renifle, halète, mange ou manifeste des comportements de colère ou de peur

→ Effet descendants

2 fonctions : homéostasie et expression émotionnelle

Stimulation

Hypothalamus médian :
Attaque agressive

Hypothalamus latéral :
Agression prédatrice

→ comportement et physiologie dans la même région

17
Q

RECONNAISSANCE DES EXPRÉSSIONS FACIALES -SM

A

Adolphs et al. (1994)

SM a une maladie d’Urbach-Wiethe ( a une dégradation bilatérale, complète et spécifique des amygdales).

Intelligence normale.

Mais extrêmement avenante: Fait confiance à tout le monde.

Ne ressent pas la peur. → ne se défend pas

Difficulté à reconnaitre la peur (surtout visuellement)

RÉSULTATS
SM: 19/19 sur la reconnaissance de deux personnes différente (personnes connues et non)

SM: diffificulté à reconnaitre les émotions

SM: triangle

Contrôle: cercle

SM: en bas des contrôle et plus grande difficulté avec la peur

SM: se sert moins des yeux pour trouver les émotions

Elle ne sait pas où aller chercher l’information

18
Q

RÉVÉLER LES REPRÉSENTATIONS INTERNES

A

Gosselin & Schyns (2001)
→ trouver où les gens trouve l’information pour détecter les émotions

SM: ne sait pas où trouver
SI instructions explicites de regarder les yeux, la performance de SM se normalise complètement.
Si on arrête de lui dire où aller chercher → elle ne trouve plus

Si elle utilise pas les yeux: elle ne trouve pas la bonne réponse

Nous:
Happy: bouche
Surprised: bouche
fearful: yeux
Angry: yeux et nez
disgusted: bouche et nez
sad: bouche et yeux

19
Q

RECONNAISSANCE DE LA PEUR - IRMF

A

Breiter et al. (1996)

l’amygdale s’active pour le visage appeuré et les informations négatives mais pas pour les visages neutres et joyeux

20
Q

CONDITIONNEMENT À LA PEUR

A

Dans le paradigme classique, un stimulus neutre (SN) est apparié à un stimulus dangereux (le stimulus inconditionnel ou SI) qui est associé à une réponse inconditionnelle (RI).
Après conditionnement, le SN devient un stimulus conditionnel (SC) et fait maintenant apparaitre une réponse conditionnelle (RC).

En neuroimagerie, le paradigme est habituellement simple, association d’un SN (un carré de couleur ou un son simple) à un SI (un choc électrique).
Après plusieurs présentations simultanées des deux stimuli, la RC apparait lorsque le SC est présenté

→ Après le conditionnement: région de l’amygdale activé

→ réponse de peur apprises: descendant

si on diminue la peur: pas de réaction physiologique mais nous avons encore peur

21
Q

CIRCUIT NEURONAL DE LA PEUR

A

ALBERT → peur des lapins et des fourrures

SENS -> région basolatérale de l’amydgale -> noyau central de l’amygdale (conditionnement= modification neuronale) -> hypothalamus (réponses du système nerveux autonome/expression de l’émotion) + substance gris périaqueducale dans le tronc cérébral (réponse comportementale via le système moteur somatique).

L’expérience émotionelle dépendrait plutôt de projections vers le cortex cérébral.

22
Q

POURQUOI S’INTÉRESSER AU CONDITIONNEMENT DE LA PEUR

A

Comprendre comment la peur est apprise est une étape importante si on veut que la recherche expérimentale puisse un jour mener à un traitement des désordres liés à la peur (e.g. l’anxiété sociale, TSPT, etc.).

Amygdale : conditonnement de la peur

Hippocampe est impliqué dans l’apprentissage du contexte du conditionnement à la peur

Cortex préfrontal ventromédian (vmPFC): impliqué dans la rétention de l’extinction du conditionnement de la peur

23
Q

EXTINCTION DE LA PEUR CONDITIONNÉ

A

L’extinction survient quand le SC est présenté un certain nombre de fois sans le SI.

Serait plus liée à l’inhibition de la peur plutôt qu’à un désapprentissage

La RC revient sporadiquement lors :

  • Du passage du temps (récupération spontanée)
  • Quand le SI survient (réinstallation)
  • Lorsque le contexte réapparait (d’où vient l’évitement du contexte)

Chez l’animal :

Enlever le cortex préfrontal ventromédian (inhibition) empêcherait l’extinction de la peur conditionnée. → responsable du descendant sur les informations ascendantes

En fait, les auteurs observent essentiellement de nombreuses récupérations spontanées.

24
Q

RÉGIONS DE L’AMYGALES (SC+ VS SC-)

A

Phelps et al. (2004)

ROI étant donné les données déjà obtenues par LaBar et al. (1998)

A- Extinction jour 1 et l’agmydale)

B: (réponse de l’amigdale)

Jaune: jour 1 extinction

Rouge: Acquisition

→ Rouge: peur donc plus de réponse

Jaune: diminue donc moins de réponse, mais réexposition = augmentation

agdmydale: pas seulement dans la peur mais dans la réactivation de la peur aussi

25
Q

DU CPFM (SC+ VS SC-)

A

Phelps et al. (2004)

→ Maintien de la réponse de l’inhibition: plus de réponse dans le cortex singulaire antérieur

Le cortex préfontral ventromédian est lié à l’inhibition de la peur → calmer le descendant (inhibition descendante) - diminue la réponse de l’agdmydale expliquant par la région cingulate subgenual antérieur

26
Q

CORRÉLATION ENTRE le cortex cingulaire antérieur sous-génuel ET LE SUCCÈS DE L’EXTINCTION

A

plus grande activation -> meilleure extinction

+= meilleure rétention de l’extinction

→ donc pas seulement l’agmydale

27
Q

EXTINCTION DE LA PEUR

A

Phelps et al. (2004)

Leurs résultats suggèrent que l’activité de l’amygdale est corrélée avec le conditionnement à la peur au moment de l’acquisition. (force de la réaction)

Au moment de l’extinction, l’amygdale réagit de moins en moins (vs ces réactions corrèlent avec la resurgence de la peur).

Les auteurs proposent que le rôle du Cortex Préfrontal médian (en particulier du cingulaire antérieur→ apprentissage descendant de l’extinction) serait la rétention de l’extinction à travers le temps.

28
Q

AUJOURD’HUI

A

Autre théorie notable: Constructionniste/Constructiviste

i.e. Approche selon laquelle les émotions sont «CONSTRUITES»

Éléments neuronaux de base soutenant les propriétés fonctionnelles des émotions, mais ces éléments ne portent pas intrinsèquement le poids de l’affect.

«Darwin avait tort» L.F. Barrett

Dans son livre «Origin», Darwin postule une vue non «essentialiste» → pas de essentiels

VS ici = Vue «essentialiste» des émotions (à travers les espèces!)

Les émotions sont essentielles mais pas tout le reste

→ Nos théories sur les émotions se base sur l’essentialisme d’un scientifique non essentialiste

29
Q

L’OEUVRE DE DEWEY

A

Instance émotiionel: différente physiologie (mais de catégorie par contre)

John Dewey (philosophe)-1895

Physiologie des émotions (James)
+
Vue essentisaliste de Darwin (Expression)

= « Théorie James-Lange» amener par Dewey

30
Q

ÉMOTION ET COGNITION

A

Antonio Damasio : L’erreur de Descartes + Spninoza avait raison -> Réunion de «corps et esprit» Mais en étant deux choses distinctes qui interagissent

Dommage cérébral aux régions liés à l’interoception/émotions -> Difficulté de prise de décision

→ intéragise cognition et émotion

Botox … aux sourcils
= ralentissement sélectif de la lecture de phrases à contenu émotionnel.

= + score Dépression
= Difficulté à reconnaitre les émotions

(on ne peux reconnaitre l’émotion, car on ne peut effectuer le mouvement quand nos sourcils ne peuvent bouger), il faut une expérience d’émotion pour les reconnaitre

À propos des émotions, James disait:

‘… les éléments sensoriels, associatifs et moteurs sont tout ce que [le cerveau] doit contenir” pour produire la variété d’états mentaux qui correspondent aux catégories de notre sens commun pour l’émotion (cf., p. 473, James 1890/1998)…

Lisa Feldman Barrett dit aujourd’hui:

«Instances of emotions are like cookies»

→ amygdale est un ingrédiens important

→ Plusieurs ingrédients font les émotions (plusieurs type de biscuits)

Demander où est la tristesse (Alok), c’est comme demander ouu est la farine dans le biscuit

31
Q

INSTANCES OF EMOTIONS ARE LIKE COOKIES LF BARRETT

A

Marqueurs émotionnels neuro-physiologiques à travers les individus/les cultures (MÊME INGRÉDIENTS DANS LES CULTURES) -> localisationniste

Re-catégorisation ponctuelle, :
Émotion = prédiction -> constructionniste

→ pas pareil tout le temps

CONCLUSION

Méta-analyse (2012) soutenant l’approche Constructionniste plutôt que localisationniste:

«Un ensemble de régions cérébrales en interaction, communément impliquées dans les opérations psychologiques de base de nature émotionnelle et non émotionnelle, sont actives lors de l’expérience et de la perception des émotions dans une gamme de catégories d’émotions distinctes.»

→ même région pour tous les émotions (pas spécifiques) mais arrangé différemment pour différentes émotions ou même émotion dans différent contexte

Les émotions (telles qu’on les décrit dans la littérature qui appuie cette méta-analyse) ne constituent pas des événements «discrets» -> constructionniste

EX: amygdale dans les situation de nouveaut., incertitue, direction. extéro de l’attention, etc

Ex. Peur dans les situations de nouveauté, incertitude, direction extéro. de l’attention, etc.

32
Q

THÉORISATION D’UN CERVEAU PRÉDICTIF

A

Modèle interne (concept) et Afflux sensoriels (intéro et extéro/proprioceptifs)
Correction d’un et l’autre s’il y a erreur de prédiction

Ex: commander de la pizza (plus rapidement ce que nous ressentons)

Lorsque les expériences passées d’une émotion (par exemple, la peur) correspondent le mieux au tableau sensoriel actuel, le cerveau utilise cette émotion comme sa meilleure estimation de ce qui causera les entrées sensorielles et de ce qu’il convient de faire à leur sujet.

émotion= prédiction sensorielle (de plus en plus descendant)

→ plus en plus de prédiction donc moins de descendants

= les sensations sont classées et expliquées en tant qu’émotions

→ … l’émotion est considérée comme la cause des actions et des changements physiques dans le corps, ce qui donne lieu à l’intuition populaire selon laquelle les émotions sont les principaux moteurs du comportement et de l’expérience.

LF.Barrett (2019)

-> Instance d’émotions vs Interoception + contexte

33
Q

ÉMOTIONS: DANS UN CERVEAU «INCARNÉ»

A

prédiction réussi: catégorisation

Halucination: sensation et erreur de prédiction

Émotions (concepts contenant de l’information sur le corps/environnement) = réactivation partielle de réponses neuro motrices/sensorielles/interoceptives d’émotions passées.

Mots -> régions sensorimotrices

Rôle des neurones miroirs

Déficits de la reconnaissance des émotions quand  inhibition de l'activité des 	muscles faciaux associés (botox)

Effet descendant de la TMS

Réseaux émotionnels = système représentation viscéromotrice  -> catégorisation de se qu'on doit faire pour se maintenir en vie grâce aux réseaux émotionnels

Émotions (concepts contenant de l’information sur le corps/environnement) = réactivation partielle de réponses neuro motrices/sensorielles/interoceptives d’émotions passées.

Selon les auteurs (LF.Barrett (2019)) «Lorsque le cerveau construit des concepts d’émotion incarnés et sensibles au contexte, il produit des variations dans les réponses physiologiques et motrices associées….»

34
Q

CERVEAU: SYSTÈME COMPLEXE

A

le cerveau devrait être étudié comme un objet complexe dans le corps et le contexte où il est (edgar Morin)

Beosin d’une pensée intégrative de l’analyse et de la synthèse de l’information

“Emotion concepts have a biological basis, even if emotion categories do not cut nature at its joints with distinct, diagnostic sets of features. Physiological variation in emotional experience is functional: it occurs because concepts are created to meet body’s present and predicted metabolic needs. By acknowledging variation, theories can generalise beyond the lab and account for the vicissitudes of everyday life.”

35
Q

IMPLICATIONS

A

Émotions ont pour fonction:

  • Créer du sens
  • Prescrire l’action
  • Régulation

Mais aussi la communication (visage d’une personne)

36
Q

ÉMOTIONS: DANS UN CERVEAU «SITUÉ»

A

Si on avait des marqueurs d’émotions discrètes/ «essentielles»

Devrait être les mêmes pour tous (Ekman)…

Problème de circularité avec l’étude inter-culturelle des émotions:

Il faut apprendre l’association entre les représentations et les mots aux personnes, avant de pouvoir les tester: Ils performent ensuite (effectivement) comme les occidentaux…

Toutefois, les études ne reposent pas sur l’apprentissage-> Pas les mêmes résultats!

Les personnes alexithymiques (pas capable de reconnaitre les émotions) semblent plus se reposer sur les signes «discrets» reliés aux émotions de Ekman, alors que pour les personnes avec une bonne capacité de reconnaitre les émotions, ces modèles semblent peu informatifs dans la vie de tous les jours.

Système sensori-moteur

Ascendant/descendant

Capable de se réguler et de s’adapter aux demandes (cognition)

De se représenter ses besoins et de les communiquer (conscience et émotions)