Voies respiratoires supérieures Flashcards
Expliquer les agents infectieux impliqués dans le complexe respiratoire supérieur félin
- Agents étiologiques:
- Herpesvirus félin type I (FHV)
- Calicivirus (FCV)
- Autres agents (surinfections 2aires)
- Chlamydia psittaci (conjonctivites)
- Bordetella bronchiseptica (pneumonie chez les chatons)
Différencier les manifestations cliniques de l’Herpesvirus et le Calicivirus
- Herpesvirus
- de signes systémiques (anorexie, dépression, fièvre)
- de signes nasaux (nécrose, ulcération) et oculaires (conjonctivites)
- Excrétion post-infection intermittante lors de stress
- Calicivirus
- de signes systémiques
- de signes oraux (ulcères langue - palais)
- +/- polyarthrite à médiation immunitaire
- Excrétion post-infection persistante (mois-années)
Expliquer les tests diagnostiques lors de complexe respiratoire supérieur félin
- Signalement (jeune)
- Provenance (contact avec autres chats)
- Examen clinique très révélateur
- Tests spécifiques pour distinguer les agents
- FHV: PCR (frottis nasal ou sang)
- FCV : _PCR + isolation virale (_idem)
- Chlamydia: PCR + inclusions intracytoplasmiques (grattage conjonctivaux)
Décrire le traitement de support d’un chat atteint de complexe
respiratoire supérieur félin
(auto-limitant en 5-7 jours)
Tx support (surtout chaton en phase aiguë)
- Fluidothérapie
- Support nutritionnel
- Thérapies locales des VRS
- ATBs si infection 2aire
- Tx lésions oculaires avec ongents ATBs ou antiviraux
- Azythromycine si infection chronique (chronique snuffler, surinfection par mycoplasme)
Autres (si réfractaire)
- L-lysine
- Piroxicam (AINS)
- Famciclovir
- Interféron alpha-2b + omega (peu efficace)
- IL-12 + INF-gamma (prometteur)
Décrire les méthodes de prévention du syndrome respiratoire supérieur félin
… et décrire 3 raisons d’échec de la vaccination
- Vaccination systémique (vivant modifié / inactif)
- Vaccination intra-nalase (local)
Échecs de vaccination possible si
- immunosupprimés
- très jeune et déjà infecté
- pression d’infection trop forte
Expliquer les agents infectieux impliqués dans la trachéobronchite infectieuse canine
- Bordetella bronchiseptica *
-
Parainfluenza canin (CPIV)*
- Moins sévère mais peut prédisposer à B. bronchiseptica
- Influenza canine
- Sévère, nouvelle forme semblabe à l’influenza équine avec morbidité / mortalité sévères
- Adénovirus type II (CAV-2)
- Herpesvirus, réovirus, mycoplasmes, uréaplasmsa
2 premiers = les plus importants
Expliquer la différence entre la forme légère vs sévère de trachéobronchite infectieuse canine
•Forme légère (majorité):
- Toux sèche induite à la palpation
- Écoulements oculaires séreux
- Ø signes systémiques
Forme sévère (minorité):
- Toux productive
- Écoulements naso-oculaires purulents
- Signes systémiques (abattement, anorexie)
Expliquer les tests diagnostiques lors de trachéobronchite infectieuse canine
- Anamnèse, SC
- Cytologie et culture bactérienne des sécrétions (pour Bordetella) (rare car échantillon difficilement stérile)
- RX pulmonaires si suspicion de pneumonie bactérienne 2aire
- PCR si identification de l’agent est important (ex. influenza canine ou épidémie dans élevage)
Décrire le traitement de support d’un chien atteint de trachéobronchite infectieuse canine
Forme légère
- aucun, auto-limitant en 1-2 semaines
- antitussif si toux +++ (le soir)
Forme sévère
- Tx support si anorexie
- ATBs (Bordetella sensible aux tétracyclines, TMS, enrofloxacin, céphalosporine)
- Bronchodilatateurs
Éviter antitussif pour les formes sévères/productives (mode d’élimination naturelle des sécrétions / bactéries)
Éviter hospitalisations (isolation autant que possible)
Décrire les méthodes de prévention de la trachéobronchite infectieuse canine
- Vaccin intra-nasal (IgA et IgG)
- Vaccin systémique (IgG)
les deux offrent une bonne réponse immunitaire
Expliquer les agents infectieux impliqués dans les mycoses nasales chez le chien et le chat
Chiens
- Aspergillus fumingatus (dépigmentation des narines, écoulemements muco-purulents +/- hémorragiques, nécrose de l’épithélium nasal, destruction des cornets nasaux)
- Penicillum
- Rhinosporidium
Chats
- Cryptococcus neoformans
Décrire les méthodes diagnostiques lors de mycoses nasales
- Mycologie des sécrétions nasales (att. risque de faux + car présence d’aspergillose ne signifie pas colonisation)
- RX / CT des cavités nasales
- Sérologie (aspergillus, cryptococcus: Sp mais peu Se pour aspergillus)
- Rhinoscopie avec biopsie _(_plaques jaune-vertes + destruction des cornets nasaux)
- Histopathologie (gold standard)
Expliquer le traitement des mycoses nasales
- Topique (clotrimazole, énilconazole)
- Systémique (itraconazole, fluconazole)
- Débridement chirugical (retrait des plaques fongiques et infusion intranasale avec des antifongiques)
Décrire brièvement la présentation des tumeurs nasales
Présentation
- Bénigne: polype fibreux bénin
- Maglignes: surtout adénocarcinomes et lymphomes
- Souvent dolicocéphales âgés
-
Écoulement nasal
- unilatéral (surtout)
- séreux - mucoïde - purulent - hémorragique
- Écoulement oculaire
- Obstruction nasale
- Déformation faciale ou du palais
Décrire brièvement les tests diagnostiques de tumeurs nasales
- RX
- Rhinoscopie
- Biosies + CT (différencier d’une rhinite mycotique)