1. Organisation du génome chez les eucaryotes Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le génome d’une espèce ?

A

Le génome d’une espèce désigne l’intégralité de son matériel génétique, et pas seulement ses gènes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Où sont organisées les molécules d’ADN chez les eucaryotes ?

A

Les molécules d’ADN sont organisées dans le noyau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les différents niveaux d’organisation de l’ADN ?

A

- Intra-moléculaire : Organisation des séquences dans une molécule d’ADN.

- Inter-moléculaire : Interactions entre les molécules d’ADN, ARN, protéines, etc., ainsi que leur repliement et leur localisation dans le noyau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Où trouve-t-on l’ADN chez une cellule eucaryote ailleurs que dans le noyau ?

A

Aussi dans les mitochondries.

Chez les plantes, on trouve également de l’ADN dans les chloroplastes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les rôles des pores nucléaires ?

A

Les pores nucléaires permettent les échanges entre le noyau et le cytoplasme, comme le passage de l’ARNm.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la chromatine et comment est-elle organisée ?

A

La chromatine est l’ADN enroulé autour des histones.

Elle est divisée en :
- Euchromatine : Peu compacte.
- Hétérochromatine : Plus compacte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai ou Faux ? Les fonctions des diverses régions du noyau sont équivalentes ?

A

Faux.

Les différentes régions (périphérie, centre, etc.) possèdent des structures spécifiques et remplissent des fonctions distinctes, comme la transcription, l’épissage ou le stockage de l’ADN.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Vrai ou Faux ? Les sous-compartiments du noyau
ne sont pas délimités par des membranes.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les niveaux d’organisation de l’ADN dans le noyau ?

A
  • Séquences simples ou spécifiques dans le génome (ex : gènes, introns, ADN simple-copie, ADN répétitif).
  • Organisation locale avec des nucléosomes (“beads on a string”).
  • Fibres de chromatine (30 nm).
  • Boucles associées à un échafaudage chromosomique.
  • Chromosomes d’interphase.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est la structure de base des polynucléotides d’ADN ?

A

L’ADN est un polymère linéaire de nucléotides.

Les nucléotides sont reliés par des liens phosphodiesters entre les carbones 3’ et 5’.

Chaque nucléotide a une charge négative à cause des phosphates.

Les extrémités sont :
- 5’ : Phosphate libre.
- 3’ : Hydroxyle libre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Vrai ou Faux ? L’ADN est globalement chargé négativement.

A

Vrai

(si t’as répondu faux retourne au cégep)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quel est le rôle du Mg²⁺ dans la compaction de l’ADN ?

A

Le Mg²⁺ aide à neutraliser les charges négatives des phosphates dans l’ADN.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

De quelle façon l’EDTA agit-il sur Mg²⁺ et comment est-ce que cela affecte la structure de l’ADN ?

A

En présence d’EDTA (qui chélate (séquestre) le Mg²⁺), la chromatine devient moins dense car la neutralisation des charges est perdue.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelles sont les caractéristiques de la structure de l’ADN double-brin ?

A
  • 2 brins antiparallèles (5’-3’ et 3’-5’).
  • Base complémentaire : A-T, G-C.
  • Squelette sucre-phosphate.
  • Taille mesurée en paires de bases (pb) : 1000 pb = 1 kb, 10⁶ pb = 1 Mb.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que la forme ADN-B ?

A
  • Forme la plus commune de l’ADN in vivo.
  • Rotation de l’hélice vers la droite avec des bases empilées perpendiculairement à l’hélice.
  • Sillon majeur et mineur essentiels pour les interactions avec des protéines (facteurs de transcription).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Comment lit-on une séquence d’ADN ?

A

De l’extrémité 5’ vers 3’ par convention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle est la différence entre l’ADN dans le noyau pendant l’interphase et la mitose ?

A

- Interphase : L’ADN est sous forme diffuse, non condensée.

- Mitose : L’ADN devient condensé pour former des chromosomes visibles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quels sont les facteurs responsables de la condensation de l’ADN en chromosomes ?

A

La condensation dépend de la chromatine et de facteurs structurels comme les histones.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Qu’est-ce qu’un chromosome ?

A

Une molécule d’ADN double-brin, qui doit être dupliquée et transmise aux cellules filles lors de la division cellulaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Que contient un caryotype humain normal ?

A
  • 46 chromosomes au total (22 paires autosomiques et 2 chromosomes sexuels : XX ou XY)).
  • Chaque paire comprend un chromosome d’origine paternelle et un d’origine maternelle.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelles sont les étapes du cycle cellulaire et leurs rôles ?

A
  • G1 (GAP 1) : Croissance et synthèse de protéines.
  • S (Synthèse) : Duplication de l’ADN.
  • G2 (GAP 2) : Préparation pour la mitose.
  • M (Mitose) : Séparation des chromosomes et cytocinèse.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quels sont les changements dans l’ADN pendant la mitose ?

A

- Prophase : Les chromatides sœurs sont condensées et restent liées.
- Métaphase : Alignement des paires de chromosomes sur la plaque équatoriale.
- Anaphase : Séparation des chromatides sœurs vers les pôles opposés.
- Télophase : Formation de deux noyaux distincts dans les cellules filles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

L’ADN reste-t-il condensé après la mitose ?

A

Non, il redevient diffus pendant l’interphase pour permettre la transcription et la réplication.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelle est la taille moyenne d’un chromosome humain en termes d’ADN ?

A

Un chromosome humain contient environ 2,4 x 10⁸ pb.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Qu’est-ce qu’un locus dans le contexte des chromosomes ?

A

Un locus est une région ou séquence d’ADN spécifique sur un chromosome. Il est défini par :

  • Le chromosome concerné.
  • La position précise sur le bras court (p) ou le bras long (q) du chromosome.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quels sont les deux bras d’un chromosome, et comment sont-ils définis?

A

Les chromosomes possèdent un bras court (p) et un bras long (q), dont la longueur relative est déterminée par la position du centromère par rapport aux extrémités chromosomiques (télomères).

Cette distinction facilite l’identification précise des régions chromosomiques pour localiser une séquence d’intérêt.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Quels sont les rôles des centromères et des télomères dans les chromosomes ?

A

- Centromères : Sites d’attachement des chromosomes au fuseau mitotique pour la division cellulaire.

- Télomères : Protègent les extrémités des chromosomes et préviennent leur dégradation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quels sont les types de chromosomes selon la position du centromère ?

A

- Télocentrique : Centromère à l’extrémité (bras court très petit ou absent).

- Acrocentrique : Bras long bien plus grand que le bras court.

- Submétacentrique : Bras court et long de tailles différentes mais proportionnées.

- Métacentrique : Bras court et long de tailles presque égales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Quelle technique permet d’identifier et de caractériser les chromosomes d’une cellule ?

A

L’analyse cytogénétique avec coloration Giemsa, qui met en évidence les bandes G (plus intenses dans l’hétérochromatine riche en AT).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quelles sont les étapes pour obtenir des chromosomes marqués au Giemsa ?

A
  • Collecte des cellules (par exemple, moelle osseuse).
  • Blocage des cellules en métaphase avec la colchicine.
  • Étalement des chromosomes et coloration au Giemsa.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Comment se lit un locus en nomenclature cytogénétique ? (Exemple : 3p22.1)

A

Exemple : 3p22.1 signifie :

  • Chromosome 3.
  • Bras court (p).
  • Bande 22.
  • Sous-bande 1.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Pourquoi utilise-t-on la coloration Giemsa sur les chromosomes en métaphase ?

A

Parce que les chromosomes sont condensés à ce stade, permettant une identification précise des bandes et des anomalies potentielles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Quelle est l’importance des G-bands dans l’analyse cytogénétique ?

A

Les G-bands permettent de localiser précisément un locus sur un chromosome et d’identifier des variations structurales ou génétiques associées à des maladies.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

L’intervalle 4p16 est-il plus grand ou plus petit que 4p17 ?

A

L’intervalle 4p16 est plus petit que 4p17, car les numéros des bandes augmentent en s’éloignant du centromère.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

L’intervalle 4p1 est-il plus grand que 4p16 ?

A

Oui, 4p1 englobe une région plus large que 4p16, car les sous-bandes (par exemple, 16) sont des subdivisions des bandes principales (par exemple, 1).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Le bras P est-il plus court que le bras Q sur un chromosome ?

A

Oui, le bras P (petit bras) est toujours plus court que le bras Q (long bras).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Combien de molécules d’ADN double-brin sont présentes dans un chromosome visible dans une analyse caryotypique ?

A

Chaque chromosome contient deux molécules d’ADN double-brin (chromatides sœurs) après la réplication en phase S du cycle cellulaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Les chromosomes visibles dans une analyse caryotypique proviennent de cellules en quelle phase du cycle cellulaire ?

A

Les chromosomes proviennent de cellules en métaphase, où ils sont au maximum de leur condensation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Pourquoi utilise-t-on des cellules en G2/M pour les analyses de caryotype ?

A

Les cellules en G2/M ont des chromosomes répliqués et condensés, ce qui facilite leur visualisation et leur identification.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Comment identifie-t-on les chromosomes dans un caryotype ?

A

Les chromosomes sont identifiés par leur taille, la position du centromère (type de chromosome), et le motif de bandes Giemsa (G-banding).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Qu’est-ce que la technique FISH et à quoi sert-elle ?

A

La technique FISH (Fluorescence In Situ Hybridization) permet de localiser une séquence particulière sur un chromosome en utilisant des sondes marquées par un fluorophore.

Elle est utilisée pour détecter des réarrangements, comme des fusions génétiques dans certains cancers.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Quelle est l’utilité du caryotypage spectral (SKY) ?

A

Le caryotypage spectral permet d’identifier facilement chaque chromosome grâce à des sondes fluorescentes spécifiques, chaque chromosome apparaissant d’une couleur différente.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Quelle est la différence entre la cartographie cytogénétique et les techniques de haute résolution ?

A

Cartographie cytogénétique :
- Simple et peu coûteuse, permet d’identifier des réarrangements chromosomiques et anomalies visibles.
- Résolution grossière, souvent suffisante pour la clinique.

Haute résolution :
- Précision au niveau des bases, adaptée pour des analyses complexes.
- Plus coûteuse et plus longue, mais devient de plus en plus accessible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Comment localiser précisément un locus dans le génome humain à l’aide de bases de données ?

A

Les bases de données comme le NCBI Genome Data Viewer ou UCSC Genome Browser permettent de localiser un locus en utilisant :

  • Sa position cytogénétique (par exemple, 14q22.2).
  • Sa position moléculaire (par exemple, Chr14 : 54,938,938-55,027,106).

Les informations moléculaires sont plus précises, notamment pour les analyses de séquences au niveau des bases, et elles permettent de détecter des variations génétiques plus fines.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Quels avantages offre le Genome Browser UCSC ?

A
  • Facilité d’utilisation et d’accès.
  • Intégration de multiples données, comme la conservation évolutive et l’annotation des gènes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Comment détecter une translocation entre deux chromosomes ?

A

- Caryotypage spectral (SKY) : Utilise des sondes fluorescentes spécifiques pour identifier les réarrangements.

- FISH (Fluorescence In Situ Hybridization) : Détecte une séquence spécifique sur un chromosome et identifie les translocations.

- PCR et séquençage : Permet de localiser précisément les points de cassure (breakpoints) dans les translocations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Qu’est-ce qu’un chromosome recombinant ?

A

Un chromosome recombinant est issu d’un échange de matériel génétique entre deux chromosomes non homologues, résultant d’une translocation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Quels sont des exemples de translocations dans le cancer ? (pas à l’examen)

A

t(7;11)(p15;p15) : Échange entre les chromosomes 7 et 11, observé dans certaines leucémies myéloïdes aiguës.

t(9;22) : Translocation impliquant les chromosomes 9 et 22 (chromosome de Philadelphie), commune dans la leucémie myéloïde chronique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Pourquoi le chromosome de Philadelphie (t(9;22)) est-il significatif dans les cancers ?

A

Cette translocation fusionne les gènes BCR (chromosome 22) et ABL (chromosome 9), produisant une protéine kinase anormale impliquée dans la leucémie myéloïde chronique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Comment localiser le point de cassure (breakpoint) d’une translocation ?

A
  • Identifier les gènes impliqués et leurs positions approximatives.
  • Amplifier les fragments d’ADN proches des breakpoints par PCR.
  • Séquencer les fragments pour déterminer précisément l’emplacement des cassures.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Quel est le rôle de la PCR dans l’analyse des translocations ?

A

La PCR permet d’amplifier des régions spécifiques pour détecter des réarrangements et identifier les breakpoints. Elle peut être suivie d’un séquençage pour des analyses précises.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Quelles sont les limites de la détection de translocations par caryotypage spectral (SKY) ?

A
  • Ne détecte pas les translocations subtiles ou de petite taille.
  • Résolution limitée par rapport à la PCR et au séquençage.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Quelles sont les alternatives au séquençage pour détecter des translocations ?

A
  • FISH pour des analyses ciblées.
  • Analyse des fragments d’ADN amplifiés par PCR.
  • Caryotypage spectral pour une vue globale des anomalies chromosomiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Vrai ou Faux ? Un organisme complexe comme une grenouille a plus de chromosomes qu’un organisme simple comme une levure (Saccharomyces cerevisiae).

A

Faux.

Le nombre de chromosomes n’est pas directement lié à la complexité d’un organisme.

Par exemple, certaines fougères comme Ophioglossum possèdent 630 paires de chromosomes, bien plus que les humains.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Vrai ou Faux ? Les cellules d’un organisme multicellulaire possèdent toutes le même nombre de chromosomes.

A

Vrai.

Les cellules d’un même organisme multicellulaire (sauf exceptions comme les cellules germinales ou les mutations somatiques) possèdent le même nombre de chromosomes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Que représente la ploïdie d’une cellule ?

A

La ploïdie est le nombre d’ensembles complets de chromosomes dans une cellule. Par exemple :
- Haploïde (N) : un seul ensemble.
- Diploïde (2N) : deux ensembles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Vrai ou Faux ? L’humain possède des cellules haploïdes et diploïdes.

A

Vrai.

  • Haploïde : cellules germinales humaines (ovules et spermatozoïdes).
  • Diploïde : cellules somatiques humaines.
58
Q

Est-ce que certains organismes peuvent alterner entre des états haploïdes et diploïdes ?

A

Oui.

Par exemple, les levures peuvent vivre sous forme haploïde ou diploïde, en alternant entre ces deux états selon les conditions environnementales.

59
Q

Que se passe-t-il au niveau de la ploïdie lors de la méiose ?

A

La méiose réduit la ploïdie d’une cellule diploïde (2N) à une cellule haploïde (N) via deux divisions successives mais une seule réplication de l’ADN.

60
Q

Quelle est la fonction principale de la méiose dans les organismes diploïdes ?

A

La méiose produit des gamètes (cellules sexuelles) haploïdes, nécessaires pour la reproduction sexuée.

61
Q

Pourquoi la méiose est-elle essentielle pour maintenir le nombre de chromosomes dans une espèce ?

A

Elle permet de réduire de moitié le nombre de chromosomes dans les gamètes, de sorte que la fécondation restaure le nombre diploïde chez l’organisme suivant.

62
Q

Que se passe-t-il lorsque deux types haploïdes (a et α) de levures entrent en contact ? Que produisent les cellules diploïdes de levure lorsqu’elles subissent la méiose dans des conditions difficiles ?

A

Ils s’accouplent pour former une cellule diploïde (a/α).

Elles produisent 4 spores haploïdes (a, α, a, α), résistantes aux conditions stressantes.

63
Q

Quelle est la différence entre une euploïdie et une aneuploïdie ?

A

- Euploïdie : Nombre normal de chromosomes.

- Aneuploïdie : Nombre anormal de chromosomes (ex. : trisomie 21, avec 47 chromosomes).

64
Q

Qu’est-ce que la trisomie 21 ?

A

C’est une aneuploïdie où un individu possède trois copies du chromosome 21, pour un total de 47 chromosomes.

65
Q

Une levure haploïde a 16 chromosomes. Combien de copies de chaque chromosome sont présentes en phase G1 et en phase G2/M ?

A
  • Phase G1 : 1 copie de chaque chromosome.
  • Phase G2/M : 2 copies de chaque chromosome (après réplication).
66
Q

Une levure diploïde a 32 chromosomes. Combien de copies de chaque chromosome sont présentes en phase G1 et en phase G2/M ?

A
  • Phase G1 : 2 copies de chaque chromosome.
  • Phase G2/M : 4 copies de chaque chromosome (après réplication).
67
Q

Lors de la méiose chez une levure diploïde, combien de copies de chaque chromosome sont présentes dans chaque spore produite ?

A

Chaque spore contient 1 copie de chaque chromosome (état haploïde).

68
Q

Combien de copies de chromosomes contient un spermatozoïde humain ?

A

Un spermatozoïde humain contient 1 copie de chaque chromosome, soit 23 chromosomes (haploïde).

69
Q

Qu’est-ce que l’aneuploïdie ?

A

L’aneuploïdie est une anomalie du nombre de chromosomes, qui peut résulter d’un problème lors de la mitose ou de la méiose, ou encore d’une fusion chromosomique. Elle contribue à la dérégulation des gènes et est fréquente dans les cancers.

70
Q

Citez un exemple de cellule cancéreuse présentant une aneuploïdie.

A

Les cellules de cancer du pancréas métastatique (exemple : CAPAN-1 avec mutation BRCA2).

71
Q

Quel est l’impact de l’aneuploïdie dans le développement des cancers ?

A

L’aneuploïdie modifie le nombre et la fonction des gènes, perturbant ainsi le contrôle cellulaire et favorisant la prolifération tumorale.

72
Q

Quel est le taux de viabilité des embryons présentant une aneuploïdie ?

A

Seuls 0,3 % des embryons aneuploïdes sont viables ; la majorité entraîne une létalité embryonnaire.

73
Q

Quelles maladies sont les plus fréquentes aneuploïdies viables ?

A

Les trisomies (13, 18, 21) sont parmi les plus fréquentes aneuploïdies viables: les
aneuploïdies causent généralement des problèmes développementaux

74
Q

Quelles sont les composantes principales d’un gène ? Qu’est-ce que l’épissage ?

A

Un gène comprend :
- Régions codantes (exons) traduites en protéines.
- Régions non codantes (introns, promoteurs, enhancers) impliquées dans la régulation.

L’épissage est le processus par lequel les introns sont retirés de l’ARN pré-messager, laissant uniquement les exons pour former un ARN mature.

75
Q

Quelle est la différence entre une unité transcriptionnelle simple et complexe ?

A
  • Simple : Produit un seul ARN messager à partir du gène.
  • Complexe : Peut produire plusieurs ARNm via l’épissage alternatif, des signaux de polyadénylation ou des promoteurs multiples.
76
Q

Quelle proportion des gènes de bactéries ou de levures contient des introns ?

A

La majorité des gènes de bactéries et levures ne contiennent pas d’introns.

77
Q

Pourquoi l’épissage alternatif est-il important ?

A

Il permet de produire plusieurs protéines différentes à partir d’un même gène, augmentant la diversité fonctionnelle des protéines.

78
Q

Tous les ARN codent-ils pour des protéines ?

A

Non.
Certains ARN, comme les ARN de transfert (tRNA) et les petits ARN nucléaires (snRNA), jouent des rôles structuraux ou enzymatiques sans coder de protéines.

  • Les tRNA (ARN de transfert) servent à traduire l’ARN messager en protéines en apportant les acides aminés correspondants.
  • Les snRNA participent à l’épissage des pré-ARNm.
79
Q

Combien de gènes environ possède le génome humain ? Combien de gènes humains sont essentiels à la survie ou la croissance optimale des cellules ?

A

~ 20 000 gènes.

Environ 1 878 gènes, soit environ 10 % des gènes testés.

80
Q

Vrai ou Faux ? Certains chromosomes ont une densité plus élevée de gènes.

A

Vrai.
Certains chromosomes possèdent plus de gènes par mégabase que d’autres, influençant leur organisation dans le noyau.

81
Q

Comment est réparti le nombre de gènes sur les chromosomes humains ?

A

La répartition est non uniforme :

  • Les régions riches en gènes se trouvent dans l’euchromatine.
  • Les régions pauvres en gènes se trouvent dans l’hétérochromatine (plus fortement marquées par le Giemsa).
82
Q

Quelle est la densité moyenne des gènes dans le génome humain ?

A
  • Environ 20 000 gènes: prédiction ⇨ ∼ 1 gène / 100 kb
  • En réalité: 0 – 64 gènes / 100 kb
83
Q

Comment le génome de Saccharomyces cerevisiae (levure) diffère-t-il de celui des humains ?

A

Le génome de la levure est très compact, avec une haute densité de gènes et peu d’introns ou de séquences non codantes, contrairement au génome humain.

84
Q

Y a-t-il une corrélation parfaite entre la taille du génome (valeur C) et la complexité d’un organisme ?

A

Non.
Par exemple, certaines algues ont des génomes très grands malgré une faible complexité. C’est ce qu’on appelle le “paradoxe de la valeur C”.

85
Q

Quelles sont les principales composantes non codantes du génome humain ?

A
  • Introns (26 %)
  • LINES (20 %)
  • SINES (13 %)
  • Hétérochromatine (8 %)
  • Séquences répétitives simples (3 %)

Note : Seulement 1 à 2 % du génome humain code pour des protéines.

86
Q

Pourquoi les séquences répétitives et non codantes contribuent-elles au paradoxe de la valeur C ?

A

Elles occupent une grande partie du génome humain sans contribuer directement à la complexité fonctionnelle de l’organisme.

87
Q

Quels effets peuvent avoir les erreurs introduites par l’ADN polymérase lors de la réplication ?

A
  • Inactiver des gènes.
  • Modifier la régulation ou l’activité des gènes.
  • Être transmises à la descendance si elles surviennent dans les cellules germinales.
88
Q

Pourquoi les mutations ont-elles un impact différent sur les génomes de levure et humain ?

A

- Levure : Génome compact, faible proportion de séquences non codantes. Une mutation a plus de chances d’affecter directement un gène fonctionnel.

- Humain : Grande proportion de séquences non codantes ou répétitives. Une mutation est moins susceptible d’affecter immédiatement une fonction critique.

89
Q

Qu’est-ce que la recombinaison homologue (RH) ?

A

Un mécanisme de réparation des bris double-brin d’ADN, impliquant l’échange de brins entre séquences homologues (similaires). Elle peut mener à :

  • Des conversions géniques (non-crossover).
  • Des échanges réciproques (crossover).
90
Q

Quels sont les déclencheurs possibles de la recombinaison homologue ?

A
  • Bris spontanés.
  • Dommages induits par des agents génotoxiques (ex. : irradiation).
  • Problèmes de recombinaison.
91
Q

Qu’est-ce qu’une duplication de segment chromosomique ?

A

C’est la répétition d’un segment d’ADN dans le génome, pouvant survenir suite à des événements de recombinaison inégale (crossing-over non équivalent) ou des erreurs de réparation.

92
Q

Quels sont les impacts possibles des duplications chromosomiques ?

A
  • Élargissement de régions génomiques.
  • Transmission de mutations, potentiellement pathogènes.
  • Prédisposition à des maladies somatiques comme le cancer.
93
Q

Quelle proportion du génome humain est constituée de segments dupliqués ?

A

~ 5 %

94
Q

Quels sont les principaux types de changements chromosomiques à grande échelle ?

A

- Délétion : Suppression d’un segment chromosomique.

- Duplication : Répétition d’un segment chromosomique.

- Inversion : Renversement d’un segment au sein du chromosome.

- Translocation : Déplacement d’un segment d’un chromosome à un autre, parfois réciproque.

95
Q

Comment ces réarrangements sont-ils liés aux cancers ?

A

Dans les cancers, des réarrangements tels que les translocations ou duplications peuvent activer des oncogènes, inactiver des gènes suppresseurs de tumeurs ou générer des anomalies génomiques comme l’aneuploïdie.

96
Q

Qu’est-ce que la duplication de génome complet ? Quels sont ses impacts évolutifs ?

A

Un événement au cours duquel tout le génome est dupliqué, créant des copies supplémentaires de tous les gènes.

Impacts :
- Perte de gènes redondants à cause de la fractionnement.
- Acquisition de nouvelles fonctions par mutation des gènes dupliqués.
- Complexification du génome.

97
Q

Qu’est-ce que la synténie ?

A

La conservation de blocs de séquences entre les chromosomes d’espèces différentes, montrant des similitudes évolutives.

98
Q

Comment les blocs de synténie peuvent-ils varier entre espèces ?

A
  • Certains blocs restent conservés.
  • D’autres sont redistribués ou réarrangés entre chromosomes au cours de l’évolution.
  • Des séquences spécifiques à une espèce peuvent apparaître.
99
Q

Quelle proportion du génome humain est constituée de rétrotransposons ?

A

~ 50 %

100
Q

Quelle est la différence entre un rétrotransposon et un transposon ADN ?

A
  • Rétrotransposon (classe I) : Se déplace via un ARN intermédiaire (“copier-coller”).
  • Transposon ADN (classe II) : Se déplace par excision et insertion (“couper-coller”).
101
Q

Quelles découvertes importantes Barbara McClintock a-t-elle faites sur les éléments mobiles d’ADN ?

A

Elle a découvert :
- Les transposons en étudiant les grains de maïs.
- Leur rôle dans les échanges génétiques (crossing-over).
- Leur impact sur la mutation des gènes.

(Prix Nobel 1983)

102
Q

Qu’est-ce que l’élément Ds, découvert dans le maïs ?

A
  • Ds (Dissociation) : Un transposon non autonome.
  • Son mouvement dépend de l’élément Ac (Activator), un transposon autonome.
  • Ds peut provoquer des grains de maïs tachetés en modifiant le gène de pigmentation (C).
103
Q

Comment l’élément Ac affecte-t-il l’élément Ds ?

A

Ac fournit les enzymes nécessaires pour exciser Ds et provoquer son déplacement, ce qui entraîne des mutations visibles (ex. : grains de maïs tachetés).

104
Q

Quelles sont les principales classes de rétrotransposons ?

A
  • Les non-LTR (sans Long Terminal Repeat), incluant LINE, SINE (Alu), et SVA.
  • Les LTR (avec Long Terminal Repeat), tels que les ERV (Endogenous Retrovirus).
105
Q

Quelles sont les caractéristiques des rétrotransposons non-LTR ?

A
  • LINE (~6 kb), SINE (Alu, ~100-300 bp), SVA (~0.7-4 kb).
  • L’ARN produit lors de leur transcription est poly-adénylé (queue poly-A).
  • Les LINEs sont autonomes, alors que les SINEs dépendent des LINEs pour leur dispersion.
106
Q

Quelle est la différence majeure entre LINE et SINE ?

A
  • Les LINEs sont autonomes (elles codent leurs propres protéines pour la transposition).
  • Les SINEs sont non autonomes et dépendent des protéines codées par les LINEs pour leur transposition.
107
Q

Quelles sont les caractéristiques des rétrotransposons LTR ?

A
  • Longueur : 5-20 kb (dépend du nombre de LTR).
  • Ils ressemblent aux rétrovirus.
  • Ils proviennent de rétrovirus inactivés (exemple : ERV).
108
Q

Quelles sont les caractéristiques du rétrotransposon LINE-1 ?

A
  • Longueur : ~6 kb.
  • Présent à plus de 500 000 copies dans le génome humain.
  • Contient deux cadres ouverts de lecture (ORF1 et ORF2).
  • IRES (Internal Ribosomal Entry Site) : Permet qu’un seul ARNm produise deux protéines différentes.
109
Q

Que code la séquence LINE1 ?

A

- ORF1 : Protéine qui lie l’ARN messager.

- ORF2 : Protéine ayant une activité endonucléase et reverse transcriptase (copie ARN en ADN).

110
Q

Qu’est-ce que l’élément Mariner ?

A

Un transposon autonome présent chez les animaux, algues et bactéries, qui s’insère dans des séquences spécifiques (TA) grâce à une transposase.

Mécanisme : La transposase dimérise et lie une répétition inversées terminales (ITR). La deuxième ITR est recrutée pour former une boucle. La transposase clive l’ADN pour relâcher la boucle. Le complexe Mariner/Transposase s’intègre dans un nouveau site TA qui est dupliqué au cours de l’intégration.

111
Q

Quel est le rôle des rétrotransposons dans le génome ?

A
  • Augmenter la taille du génome.
  • Créer des mutations par insertion.
  • Contribuer à la diversité génétique et à l’évolution.
112
Q

Explique le processus de dispersion des éléments LINE-1 dans le génome et ses particularités.

A

Les LINE-1 se dispersent grâce à une activité endonucléase et reverse-transcriptase codée par l’ORF2.

Leur ARN contient une queue poly-A qui s’apparie avec une région riche en T dans l’ADN cible, servant d’amorce pour la transcription inverse.

L’intégration s’accompagne de la duplication du site cible. Cependant, en raison de la faible processivité de la reverse-transcriptase, de nombreux LINE-1 sont tronqués en 5’, ce qui limite leur fonctionnalité.

Malgré leur abondance dans le génome humain, seuls environ 100 LINE-1 restent actifs.

113
Q

Quelles sont les caractéristiques des séquences Alu et pourquoi leur activité dépend-elle des LINE-1 ? (4)

A
  • Celles qui appartiennent à la famille des SINEs constituent les SINEs les plus abondants chez l’humain.
  • Longues de ~300 pb, elles ne codent aucune protéine car elles n’ont pas d’ORF.
  • Leur intégration dans le génome dépend de l’activité ORF2 des LINE-1, qui fournit la reverse-transcriptase et l’endonucléase nécessaires à leur transposition.
  • Elles utilisent la queue poly-A de leur ARN pour s’apparier à une région riche en T de l’ADN cible.
114
Q

Comment les rétrotransposons non autonomes comme les SINEs et les SVA se déplacent-ils dans le génome humain ?

A

Ils ne possèdent pas les enzymes nécessaires à leur propre transposition. Ils dépendent de la machinerie des LINE-1, spécifiquement l’ORF2, qui fournit les activités de reverse-transcriptase et d’endonucléase.

Leur intégration commence par l’appariement de la queue poly-A de leur ARN avec une région riche en T de l’ADN cible, suivie de leur transcription inverse et de leur insertion dans le génome, un processus semblable à celui des LINE-1.

115
Q

Décris l’origine et le fonctionnement des rétrotransposons LTR dans le génome humain.

A

Ils proviennent des rétrovirus endogènes (ERV) qui auraient infecté des cellules germinales au cours de l’évolution.

Contrairement aux LINE-1, ils contiennent des séquences LTR (Long Terminal Repeat) qui régulent la transcription et, dans certains cas, des gènes codant des protéines virales (devenues non fonctionnelles).

Ils réalisent leur transposition en générant une copie d’ADN à partir d’un ARN grâce à une reverse-transcriptase. Cet ADN est ensuite intégré au génome hôte, un processus similaire à celui des LINE-1.

116
Q

Comment les séquences LTR deviennent-elles solitaires dans le génome humain ?

A

La recombinaison homologue entre les répétitions directes des LTR entraîne une délétion des séquences situées entre elles. Ce processus laisse un seul LTR résiduel dans le chromosome, souvent dépourvu des gènes codants initiaux.

Cela explique pourquoi la majorité des 443 000 LTR dans le génome humain sont solitaires, provenant probablement de ce mécanisme évolutif.

117
Q

Quels sont les éléments mobiles les plus actifs dans le génome humain et comment leur activité se manifeste-t-elle ?

A

Les éléments AluY, SVA et LINE-1 (L1) sont responsables de près de 100 % de l’activité de transposition dans le génome humain.

118
Q

Quels sont les éléments mobiles les plus actifs dans le génome humain, leur fréquence d’insertion et les conditions nécessaires pour que ces événements soient transmissibles ?

A

Les éléments AluY sont les plus actifs, avec une insertion nouvelle observée dans les gamètes environ toutes les 20 naissances.

Les SVA et LINE-1 montrent une activité similaire, mais moins fréquente, avec une insertion toutes les 100 à 200 naissances.

Pour qu’une insertion soit transmissible à la descendance, elle doit se produire dans les gamètes ou au stade très précoce de l’embryon. En revanche, les rétrotransposons LTR sont largement inactifs.

119
Q

Pourquoi y a-t-il davantage de rétrotransposons que de transposons dans le génome humain ?

A

Les rétrotransposons, qui utilisent une copie intermédiaire d’ARN pour leur transposition, ont un mécanisme plus efficace et moins contraignant que les transposons, qui nécessitent un processus direct d’excision et de réinsertion.

Leur capacité à se copier sans s’exciser du site d’origine favorise leur accumulation au cours de l’évolution, expliquant leur prévalence dans le génome humain.

120
Q

Quelle est la tendance évolutive prévue pour le nombre de transposons actifs dans le génome humain ?

A

Le nombre de transposons actifs est susceptible de diminuer avec le temps. à

Les mutations s’accumulent dans les éléments mobiles, rendant la majorité d’entre eux inactifs. Ce processus est déjà observable avec les LINE-1, où seuls environ 100 éléments actifs subsistent. Dans 100 000 ans, on peut s’attendre à une réduction encore plus marquée de cette activité, sauf si des pressions sélectives spécifiques favorisent leur maintien ou leur réactivation.

121
Q

Qu’est-ce que la pression sélective ? Que se passe-t-il si un gène est crucial pour la survie d’un individu ou d’une cellule ?

A

La pression sélective est un mécanisme de l’évolution où les individus les mieux adaptés à leur environnement survivent et transmettent leurs gènes aux générations suivantes, tandis que les moins adaptés disparaissent.

Les mutations délétères de ce gène sont éliminées au cours de l’évolution, car elles réduisent les chances de survie et de reproduction de l’individu.

122
Q

Que devient une mutation bénéfique dans un gène important ?

A

Une mutation bénéfique est conservée dans l’évolution, car elle favorise la survie et/ou la reproduction (par exemple, un long cou chez la girafe).

123
Q

Quelle est l’importance de la perte d’un gène peu influent sur la fitness ?

A

La perte de ce gène est considérée comme neutre sur le plan évolutif.

124
Q

Pourquoi les éléments mobiles sont-ils conservés malgré leurs effets délétères ?

A
  • Leur élimination complète est difficile à cause de leur abondance.
  • Les mutations délétères sont rares à l’échelle d’une espèce.
  • Ils augmentent la diversité génétique, ce qui peut être bénéfique sur le long terme.
125
Q

Quel est l’effet des éléments mobiles chez les plantes en période de stress ?

A

Les rétrotransposons augmentent leur activité en période de stress, ce qui peut générer une diversité génétique permettant une meilleure adaptation à l’environnement.

126
Q

Comment les séquences répétitives peuvent-elles influencer les réarrangements chromosomiques ?

A

La recombinaison homologue entre séquences répétées (comme les séquences L1) peut entraîner des réarrangements chromosomiques. Ces réarrangements peuvent persister dans l’évolution s’ils ne nuisent pas à l’organisme.

127
Q

Quel est l’effet de la recombinaison entre séquences Alu sur les gènes ?

A

La recombinaison entre séquences Alu peut transférer des exons d’un gène à un autre, générant ainsi de nouvelles protéines (processus appelé exon shuffling).

128
Q

Qu’est-ce que l’exon shuffling et pourquoi est-il important ?

A

L’exon shuffling est un mécanisme par lequel des exons sont redistribués entre gènes. Il peut générer de nouvelles protéines et augmenter la diversité fonctionnelle.

129
Q

Comment les séquences répétitives comme les transposons et rétrotransposons influencent-elles l’évolution et la structure des génomes eucaryotes ?

A

Les transposons provoquent des réarrangements génétiques :

  • Exon shuffling : déplacement d’exons entre gènes (ex. DNA, LINE), augmentant la diversité des protéines.
  • Modifications transcriptionnelles : ajout de signal poly(A), insertion d’exons, erreurs (troncations, défauts d’élongation).

Effets du déplacement :

  • Génération de duplications, pseudogènes.
  • Influence sur la régulation des gènes voisins via leurs promoteurs.
130
Q

Quels impacts spécifiques les rétrotransposons peuvent-ils avoir sur l’expression des gènes ?

A

- Splicing alternatif : L’intégration d’un rétrotransposon dans une séquence codante peut altérer le splicing, générant de nouvelles isoformes d’une protéine.

- Polyadénylation prématurée : Le signal poly(A) ajouté par l’élément mobile peut tronquer l’ARNm et perturber la traduction.

- Régulation des gènes voisins : Les promoteurs des rétrotransposons peuvent activer ou inhiber l’expression des gènes environnants, influençant l’adaptation ou les pathologies associées.

131
Q

Quels rôles les séquences répétitives jouent-elles dans la diversification et l’évolution génomique des eucaryotes ?

A

Elles favorisent l’émergence de paralogues (copies de gènes avec des fonctions similaires ou divergentes) et de pseudogènes (copies non fonctionnelles), augmentant ainsi la complexité génomique.

Les transposons peuvent être à l’origine d’innovations évolutives en introduisant de nouvelles séquences régulatrices ou codantes, tout en maintenant un équilibre entre mutation et adaptation.

L’accumulation de ces séquences répétées augmente la taille et la variabilité du génome, contribuant à une plus grande flexibilité dans l’évolution et l’adaptation des espèces.

132
Q

Quelles sont les conséquences possibles d’une duplication de gène ?

A

Lorsqu’un gène est dupliqué, il peut subir différents destins : pseudogénisation, sub-fonctionnalisation ou néo-fonctionnalisation.

133
Q

Qu’est-ce que la pseudogénisation et quel est son rôle évolutif ?

A

La pseudogénisation correspond à l’inactivation d’une copie dupliquée, qui devient un pseudogène. Elle n’est plus soumise à la pression sélective, car elle a une fonction redondante.

134
Q

Qu’est-ce que la sub-fonctionnalisation et comment agit-elle sur les gènes ?

A

La sub-fonctionnalisation se produit lorsque les copies dupliquées se spécialisent ou partagent des sous-fonctions, permettant une meilleure répartition des rôles.

135
Q

Quel rôle jouent les paralogues dans l’évolution génétique ?

A

Les paralogues, issus de la duplication, favorisent la diversité fonctionnelle en permettant l’émergence de nouvelles fonctions tout en préservant les fonctions existantes.

136
Q

Quelles sont les caractéristiques et les origines des pseudogènes, et comment se forment-ils ?

A

Les pseudogènes sont des copies inactives de gènes fonctionnels. Ils peuvent se former de deux manières :
- Pseudogènes classiques : Résultent de mutations dans une copie dupliquée d’un gène. Ces mutations désactivent la fonction de la copie.

- Pseudogènes “traités” : Formés par la rétrotranscription d’un ARN mature suivi de son insertion dans le génome. Ces pseudogènes manquent de promoteur, les rendant inactifs.

Ces processus surviennent souvent après une duplication de gène ou suite à des recombinaisons inégales pendant la réplication de l’ADN (phase S).

137
Q

Comment la recombinaison inégale peut-elle conduire à des duplications de gènes et à la formation de pseudogènes ?

A

Une recombinaison homologue incorrecte entre séquences répétitives (par exemple, SINEs non-alléliques) sur des chromosomes mal alignés peut provoquer des duplications.

Cette duplication crée une copie redondante d’un gène. Avec le temps, si cette copie n’est plus nécessaire, elle accumule des mutations et devient un pseudogène.

Ce processus peut se produire lors ou après la réplication de l’ADN et illustre la perte de pression sélective sur une copie redondante.

138
Q

Comment les pseudogènes influencent-ils l’expression des gènes via les ARN interférents ?

A

Les pseudogènes transcrits en ARN peuvent interagir avec les ARN messagers de gènes similaires, régulant ainsi leur traduction ou provoquant leur dégradation, notamment via des mécanismes impliquant siRNA ou miRNA.

139
Q

Quel rôle les pseudogènes jouent-ils dans la compétition transcriptionnelle ?

A

Les pseudogènes agissent en compétition avec des facteurs stabilisants ou des microARN, influençant indirectement l’expression du gène original.

140
Q

Les pseudogènes peuvent-ils coder pour des protéines, et si oui, quel est leur rôle ?

A

Certains pseudogènes peuvent encore produire des protéines, bien que leur rôle fonctionnel reste souvent sujet à débat.

141
Q

Quels sont les mécanismes principaux par lesquels les pseudogènes régulent les gènes ?

A

Ils utilisent des ARN interférents, participent à la compétition transcriptionnelle et, dans certains cas, produisent des protéines non fonctionnelles ou controversées.

142
Q

C’est quoi la génétique ?

A

Caca