VI examen 1 Flashcards
cause de l’agitation
douleur, inconfort, hypoxie, équipements invasifs, perturbation du sommeil, peur, anxiété, stress
but de la sédation
diminue anxiété et détresse psychologique
étapes d’évaluation de sédation
1: écarter toute sensate de douleur ou inconfort causant agitation (soulager pt)
2: déterminer le seuil de sédation selon le niveau voulu et évaluer niveau de sédation avec échelles de mesure et documenter
indication de la curarisation
- faciliter intubation endotrachéale
- faciliter VM dans cas spéciaux
- diminuer consommation O2
- faciliter intervention chirurgicale
- contrôler contractions musculaires chez patient atteints tétanos
soins inf lié à curarisation
- sédation et analgésie
- faire monitoring
- immobilité
- atrophie et nécrose musculaire
- succion
- évaluer oxygénation et ventilation
- évaluer tégument et muqueuse et intervenir
- protection oculaire
mesure douleur
subjective (demander 3 fois) et objective (comportementaux(best) et physiologiques)
indicateurs comportementaux
expression visage, rigidité musculaire, mouvement corporel, vocalisation, tolérance ventilateur
inidcateurs physiologiques
sources de douleur, tachycardie, augmenter TA, diaphorèse, tachypnée, diminution saturation
échelle cpot idnique douleur
à 3
recommandation douleur
- demander si douleur 3x
- utiliser échelle d’intensité approprié et valide
- questionner la famille
- intensité de la douleur est information minimale
- évaluer intervalles réguliers
- évaluer efficacité
- être alerte aux sources de douleur
- assurer suivi de l’évaluation et soulagement
- considérer particuliarités des clientèles
- douleur = 5e signe vital
dépistage délirium
- appartirion subite
- trouble de l’attention
- altération état de conscience
4 facteurs de risque délirium
- démence prééxistante
- histoire hypertension
- histoire d’alcoolisme
- sévérité de la maladie à l’admission
facteurs prédisposant et précipitants délirium
privation du sommeil, privation sensorielle, surcharge de stimuli, organique, psychologiques, pharmacologiques
prévention du délirium
réduire la douleur, stimuler fonctions cognitives, favoriser apport nuttitionnel et hydrique, mobilisation précoce, encourager stimulation sensorielle, éviter surcharge sensorielle, promouvoir sommeil, favoriser communication, favoriser présence famille, favoriser environnement optimal
Expliquer sur une base physiopathologique la désaturation (85%) de Madame Fernandez ?
Agents infectieux (pneumonie/lésion directe) → lésion → libération des médiateurs chimiques → augmentation de la perméabilité des capillaires → fuite de liquide hors des capillaires dans l’espace interstitiel → oedème interstitiel → fuite de liquide dans l’espace alvéolaire → congestion alvéolaire → lésions pneumocytes type 1 et 2 (↓surfactant) → affaissement alvéolaire → diminution des échanges gazeux → déséquilibre du rapport V/Q (shunt intra-pulmonaire (insuffisance respiratoire type 1)) → hypoxémie (diminution de la 𝑃𝑎𝑂2 ) → désaturation
Dans la situation, de quel type de déséquilibre V/Q il s’agit ?
juliana
shunt intrapulmonaire qui correspond à une alvéole qui est perfusée, mais qui n’est pas du tout ventilée. L’alvéole est donc dans l’incapacité à participer aux échanges gazeux puisque le sang veineux atteint le sang artériel sans apporter d’échanges gazeux
qu’est ce que l’espace mort alvéolaire
correspond à une alvéole qui est ventilée, mais qui n’est pas du tout perfusée. Elle est également dans l’incapacité à participer aux échanges gazeux. Un exemple de celui est l’embolie pulmonaire.
Dans la situation, est-ce que la compliance pulmonaire est diminuée ou augmentée ? Et comment pouvons-nous la définir ?
La compliance pulmonaire est diminuée à cause du liquide présent dans ses alvéoles (affaissées). Une bonne compliance signifie que le poumon se distend facilement à l’inspiration
Quelle est la différence entre la pneumonie et le SDRA (syndrome de détresse respiratoire aiguë) ?
La pneumonie = inflammation aiguë d’origine infectieuse au niveau parenchyme pulmonaire causée par un agent infectieux/micro-organismes (divers facteurs comme un virus, une bactérie ou une aspiration) qui mène à une consolidation alvéolaire
SDRA correspond à un processus inflammatoire qui se produit dans les poumons et qui endommage les membranes alvéolo-capillaires. Ses deux caractéristiques principales sont une insuffisance respiratoire aiguë, qui est apparue depuis quelques heures ou jours, et un oedème pulmonaire non cardiogénique.
Dans la situation, est-ce qu’on est en présence d’un SDRA ? Et si oui, de quelle sévérité ?
Oui, nous sommes en présence d’un SDRA de type sévère reliée à la 𝑃𝑎𝑂2 et la 𝐹𝑖𝑂2. Le rapport PaO2 sur FiO2 désigne de diviser la PaO2 par la FiO2.Plus le ratio est faible, plus le SDRA est sévère.
Critères du SDRA:
Sévère. Selon l’échelle de Berlin.
Oedème pulmonaire non cardiogénique.
Aiguë
De quel type d’insuffisance respiratoire aiguë Madame Fernandez souffre-t-elle?
d’insuffisance respiratoire hypoxémique normocapnique (type 1)
Expliquer sur une base physiopathologique la tachypnée en lien avec les résultats du gaz sanguin artériel.
Diminution de la 𝑃𝑎𝑂 (hypoxémie) → stimulation des chémorécepteurs périphériques → transmission de l’influx vers le centre respiratoire au niveau du bulbe rachidien → Activation du centre respiratoire dans le bulbe rachidien → Influx nerveux efférent jusqu’aux muscles respiratoires → Tachypnée
Explique sa tachycardie
Hypoxémie donc diminution de la 𝑃𝑎𝑂2 → stimulation des chimiorécepteurs périphériques → transmission de l’influx vers le centre cardio-accélérateur du bulbe rachidien du système nerveux sympathique → transmission de l’influx efférent déclenche le mécanisme compensatoire → activation du système nerveux autonome sympathique → libération de catécholamine dans le noeud sinusal (noradrénaline) → tachycardie
Expliquer la raison d’administration et le mécanisme d’action du Propofol/Diprivan.
Raison dans la situation de Madame Fernandez : Sédation, lutte contre la ventilation mécanique et augmente la compliance pulmonaire.
Mécanisme d’action : Augmente la libération des GABA endogènes (pré-synaptique) dans le système nerveux central → dépression généralisée du système nerveux central → perte de conscience → sédation
Quelle est la différence entre les barbituriques et les benzodiazépines ?
Les barbituriques ne sont pas donnés puisqu’ils entraînent un surdosage des GABA (les mime, trop puissant). Les benzodiazépines potentialisent l’effet des GABA déjà présents.
Expliquer la raison d’administration et le mécanisme d’action du Rocuronium/Zémuron ainsi que son effet sur la jonction neuromusculaire.
raison : lutter contre le tube d’intubation, on le donne donc pour permettre une meilleure ventilation et pour entraîner une paralysie des muscles respiratoires
mécanisme: Compétitionne avec l’acétylcholine à la jonction neuromusculaire → se lie aux récepteurs nicotiniques muscariniques post-synaptique → empêche la dépolarisation → stimule la relaxation des muscles squelettiques (absence de contraction musculaire donc paralysie)
Expliquer le mécanisme d’action de l’Anectine/Succinycholine
Liaisons aux récepteurs nicotiniques post-synaptique de la jonction neuromusculaire → production de dépolarisation → contraction musculaire transitoire → l’anectine reste lié et empêche la repolarisation de la plaque d’extrémité → paralysie
Opacités à la radiographie et l’hypoxémie (crépitants et matité, même explication)
Entrée d’un virus dans les voies respiratoires → réaction inflammatoire a/n du parenchyme pulmonaire (unités fonctionnelles) → ↑ perméabilité capillaire à fuite de liquide dans l’espace interstitiel → liquide dans les alvéoles
Qu’est-ce que le ratio VEMS1/FEV?
Volume expiratoire maximal par seconde/Capacité vitale forcée = En 1 sec., la valeur en % de la capacité vitale forcée
Sur une base physiopathologique, comment explique-t-on la baisse du VEMS1 chez M. Rhéaume, sachant qu’il est emphysémateux?
Tabagisme → Irritation des voies respiratoires → Migration des médiateurs chimiques → Inhibition de l’activité de l’anti-protéase (AAT) → Augmentation de l’activité des protéase → Diminution de l’élastine → Affaissement des bronchioles → ↓ VEMS1
quelles sont conséquences de la diminution de l’élastine
- ↓ l’élasticité pulmonaire → ↑ compliance pulmonaire
- destruction des parois alvéolaires
La compliance de M. Rhéaume est-elle augmentée ou diminuée?
La compliance est la capacité des poumons à prendre de l’expansion et l’élastine permet à ceux-ci de revenir à leurs formes. Dans ce cas, la compliance est augmentée, car puisqu’il y a une diminution de l’élastine, le poumon s’étire plus facilement à l’inspiration. Toutefois, il y a une diminution de la rétractance (recoil) puisque le poumon a de la difficulté à retrouver sa forme initiale.
Les différences entre asthmes et MPOC
Asthme :
-Bronchodilatateurs peuvent soulager
-Stable entre les crises
-Réaction d’hypersensibilité
MPOC :
-Bronchodilatateurs ne peuvent pas soulager complètement
-L’état se dégénère dans le temps
-Tabac est la cause dans la majorité des cas
Comment expliquer la dyspnée avec la décharge corollaire?
Hypoxémie → Détection des chémorécepteurs périphériques → Activation du centre respiratoire dans le bulbe rachidien →
1. L’envoie d’une commande motrice (influx) vers le système respiratoire → ↑ Fréquence respiratoire
2. L’envoie d’une décharge corollaire (copie de la commande motrice envoyée) vers l’air sensitive → Comparaison entre la décharge corollaire et l’influx afférent du système respiratoire
Si…
Inadéquation (entre ce que j’exige des poumons et ce que les poumons peuvent me donner) → Dyspnée
Ou
Adéquation → Aucun changement
Comment la morphine peut diminuer la dyspnée?
Morphine → ↓ de la réactivité du centre respiratoire → ↓ exigence par rapport au débalancement →↓ Inadéquation → ↓ Dyspnée
3 hypothèses oxy génotoxicité des MPOC
1) vasoconstriction: Donner O2 au → Empêchement de la vasoconstriction des artérioles alvéolaires → ↑ Irrigation alvéolaire → Déséquilibre V/C (car on perfuse des alvéoles hypoventilées) → Shunt
2) stimulus: diminution o2 est stimulus de respiration → pas de stimulus de la respiration → hypoventilation → hypercapnie
3) hb: diminution PaO2 → augmentation du sang désoxygéné à transporté CO2 → quand administre O2, CO2 est libérer dans alvéoles → hypercapnie
Quel est l’indication et mécanisme d’action du spiriva?
Indication : Anticholinergique (parasympatholytique)
Mécanisme : Inhibe les récepteurs muscariniques des muscles lisses qui entourent les bronches → Empêche la bronchoconstriction et soulage le bronchospasme
Quel est l’indication et mécanisme d’action du robinul?
Indication : Anticholinergique (parasympatholytique), plus efficace pour sécrétions de type 1
Mécanisme : Inhibe les récepteurs muscariniques → Actions anticholinergique → ↓ sécrétion et embarra bronchique
Sécrétions terminales :
Type 1 = Provient de la bouche (glandes salivaires)
Type 2 = Provient des bronches (glandes au niveau bronchique)
anorexie vs cachexie
Cachexie : Elle peut survenir même si l’apport alimentaire est adéquat, ↓ poids ET ↓ masse musculaire très importante, irréversible, dénutrition, principalement lié à un hypercatabolisme et un dérèglement neuroendocrinien menant à une résistance à l’insuline aussi (découle d’une maladie)
Anorexie : maladie, ↓ poids (⌀ musculaire), ↓ désir de manger, réversible (possible de corriger) ex : suppléments alimentaires peuvent remplacer
pourquoi on priorise VNI pour MPOCe
pour stabiliser, éviter le déconditionnement des muscles respiratoires (difficile de sevrer)
contre indication VNI
instabilité hémodynamique, incapacité protéger voies aeriennes, arrêt respiratoi
évaluer VNI synchronisation patient-machine
- amplitude thoracique synchrone avec la pression fournie par la machine
- absence de recrutement des muscles accessoires
évaluer VNI
- synchronisation pt-machine
- adaptation point d’appui
-absenve de fuite autour du masque
-confort - tolérance à la VNI
- si nausées et capable enlever masque
évaluation VNI phase aigue
- saturation en O2
- capnographie transcutané (si là)
- si gazométrie: pH PaO2, PaCO2, SpO2, HCO3 et BE
- PA
- état de conscience
approche pharmacologique IR type II
- renverser la cause (antibio si infection)
- bronchodilatateur par inhalation (antagoniste B2, anticholinergique)
- cortico (court terme)
intervention IR type II
- positionnement du patient WAS WASH
- exercice respiratoire (respiration lèvre pincées, respiration diaphragmatique)
- processus de réadaptation
- procesus éducatif
- nutrition
- vaccin
quoi caractérise IR type 1
congestion alvéolaire (cause: pneumonie, hémorragie alvéolaire, oedème pulmonaire (pression intravasculaire o lésion pulmonaire aigue)) et shunts pulmonaires
que SDRA définit
- oedème bilatéral diffus dans espace aérien (rayons x)
- absence hypertension auriculaire gauche
- shunt physiologique profonde
causé degré extrème lésions pulmonaires (direct ou indirect)
VM dans IR type 1
choix pour renverser hypoxémie ( augmente compliance pour augmenter chance de survie)
recommandations pour VM
- diminuer VC; FR ajusté en conséquence
- augmenter PEEP pour empêcher collapsus alvéolaire (utilisé pour minimiser FiO2 et maximiser PaO2)
- ration inverse de ventilation I > = augmente oxygénation en augmentant la pression moyenne des voies aeriennes
- ventilation haute fréquence (petit VC, grosse FR)
complication cardio vasculaire VM
- diminution retour veineux
- hypotension
complications digestive VM
- ulcères de stress
- diminution péristaltisme
- malnutrition (si pas alimentation)
complication appareillage vM
- dysfonction ventilateur,
- extubation accidentelle
- obstruction TET
DOPE (déplacement TET, obstruction, pneumothorax sous tension, équipement)
complications respiratoires VM
Lésions pulmonaires
- fuite d’air (barotraumatisme, volutraumatisme, atelectraumatisme)
- biotraumatisme
- firbose pulmonaire (long terme)
- oxygénotoxicité
quand survient PAV (pneumonie nosocomiale)
plus de 48-72h apres intubation ET
facteurs de risques PAV
- position couchée
- inconscience/sédation
- MPOC/SDRA
- intubation/ré-intubation
- durée de la VM
- alcalinisation du pH (méd, nutrition entérale)
- TNG (perte intégrité sphincters de l’oesophage supérieur et inférieurs ce qui augmente fréquence relachement transitoire du sphincter oesophagien
recommandation prévention PAV
- élévation tête du lit
- interruption quotidienne de la sédation + évaluation condition sevrage VM
- utilisation TET favorisant aspiration continue des sécrétions pharyngées
- soins buccaux dentaires et décontamination orale
- mise en place d’autres pratiques pouvant diminuer PAV
facteurs à considérer pour tx empirique PAV
- gavité maladie sous-jacente
- présence de facteurs de risque - pathogènes résistants
- pattern susceptibilité antimicrobienne locale
- pt immunosupprimé, présence emphysème, abcès pulmonaire
facteurs pour décider si sevrage
- rapid shallow breathing index: FR (spntanéee)/VC (L)
- évaluation (niveau de conscience, stabilité hémodynamique, adéquation oxygénation et ventilation, capacité respiration spontanée, fréquence/pattern respiratoire)
- essai
méthode pour essai sevrage
- ventilation VACI (moins efficace)
- ventilation spontanée avec AI (journalier)
- ventilation spontanée avec tube en T