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PSY1035 > 10 > Flashcards

10 Flashcards

1
Q

CONSCIENCE

A

Niveau d’alerte: conscience = alerte

Conscience phénoménologie: expérience d’être d’un moment à l’autre

Morale: Avoir bonne conscience

Libre-arbitre: Capacié d’effectuer un choix par volonté, en toute liberté

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2
Q

ÉTATS DE CONSCIENCE: EEG

A
  • Rythme bêta (12 c/s et plus) qui apparaît dans des conditions d’éveil actif et de sommeil
  • Rythme alpha (8 à 12 cycles par seconde) caractérise l’état de veille calme (yeux fermés et repos physiologique et mental; p. ex: détendu ou en méditation)
  • Rythme thêta (4 à 7 c/s) qui apparaît dès l’installation du sommeil
  • Rythme delta (0,5 à 4 c/s) caractéristique du sommeil lent profond
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3
Q

STADES SOMMEIL

A

À travers la nuit, plusieurs cycles durant lesquels: SP>Profond

Stade 1 (N1): Endormissement (2 à 5 %)

Stade 2 (N2) (45-55%)

Stades 3 et 4 (N3) (15-25%)

Sommeil paradoxal (SP) = R.E.M. (20-25%) → micro-réveil (plus se souvenir de nos rêves)

→ plus de sommeil paradoxal que profond

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4
Q

STADE 1 (N1) - Endormissement

A
  • 2 à 5%

EEG:
Disparition des ondes alpha -> thêta (4 à 8 Hz)

Sommeil est léger…

Des « rêves » courts (images hypnagogiques) ou des pensées errantes (rêveries)

Alpha → thêta

Sommeil léger

→ Rêves courts ou des pensées errantes (mouvement occulaire)

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5
Q

STADE 2 N2

A

45-55%

EEG:

a)fuseaux de sommeil (spindles): bouffées de 8 à 14 Hz;

b)Complexes K: grandes ondes lentes diphasiques qui traduiraient en une réaction aux stimuli extérieurs

Fonct. Végétatives ralenties

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6
Q

STADE 3 ET 4 (N3)

A

15-25%

EEG: Les ondes delta occupent plus de 20% du segment

fonctions végétatives, de l’activité musculaire

++ Syst. Immunitaire (et H. de croissance en enfance)

→ Sommeil lent profond

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7
Q

SOMMEIL PARADOXAL (SP) = REM

A

20-25%

  1. Le tracé se met à ressembler à un tracé d’éveil
  2. La tension musculaire tombe à un niveau très faible
  3. Succession de courtes périodes de mouvements oculaires rapides et saccadés

Le cerveau est actif mais désynchronisé du reste du corps

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8
Q

CERVEAU ET SOMMEIL

A

Niveau physiologique:

  • Réactivation répétée de réseaux neuronaux (principalement hippocampique-cortical), préalablement impliqués dans l’encodage de la mémoire déclarative
  • Milieu chimique dans lequel sont générés les fuseaux et les ondes lentes est propice à la plasticité (organisation de l’information en mettant des relations
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9
Q

ÉVEIL

A
  • Activation globale du cortex cérébral
  • Afférences sensorielles au cortex
  • Niveaux élevés des systèmes aminergique et cholinergique

Dopamine, Acétylcholine, sérotonine et noradrénaline élevé

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10
Q

SOMMEILS À ONDES LENTES (N3)

A

Inactivation globale du tronc cérébral

  • Bouffées d’oscillations sur la boucle thalamo-corticale: bloque les afférences sensorielles vers le cortex
  • Réduction de la décharge des neurones modulateurs du tronc cérébral: faible taux d’acétylcholine, noradrénaline et sérotonine

SOMMEIL LENT → SOMMEIL PARADOXAL

  1. La disparition des effets cholinergiques = SWITCH À OFF (noyau réticulaire thalamique)
  2. Neurones thalamo-corticaux -> Ondes lentes dans tout le cortex!
  3. Neuromodulation aminergique (locus coeruleus et noyau du raphé)diminue > SP

diminution de dopamine, sérotonine et noradrénaline

Très grande diminution de acétylcholine

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11
Q

SOMMEIL PARADOXAL

A
  • Cortex est au moins aussi actif qu’en état de veille
  • Afférences sensorielles au cortex (Peut avoir un traitement donc rêves)
  • Inhibition des motoneurones spinaux: atonie musculaire (en bas des épaules)
  • Activation de la formation réticulée à la hauteur du pont: niveau élevé d’acétylcholine

très grande Augmentation de acétylcholine

diminution de dopamine et sérotonine

très grande diminution de noradrénaline

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12
Q

DEUX FORCES AFFECTENT LE SOMMEIL

A

1-La phase de notre rythme circadien (processus circadien):

  • Influence le temps d’endormissement, la durée du sommeil ainsi que sa qualité (Horloge interne, pour récupéré, plus de sommeil lent)

2-La dette homéostatique (processus homéostatique):

  • Plus on est éveillé longtemps, plus la pression au sommeil augmente
  • Après une privation de sommeil, le sommeil compensera en ayant un plus grand % de sommeil lent profond
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13
Q

PRIVATION DE SOMMEIL

A

Privation de sommeil chez les rats: Lésion de la peau, perte de poids (même si ingestion de nourriture), ulcères, augmentation du volume des glandes surrénales, mort (après deux ou trois semaine).

Humain: Effets beaucoup moins drastiques. Record mondial de privation de sommeil (homme, 17 ans, 11 jours; ensuite, va dormir 15 heures d’affilée, puis reprendre le cours normal de ses activités)

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14
Q

EFFET DU MANQUE DE SOMMEIL

A

Sur le cerveau et donc le comportement:

  • Irritabilité
  • Somnolence
  • Fluctuation de l’humeur
  • Perte de mémoire
  • Difficulté de concentration
  • Sur le coeur:
  • Risque de maladie cardiovasculaire
  • Sur les muscles:
  • Temps de réaction augmentés
  • Tremblements
  • Douleurs
  • Autres:
  • Perturbation du système immunitaire (ex: anticorps)
  • Régulation des hormones associées au stress
  • Risque de diabète de type 2
  • Risque d’obésité
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15
Q

FONCTION DU SOMMEIL

A

Point de vue évolutionniste:

Pas seulement question des fonctions d’entretien physiologique

  • Sommeil unihémisphérique d’animaux

Organisation de l’info:

Cerveau doit sans doute être coupée du monde (nouvelles informations) pour traiter/organiser (ex. En mémoire

*Le cerveau ne peut dormir et traiter l’information

  1. consolidation de la mémoire
  2. mémoire procédurale
    3.Trie
    4.Identité
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16
Q

CONSOLIDATION DE LA MÉMOIRE

A

La consolidation est un processus qui implique la synthèse de nouvelles protéines afin de renforcer les connexions à travers les réseaux de neurones qui forment la base physiologique de la mémoire.

→ INTÉGRATION, ANALYSER ET MODIFICATION DES SOUVENIRS

→ durant le sommeil lent

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17
Q

MÉMOIRE PROCÉDURALE

A

Automatisation des processus complexes se fait durant le sommeil, tant au niveau moteur que conceptuel…

Étude de Walker et Al 2002:

Apprendre une séquence (cognitif) → 12h + tard

Sans dormir: Maintien sans amélioration

Sommeil: 15 à 20% plus rapides et font moins d’erreurs

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18
Q

TRIE

A

Élagage des informations moins «utiles»

→ Nuit à la mémoire

→ Payne et al, 2009: Le sommeil a stabilisé, voire même amélioré, le faux souvenir des mots conceptuellement liés, tout en oubliant les mots réellement sur la liste

  1. Apprendre une liste de mots
  2. 12h plus tard (es-ce une liste semblable?)
  3. Pas dormir: moins d’erreur / dormir: plus d’erreur (on retient seulement la catégorie des mots donc on se trompe)
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19
Q

IDENTITÉ

A

Consolidation des éléments de mémoire autobiographiques (surtout si émotionnellement saillant!)

Donc:
Consolidation et
Régulation émotionnelle

→ Experience et souvenirs

→ Traitement de la régulation émotionnelle

20
Q

CONSICENCE PHÉNOMÉNOLOGIQUE

A

→ Ucèle (démontre que la philo est une science empirique)

→ Quels sont les phénomènes que nous pouvons décrire sans avoir accès à l’intérieur de la personne

Comment on apprende la réalité par rapport aux phénomènes

Questions:

Es-ce que l’expérience est une hallucination ou sommes-nous une caméra qui capte la réalité

Étudiant tue 20 personnes

→ Se suicide en ne comprennant pas ce qu’il se passe

Autopsie: tumeur

Plus que la moitié des prisonniers ont un traumatisme crâniens

21
Q

CONSICENCE PHÉNOMÉNOLOGIQUE - Le vrai problème

A
  • Le philosophe australien David Chalmers fait une distinction entre ce qu’il appelle le “problème difficile” de la conscience et les “problèmes faciles” de la conscience.
  • Problèmes faciles de la conscience (Fonctions/comportements): → ascendant
    • La connaissance de soi (e.g. son corps, le “connais-toi toi-même” du temple de Delphes)
    • La métacognition (e.g. la capacité d’examiner notre cognition)
    • L’état de vigilance (e.g. comateux, endormi, éveillé, hyper-vigilant)
    • L’accès à l’information
  • “Problème difficile” de la conscience (dimension expérientielle) : → descendant
    • L’expérience subjective (e.g. le «Je pense donc je suis» cartésien, les qualias)

Pomme rouge: comment on voit le rouge → comment les autres ont le même rouge?

J’ai mal: pourquoi j’ai de la douleur → comment les autres connaissent ma douleur?

22
Q

Problème facile

A

Percevoir: sens + attention

Conscience visuelle et attention descendante sont distincts

le fait qu’on peut dissocier si on a besoin de l’attention nous permet de savoir si on a besoin de la conscience visuelle

  1. conscience visuelle
  2. Expérience de rivalité binoculaire
  3. Global workspace theories
23
Q

CONSCIENCE VISUELLE

A

Koch: Corrélats neuronaux de la conscience = événements neuronaux minima nécessaires/suffisants pour une perception consciente.

→ ON PEUT trouver le corrélat de la couleyr rouge / de la douleur

Cube de Necker:
→ on peut voir les changement sur les irm et le participant nous dit ce qu’l nous voit et avoir des marqueurs cérébraux des alternances des mouvements

  • le chien et le canard
  • le vase et les 2 visages
24
Q

EXPÉRIENCE DE RIVALITÉ BINOCULAIRE

A

Activité (fMRI) différentielle
Dans le cortex fusiforme (FFA)
Et dans le (PPA)

→ RIVALITÉ binoculaire

Expérience dépend de quelle oeil on regarde (côté de l’hémisphère)

Ex:

Gauche: maison (activation de PPA)

Droit: visage

→ dissociation du traitement conscient et le traitement perceptif

25
Q

GLOBAL WORKSPACE THEORIES

A

PHOTO

  • Les états mentaux conscients ceux qui sont “globalement disponibles” aux processus cognitifs qui en permettent le traitement (attention, évaluation, mémoire et le rapport verbal).
  • L’affirmation centrale des GWT = c’est la large accessibilité des informations à ces systèmes cognitifs qui constitue l’expérience consciente.
  • Attention sur une information plutot qu’une autre → prête à être traité)
  • Sens-> Conscience lorsque “diffusés” dans un «espace de travail neuronal» anatomiquement étendu qui est mis en œuvre dans aires associatives corticale d’ordre supérieur (ex. préfrontal).
  • Focus sur l’explication d’une conscience locale

→ Apparition de l’Expérience vs contenu de pensée (non-expliqué)

Mettre mon attention sur input → expérience consciente → permet à l’information d’être traité.

J’ai une expérience globale de ce qui est une maison

  1. détection d’une information
  • Les états mentaux sont conscients lorsqu’ils sont diffusés dans un espace de travail global dans lequel les réseaux frontopariétaux jouent un rôle central
  • Si l’activité (ex. sensorielle) est assez forte, elle provoque un «allumage global» (ignition)!
  • Supportée par études sur couplage entre les activités de ces régions (ex: occipital et traitement)
  • Remises en question: Régions antérieures peut-être impliquées dans le rapport comportemental vs «conscience»

→ Pas pcq je traite une information qu’elle devient consciente, mais certains truc ont besoin de la consciente avant d’être traité.

26
Q

PROBLÈME DIFFICILE

A

Pourquoi un problème: «Ce qui rend le problème difficile est le “fossé explicatif “ : l’intuition qu’il ne semble pas y avoir d’explication de l’expérience en termes seulement physiques ou fonctionnels.»

Expérience globale de conscience mais différente

Expéreince local

  1. Qualia et expérience privée
  2. Propriétés des Qualias
  3. Mary la super scientifique
  4. Le fossé explicatif
  5. pourquoi es-ce un prpblème
  6. high order theories
    7.Integrated information theory
    8.Le vrai problème
27
Q

QUALIA ET EXPÉRIENCE PRIVÉE

A

“There is ‘something it is like’ for an organism to be conscious, and what it is like to be in one state of consciousness differs from what it is like to be in another state of consciousness.”
(Seth et Bayne, 2022)

→ Expérience d’être

→ Expérience visuelles différentes pour certain endroits

Une pomme est un dégradé de brun alors qu’on a le même système visuel

28
Q

PROPRIÉTÉS DES QUALIAS

A
  • Ils sont ineffables : on ne peut les communiquer, ni les appréhender autrement que par expérience directe.domaine de l’interprétation
  • Ils sont intrinsèques : ce ne sont pas des propriétés relationnelles.

→ couleurs pas seulemet batonnet

  • Ils sont privés : toute comparaison interpersonnelle est impossible.

→ ne permet pas de savoir ce que les autres ont accès. (on ne sait pa si l’intégration est la même)

  • Ils sont appréhendés directement par la conscience : avoir l’expérience d’un qualia, c’est savoir que l’on a l’expérience d’un qualia et savoir tout ce quel’on peut savoir sur ce qualia.

→ la rougeur c’est l’appréhension, mais pas la longueure d’onde

29
Q

MARY LA SUPER-SCIENTIFIQUE

A

L’argument de la connaissance

(Mary’s room ou Mary the super-scientist) est une expérience de pensée par Frank Jackson (“Epiphenomenal Qualia” (1982) + “What Mary Did not Know” (1986)).

Cette expérience de pensée s’oppose au physicalisme (Tout phénomène peut être réduit à sa physiologique)!

Pourtant…

Aujourd’hui, Jackson se réclame physicaliste!

  1. Chambre à noir et blanc et elle a toute les connaissances sur toutes les choses aux mondes. Elle sait tout.
  2. Elle sort de sa chambre pour voir le ciel bleu
  3. Activation d’un nouveau réseaux neuronal (dissociation la connaissance de l’expérience)
30
Q

LE FOSSÉ EXPLICATIF

A

PHOTO

= Comment les propriétés physiques donnent naissance à la façon dont les choses sont ressenties lorsqu’elles sont vécues

«La douleur est une série d’influx nerveux dans les fibres C.»Levine

VRAI physiquement

Mais est-ce que ça suffit à expliquer le phénomène douloureux?

→ non, on ne sait pas l’intensité de l’expérience de la douleur

… disparait si l’expérience == la perception

Si la perception n’est pas qu’afférences.

la douleur n’est pas les fibres C

Rien n’est pas juste les afférences

→ La conscience est donc un processus continue

31
Q

POURQUOI EST-CE UN PROBLÈME (LES PROBLÈMES DIFFICILES)

A

Une science de la conscience devrait servir les objectifs d’Expliquer, Prédire et Contrôler les propriétés phénoménologiques de l’expérience consciente.

32
Q

HIGH ORDER THEORIES

A
  • Théorie métacognitive

Un état mental est conscient en vertu du fait qu’il est la cible d’un certain type d’état méta-représentationnel.

Focus est d’expliquer pourquoi certains contenus sont conscients vs d’autres pas (focus surtout local-qualia) pas globaux)

Consciente d’un traitement: plus d’activation préfrontale

Supportées et remises en questions par les études sur le rôle métacognitif du PFC:
Régulation vs expérience ?

Es-ce que le traitement de l’infromation permet la conscience ou la conscience permet de traiter l’information?

Meta representation: frontal lobe

Lower-order representation: occipital lobe

33
Q

INTEGRATED INFORMATION THEORY

A

PHOTO

La conscience est une propriété inhérente de tout système:

  • Capacité d’intégration d’information Φ
  • Pouvoir causal d’un système de s’influencer lui-même
  • Focus autant sur aspects locaux et globaux

Contenu d’expérience = Nature des réseaux neuronaux conceptuellement liés.

Support indirecte: Relation entre experience-corrélats

Remise en question: L’activité dans les régions corticales antérieures est nécessaire à la conscience perceptive

Permet de comparer les niveaux de conscience de tous les objets et humains

Organisation du traitement: cortex préfrontal

34
Q

Le vrai problème avec les problèmes difficiles

A
  • Being you
  • Seth présente ce qu’il considère être le «VRAI PROBLÈME» de la conscience: « … fournir un cadre dans lequel diverses questions sur les propriétés expérientielles de la conscience peuvent être abordées, sans tenter de rendre compte de l’existence de la phénoménologie en tant que telle…»

→ faut pas séparé exprérience et corrélat (subjectif n’est pas séparé)

  • Seth postule que notre expérience est une «hallucination» contrôlée, une illusion (i.e. UNE PERCEPTION), que nous n’avons pas réellement d’états phénoménaux, que nous représentons simplement comme ayant de tels états.

L’expérience consciente ne diffèrerait pas des processus (ex. perceptifs)
Pourquoi l’étudier différemment?

→ Perception (intégration en continue des attentes et perceptions)

→ Consciente (ne sont pas mis en relation (ascendant et descentant)

35
Q

PARADIGME D’UN CERVEAU PRÉDICITF

A
  • On essait de prédire ce qui arrive avant même que cela arrive
  • représenter attentes et corriger si ce n’est pas

1.Relation ascendante (information sensorielle informe le système sur son environnement) et descendantes (attentes et croyances orientent l’attention et module l’intégration sensorielle)

2.Le cerveau dépense moins d’énergie en anticipant ses perceptions/expériences qu’en analysant tous ses INPUTS

3.Le cerveau est «bayésien»

«Quelles sont les chances que X sachant Y.»
= En vue de minimiser l’erreur!

36
Q

APPROCHE CONSTRUCTIVISTE

A

Modèle interne et l’expérience du monde

Réseaux neuronales précis pour chaque aspect.

Ex: je sais à quoi ressemble un cheval

Correction: minimiser les erreurs quand il y a erreurs de prédiction

37
Q

CERVEAU PRÉDICTIF

A

Les états mentaux conscients sont associés à une signalisation descendante (réentrée) qui transmet des prédictions sur les causes des signaux sensoriels (les flèches fines signifient les erreurs de prédiction ascendantes), en vue de minimiser des erreurs de prédiction.

Mon expérience: prédiction de la réalité (chances que ce soit ça)

Support: Codage temporel des régions «top down» + Attentes façonnent le contenu et la vitesse d’accès à l’information.

Serait remis en question SI on prouvait que ce traitement prédictif se produit en l’absence de conscience. → lien et corrélation entre conscience et traitement encore

Re-entry: flèche bleu

Prediction error bottom up: occipital à frontal

Prediction error top-down: frontal à occipital

Canonical predictive coding circuit: relit les deux systèmes

38
Q

ÉTATS DE CONSCIENCE

A

Différents niveaux d’intégration sensorielle, résultant en des expériences et processus différentiels… (Conscience Globale)

→ Niveau de conscience

Peut moduler la conscience pour voir la corrélation neuronal

39
Q

PLEINE CONSCIENCE

A

Module l’activité et la connectivité de plusieurs régions cérébrales, mais aussi avoir un effet sur le contrôle descendant (surveillance de l’attention et des réactions physio automatiques)

Le mode par défaut, la saillance et le contrôle exécutif sont systématiquement impliqués dans la méditation sur l’attention focalisée.

De plus, l’expertise en matière de méditation, les niveaux de pleine conscience (trait) et les compétences attentionnelles influencent de manière significative l’ampleur (pas l’étendue) de l’activation et de la connectivité fonctionnelle dans ces réseaux.

→ augmentation de la plastificité

être capable de ne pas réagir par un émotion (observation sans s’y engager) → améliroation des corrélat neuronaux

Regarde fonctionnement sans jugement

l’entrainement de la pleine consciente → changement

40
Q

HYPNOSE

A

Il y a des Corrélats structurels (Volume de matière grise et de matière blanche) et fonctionnels (connectivité) de la susceptibilité hypnotique.

→ avant hypnose (les gens qui sont moins apte à fonctionner avec l’hypnose ont un cerveau différent)

Le mode par défaut, la saillance et le contrôle exécutif sont généralement impliqués dans le maintien et l’efficacité de l’hypnose.

Dans les 2 cas:

Direction de l’attention (CEN), modification de l’expérience de soi (DN) et modulation SN

Effet descendant? Suspens du sentiment d’agentivité =
théorie métacognitive?

  • on ne connait pas l’effet de l’entrainement sur l’hypnose
  • expérience sensorielle (ton bras est lourd) → porte attention sur son bras / bloque cognition (on ne connecte pas la conscience et expérience sensorielle) → donc pas d’erreur de prédiction, car pas de communication

Central executive network:
- maintainance of attention focus
-Deployment of mental strategies
-Anticipation and response preparation
-Subjective appraisal of agency and authorship
-> PPC, DLPFC

Salience Network:
- regulations of CEN and DN dynamics
-Alteres awareness of behaviorally relevant and prominent external and internal events
-> Insula et ACC

Default Network
- Reduction of self-referential cognition
-> PCC and MPFC

41
Q

CORINE SOMBRUN

A
  • Ethnomusicologue
  • Première Occidentale ayant reçu le titre de chamane en (Mongolie) (elle sait se mettre elle même en trans)
  • 2006-2016 première collaboration scientifique → sur son hypnose sur elle même et observe le cerveau)

«Je pouvais sortir à tout moment de cet état, j’avais plus de force, je ne ressentais quasiment pas la douleur»

42
Q

TRANSE “COGNITIVE”

A

Selon Flor-Henry, Shapiro, et Sombrun (2017), la transe modifie les circuits du fonctionnement cérébral.

Comme plusieurs états (hypnose, méditation, yoga, créativité, etc… mais aussi états psychotiques et psychédéliques…!)

L’étude conclut que n’est pas une anomalie/pathologique

(implication psycho/sociale?) → non, elle va bien → elle peut contrôlé ces états là.

Le schéma des changements EEG observés pendant l’état de transe suggère une altération de l’organisation neurophysiologique dans l’hémisphère droit, de nature inhibitrice, surtout dans les zones temporo-pariétales associée à

- une altération de la connectivité inter-hémisphérique

- une augmentation généralisée des ondes bêta

On trouve aussi:

- Shift dominance à droite (avant gauche) → Inhibition préfrontale

TRANS COGNITIVE

Les potentiels EEG évoqués ont été enregistrés les yeux fermés (ALPHA) pendant (i) un état de veille normal (ligne de base) et (ii) une transe cognitive

Différence entre les deux «états» chez UN SEUL SUJET

Induit un état de conscience caractérisé par des changements

  • Dans la phénoménologie

Ex. +dissociation, + alerte, + absorb, - temps…

  • Dans les processus neurophysiologiques

Ex. Des changements globaux et locaux dans la réactivité corticale, la synchronie et le verrouillage de phase) qui peuvent être volontairement modulés

2019: former une cohorte à se faire eux même des trans.

→ réduction de parasympathique

Les transes cognitives (méditation, hypnose, psychédéliques) sont aussi associées à réduction de l’activité parasympathique, indiquant un état d’hyperexcitation du système nerveux autonome!

Trans cognitive

Principe de «suggestion» → faire des prédiction (directe ou indirecte)

Volontarité (top-down) → volonté de diriger son attention

Régions cohérentes avec intégration «re entry»

43
Q

ÉTATS GLOBAUX

A

PHOTO

Trois grandes divisions d’entrées sensorielles:

  • Extéroceptives / intéroceptives = modèle du monde et de soi
  • Proprioceptives = Actions (inférences actives) → agent mobile

Inférence active (Friston, 2010): Modifier activement (top-down) les processus en cours pour qu’ils se conforment aux attentes

Les représentations corticales (prédictions proprioceptives) agissent comme commandes motrices (voies spinales descendantes)

Action = correction de l’erreur entre l’attente (ex. être en mouvement) et l’input (ex. immobilité)

Représentation corticale du mouvement (SMA= commande mortice et cervelet = comparateur

→ correction de l’erreur

44
Q

HYPNOSE ET PLEINE CONSCIENCE

A

Homéostasie= Prédiction à corriger en continue (équilibre = rester en vie)

Entrées interoceptives (insula) = résultats des prédictions…

Agentivité = Sensation = prédiction réussie (donc annulation du feedback proprioceptif).

SI expérience du ressenti = Signal d’erreur!

Sentiment de présence (Seth): Signaux sympa/para (ACC dorsal/rostral) + réponses motrices aux entrées extéroceptives

Insula: intègre l’information de manière sensorielle

Es-ce qu’il y a une différence entre ce que je suis et je ce que j’aimerais être

Plusieurs système physiologique peut amener plusieurs réalité →prédiction

Méta-Analyse (1, 768 fMRI studies) : Insula ventrale antérieure: processus cognitifs/attentionnels
Insulta ventrale postérieure: processus émotionnels/sociaux

Connexions aux systèmes sympathiques/para et à l’ACC (dorsal, rostral)…

Insula antérieure + ACC = Cœur du réseau de la saillance
INFORME (b-up) : passage entre DMN et réseau exécutif

Réduction en AI (orientation vers la réalité et au contrôle exécutif orienté vers un but);
Diminution des erreurs de prédiction ascendantes sur la mise à jour des représentations dans le reste du système cognitif ;
Permet la génération de modèles altternatifs (ex. suggestions)

45
Q

LE LIBRE ARBITRE:

A

e bleu N’existe pas dans la nature

→ capable de faire des relations avec des longeurs d’ondes

Le cerveau avance

Erreur de prédiction: presque une réussite déclenche plus que si j’ai une réussite

Libre arbitre: choix (ce qu’il est possible) et prédire est vu comme un choix malgré que c’est notre insula (es-ce une différence ?)

Libre arbitre: catégorisation qui permet de mieux être en relation avec le monde

J’ai du lait, jus et eau (je veux boire quoi → choix donc libre arbitre)

Je veux du vin → déterminé à ne pas en voir

PSY1035 (8 decks)

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