1. Intro Flashcards
Avant la WW2 la musique était savante et européenne, après elle est…
…populaire et américaine.
Noter l’influence des troupes américaines en Europe, du Rock’n Roll.
Dates de l’esclavage aux US
1619 - 1865
Work Songs
Les premières musiques afro-américaines. Le plus souvent a cappella, chantés par des ouvriers partageant une tâche fastidieuse.
Répétitifs car rythment un travail répétitif.
Nous disposons aujourd’hui d’un énorme corpus de chansons de l’Ouest américain devenus célèbres dans le monde entier grâce à Monsieur…
…John Lomax qui publie en 1910 un recueil de chansons : Cowboy Songs And Other Frontier Ballads.
Avec son fils Alan ils publient deux livres en 1934 et 1941 qui s’imposeront comme des ouvrages fondamentaux pour l’ethnomusicologie et les interprètes. Ces ouvrages sont à l’origine du mouvement de renaissance folk des années 1950 et 1960, qui culminera avec Bob Dylan ou Joan Baez.
A sa mort John apparait comme le véritable initiateur du mouvement folk américain. Son oeuvre sera amplifiée et continuée par de nombreux émules et disciples.
[Les Work Songs] vs. [Le Blues]
Une frontière floue : les Work Songs expriment le blues. Le Blues lui est un genre musical (blue devils ou idées noires)
réf : John Howard Griffin “Dans la peau d’un noir”
Minstrels Shows
1820, des acteurs blancs se maquillent en noir, se permettent de dire des choses qu’ils ne pourraient pas dire en tant que blancs. Ici la musique noire est représentée par les blancs. Les “Coons Songs” s’imposent dans ces shows. Le Banjo remplace parfois la guitare. Des propos racistes.
réf : Arthur Collins et Vess Ossman “All Coons Look Alike To Me”
Ses Shows participent à la naissance du Jazz.
réf : Original Dixieland Jass Band “Lively Stable Blues” (le 1er disque de Jazz). Grand succès commercial jusqu’à voir Louis Armstrong accusé de copier la musique blanche.
Dès 1865 naissent des orchestres noirs qui feront connaître la musique noire eux-mêmes.
Race records
1920’s : l’industrie du disque diffuse des Race Records, destinés aux afro-américains. Tous les genres tombaient dans la catégorie Race Records.
Du Jazz au Free Jazz :
A part la techno, toute la musique occidentale est plutôt vocale qu’instrumentale. Sauf peut-être le Jazz qui concilie les deux.
Dès 1945, une intellectualisation du Jazz en perdant la voix. Le Free Jazz apparait durant les 1950’s (comme une impasse…)
La chanson noire des 1950’s et le contexte politique :
Le R&B, le texte, la chanson. C’est aussi le début du combat pour les droits civiques grâce à Rosa Parks (1913-2005).
Les différents styles de Blues miment les grandes migrations, surtout en 1940-70. Mais ces migrations sont mal gérées et mènent parfois aux ghettos (Chicago, Memphis, Detroit Blues, etc.).
La distinction musique blanche/noire :
Depuis 1942 le Billboard propose 2 classements séparés. C’est donc que les disques noirs se vendaient assez bien.
Vers 1963, fin de la distinction. Là c’est le label américain Motown qui a presque tout. Créé en 1959 à Detroit, il se débarrasse de ce classement noir impertinent tellement Motown domine les charts.
La Soul… plus intimiste ?
Peut-être pour s’éloigner de toute la musique commerciale de l’époque…
réf : Ray Charles (1930-2004), le Call & Response. En 1962 il élargit son public avec l’album “Modern Sounds In Country & Western Music”.