ITSS bactériennes 1 Flashcards
Autres noms de la gonorrhée
Neisseria gonorrhoeae, Infection gonococcique, “chaude-pisse”
Étiologie définition
Étude des causes des maladies.
Étiologie Gonorrhéé
Bactérie qui recquiert un environnement biologique humide et chaud, c’est à dire les muqueuses
La gonorrhée, portrait épidémiologique de l’infection (Qc 2019) Incidence
Incidence = augmentation de 84% depuis 2015 (modalité de test et de dépistage qui se démocratise) , puis chutte de 25% entre 2019-2022 (Covid (confinement)) et là a repris à la hausse.
* Recrudescence au niveau pharyngé car maintenant test au niveau de la gorge mais avant non = passe à côté de 805 de cas d’infection
*80% des cas = 20-39 ans
Gonorrhée, prévalences sexes (2019 Qc)
hommes cis >femmes cis = ratio de 4/1
Gonorrhée, mode de transmission
Transmission horizontale ; orale, vaginale, anale. = DIRECT = de corps à corps = vulve contre vulve, oral, vaginal ou anal, d’individu à individu de même génération Transmission indirecte ; jouets sexuels = faut les nettoyer car peu être objet de contamination, rasoirs
*transmission par voies sexuelles peut avoir lieu même sans qu’il y ait pénétration, orgasme ou éjaculation
Traitement gonorrhée lien avec chlamydia
Avant on traité chlam et gonorrhée ensemble mais plus maintenant, ghonnoré = bactérie qui mute (comme toutes) mais mute différemment = antibio développés plus suffisamment spécifiques pour l’éradiquer = épuise nos lignes d’antibio =
Quand a gono peut être inviter à recevoir traitement pour chlam aussi comme elle est moins résistante (mais qd a chlam ne traite pu pour la ghonnoree parce que ghonorre elle est résistante
Gonorrhée, mode de transmission 2
Transmission verticale = la gonorrhée peut être transmise au nouveau-né lors de l’accouchement par voies basses = accouchement vaginal = muqueuse qui rentre le plus facilement en contact avec nouveau née = les yeux = conjonctivite gonococcique= rougeur oculaire, pue, gonflement
Transmission verticale gonorrhée symptômes
2-4 jours post-naissance = rougeur oculaire, pus, gonflement des paupières
Changement de loi au qc 2015 accouchement verticale gonorrhée
fin des gouttes antibiotiques à la naissance = avant 2015 enfant naissaient et goutte automatique/antibio en cas d’une infection non dépisté maintenant personne qui donne naissance doit donner son consentement
= va devoir se prononcer à l’effet de si oui ou non souhaite que l’enfant reçoive prescription pour gouttelettes antibiotiques à la naissance
= symptômes rarement là à la naissance
Gonorrhée ; période d’incubation (hommes cis vs femmes cis)
Homme cis = de 2 à 7 jours et femmes cis = plus variable que chez l’homme cis, lorsque présents, les signes et symptômes apparaissent dans les 8 à 10 jours chez la femme cis
Raison de la différence de période d’incubation de la gonorrhée entre hommes et femmes cis
Variabilité anatomique (ex: vagin vs urètre pénien, réceptivité des muqueuse à l’agent bactérien = muqueuse vaginal vs rectal vs etc) + Variabilité immunitaire (ex: immunité génétique?, Variabilité génétique chez homme cis ? On sait pas)
Gonorrhée, signes et symptômes, manifestation classique chez l’homme cis :
Urétrite = inflammation de l’urètre pouvant s’accompagner d’un écoulement purulent de l’urètre avec douleur ou malaise urinaire = mucus blanc/jaunâtre. Fréquence symptômes = 90%.
*signes et symptômes semblables à ceux de la chlamydiose, parfois plus “aigus”
Gonorrhée, signes et symptômes, manifestation classique chez la femme cis :
- Cervicite muco-purulente = inflammation du col utérin (pertes vaginales anormales, saignements vaginal = avec du mucus, sécrétion vaginal différente des secrétions habituelles (quantité coloration épaisseur, etc.) et qui sont différentes d’une vaginose bactérienne. Fréquence Sx = 50% *50% asymptomatique = passe sous le radar et peut ne pas être perçu rapidement car pour homme cis écoulement quelconque au niveau de l’urètre = atypique alors que chez femme cis, pertes vaginales = assez typique
- Bartholinite = inflammation des glandes de Bartholin (gonflement, chaleur, rougeur, douleur). Fréquence Sx = Fréquent.
- Urétrite = inflammation de l’urètre pouvant s’accompagner d’une douleur. Fréquence Sx = Fréquent
Gonorrhée, signes et symptômes chez les 2 sexes ;
- Pharyngite = infection au niveau de la gorge. Fréquence Sx = 10% = symptômes dans 10% des cas = largement asymptomatique = avant que commence à dépister pharynx, pleins de cas passaient sous le radar
- Rectite = infection ano-rectale parfois accompagnée de prurit (démangeaisons), de ténesme (tension douloureuse + brûlure) et d’un écoulement qui peut être sanguinolent. Fréquence Sx = 33%
- Conjonctivite = Si a la gonorrhée au niveau oculaire. Fréquence Sx = 100%.
Gonorrhée, complications chez l’homme
Orchi-épididymite = douleur testiculaire, tuméfaction palpable de l’épididyme, érythème (maladie peau) ou œdème (gonflement) du scrotum sur le côté affecté, fièvre = implication clinique de fertilité. Fréquence Sx = Peu fréquent.
*Gonorrhée = 2ème cause d’épididymite aiguë causé par une ITSS chez l’homme cis de moins de 35 ans actif sexuellement. (Première = la chlamydia).
Gonorrhée, complication chez le femme
atteinte inflammatoire pelvienne = douleur abdominale basse, douleurs aux annexes ou à la mobilisation du col, dyspareunie profonde et fièvre. = enjeu de fertilité et de douleur. Fréquence Sx = 10 à 20%
Gonorrhée, complication clinique chez les 2 sexes
- Infection gonococcique disséminée = septicémie rare, suivie parfois d’arthrite, de lésion de la peau, de méningite. Fréquence Sx = 0,4 à 3%
- Syndrome occulo-urétro-synovial (Reiter) = urétrite, conjonctivite, arthrite = infection s’est diffusée au reste du corps. Fréquence Sx = très rare.
Gonorrhée, analyse de laboratoire
Exam clinique de l’individu + prélèvement en fonction de caractéristiques de l’individu (sexe, groupe, etc). ;
- TAAN = test d’amplification des acides nucléiques = délai inconnu
- Culture = coton-tige dans l’urètre, 48h qui suivent l’infection = avoir pris rapidement connaissance d’un risque = ne se fait plus vraiment = 48h minimum
- Sites de pélèvement = Vagin, col utérin, utérus, pharynx, anus, rectum
OU
analyse de sang + prélèvement(s) cutané(s)
Période fenêtre gonorrhée
Fin de la période fenêtre = 14 jours = = période durant laquelle le test peut ou pas détecter la présence de la bactérie donc si n’attend pas 14 jours, avoir un faux négatif ou qqch. = dépiste par TAAN = fin de période fenêtre = 14 jours pour le TAAN = test va donner un résultat pas 100% fiable si n’attend pas deux semaine avant de faire le test.
Gonorrhée, traitements caractéristiques
- les modalités de traitement varient en fonction des habitudes sexuelles (directives canadiennes = gbHARSAH vs autres adultes)
-les modalités varient en fonction du site anatomique touché (= rectum , urètre pénien, où? Sera pas le même traitement)
-tendance à traiter aussi pour la chlamydia
-le traitement est adéquat pour les personnes enceintes et celles qui allaitent
-analyse de contrôle de l’efficacité thérapeutique recommandée dans les 2 semaines
traitement gonorrhée ; traitement antibiotique curatif
- Ceftriaxone, 250 mg, i.m., en dose unique = privilégiée, intramusculaire, en dose unique (1 dose)
- Céfixime, 800 mg, p.o., en dose unique + Azithromycine, 2g, p.o., en dose unique. = pour les gbHARSAH notamment. = dosage unique et il y a une alternative au traitement principal en cas d’allergies et en lien avec fameux algorithme de quel catégorie de personne est infecté.
Gonorrhée, autre traitements à venir
Résistance de la gonorrhée ; résistance aux traitements
Le pharynx = le site anatomique le + ciblé par ces résistances
*absence de culture a été mise en cause dans certains échecs thérapeutiques = on fait pas de culture
Échecs de traitement sous-estimés : pas de test de contrôle dans plus de 40% des cas + données de surveillances quasi-inexistantes dans les pays pauvres = On a dépisté la gonorrhée et donné un traitement et on est pas ensuite aller vérifier l’efficacité de ce traitement à dose unique, d’où l’importance des visites de control.
Gonorrhée, recommendations post-traitement
- Abstinence : jusqu’à 7 jours après la fin d’un traitement à dose unique ou jusqu’à la fin d’un traitement à doses multiples
/jusqu’à la résolution des symptômes = le bon sens, si a finit e traitement mais a encore des symptômes, ne doit pas retourner aux partenaires sexuels - Partenaires ayant eu un contact sexuel avec la personne infectée - CONTACTER = dans les 60 jours précédant le début des symptômes ou le prélèvement chez cette personne = pendant qu’elle avait des symptômes = y va souvent avec prélèvement car moins flou
/Avant la fin du traitement ou moins de 7 jours après un traitement unidose pris par cette personne
Réaction face à quelqu’un résistant à l’idée de partager son statu sérologique
qu’est-ce qui va se passer en moi face à l’observation de ce refus = possibilité de vivre de la frustration face à la résistance. Face à la Résistances , peut avoir tendance à ce rigidifier, devenir plus dogmatique ou moralisateur, se replier/dégager à la relation, vivre de l’impuissance, se sentir coupable, déplacer cet enjeu dans d’autres suivi, enclencher plusieurs séries de biais dans ce même suivit, être confronter à son propre historique,
Travailler sur : oser fantasmer car plus va le fantasmer moins va l’agir = juger à l’intérieur de soi même, approche de non-jugement ne veut pas dire qu’on ne juge pas. Jugement agis en clinique devient délicat alors faut s’autoriser à vivre ces états là et ne pas les réprimer pour ne pas les agir.
Deuxièmement, être anthropologue et essayer de comprendre l’autre, qu’est-ce qui participe à leur réticence, collaborer avec la défense
Chlamydia-LGV description
-MADO
-Chlam et LGV = 2 itss distinctes bien que reliés car partagent même famille de bactéries, sont toutes les 2 des MADO
-Palme d’or des itss en termes de prévalence revient à la chlamydia
Chlamydia-LGV (agent infectieux) autres noms
Chlamydia trachomatis, Chlamydiose, urétrite non spécifiée, urétrite non gonococcique
*Chlamydiose = infection bactérienne à la chlamydia
On la distingue de la gonorrhée donc dit que s’agit d’une urétrite non gonococcique = définit en partie par rapport à la gonorrhée
Chlamydia-LGV étiologie
Les souches de la C.trachomatis sont réparties en 18 sérovars, dont 4 causent le trachome (maladie infectieuse de l’œil) et 5 causent la lymphogranulomatose vénérienne (LGV)
*Chlamydia et la lgv = distinctes mais partagent même famille de bactéries = la lgv est issu de sous-souches de la chlamydia mais portraite ?épidémiologique = très différent car la la chlam cible principalement les femmes cis et la lgv cible principalement les hommes cis = se retrouvent chez différentes populations