VHS Flashcards

1
Q

herpès caractéristiques

A

VHS1 et VHS2, non MADO

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2
Q

herpès, agent infectieux: autres noms

A

Virus herpès simplex (VHS), VHS-1, VHS-2, virus de l’herpès simplex de type 1, virus de l’herpès simplex de type 2, feu sauvage, bouton de fièvre, herpès génital

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3
Q

Herpès étiologie

A

Il s’agit d’un virus à ADN (et non à ARN)

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4
Q

VHS-1 étiologie

A

Principalement associé aux infections au-dessus de la taille touchant:
-la bouche
-le pharynx
-le visage
-les yeux

*MAIS recrudescence de cas de VHS-1 au niveau génital

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5
Q

VHS-2 étiologie

A

Associé principalement aux infections en dessous de la taille touchant :
-la région ano-génitale

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6
Q

Lien étiologie VHS-1 et VHS-2

A

-Bien qu,ils puissent tous deux infecter les mêmes sièges anatomiques, certaines particularités demeurent

-Anciennement le VHS-1 était herpes oraux-buccal et herpes 2 était génital mais maintenant à une propagation du vhs 1 au niveau génital alors que le vhs2 lui se propage moins au niveau oral = recrudescence de VHS-1 au niveau des parties génitales, surtout chez les jeunes mais ne voit pas tant l’inverse = tient aux propriétés des virus, vhs-2 survie moins bien dans les milieux aqueux alors que vhs-1 n’a pas ce problème

=distinguer le site anatomique et distinguer la sérologie/le type de virus

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7
Q

Herpès de type 1, portrait épidémiologique globale

A

-En 2012, l’OMS estimait la prévalence mondiale de l’herpès de type 1 à 67% (< 50 ans)

-Enfants 5-9 ans = 57% de prévalence = ce qui faisait dire que le vhs-1 était qqch contracté relativement tôt et plus le temps passait plus on avait de chance de le contracter.

-Présence internationale d’une différence de prévalence entre les sexes : femmes cis > hommes cis = Femmes cis présentent une prévalence de vhs-1 plus forte que les hommes cis = moyenne international

-Variations géographiques des profils épidémiologiques

-Passage d’une transmission orale durant l’enfance à une transmission génitale durant la période de jeune adulte = Les jeunes ont des relations sexuels oral de plus en plus démocratisés = explique le déplacement anatomique de ce virus

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8
Q

Herpès de type 1 ; portrait épidémiologique canadien

A

-Séroprévalence du VHS-1 tourne autour de 20% chez enfants alors que chez adulte, tourne autour de 50%, chez les femmes 52% et chez les hommes 43% de prévalence

-Littérature sur le vhs = ne faut pas s’arrêter à la catégorie démographique adulte. Elle se décline de plusieurs manières (dans cette catégorie a mis tout le monde sauf que différentes catégories ont des taux de prévalence différentes pour le vhs: 3 profil d’adultes :
Personnes séropositive au VIH,
personnes adultes en santé et
population adultes ditent cliniques = ont des itss concomitantes/ont consulté des cliniques de dépistage
: 78% si séropositif au VIH pop des personnes qui sont séropositif (co-infection plus prévalente car faiblesse du système immunitaire)

-Transmission oral vers génital = comme é-u et Europe de l’ouest = se ressemble du reste du monde

-Se distingue : reçoit beaucoup de flux migratoires = augmentation des cas de VHS-1 qui est le reflet d’une augmentation de l’Immigration

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9
Q

Herpès de type 2 : portrait épidémiologique global

A

-11% des 15-49 ans infectés par le HSV-2 = prévalence moindre par rapport au VHS-1

-Infection HSV-2 = x3 + de susceptibilité au VIH = forte affinité d’être co-séropositive, ce qu’on voit moins avec le VHS-1

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10
Q

Herpès de type 2 : portrait épidémiologique canadien

A

-Incidence annuelle de l’herpès génitale dû à l’infection au VHS-2 est inconnue. Incidence = nombre de nouveaux cas mais pas une mado donc ne connait pas

-Méta-analyse récente internationale recense une prévalence de 10% chez la pop. générale (en santé), 44,5% chez les pop. dites cliniques et 60% chez les personnes séropositives au VIH

-Prévalence + élevée chez les femmes cis (11%) que chez les hommes cis (7%)

-La majorité (94%) des répondant n’étaient pas au courant de leur statut sérologique = Séroprévalence/le fait d’être infecté = passe très largement inaperçu (pas de traitement curatif et la plupart des transmission liés à des épisodes asymptomatiques et il y a fort jugement donc quelle est l’intention avec ce savoir? À quoi répond de savoir son statu sérologique? Pas mado car peu morbide, associé à des lésions qui avec le temps sont de moindre fréquence

Dans le système public, pas de dépistage automatique du type de VHS car le traitement reste le même et est un traitement épisodique et non curatif

*pas connaitre de chiffres exacts mais plutôt les proportions ex : 11% de prévalence VHS-2 chez femmes cis alors que 52% du VHS-1 chez femmes cis

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11
Q

Herpès : portrait épidémiologique résumé

A

VHS-1: +/- 65%

VHS-2: +/- 17%

Tout VHS et site anatomique confondu: +/- 82%

-la séroprévalence de l’infection à VHS-1 est + élevée que celle de l,infection à VHS-2 dans la plupart des régions géographiques

-La séroprévalence du VHS-1 chez l’adulte est de 70% dans les pays développés et va jusqu’à 100% dans les pays en voie de développement.

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12
Q

Herpès : transmission horizontale

A

2 conditions minimalement nécessaires :
1 = virus présent au niveau de la peau de la personne infectée = virus actif au niveau des muqueuse sachant que le virus passe la majeur partie de sa vie en dormance = inactif = pas présent au niveau de la peau = personne porteuse du vhs qui testerait positif mais si virus en dormance, pas de possibilités de transmission.
2 = porte d’entrée au niveau de la personne non-infectée = lésion, les yeux, les muqueuses et les fluides

-Le contact direct avec les sécrétions ou les muqueuses infectées, ou les lésions cutanées d’une personne asymptomatique ou symptomatique;

-Relations orales
-Pénétration vaginale
-Pénétration anale
-Contact entre les organes génitaux des partenaires
-Partage de jouets sexuels
-Contact peau à peau

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13
Q

herpès transmission verticale :

A

-Taux de morbidité élevée avec le VSH non traitée (60%)
-Nouveau-né asymptomatique à la naissance

Accouchement par voies basses (traitement supressif 36ème s.):
-responsable de près de 85% de taux de prévalence d’herpès néonatal = la cause principale de transmission néonatal (et non césarienne)
-Particulièrement problématique si la personne présente une infection génitale primaire (primo-infection) au VHS avec des lésions en fin de grossesse ou au moment de l’accouchement = transmission d’anticorps moindre au moment de l’accouchement = le fœtus n’aura pas reçu les anticorps maternel et si en fin de grossesse gros risque aussi que n’aura pas reçu suffisamment d’anticorps alors que si plus tôt dans la grossesse, il y a déjà une immunité. = in utero = protection par placenta et les anticorps maternel sont aussi transis au fœtus

In utero :
-Infection possible (moins de 5%) mais peu probable en raison des anticorps maternels transmis au foetus

Allaitement :
-Possible si lésion herpétique sur le mamelon (peu fréquent)

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14
Q

Herpès transmission verticale caractéristiques

A

-Groupe d’âge le + concerné = 20-29 ans

-Profil sérologique varie selon les régions géographiques:
-Afrique et VHS-2 vs Amérique et VHS-1
-Canada 63% des cas d’herpès néonatal sont due au VHS-1

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15
Q

Herpès : transmission résumé

A

-La transmission sexuelle est + importante de l’homme cis à la femme cis que l’inverse

-La probabilité d’une transmission décline en fonction du # d’années d’infection = plus on a l’infection depuis longtemps, moins les réactivations sont fréquentes = est de moins en moins actifs

-Les personnes présentant les 2 types de VHS (coïnfection) sont + susceptibles d’avoir contracté le VHS-1 en premier

-Une infection requiert: 1. que le virus soit actif. 2. une porte d’entrée

*transmission non sexuelle très rare

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16
Q

herpès : contagiosité

A

-Des études ont montré que parmi les couples hétérosexuels discordants, dont un des deux partenaires avait une infection génitale au VHS-2 symptomatique récurrente, les taux de transmission annuels varient largement = Discordants = sérodiscordant = un est séropositif et l’autre non
Pas parce que partenaire 1 a le vhs-2 que le partenaire 2 l’a auss

Anticorps VHS-1:
-quelques études transversales suggèrent que la séropositivité préexistante au VHS-1 peut faire baisser de plus de la moitié ( 55 à 74%) la probabilité d’acquérir une infection symptomatique au VHS-2 *Transversale = se contraste avec longitudinal = pas de suivi. = que des liens d’association
-Ces résultats semblent + robustes pour les femmes cis que pour les hommes cis
-Résultat d’un essai clinique indiquent le contraire = pas de données fiables, immunité suspectés mais pas assise de manière solide dans la communauté scientifique

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17
Q

Histoire naturelle de l’herpès abrégé ;

A
  1. primo-infection (VHS-1/VHS-2, génitale/oro-faciale)

et ou Infection initiale non primaire

  1. Réactivation virale

=
Récurrence (symptomatique) OU Excrétions virales asymptomatiques

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18
Q

Histoire naturelle de l’herpès détaillé

A

Il était une fois la primo-infection, une infection primaire au vhs-1 ou au vhs-2 et manifestation au niveau génital ou oraux-buccal. = éruptions cutanés, festival de la lésion très impressionnant car corps n’a pas encore les défenses immunitaires pour diminuer le côté symptomatique, peu avoir fièvre, adénopathie, etc. = la première infection est la pire, la plus forte réponse du corps

Puis virus entre en dormance = cesse d’être actif et se loge soit au niveau des ganglions sensitifs sacrés si j’ai été infecté au niveau génital ou aux ganglions trigéminal si j’ai été infecté au niveau oraux-buccal = période de dormance, testerait positif mais est inactif, première condition pour la transmission n’est pas rencontré
Traitements épisodiques mais rien peu l’empêcher d’aller se loger dans mes ganglions, donc reste en dormance

Ensuite, épisode de réactivation viral(selon différents facteurs) = virus se met à devenir actif à nouveau, retourne infecté mes cellules/ se redirige vers mes muqueuse oraux-buccal ou ano-génital sauf que, une fois réactivé, c’est invisible, la personne ne peut pas le savoir sauf si elle a des symptômes mais le virus aura été actif avant qu’elle ait les symptômes.

=soit récurrence = lésion, symptômes puis une éruptions symptomatiques d’Herpes OU il a beau s’être réactivé, la production des ?virion du virus est asymptomatique = pas de signes que son virus vient de se réactiver

*infection initiale non-primaire = je suis infecté du VHS-1, je développe un feu sauvage, puis part en dormance mais la co-infection, je contracte le VHS2 = infection initiale (à l’autre VHS) mais non primaire car est déjà survenu avec l’autre VHS = infection moins importante

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19
Q

Herpès, primo-infection signes et symptômes

A

Présents chez 80% des cas :

-Présence de lésions génitales ou orales classiques. >90%

-Symptômes systémiques (fièvre, etc) 58 à 62%

-Adénopathie 80% = mal sous l’aisselle, gorge, etc. = ganglions enflammées

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20
Q

Herpès, primo-infection complications

A

-Méningite aseptique (16 à 26%)

-Présence de lésions extra-génitales (10 à 28%)

-Durée de l’épisode primaire prolongée (10 à 28%)

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21
Q

Herpès primo-infection : durée de la primo-infection

A

Résolution des symptômes en 16,5 jours (infections urétrales péniennes) et 22,7 jours (infections vulvo-vaginales) = résorption des symptômes plus rapide chez l’homme cis que chez la femme cis

22
Q

Herpès : lésion classique

A

-Une lésion diagnostique est caractérisée par un ensemble de vésicules qui évoluent en croutes (lèvres) et ulcères (zone génitale) sur un fond érythémateux (voir pwp images)

23
Q

Herpès : période de dormance

A

Une fois les symptômes de la primo-infection disparus, le virus remonte le long des nerfs sensitifs pour se loger dans:
-un ganglion sensitif sacré (herpès génital0
-un ganglion trigeminal (herpès oro-labial)

-Aucun traitement ne peux l’empêcher d’établir sa dormance dans les ganglions

-Le virus retourne en dormance dans les ganglions de la région de l’infection après chaque récurrence

24
Q

Herpès ; causes de réactivation

A

-Stress = travail de l’anxiété, tolérence à la détresse, etc = stress physiologique = en tant que sexologue travailler l’anxiété et la tolérance à la détresse, moins stressé = plus le potentiel de réactivation va être minimisé = trouver une approche non culpabilisante qui soutient l’autonomie

-Mode de vie/ hygiène de vie = fumer nicotine associé à la prévalence de réactivation car fragilisation du système immunitaire de la personne

-Exposition prolongée au soleil = éviter les salons d’UV, crème solaire, etc. = Recrudescence aussi pendant la période hivernal car muqueuse oraux-buccal sont asséchées = crée des microlésions qui deviennent symptomatiques = éducation sur le prêt des lipstick

-Règles menstruelles (changements hormonaux) = survenu d’excrétion symptomatique chez personne seroprévalent au vhs selon la phase et phase lutéal = la plus susceptible de mener à des excrétion symptomatiques mais en fait non, se questionne sur le plan scientifique = pas de données clairs

-Fièvre = mise sous tension du système immunitaire

-Système immuno-compromis

25
Herpès, réactivation caractéristiques
comparativement à la primo-infection, les infections non-primaires (réactivations) peuvent être symptomatiques (récurrences) ou asymptomatiques (excrétion virale asymptomatique) = réactivation virale
26
Signes et symptômes des récurrences
-Symptômes systémiques chez seulement 16% des patients -Lésions génitales moins répandues
27
Complications récurrence
-Méningite chez 1% -Lésions extra-génitales chez 8% *= vraiment moindre que dans le cas de primo-infection
28
Réactivation : durée de l'épisode initial non-primaire
Durée de l'épisode moins prolongée ; moyenne de 15,5 jours
29
Herpès : maladie chronique, explication
La maladie récurrente résulte d'une réactivation d'une infection latente des ganglions sensitifs sacrés qui peut se manifester + de 6x par année = Chronique = pourrait solliciter une prescription pour un traitement dit suppresseur de l'herpès pour enrayer les récurrences
30
Herpès, maladie chronique : signes et symptômes
-Symptômes prodromiques chez 43 à 53% des patients -Symptômes systémiques chez seulement 5 à 12 % des patients -Lésions génitales moins répandues ; la surface moyenne des lésions représente 10% de celle de l'herpès génital primaire = plus avance dans le temps, plus épisode, si symptomatiques, sont de moins d'ampleur sur le type de lésion et sur la durée des symptômes
31
herpès: durée des épisodes de maladie chronique
durée moyenne de présence des lésions est de 9.3 à 10,6 jours
32
Herpès ; prodrome des récurrences explication
les récurrences peuvent être précédées de signes et symptômes d'alerte (symptômes prodromique) de quelques minutes à plusieurs jours avant l'apparition des lésions
33
Herpès, Prodrome, signes et symptômes
Signes et symptômes chez 43 à 53% des patients : -brûlures focales -démangeaisons (symptômes les + fréquents) -picotement -malaises vagues
34
Herpès, prodrome, durée
Pendant une durée moyenne de 1,2 jours à 1,5 jours = important de savoir ça car voudrait dire que capable de notifier partenaires Et avoir accès à ses antiviraux et pouvoir les prendre avant même les lésions pour réduire l'épisode herpétique. *une fois des lésions, la prise est moins efficace que si prise avant l'éruption cutanée.
35
Herpès génital : déroulement du diagnostic
-Motif de consultation : présentation d'ulcères dans la zone génitale -Examen visuel de la zone génital + collecte d'échantillon(s) de tissus -Analyses de laboratoire nécessaire pour différencier les génotypes *(OU skip analyse si présence de lésions importantes ou de symptômes systémiques) -Prescription du traitement approprié -Évaluation des premières récidives (réapparition je crois)
36
Herpès : analyses de laboratoires et période fenêtre : Examen visuel
-L'herpès en "crise" se détecte le plus souvent à l'oeil nu. -L'infection est parfois difficile à diagnostiquer parce que les lésions peuvent en imiter d'autres (Syphilis, LGV) *infection viral =symptomatique
37
Herpès analyses de laboratoires et période fenêtre : Échantillons
Culture: -Elle est sensible et permet l'identification du type de VHS TAAN: -le PCR est 4x plus sensible que la culture du VHS, en plus d'avoir une spécificité de 100% Période fenêtre = PAS DE PÉRIODE FENÊTRE
38
Herpès, analyses de laboratoires et période fenêtre: Sérologie
Sérologie = prise de sang: -sur le principe, permet de diagnostiquer une infection sans lésions et de déterminer si l'infection est due au VHS-1 ou au VHS-2 mais imperfections.. période fenêtre : -3-6 semaines -12 semaines + = 70% de détection d'anticorps =En dessous de 3 semaines = possible d'avoir des faux négatifs =Dans tous les cas, la personne va avoir à tolérer de l'incertitude quant à son statu
39
herpès : développement des vaccins
Vaccins (préventifs et curatifs) non accessibles actuellement Un vaccin pourrait être commercialisé dans les 5 à 10 prochaines années ; -L'efficacité de l'immunisation par un vaccin adjuvant de glycoprotéine D a été démontrée dans la protection contre l'acquisition de la maladie génitale au VHS chez les femmes séronégatives au VHS-1 et VHS-2, mais non chez celles séropositives au VHS-1 -La protection contre la maladie génitale au VHS était de 74% = pas un taux d'efficacité à tout casser
40
Herpès : traitement de la primo-infection
Le traitement est recommandé lorsque les symptômes sont significatifs sur le plan clinique : Traitement du premier épisode : -1. Acyclovir = 200mg, p.o., 5.f.p.j, pendant 5 à 10 jours -2.Famcyclovir = 250mg, p.o., 3.f.p.j, pendant 5 jours -3. Valacyclovir = 1000 mg., p.o., 2.f.p.j, pendant 10 jours = reconnaitre ces 3 noms, les dire à voix haute mais pas les écrire, ne pas connaitre le dosage mais connaitre la posologie = prise oral et différentes adhérences
41
Herpès : traitement épisodique expliqué
Destiné aux personnes présentant des épisodes d'herpès génital récurrent (moins de 6 fois par années) *= pas de traitement curatif, juste épisodique = traite l'épisode d'activation
42
Herpès : traitement supresseurs expliqué
Destiné aux personnes présentant fréquemment des épisodes d'herpès génital récurrent (ou oro-buccal) en général au moins tous les 2 mois ou 6 fois par ans. Il est privilégié au traitement épisodique Il réduit les probabilités de transmission (résistance de -- de 1%)
43
Traitements d'un épisode de récurrence (épisodique) ou d'un traitement de cas chroniques (suppressif) :
1. Valacyclovir : - épisodique = 500mg, p.o, 2.f.p.j OU à 1g/jour, p.o., pendant 3 jours. - suppressif = 500mg, p.o., 1.f.p.j, OU 1000mg, p.o, 1.f.p.j 2. Famciclovir : - épisodique = 125mg, p.o., 2.f.p.j pendant 5 jours - suppressif = 250 mg, p.o., 2.f.p.j 3. Acyclovir : -épisodique = 200mg., p.o., 5.f.p.j, pendant 5 jours -suppressif = 200mg, p.o, 3.f.p.j à 5.f.p.j, OU 400mg p.o, 2.f.p.j
44
Herpès : traitement de la personne enceinte, 2 études
-N = 1 804 grossesses -Anomalies de naissance: 2,2% (non-exposed) vs 2,4% (exposed) -Premier trimestre : 2,0% (acyclovir) vs 3,1% (valacyclovir) vs 3,8% (famciclovir =Premier trimestre = question de complication, avortement prématuré, fausse couche -N = 100 grossesses -HSV-2 séropositive : rupture prématurée des membranes, naissance préterme (processus d'inflammation) x2 = Problématique = risque de rupture prématuré des membranes = accouchement pré-terme = souci non négligeable pour le nouveau né -3ème trimestre (28-36ème semaine) - Acyclovir -Acyclovir @ 28s-36s = 11,1% de risque de préterme vs 23,5% si Acyclovir @36s seulement -Réduction du risque de rupture prématurée = Traitement davantage bénéfique que nuisibles
45
Herpès : recommendation pour la prévention : rôle des sexologues
-Utiliser un condom : le condom réduit le risque de 30 à 40% -Utiliser du lubrifiant : réduction de la chance d'ouvrir une porte d'entrée au virus -Traitement antiviral suppressif :suivre un traitement antiviral suppressif quotidien réduit le risque à plus de 60% = pour pers qui a plus de 6 occurrences par années -Abstinence en période de crise et éducation : -s'abtenir de contacts sexuels lors de crises ou de prodromes -recommendations importantes pour les personnes enceintes... -Aider les patients à reconnaitre les signes et symptômes du prodromes (picotement, boursoufflure, etc) -Éduquer les patients afin de minimiser les risques d'éruptions (baume à lèvre durant l'hiver, etc)
46
Herpès : considérations relatives aux autres ITSS : VIH
L'infection au VHS peut augmenter le risque de 2 à 8x d'acquisition et de transmission du VIH = offrir un test de dépistage pour le VIH
47
Herpès : considérations relatives aux autres ITSS : Syphilis et LGV
Les ulcérations génitales peuvent également être causées par la syphilis, le chancre mou ou la lymphogranulomatose vénérienne ; il faut envisager des tests de détection de ces infections
48
Herpès : partenaires à contacter
La notification aux partenaires n'est pas obligatoire comme mesure de santé publique, en partie pour les raisons suivantes : 1. La plupart des infections sont des récurrences 2. Il est difficile de déterminer si un partenaire a déjà eu une infection génitale primaire 3.Contact des partenaires dans les 60 jours précédants (symptômes ou diagnostic) * rare qu'il y ai de diagnostic de VHS
49
Herpès cas clinique : Patiente X dans la vingtaine vient de mettre un terme à sa relation de 2 ans avec sa partenaire qui avait des relations sexuelles non protégées avec d'autres partenaires. Partenaire X arrive en détresse dans votre bureau 1 mois après sa rupture. Bien qu'elle ne présente ni antécédents cliniques et ni signes, ni symptômes actuels, elles veut obtenir un dépistage de l'herpès génital Est-ce que vous lui recommandez un dépistage sérologique de l'herpès simplex?
Partie 1 de l'intervention = écouter la demande explicite de la personne et faire sens des demandes parallèles = besoin d'être rassuré sur état de santé en général = autres itss = peut proposer un dépistage d'autres itss Demander à quand remonte le dernier test d'itss
50
Herpès cas clinique : Patient Y d'une quarantaine d'années, sexuellement actif, se présente car il a des lésions génitales récidivantes sur la verge depuis 3 ans. Il est inquiet et bien qu'il n'est pas de lésion actives, il souhaiterait passer des tests de dépistage de l'herpès génital Est-ce que vous lui recommandez un dépistage sérologique de l'herpès simplex?
Oui, test serait bien car aspect de lésions qui récidivent, la temporalité car ça fait 3 ans, demander pourquoi demande de l'aide maintenant, vie de la détresse depuis tant de temps et vient voir maintenant. Qu'est-ce qui c'est passé sur le plan personnel? Remarquer quelque chose de différent dans ses lésions. Sexuellement actif = Parler de protection et de prévention. État serologique et notification des partenaires = faire dépistage. Co-infection entre VIH et LGV et entre VIH et herpès clarifier les observations,
51
2 souches du VPH