Vocabulaire Flashcards

1
Q

prospérité

A

nom féminin
Activité fructueuse. Santé, bonheur et prospérité sont les vœux du Nouvel An.
SYNONYME fortune; richesse; succès.

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2
Q

corrupteur/corruptrice

A

nom masculin et féminin

Personne qui soudoie, qui corrompt quelqu’un.

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3
Q

devancier/devancière

A

Personne qui en a précédé une autre dans une fonction, dans une activité, etc. Profiter des travaux de ses devanciers. Imitez l’exemple de vos illustres devanciers.

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4
Q

ecclésiastique - adj et nom

A

Adj - Qui est relatif à une Église chrétienne, particulièrement à l’Église catholique, considérée principalement dans sa réalité sociale, juridique, culturelle.
Exemple : Calendrier ecclésiastique. Droit, tribunal ecclésiastique. Histoire ecclésiastique, histoire de l’Église et de son clergé.
Spécialement. Qui est relatif au clergé, par opposition à Laïc.
Nom - Membre du clergé d’une Église. Un ecclésiastique appartenant au clergé anglican. Les prêtres, les évêques et, par extension, les religieux sont des ecclésiastiques.

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5
Q

Carolingiens

A

Les carolingiens forment une dynastie de rois francs qui règnent sur l’Europe occidentale de 751 à 987. Charlemagne en est un représentant.

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6
Q

paronyme

A

Se dit de mots dont la prononciation ou la graphie se ressemblent, mais dont l’origine et le sens sont différents.
Ex : « Bailler » et « bâiller », « chasse » et « châsse », « percepteur » et « précepteur », « conjecture » et « conjoncture », « sceptre » et « spectre » sont des paronymes.

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7
Q

orfèvre

A

Personne qui fabrique ou qui vend des objets d’ornement, de la vaisselle et des parures en métal précieux. Le ciseau, la bigorne, le martelet, la resingle, la saie de l’orfèvre. Le poinçon de l’orfèvre. Atelier, échoppe, boutique d’orfèvre. Le quai des Orfèvres, à Paris (désigne aujourd’hui par métonymie le siège de la brigade criminelle et d’autres services de la préfecture de police).

Expr. fig. Être orfèvre en la matière, faire preuve d’une grande habileté en quelque domaine. Un travail d’orfèvre, un ouvrage qui exige beaucoup d’adresse et de précision

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8
Q

dynastie

A

Succession de souverains d’une même famille. Le fondateur d’une dynastie. La chute d’une dynastie. Les dynasties mérovingienne, carolingienne, capétienne. Un changement de dynastie. L’apparition d’une nouvelle dynastie. Par métonymie. Période historique pendant laquelle ont régné les membres d’une même famille. Sous la dynastie des Tang.

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9
Q

isotonie

A

L’isonomie (en grec ancien ἰσονομία, « règle d’égalité ») est l’égalité civique ou politique apparue lors de la marche d’Athènes vers la démocratie. Elle est au cœur de ce régime politique à venir. On l’interprète aujourd’hui souvent comme égalité de droit ou égalité devant la loi.

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10
Q

ostracisme

A
  1. ANTIQUITÉ GRECQUE. Usage, qui eut cours notamment à Athènes au ve siècle, consistant à voter un exil de dix ans contre un homme politique dont l’action risquait de diviser par trop la cité. Ceux qui étaient frappés d’ostracisme conservaient leurs biens, ainsi que l’usage de leur liberté hors de la cité.
  2. Par analogie. Le fait d’exclure une ou plusieurs personnes d’un groupe, d’une communauté. Par affaiblissement. Attitude de rejet, réserve hostile que l’on manifeste à l’égard d’une personne. Subir l’ostracisme de ses condisciples. Ceux qui s’écartent de la pensée dominante sont l’objet de l’ostracisme de leurs concitoyens.
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11
Q

métèque

A

■ ANTIQUITÉ GRECQUE. Nom donné, sans valeur péjorative, aux étrangers établis dans une cité, qui jouissaient des droits civils, mais non des droits politiques.
Aristote, né en Macédoine, est le plus célèbre des métèques athéniens.

▪ Par extension. S’emploie parfois, dans une intention insultante, pour désigner un étranger ou une personne d’origine étrangère. Traiter quelqu’un de métèque.

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12
Q

apogée

A

Fig. Le plus haut point d’élévation. Sa fortune, sa puissance est à son apogée. Être à l’apogée de la gloire. L’apogée du règne de Louis XIV.

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13
Q

hégémonie

A
  1. ANTIQUITÉ GRECQUE. Autorité, notamment militaire, qu’exerçait une cité au sein d’une confédération, d’une coalition. L’hégémonie athénienne en mer Égée. La ligue du Péloponnèse était soumise à l’hégémonie de Sparte.
  2. Par analogie. Suprématie d’un peuple, d’un État, lui assurant le contrôle plus ou moins direct d’un grand nombre de territoires. Prétendre, viser à l’hégémonie. Imposer son hégémonie. Hégémonie économique, culturelle.
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14
Q

épopée

A
  1. Vaste composition littéraire en vers, qui développe un thème historique ou légendaire et célèbre les actions d’un héros exemplaire ou les hauts faits d’un groupe. Épopée populaire. Épopée savante. « L’Iliade », « L’Énéide », « La Chanson de Roland », « Le Poème du Cid » sont des épopées. Par extension. « Les Martyrs », de Chateaubriand, sont une épopée en prose. « La Légende des siècles », de Victor Hugo, est une épopée composée d’une suite de poèmes épiques.
  2. Par analogie. Suite de faits historiques qui, par leur caractère héroïque, rappellent les récits épiques. L’épopée napoléonienne. Par extension. L’épopée de la science.
  3. Fig. et iron. Suite d’évènements riche en incidents et en rebondissements divers. Notre voyage a été une véritable épopée.
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15
Q

païen / païenne

A
  1. A d’abord désigné, pour les chrétiens, ce qui est relatif à la religion gréco-romaine. Un temple païen. Des rites païens. Le monde païen, l’Antiquité, par opposition au monde chrétien.
    ▪ Subst. Un païen, une païenne, personne qui restait fidèle aux croyances, aux pratiques de la religion gréco-romaine. Au pluriel. Les païens, les peuples de l’antiquité grecque et romaine, par opposition aux chrétiens.
    ▪ Fig. Qui participe à la vision du monde des anciens, par opposition à celle de la religion chrétienne. Une poésie d’inspiration païenne.
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16
Q

subversif/ subversive

A

Qui renverse, qui détruit ; il ne s’emploie qu’au figuré. Opinion subversive. Doctrine subversive de toute morale. Un esprit subversif. Un ouvrage subversif.

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17
Q

la tyrannie

A

■ Domination usurpée et illégale. Il veut opprimer la république, il aspire à la tyrannie. Le joug de la tyrannie.
Il se dit aussi d’un Gouvernement légitime, mais injuste et cruel. User de tyrannie. Le pouvoir qui se met au-dessus des lois dégénère en tyrannie. Gémir sous la tyrannie. S’affranchir de la tyrannie. Horrible, cruelle tyrannie. Des actes de tyrannie.
Il se dit encore de Toute sorte d’oppressions et de violences. L’ennemi commettait les pires exactions sur le pays occupé, c’était une odieuse tyrannie. C’est une véritable tyrannie, une insupportable tyrannie.
Il se dit figurément du Pouvoir que certaines choses ont ordinairement sur les hommes. L’éloquence exerce une sorte de tyrannie sur les foules. La tyrannie de la coutume, de l’usage, de la mode. La tyrannie des passions.

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18
Q

pieux / pieuse

A

■ Attaché aux croyances, aux devoirs et aux pratiques de la religion. Un homme pieux. Une pieuse femme. Une âme pieuse.
Se dit également de ce qui exprime la piété ou procède d’un sentiment de piété. Ouvrages pieux. Images pieuses. Une pieuse méditation. Fondations pieuses.

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19
Q

la mélancolie

A
  1. MÉDECINE ANCIENNE. Autre nom de l’atrabile ou bile noire ; prédominance de cette humeur dans le corps.
    ▪ Par extension. Disposition d’esprit sombre et inquiète, mécontentement de soi-même et du monde, qu’on attribuait à l’excès de bile noire.
  2. À l’époque romantique, s’est dit d’un penchant à la rêverie grave, à la méditation solitaire.
    ▪ Par affaiblissement. Désigne le plus souvent, dans la langue courante, une certaine disposition de l’âme à éprouver une tristesse vague, sans cause définie, dans laquelle entre parfois une certaine complaisance ou une certaine douceur. Être enclin à la mélancolie. Tomber, sombrer dans la mélancolie.
    ▪ Par métonymie. La mélancolie d’un souvenir, d’une œuvre musicale.
  3. PSYCHIATRIE. Psychose caractérisée notamment par le ralentissement de l’activité intellectuelle et psychomotrice, et par la dépréciation de soi.
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20
Q

L’atrabile ou bile noire

A

L’atrabile, encore appelée mélancolie ou bile noire, est un liquide froid et sec. Ce fluide considéré dans la médecine antique et sa théorie des humeurs comme étant la cause de la mélancolie et de l’hypocondrie est hypothétique.

Pour les anciens, la physiologie reposait sur 4 humeurs :
le sang : venant du cœur (caractère jovial, chaleureux)
la pituite ou flegme : rattachée au cerveau (caractère flegmatique)
la bile jaune : venant du foie (caractère colérique)
l’atrabile ou bile noire : venant de la rate (caractère mélancolique, anxieux).

21
Q

pamphlet

A

Le pamphlet est une œuvre littéraire qui attaque un pouvoir, une institution ou une personne connue, sur le mode de la dénonciation, de la caricature, du dénigrement, de la raillerie, dans un style souvent vindicatif.
Sur le fond, il peut s’agir d’une querelle politique ou d’un débat d’idées[1]. Dans la forme, ce peut être un article de journal ou de revue, un discours, un poème, une nouvelle, un roman, des mémoires apocryphes, voire un film ou un dessin de presse, etc. Les pamphlets de Voltaire.

22
Q

La dialectique

A

■ PHILOSOPHIE.
1. Relatif à la dialectique. LOGIQUE. Syllogisme dialectique, dont les prémisses ne sont pas certaines, mais simplement probables.

La dialectique (également méthode ou art dialectique) est une méthode de discussion, de raisonnement, de questionnement et d’interprétation qui occupe depuis l’Antiquité une place importante dans les philosophies occidentales et orientales.

  1. Spécialement. Chez Hegel et Marx. Qui caractérise le développement de la pensée et de l’Histoire. La raison dialectique. Dépassement dialectique des contradictions, opposition de la thèse et de l’antithèse, qui trouve sa résolution dans la synthèse. Le matérialisme dialectique, le marxisme.

Plus généralement, elle désigne un mouvement de la pensée, qui se produit de manière discontinue, par l’opposition, la confrontation ou la multiplicité de ce qui est en mouvement, et qui permet d’atteindre un terme supérieur, comme une définition ou une vérité.

23
Q

paupérisation

A

Appauvrissement provoqué ou subi d’un groupe humain. La paupérisation d’une classe sociale.

24
Q

abdiquer

A
  1. Renoncer à l’exercice d’une autorité souveraine par un acte solennel et public. Abdiquer la royauté, la couronne. Absolument. Devant l’émeute, Charles X abdiqua. Abdiquer en faveur de, transmettre le pouvoir à une personne désignée.
  2. Renoncer à exercer un pouvoir, une faculté. Abdiquer les honneurs, sa dignité. Les parents de cet enfant ont abdiqué toute autorité. Par extension. Abdiquer toute pudeur, toute fierté, toute dignité. Absolument. Renoncer à agir, se déclarer vaincu. Le pouvoir a abdiqué. Il abdique devant les difficultés.
25
Q

Une inflexion

A
  1. Action de fléchir, d’incliner, de courber. Saluer d’une légère inflexion de la tête, du corps.
  2. Changement de direction, d’orientation. La route suivait les inflexions de la rivière. GÉOMÉTRIE. L’inflexion d’une courbe, la modification du sens de sa courbure. Au point d’inflexion, une courbe concave devient convexe et traverse sa tangente.
    ▪ Fig. L’inflexion d’une politique dans le sens de la rigueur. La ligne directrice du parti n’a subi aucune inflexion.
  3. Changement d’intonation ou d’accent dans la voix. Cet acteur, ce chanteur a des inflexions mélodieuses. Sa voix prit une inflexion tendre, grave, sévère.
26
Q

éxégète

A

xviiie siècle. Du grec exêgêtês, « qui dirige, qui explique ».
1. ANTIQUITÉ. Interprète autorisé des rites, des oracles et des prodiges.
2. Scoliaste, commentateur des ouvrages anciens. Spécialement. Personne qui se consacre à l’exégèse des textes sacrés.
▪ Par extension. Celui qui fait l’exégèse d’un texte, d’un ouvrage, d’un auteur. C’est un des meilleurs exégètes de Mallarmé.

27
Q

déflation

déflationniste (politique déflationniste)

A

Dérivé du radical d’inflation.
écon. Politique économique qui cherche à lutter contre l’inflation en réduisant la masse monétaire en circulation.
✱ DÉFLATIONNISTE adj.
écon. Relatif à la déflation, qui tend à la déflation. Des mesures déflationnistes. Par ext. Qui prône la déflation. Une théorie, un auteur, une revue déflationniste.

28
Q

Un patriarche

A
  1. Nom donné à des personnages de l’Ancien Testament, doués d’une grande longévité et qui eurent une nombreuse descendance. Les dix patriarches antédiluviens. Le patriarche Abraham. Les douze patriarches, les douze fils de Jacob, qui fondèrent les douze tribus d’Israël.
    ▪ Par extension. Homme d’un âge avancé, qui jouit d’une grande autorité sur les siens, qui inspire un profond respect. Une gravité de patriarche. Une barbe de patriarche. Mener une vie de patriarche. Le patriarche de Ferney, surnom donné à Voltaire qui, à la fin de sa vie, s’était retiré à Ferney, près de Genève.
29
Q

courroucer (v. trans)

A

Litt. Mettre en colère. Sa conduite courrouça son père contre lui. Être courroucé ou, pron., se courroucer contre quelqu’un. Par métonymie. Jeter des regards courroucés. Fig. Les flots courroucés.

30
Q

préconiser

A
  1. Louer publiquement, vanter quelqu’un ou quelque chose (vieilli). Il ne cesse de vous préconiser.
  2. Recommander, prôner quelque chose. Préconiser le mariage des prêtres. Il préconise le recours à la force, que l’on recoure à la force. Préconiser un remède, en recommander l’usage. L’huile de foie de morue était naguère préconisée comme fortifiant pour les enfants.
31
Q

facétie (n.f)

facétieux/facétieuse. (adj)

A

xve siècle. Emprunté du latin facetia, « plaisanterie », dérivé de facetus, « élégant, plaisant, spirituel ».

Plaisanterie, acte ou propos visant à divertir malicieusement, à faire rire sans méchanceté. Débiter des facéties. Se livrer à des facéties. Les facéties d’un clown. Être l’objet d’une facétie.

facétieux/se

  1. Qui tient de la facétie. Un conte facétieux. Une histoire facétieuse.
  2. Qui se livre volontiers à des facéties. Un causeur facétieux. Par métonymie. Un esprit facétieux. Être d’humeur facétieuse.
32
Q

mégalomanie

A

■ PSYCHIATRIE. Affection caractérisée par la surestimation de ses capacités et par un désir insatiable de gloire et de puissance, ou par l’illusion qu’on les possède (on dit aussi Délire de grandeur). Un accès de mégalomanie.

▪ Par extension (couramment). Goût ostentatoire, démesuré de la puissance, de la grandeur ; folie des grandeurs. La mégalomanie d’un dictateur, d’un architecte.

33
Q

résignation

A
  1. Anciennement. Action de résigner, d’abandonner un office, un bénéfice, généralement en faveur de quelqu’un. Donner sa résignation. Accepter, admettre une résignation. Résignation pure et simple. Résignation forcée.
  2. Le fait de se résigner, d’accepter son sort. Résignation à son destin. Montrer de la résignation. La révolte a succédé à la résignation.
    ▪ Dans le langage de la dévotion. Résignation aux desseins de la Providence, à la volonté de Dieu. Il est mort avec une entière résignation.
34
Q

office (n.m)

A

I. Ce dont on doit s’acquitter en vertu d’une obligation.
1. LITURGIE CHRÉTIENNE. Ensemble de prières, de cérémonies que l’on accomplit pour le service de Dieu, de l’Église. L’office divin, le saint office

  1. Ensemble d’obligations que chacun est tenu de remplir dans la vie privée et sociale ; devoir (vieilli). C’est l’office d’un père que de veiller à l’éducation de ses enfants.
  2. Dans un sens général. Tâche, emploi. Confier un office à quelqu’un. Être préposé à un office. S’acquitter de son office. C’est l’office du directeur, du maître d’hôtel.
    ▪ Loc. Faire office de, tenir lieu de, jouer le rôle de. Pendant dix ans, il a fait office de secrétaire. Un tronc renversé fit office de siège.
35
Q

providence (n.f)

A

xiie siècle. Emprunté du latin providentia, « prévision, connaissance de l’avenir ; prévoyance », lui-même dérivé de providere, « prévoir ».

  1. Sagesse qui prévoit et pourvoit, prévoyance (vieilli). La providence du prince doit s’étendre sur tous ses sujets.

▪ THÉOLOGIE. Suprême sagesse par laquelle Dieu conduit et ordonne toutes choses. L’univers est réglé par la providence de Dieu, par la divine providence.

  1. Par exagération. Personne ou chose qui contribue grandement à la fortune, au bien-être, au bonheur d’autrui, qui permet d’échapper à quelque malheur. Cet auteur est la providence des libraires. Vous êtes ma providence. POLITIQUE. En apposition. État-providence, au xxe siècle, expression parfois employée de manière polémique pour désigner une société où l’on attend des pouvoirs publics qu’ils subviennent à la protection et à tous les besoins des administrés.
36
Q

apposition

A
  1. Action d’apposer. L’apposition d’une affiche, de scellés. L’apposition d’une signature, d’un cachet officiel.
  2. GRAMMAIRE. Mot ou groupe de mots juxtaposés à un nom ou à un pronom avec la valeur d’un qualificatif. Dans : « Maître Corbeau », « Maître » est en apposition. « Lui » est en apposition dans : « Mon père, lui, l’aurait fait. » Dans : « Attila, le fléau de Dieu », « le fléau de Dieu » est en apposition. « Plaire » est en apposition dans la phrase : « Son seul désir, plaire, le rendait indiscret. »
37
Q

duplicité

A

xiiie siècle. Emprunté du bas latin duplicitas, « état de ce qui est double », « fourberie ».

  1. Rare et vieilli. État de ce qui est double. Il y a duplicité d’action dans cette tragédie.
  2. Disposition d’une personne qui affecte des sentiments, des intentions, des idées qu’elle n’a pas réellement afin de tromper autrui sur son compte ; comportement de cette personne. Les évènements ont révélé la duplicité de cet individu. La duplicité de sa conduite est apparue après coup.
38
Q

usurier, ière (n)

A

Celui, celle qui prête à usure. Infâme usurier.

39
Q

pourvendre (v. trans)

A

■ Vieilli. Fendre un homme d’un coup de sabre, de cimeterre porté de haut en bas. Pourfendre son adversaire jusqu’aux dents.

▪ Fig. Critiquer ; s’opposer vigoureusement à. Il se plaît à pourfendre les médiocres. Il pourfend les idées reçues.

40
Q

lettre de noblesse

A
  1. (Sens propre) (France) Document par lequel il était établi qu’une personne était noble.

La première lettre de noblesse, dont il est parlé dans l’histoire, remonte à Robert le Dévot. Elle est datée du 24 juin 1008, et déclare noble et de noble race Denis et Louis Jacquot, originaires de Bourgogne.

  1. (Figuré) (Au pluriel) Reconnaissance de la compétence d’une personne par ses pairs, ou de l’importance d’une chose par les personnes compétentes.
    “ Il y a acquis ses lettres de noblesse en tant que champion de planche à roulettes. “

Se faire reconnaître socialement ; devenir socialement digne ; gagner de la notoriété

41
Q

ésotétique (adj)

A

xviiie siècle. Emprunté du grec esôterikos, « de l’intérieur, réservé aux seuls adeptes ».

  1. ANTIQUITÉ GRECQUE. En parlant d’une doctrine philosophique. Qui est professé à l’intérieur de l’école et, à la différence de l’enseignement public, ne s’adresse qu’aux disciples (s’oppose à Exotérique). L’enseignement ésotérique des pythagoriciens. La doctrine ésotérique de Platon. Les livres ésotériques d’Aristote. Par analogie. Qui est réservé aux seuls initiés et doit demeurer secret. Les mystères d’Éleusis, les traités des alchimistes étaient de nature ésotérique.
  2. Par extension. Qui comporte ou qui concerne un sens caché, inaccessible aux profanes. Un langage ésotérique. Les gnostiques professaient une interprétation ésotérique des dogmes chrétiens. Par métonymie. Une philosophie ésotérique. Spécialement. En parlant d’une œuvre littéraire ou artistique. Qui est obscur, hermétique, difficile à comprendre. Un roman ésotérique. Par métonymie. Un écrivain ésotérique.
42
Q

clergé (n.m)

A

RELIGION CHRÉTIENNE. L’ensemble des ecclésiastiques d’une Église, d’un pays, d’une ville, d’une paroisse. Un membre du clergé. Le clergé de France. Sous l’Ancien Régime, le clergé était le premier ordre du royaume. Haut clergé. Bas clergé. Le clergé régulier, dont les membres sont des religieux et des religieuses. Le clergé séculier, dont les membres sont des prêtres ou des diacres diocésains. Le clergé anglican. Par analogie. Le clergé bouddhique.

43
Q

puritain / puritaine

A

■ Adepte du puritanisme ; membre d’une Église issue de ce mouvement. Les pèlerins du « Mayflower » étaient des puritains. Par extension, souvent péj. Personne qui professe une grande austérité de mœurs, une extrême rigueur dans l’observation des principes et le respect des règles de la morale. C’est là le discours d’un puritain.

Puritanisme
▪ Par extension. Souvent péj. Observation stricte, parfois rigide, des principes religieux ou moraux et, notamment, grand rigorisme en matière de mœurs. Sa prise de position respire le puritanisme.

44
Q

misanthrope

A

■ Personne qui hait l’ensemble des hommes, qui tient en exécration le genre humain tout entier. Timon incarna pour les auteurs de l’Antiquité, notamment Lucien, la figure du misanthrope, et inspira à Shakespeare son drame « Timon d’Athènes ».
▪ Se dit, dans l’usage courant, de quelqu’un d’insociable, à l’humeur brusque et chagrine, ennemi du commerce de ses semblables. C’est un misanthrope. Adjectivement. Il devient chaque jour plus misanthrope. Esprit misanthrope.

45
Q

sionisme

A

Mouvement politique et religieux ayant pour objet de reconstituer une nation juive en Palestine.

46
Q

animisme (nm)

A

Croyance religieuse selon laquelle des principes spirituels conçus sur le modèle de l’âme humaine sont répandus dans l’univers et imprègnent tous les êtres, réels ou mythiques, les phénomènes naturels et certains objets matériels.

47
Q

panthéisme (nm)

A

■ PHILOSOPHIE. Doctrine qui pose l’identité substantielle de Dieu et du monde, ou d’après laquelle toute chose est en Dieu et Dieu en tout. Dans le panthéisme stoïcien, Dieu ne fait qu’un avec l’Univers, qu’il organise et qu’il anime. Le panthéisme de Spinoza conçoit Dieu comme ne faisant qu’un avec la nature, substance éternelle et infinie dont tous les êtres sont des modes.

▪ Par extension. Attitude d’esprit qui exalte la nature en lui attribuant un caractère divin, qui voit la divinité partout à l’œuvre dans la nature.

48
Q

syncrétisme (nm)

A

Rapprochement de divers cultes, fusion de diverses doctrines.
Il se dit aussi, en termes de Philosophie, de la Réunion, de la synthèse de plusieurs éléments.