UA 2 - Hyperthyroïdie Flashcards
Maladie de Graves-Basedow
Maladie auto-immune où des anticorps IgG circulants stimulent les récepteurs de la TSH sur la glande thyroïde -> goitre diffus toxique. Synthèse et libération accrue d’hormones thyroïdiennes. Facteurs génétiques + environnementaux et hormonaux.
Goitre multinodulaire toxique
Synthèse et libération accrue d’hormones thyroïdiennes. Glande thyroïde hypertophiée.
Thyroïdite
Processus inflammatoire engendre libération d’hormones thyroïdiennes mais production n’est pas accrue. Hyperthyroïdie -> hypothyroïdie -> récupération spontanée.
Hyperthyroïdie induite par l’amiodarone (type I)
Désordre thyroïdien sous-jacent latent et hyperT4 causée par apport en iode -> synthèse accrue des hormones thyroïdiennes, diminution de la TSH et augmentation T4 et T3 libres. Iode radioactif non efficace puisque captation faible -> antithyroïdien utilisés, mais envisager arrêt amiodarone. Fn thyroïdienne reprend la normale après plusieurs mois (accumulation tissulaire de grandes quantités d’iode).
Hyperthyroïdie induite par l’amiodarone (type II)
Processus similaire à thyroïdite -> destruction cellules folliculaires et libération hormones thyroïdiennes. TSH basse et T3/T4 libres élevées. Corticostéroïdes peut être administré, mais transitoire.
Hyperthyroïdie subclinique
TSH abaissée et T3/T4 normales. Risque de progression vers hyperT4 + conséquences CV (FA) et squelettiques (ostéopénie) -> suivi régulier.
Effet Wolff-Chaikoff
Pas de carence en iode et consommation ponctuelle d’une grande qté d’iode -> réduction aiguë libération hormones thyroïdiennes et inhibition de leur synthèse. Mécanisme échappatoire à cet effet survient après 1-2 semaines en raison d’une diminutioin du transport intracellulaire (cellules folliculaires) d’iode.
Effet Jodbasedow
Exposition soudaine à grande quantité d’iode peut causer hyperT4 subclinique, surtout si carence en iode et goitre.
Symptômes typiques
Nervosité, anxiété, irritabilité, palpitations, labilité émotionnelle, fatigue facile, tremblements, goitre, troubles menstruels et intolérance à la chaleur, transpiration. Un signe cardinal est la perte de poids malgré un appétit accru, signes opthtalmiques.
Long terme : perte de densité minérale osseuse et risque accru de fracture liée à l’ostéoporose
Symptômes chez le patient âgé
Plus susceptibles de développer une fibrillation auriculaire avec thyrotoxicose que les patients plus jeunes. Pour le patient âgé et pour le patient atteint d’une maladie grave, l’anorexie peut également être présente. La fréquence des selles peut augmenter, mais la diarrhée franche est inhabituelle. La faiblesse musculaire proximale est courante et est notée en montant des escaliers ou en se levant d’une position assise.
Apathie
Symptômes d’une tempête thyroïdienne
Tachycardie (FA), insuffisance cardiaque, psychose, fièvre, hyperpyrexie et agitation/délirium/coma, N/V/D.
Biologie clinique
Maladie de Grave-Basedow
T3/T4/FT4/FT3 élevées et TSH diminuée. Anticorps stimulant les récepteurs de la TSH élevé (TSHrAb).
Biologie clinique
Goitre multinodulaire toxique
FT4 légèrement élevée ou normale, FT3/T3 fortement élevée.
Biologie clinique
Épreuve de captation à l’iode radioactif
Captation normale ou élevée si maladie de Graves ou goitre nodulaire toxique et captation normale ou diminuée si thyroïdite silencieuse ou subaiguë.
Biologie clinique
Hyperthyroïdie subclinique légère
TSH 0,1-0,4 mUI/L + T3/T4 libres normaux.
Biologie clinique
Hyperthyroïdie subclinique sévère
TSH < 0,1 mUI/L + T3/T4 libres normaux.
Choix de traitement pour la thyroïdite
Agents antithyroïdiens ne sont pas indiqués. Pour soulager sx, bloqueurs adrénergiques comme BB sans ASI (propranolol, aténolol et métoprolol) ou BCC (diltiazem et verapamil). BB indiqués si FC au repos > 90 bpm ou comorbidité CV.
Choix de traitement pour l’ophtalmopathie associée à la maladie de Graves
Corticostéroïde, immunosuppresseurs, agents biologiques, larmes artificielles, antibiotiques topiques.
Choix de traitement pour l’hyperthyroïdie subclinique
Envisager tx si TSH < 0,1 mUI/L chez >= 65 ans ou femmes postménopausées qui ne sont pas sous oestrogènes ou biphosphonates (2 tests de confirmation).
Critères de choix de traitement
Individualisé en fonction du type et de la sévérité de l’hyperthyroïdie, l’âge du patient, le genre, les co-morbidités, grossesse, ophtalmopathie et la réponse antérieure aux traitements de l’hyperthyroïdie PRN.
Thionamides
Facteurs de meilleure réponse
Faible ratio T4:T3, petit goitre, maladie courte durée, pas d’histoire de rechute, durée de thérapie de > 1-2 ans et faible concentration anticorps/diminution avec tx.
Thionamides
Signaux d’alarme
Fièvre, de mal gorge (pharyngite), d’ulcères buccaux, de nausée, d’éruption cutanée, de malaise général ou fatigue importante -> agranulocytose; de saignements, d’ecchymoses inhabituelles, d’urine foncée, de jaunisse, de selles pales, de douleur abdominale, ou d’arthralgie (hépatotoxicité).
Thionamides
Mécanisme d’action
Inhibent de façon compétitive les réactions de la peroxydase thyroïdienne, bloquent l’organification de l’iode et inhibent la déiodation périphérique de la T4 et de la T3 (principalement PTU).
Groupe thiocarbamide essentiel à l’activité antithyroïdienne.
MMI : inhibe synthèse des hormones thyroïdiennes, + puissant.
PTU : inhibe synthèse des hormones thyroïdiennes et conversion T4 en T3 périphérique.
Thionamides
Signes de toxicité aiguë
Nausées, vomissements, céphalées, fièvre, arthralgie, prurit, œdème, pancytopénie, hépatotoxicité. Traitement de support.