UA 2 Flashcards

1
Q

Quelle est la différence entre la prévention primaire et la prévention secondaire de la dyslipidémie?

A

La prévention primaire fait référence aux patients qui n’ont pas encore développé de maladie coronarienne ou cérébrovasculaire symptomatique (ex. angine, infarctus du myocarde, AVC), alors que la prévention secondaire fait référence aux patients qui ont déjà eu un événement coronarien ou cérébrovasculaire symptomatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les 3 grands types de lipides que l’on retrouve dans le sang?

A
  • cholestérol,
  • triglycérides
  • phospholipides
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

À quoi sert le cholestérol ?

A

il est essentiel, il sert de substrat pour la synthèse des membranes cellulaires, de la vitamine D, des hormones stéroïdiennes et des acides biliaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

À quoi servent les triglycérides?

A

forme de stockage des acides gras dans le tissus adipeux et source d’acides gras libres utilisés pour la formation des membranes cellulaires et comme source d’énergie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Comment sont transportés le cholestérol et les triglycérides dans le sang?

A

Par des lipoprotéines.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

De quoi sont composées les lipoprotéines?

A

De lipides (phospholipides, cholestérol libre, ester de cholestérol, triglycérides) et de protéines (apolipoprotéines)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Nommez les 4 grands types de lipoprotéines que l’on retrouve dans la circulation sanguine, par ordre de grosseur décroissante

A

chylomicrons, VLDL, LDL, HDL

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

De quels types de lipides sont principalement composées les chylomicrons

A

80-90% TG

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

De quels types de lipides sont principalement composées les VLDL

A

50-80% TG

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

De quels types de lipides sont principalement composées les LDL

A

45-50% ester de cholestérol

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

De quels types de lipides sont principalement composées les HDL

A

15-20% ester de cholestérol

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Que sont les chylomicrons?

A

Les chylomicrons transportent les lipides provenant de l’alimentation. Ils sont constitués principalement de TG et sont normalement absents dans le sang après un jeûne de 12-14 heures. Ils sont hydrolysés par des lipases en chylomicrons remnants et retournés au foie. Les acides gras provenant de l’hydrolyse des TG peuvent être utilisés par les muscles ou être internalisés dans les adipocytes puis emmagasinés sous forme de TG dans les tissus adipeux. Le cholestérol alimentaire contenus dans les chylomicrons remnants est réutilisé par le foie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels types d’apolipoprotéines contiennent respectivement les chylomicrons, les VLDL et les LDL?

A
  • chylomicrons : l’apo B-48, l’apo C-II, l’apo C-III et l’apo E.
  • VLDL : l’apo B-100, l’apo C-II, l’apo C-III et l’apo E
  • LDL : l’apo B-100
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Que sont les LDL?

A

Surnommée «mauvais cholestérol», elle transporte la majorité du cholestérol dans la circulation sanguine. Elle provient de la transformation du VLDL. Elle contient l’apo B-100. Elle est en grande partie responsable de l’athérosclérose et constitue une cause importante de maladie cardiaque. L’apo B-100 est athérogénique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que sont les VLDL?

A

Les VLDL proviennent de la néosynthèse hépatique. Ils sont principalement constitués de TG qui fournissent des acides gras aux muscles et aux tissus adipeux. Ils sont hydrolysés par des lipases (dont la lipoprotein lipase) et deviennent des IDL (intermediate density lipoprotein) et LDL enrichis en cholestérol qui seront captés principalement par le foie, mais aussi par les tissus périphériques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Que sont les HDL

A

Surnommée «bon cholestérol», elle transporte le cholestérol provenant des tissus jusqu’au foie où il est catabolisé. Elle contient les apo A-I, apo A-II, apo C-II, apo C-III, et apo E. L’apo A-1 est athéroprotectrice

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Décrivez les processus de transport du cholestérol exogène

A

Les lipides alimentaires (cholestérol, phospholipides et acides gras) sont absorbés par les cellules intestinales (entérocytes). Celles-ci assemblent les lipides avec l’ApoB48 pour former les chylomicrons. Ces derniers rejoignent la lymphe et ensuite la circulation sanguine et sont transformés en chylomicron remnants par l’action de la lipoproteine lipase. Les acides gras libérés sont utilisés par les tissus musculaires et adipeux. Les chylomicrons remnants sont par la suite captés par le foie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Décrivez les processus de transport du cholestérol endogène

A

Les TG, les phospholipides et le cholestérol nouvellement synthétisés par le foie sont assemblés avec l’ApoB100 pour former les VLDL. Les VLDL, riches en TG, sont sécrétés dans le sang puis convertis en particules enrichis en cholestérol IDL et LDL par la lipoprotéine lipase. Les acides gras libérés sont utilisés par les tissus musculaires et adipeux. La majorité des LDL sont captées par des récepteurs au foie et le cholestérol est réutilisé ou emmagasiné. Les LDL petites et denses sont captées par des récepteurs sur des cellules périphériques (ex. cellules de la paroi vasculaire), puis sont oxydées et internalisées par les macrophages qui se transforment en cellules spumeuses impliquées dans l’athérosclérose

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Décrivez les processus de transport du cholestérol inverse

A

Ce système de transport est géré par les particules contenant de l’apo A-1. Les HDL naissants sont formées principalement à partir du foie et de l’intestin et ont la forme de disques contenant de l’apo A-I. L’estérification du cholestérol libre présent dans les HDL naissants et provenant des tissus périphériques par l’enzyme LCAT résulte en production de HDL3. Au fur et à mesure que les HDL3 absorbent du cholestérol libre des tissus, elles se transforment en HDL2. Ces HDL transporteront le cholestérol vers le foie où il sera réutilisé ou excrété dans les fèces.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Pourquoi est-ce que certains patients présentent une dyslipidémie?

A

Les dyslipidémies peuvent résulter d’un dérangement du système de transport et d’utilisation des lipides dans le corps. Ce système est composé de lipoprotéines, de récepteurs, d’enzymes, etc. et un déséquilibre au niveau de ce système peut résulter en une surproduction ou une diminution de l’élimination des lipides. Les causes de dyslipidémies peuvent être génétiques ou liées, par exemple, à l’âge ou au mode de vie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Qu’est-ce que la lipoprotéine(a) ?

A

Une lipoprotéine riche en cholestérol ressemblant en composition et densité à la LDL. Un taux élevé de cette lipoprotéine est aussi associé au développement d’une maladie coronarienne précoce

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

À quels types de complications sont associées des concentrations élevées de LDL-C, de cholestérol total ou de faibles concentrations de HDL-C ?

A

Au développement prématuré de maladies vasculaires athérosclérotiques, telles que la maladie coronarienne, les accidents vasculo-cérébraux et la maladie vasculaire périphérique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Comment définit-on la dyslipidémie?

A

Une dyslipidémie résulte le plus fréquemment de taux plasmatiques élevés de cholestérol total, de LDL-cholestérol ou de triglycérides (VLDL et chylomicrons) ou de taux plasmatiques bas de HDL-cholestérol, ou d’une combinaison quelconque de ces anomalies. Les hyperlipidémies, telles que l’hypercholestérolémie et l’hypertriglycéridémie sont les dyslipidémies les plus fréquentes. Elles se traduisent par une augmentation du taux de LDL-cholestérol, et de VLDL ou de chylomicrons, respectivement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Il est établi que la dyslipidémie entraine le développement d’athérosclérose. Expliquer en vos mots, comment l’athérosclérose se développe

A

Les lésions athérosclérotiques se développent lorsqu’il y a transport et rétention de LDL dans la matrice extracellulaire sous-endothéliale. L’apolipoproteine B-100 possède des acides aminés chargés positivement qui s’associent aux charges négatives des protéoglycans de la matrice extracellulaire favorisant la rétention des LDL. Une fois dans la paroi artérielle, les LDL sont oxydées, ce qui attire des monocytes qui deviennent des macrophages. Les macrophages ont la capacité d’internaliser les particules de LDL oxydés en grand nombre conduisant ultimement à une accumulation massive de cholestérol dans les macrophages de la paroi artérielle que l’on nomme alors les cellules spumeuses. Elles sont les premières cellules formant la plaque athérosclérotique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Par quel processus est-ce que le corps humain tente de contenir les plaques athérosclérotiques?

A

L’accumulation de cellules spumeuses et les insultes répétées à la plaque athérosclérotique conduisent éventuellement à la formation d’un cap fibreux, formé de cellules musculaires lisses, qui protège le centre de la plaque contenant des lipides, du collagène, du calcium, des cellules inflammatoires, etc. Le maintien de ce cap fibreux est essentiel pour prévenir la rupture de la plaque et la thrombose coronarienne qui s’en suivrait.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

facteurs de risque athérosclérose (5)

A
  • taux élevé de LDL
  • présence de LDL oxydées dans l’intima des artères,
  • une lésion mécanique au niveau de l’endothélium,
  • un taux d’homocystéine excessif
  • des changements au niveau de la fonction endothéliale ou intimale à la suite d’une infection
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Expliquer quels sont les 2 types de causes des désordres lipoprotéiniques.

A

Les dyslipidémies peuvent être causées par des variations génétiques; on parle alors de dyslipoprotéinémie primaire. Elles peuvent également résulter d’une cause secondaire telle que le mode de vie, certains médicaments ou certaines conditions pathologiques; on parle alors de dyslipoprotéinémie secondaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

pathologies qui peuvent causer des dyslipidémies (6)

A
  • diabète
  • obésité
  • IRC
  • maladies hépatiques obstructives
  • hypothyroïdie
  • grossesse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

type de dyslipidémie causé par hypothyroïdie

A

Hypercholestérolémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

type de dyslipidémie causé par obésité

A

Hypertriglycéridémie et HDL bas

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

type de dyslipidémie causé par le diabète

A

Hypertriglycéridémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

type de dyslipidémie causé par grossesse

A

Hypertriglycéridémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

type de dyslipidémie causé par IRC

A

hypercholestérolémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

type de dyslipidémie causé par les maladies hépatiques obstructives

A

hypercholestérolémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Décrivez en quoi consiste l’hyperlipidémie combinée familiale.

A

Cette forme de dyslipidémie est caractérisée par une augmentation du cholestérol total, des TG, des apolipoprotéines B, et des LDL petites et denses et une diminution des HDL. Elle est associée avec le développement prématuré de maladie coronarienne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Décrivez en quoi consiste l’hypercholestérolémie familiale.

A

Une maladie génétique causant une élévation sélective des niveaux de LDL dans la circulation sanguine. Elle est caractérisée par l’accumulation de cholestérol dans les tendons (xanthomes) et artères (athéromes) et par l’athérosclérose importante et prématurée. L’anomalie provient de la diminution du catabolisme hépatique des LDL. La cause est fréquemment dû à la mutation du récepteur des LDL provoquant une diminution de la liaison des LDL aux récepteurs. Il en résulte une diminution de la quantité de LDL internalisé par les cellules et une synthèse de cholestérol non régulée. Ainsi, chez les patients hétérozygotes, la moitié des récepteurs à LDL seulement sont fonctionnels et les taux de cholestérol sanguin sont environ 2 fois plus élevés que chez les normozygotes. Les patients homozygotes, ayant les 2 copies du gène LDLR mutées, ont des niveaux de LDL plus de 4 fois plus élevés que les normozygotes. Ces patients peuvent développer une maladie coronarienne fatale très tôt dans leur vie s’ils ne sont pas traités.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

XR, un patient de 35 ans vous demande s’il serait pertinent que son taux de cholestérol soit mesuré considérant que son père a fait un premier infarctus à l’âge de 40 ans. Que lui répondez-vous?

A

Un infarctus d’un parent du premier degré à l’âge de 40 ans indique souvent une condition génétique héréditaire et il est pertinent et important de faire mesurer son taux de cholestérol

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

quels sont les symptômes qu’il pourrait avoir s’il avait un problème avec son cholestérol.

A

La majorité du temps, les patients sont asymptomatiques. Toutefois, lorsque le cholestérol est très élevé, un patient peut présenter :
- des xanthélasmas (amas de cellules conjonctives chargées de granulations lipidiques, se traduisant par l’existence de taches jaunes cireuses en carte de géographie, isolées ou confluentes, légèrement saillantes, localisées à la partie nasale des paupières, et évoluant de façon lentement progressive),
- des xanthomes (nodule ou tache jaunâtre, situé sur la peau, les tendons ou les os et formé de macrophages riches en dépôts lipidiques, particulièrement en cholestérol)
- un arc cornéen (anneau blanchâtre constitué de cholestérol et situé autour de la cornée).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Un patient se présente à son rendez-vous à la clinique de facteurs de risque où vous pratiquez. Il vous indique qu’il n’est pas venu pour sa prise de sang la semaine dernière tel que prévu car il n’a pas eu le temps. Il vous mentionne également qu’il a déjeuné à la cafétéria de l’hôpital en attendant son rendez-vous. Serait-il utile de demander à l’infirmière de faire la prise de sang immédiatement pour son cholestérol

A

Les mesures du cholestérol total (CT), des triglycérides (TG) et du HDL-C sont habituellement prises après un jeûne d’au moins 12 heures car les TG peuvent être élevés chez les individus qui ne sont pas à jeun. Par contre, les études ont démontré que les changements de TG (légère augmentation) et LDL-C (légère diminution) sont peu significatifs suite à un repas « normal » chez la majorité des individus (contrairement à un repas copieux riche en gras qui augmenterait les TG de façon significative). Les niveaux de CT, HDL-C, cholestérol non-HDL, et apoB ne varient pas significativement après les repas et la possibilité de tester sans jeûne offre plus de commodité aux patients et aux laboratoires. Étant donné que les outils de calculs emploient les valeurs de CT et HD-CL, qui ne sont pas significativement affectées par l’état de jeûne, les mesures lipidiques sans jeûne peuvent être utilisées pour l’évaluation du risque CV. Cependant, il est recommandé de tester à jeun tous les individus ayant des mesures préalables de TG > 4.5 mmol/L dû au manque de données sur la fiabilité des mesures de lipidémie sans jeune dans ce groupe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

À la lumière de vos connaissances sur le transport des lipides dans le sang, expliquez quelle fraction lipoprotéique est touchée et comment est-ce que les taux de triglycérides plasmatiques peuvent être affectés par le jeûne.

A

Les triglycérides alimentaires sont transportés dans le sang par les chylomicrons qui sont transitoires et disparaissent après un jeûne de 12 à 14 h.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Quels sont les facteurs de risque majeurs, outre le taux de LDL-C, dont vous devez évaluer la présence chez vos patients pour être en mesure de bien déterminer le risque de développer des complications cardiovasculaires chez ces derniers? (7)

A
  • Âge
  • Sexe
  • Histoire familiale de maladie coronarienne avant l’âge de 55 ans chez les hommes ou 65 ans chez les femmes
  • Tabagisme
  • Hypertension
  • Diabète
  • HDL-C et cholestérol total
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Dans quelle circonstance la valeur de LDL-C calculée n’est-elle pas fiable ?

A

Quand les TG sont supérieurs à environ 4.5 mmol/L.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Une patiente de 65 ans vous mentionne qu’elle a reçu les résultats de son bilan lipidique et qu’elle est inquiète. Son médecin lui a mentionné que le bon cholestérol était trop bas, mais elle ne se souvient plus ce qu’il lui a recommandé de faire pour l’améliorer. Pouvez-vous la conseiller?

A

Le HDL-C peut augmenter à la suite de la consommation légère d’alcool (moins de 2 consommations/jour), l’exercice physique, la cessation tabagique, la perte de poids, et la prise de contraceptif oraux, phenytoin ou terbutaline. À l’inverse, le tabagisme, l’obésité, un mode de vie sédentaire, l’utilisation de ß-bloqueurs peuvent diminuer le HDL-C. Seuls la perte de poids, l’exercice physique et la cessation tabagique peuvent être recommandés comme modalités thérapeutiques non pharmacologiques pour hausser les taux de HDL-C.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

En tant que pharmacien, on doit à l’occasion « déduire » qu’un patient est à risque élevé de maladie athérosclérotique. Nommez 8 classes de médicaments qui, lorsque prises par un patient, devraient vous faire soupçonner que le patient est potentiellement à risque de maladie cardiovasculaire athérosclérotique.

A

Antiangineux
Antiplaquettaires
Antihypertenseurs
Traitement pour la dysfonction érectile
Hypoglycémiants oraux ou insuline
Hypolipémiants
Thérapie pour la cessation tabagique
Replavite

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Similairement, la présence de certaines conditions médicales devrait vous faire soupçonner que votre patient est potentiellement à risque élevé de complications de maladie coronarienne athérosclérotique (MCAS). Nommez-en 6

A
  • Maladie coronarienne (angine stable, angine instable, infarctus du myocarde)
  • Maladie cérébrovasculaire (ischémie cérébrale transitoire [ICT] et accident vasculo-cérébral [AVC])
  • Maladie vasculaire périphérique (maladie des vaisseaux sanguins à l’extérieur du cœur ou du cerveau, incluant la maladie artérielle périphérique)
  • Diabète de type 1 ou 2
  • Insuffisance rénale chronique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

À quoi peut conduire une anomalie au niveau des concentrations plasmatiques des lipoprotéines?

A

Au développement de maladies coronarienne, cérébrovasculaire ou vasculaire périphérique. Les anomalies au niveau des concentrations plasmatiques des lipoprotéines constituent un des facteurs de risque les plus importants pour le développement de maladies cardiovasculaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Quelles anomalies lipidiques sont le plus susceptibles de conduire de façon prématurée au développement de maladie coronarienne?

A

Une élévation du cholestérol total, des LDL-C et un taux faible de HDL-C. Les TG sont également associées à la maladie coronarienne, mais les évidences sont plus faibles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Quelles sont les conséquences de souffrir d’un syndrome métabolique?

A

Le risque de morbidité et mortalité relié aux maladies cardiovasculaires est substantiellement augmenté comparativement à un patient qui a des facteurs de risque mais qui ne remplit pas les conditions pour être considéré comme souffrant d’un syndrome métabolique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

JD, un patient de 54 ans, 5’8 et 220 lbs, tour de taille 108 cm, se présente à votre pharmacie avec le bilan lipidique suivant : C-HDL 0.9 mmol/L; C-LDL 3.1 mmol/L; cholestérol total 4.3 mmol/L et TG 1.6 mmol/l. Lp(a) 54 mg/dL. Il ne souffre pas d’hypertension (présentement 129/71), ne fume pas et il vous dit qu’il est inquiet car son frère de 50 ans vient de faire un infarctus du myocarde à l’âge de 50 ans. Quels conseils généraux pouvez-vous donner à ce patient pour tenter de minimiser son risque de faire lui aussi un infarctus?

A

Avoir une diète de type DASH / méditerranéenne et réduire sa consommation de gras saturé et de cholestérol, réduire son poids et augmenter l’exercice physique. Le but de la réduction de poids est de diminuer de 5-10% le poids total sur 6-12 mois, jusqu’à l’atteinte du poids cible, soit un IMC < 25 et un tour de taille < 102 cm. On recommande également au moins 30 minutes par jour d’exercice modéré la majorité des jours de la semaine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

JD, un patient de 54 ans, 5’8 et 220 lbs, tour de taille 108 cm, se présente à votre pharmacie avec le bilan lipidique suivant : C-HDL 0.9 mmol/L; C-LDL 3.1 mmol/L; cholestérol total 4.3 mmol/L et TG 1.6 mmol/l. Lp(a) 54 mg/dL. Il ne souffre pas d’hypertension (présentement 129/71), ne fume pas et il vous dit qu’il est inquiet car son frère de 50 ans vient de faire un infarctus du myocarde à l’âge de 50 ans. JD vous demande conseil pour la perte de poids, à savoir combien de livre il devrait perdre et en combien de temps. Que lui répondez-vous?

A

Son IMC est 33.4 (100 kg/[1.73 m]2). On vise un IMC < 25, donc < 75 kg (25*[1.73 m]2) ou 165 lbs. Comme il doit perdre 5-10% de son poids/6-12 mois, il devrait perdre 11-22 lb (5-10 kg) dans la prochaine année.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

JD, un patient de 54 ans, 5’8 et 220 lbs, tour de taille 108 cm, se présente à votre pharmacie avec le bilan lipidique suivant : C-HDL 0.9 mmol/L; C-LDL 3.1 mmol/L; cholestérol total 4.3 mmol/L et TG 1.6 mmol/l. Lp(a) 54 mg/dL. Il ne souffre pas d’hypertension (présentement 129/71), ne fume pas et il vous dit qu’il est inquiet car son frère de 50 ans vient de faire un infarctus du myocarde à l’âge de 50 ans.

Un an plus tard, JD revient vous avec des nouveaux résultats de bilan lipidique : C-HDL 1.0 mmol/L; C-LDL 2.4 mmol/L; cholestérol total 4.1 mmol/L; TG 1.6 mmol/l; CK 102 U/L, ALT 23 U/L. Il prend sa statine régulièrement. Par ailleurs, sa situation n’a pas vraiment changé. Il vous dit être anxieux car malgré qu’il tente de faire attention à ce qu’il mange, il n’a pas réussi à perdre le poids qu’il devait perdre (il est maintenant à 215 lbs). Il vous demande conseil. Que lui suggérez-vous?

A

Il faut considérer référer le patient à une nutritionniste qui pourra certainement mieux orienter son alimentation. Comme son C-LDL est  2.0 mmol/L, on doit recommander une intensification de traitement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

JD vous demande ce qu’il devrait manger pour l’aider à perdre du poids et surtout pour améliorer son cholestérol.

A

On recommande de réduire la consommation de gras saturé, de gras trans, de cholestérol, et de sucres simples, d’augmenter la consommation de fibre (avoine, pectine, psyllium…) et de noix, de manger des poissons gras tels le saumon au moins une fois par semaine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

M. Chylo présente une dyslipidémie de type I (hypertriglycéridémie). M. Chylo vous dit que le médecin lui a conseillé de manger du poisson gras au moins deux fois par semaine. Il s’interroge car il pensait qu’il fallait réduire l’apport en gras pour améliorer sa santé. Quelle explication pouvez-vous lui donner ?

A

La consommation de poissons gras permet d’augmenter l’apport en oméga-3 dans l’organisme. Ces acides gras provoquent une diminution de la synthèse de TG postprandiale et une augmentation de la dégradation des VLDL.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Quel est mécanisme des fibrates?

A

Les fibrates agissent sur les récepteurs nucléaires PPAR-alpha et favorisent la transcription de certains gènes dont celui de la lipoprotéine lipase qui augmente la clairance des lipoprotéines riches en TG et diminuent la transcription de l’ApoCIII. Ils peuvent induire une diminution de 40-55% des taux de TG.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Les statines sont des agents hypolipémiants. La simvastatine est une prodrogue. Qu’est-ce que cela signifie par rapport au mécanisme d’action de la molécule ?

A

Les statines inhibent la conversion de l’HMGCoA en acide mévalonique. Pour ce faire, elles présentent un groupement actif (ß-hydroxyl) dont la structure est similaire à l’intermédiaire de la HMGCoA. Elles occupent ainsi le site actif de la HMGCoA réductase. La simvastatine présente une lactone au lieu du site actif ouvert. Il faut donc un métabolisme hépatique pour rendre le site actif.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Sous quelle forme galénique se présente la cholestyramine ? Quel conseil donnez-vous à la patiente concernant cette forme ?

A

Il s’agit d’une suspension. La patiente devra diluer le sachet dans un grand verre d’eau et bien agiter Comme c’est une suspension, le liquide ne deviendra pas limpide.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Mme Tremblay se présente à la pharmacie avec une nouvelle prescription : PMS-Cholestyramine léger bid. Quel est le mécanisme d’action de ce médicament ?

A

La cholestyramine est une résine. Elle capte les sels biliaires (négatifs), empêchant leur réabsorption. Les sels biliaires sont des métabolites du cholestérol. Ils sont éliminés et le foie doit les remplacer et en utilisant du cholestérol pour les former. Ainsi, les niveaux de cholestérol diminuent (LDL-C).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Quels sont les effets secondaires de la cholestyramine ? Comment les limiter ?

A

Les effets secondaires sont la constipation, les ballonnements et les flatulences. Pour limiter c’est effets secondaires, il faut consommer beaucoup de fibres et de grande quantité d’eau (limite la constipation).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Quels sont les conseils à donner concernant la prise de cholestyramine?

A

Il faut mélanger le sachet dans un grand verre d’eau et prendre la cholestyramine avant le repas.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Quel est le mécanisme d’action de l’ézétimibe ?

A

L’ézétimibe est un inhibiteur de l’absorption du cholestérol au niveau intestinal (blocage d’un transporteur).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Une patiente se présente à la pharmacie avec une ordonnance pour un traitement antibiotique. Elle prend de la cholestyramine BID Quelle interaction médicamenteuse peut subvenir ? Comment l’éviter ?

A

Il n’y aura pas d’interaction au niveau du métabolisme du médicament car les résines ne sont pas absorbées et encore moins métabolisées par le foie. Cependant, les résines peuvent retenir d’autres éléments que les sels biliaires, des médicaments par exemple. Il est donc important de décaler la prise des deux traitements soit prendre le cholestyramine 1 heure après l’antibiotique ou 4-6 heures avant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Mme C, 26 ans, se présente à la pharmacie pour vous demander des informations concernant les doses d’acide folique qu’elle devrait prendre vu qu’elle envisage une grossesse. En consultant son dossier, vous voyez qu’elle prend depuis 1 an Crestor (rosuvastatine) 20 mg et Ezetrol (ézétimibe) 10 mg. Quel conseil donnez-vous à cette patiente par rapport à son questionnement concernant l’acide folique ? Pourquoi ?

A

Il serait important de discuter de son désir de grossesse dans le contexte de la prise de médicaments hypolipémiants. Bien qu’autrefois contre-indiquées, il est maintenant possible de poursuivre un traitement par statine lors de la grossesse si le risque cardiovasculaire le justifie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

M.J vient renouveler sa prescription (qu’il prend depuis 2 ans) : simvastatine 40mg + fénofibrate 200 mg. Il vous demande un conseil pour un traitement d’une « grippe intestinale ». Vous lui demandez de détailler ses symptômes : douleurs abdominales, fatigue, nausées. Le patient n’a pas de fièvre ni de diarrhée. En regardant M.J de plus près vous trouvez que le blanc de ses yeux est un peu jaune. À quoi pensez-vous avec ces symptômes ? Quelle en est la raison ?

A

Ces symptômes font penser à une hépatotoxicité. Celle-ci serait la conséquence de l’association simvastatine et fénofibrate, deux médicaments efficaces dans les dyslipidémies mais qui peuvent aussi altérer le fonctionnement hépatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

M.J vient renouveler sa prescription (qu’il prend depuis 2 ans) : simvastatine 40mg + fénofibrate 200 mg. Il vous demande un conseil pour un traitement d’une « grippe intestinale ». Vous lui demandez de détailler ses symptômes : douleurs abdominales, fatigue, nausées. Le patient n’a pas de fièvre ni de diarrhée. En regardant M.J de plus près vous trouvez que le blanc de ses yeux est un peu jaune.
En dehors de ce traitement pour une dyslipidémie, M.J ne prend pas d’autre traitement. Quelle pourrait être la raison de l’apparition subite de ses symptômes ?

A

Il pourrait avoir eu un changement dans son alimentation. Le jus de pamplemousse par exemple inhibe le CYP3A4 impliqué dans le métabolisme des médicaments substrats de cette enzyme. Le jus de pamplemousse produit une augmentation marquée de la Cmax et de l’air sous la courbe de la simvastatine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

M.J vient renouveler sa prescription (qu’il prend depuis 2 ans) : simvastatine 40mg + fénofibrate 200 mg. Il vous demande un conseil pour un traitement d’une « grippe intestinale ». Vous lui demandez de détailler ses symptômes : douleurs abdominales, fatigue, nausées. Le patient n’a pas de fièvre ni de diarrhée. En regardant M.J de plus près vous trouvez que le blanc de ses yeux est un peu jaune. Vous lui conseillez d’aller voir son médecin. Quelle analyse biochimique va probablement prescrire le médecin ?

A

ALT

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

JD, un patient de 54 ans, 5’8 et 220 lbs, tour de taille 108 cm, se présente à votre pharmacie avec le bilan lipidique suivant : C-HDL 0.9 mmol/L; C-LDL 3.1 mmol/L; cholestérol total 4.3 mmol/L et TG 1.6 mmol/l. Lp(a) 54 mg/dL. Il ne souffre pas d’hypertension (présentement 129/71), ne fume pas et il vous dit qu’il est inquiet car son frère de 50 ans vient de faire un infarctus du myocarde à l’âge de 50 ans.
Quel traitement pharmacologique recommanderiez-vous pour JD? Soyez spécifique quant à l’agent, la dose, et la posologie.

A

On recommande en première intention une statine. Pravastatine 20-40 mg die hs ou simvastatine 20-40 mg die hs, ou atorvastatine 10-40 mg die hs ou rosuvastatine 5-20 mg die hs pourraient être recommandées. Lovastatine et fluvastatine sont rarement utilisées, entre autres parce qu’elles sont moins puissantes. Si les valeurs demeurent au-dessus du seuil de 2 mmol/L, il faut considérer une augmentation de dose de statine ou un changement vers une statine plus puissante, si bien tolérée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Si on part une statine, quel suivi doit-on faire pour ce traitement?

A

Avant le début du traitement, on devrait bilan lipidique, ALT, CK, créatinine (calcul du DFGe), HbA1c et TSH. Le bilan lipidique devrait être répété 4-6 semaines plus tard. ALT et CK n’ont pas besoin d’être mesurées à nouveau, sauf si symptomatologie suggestive d’hépatotoxicité ou myotoxicité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

ML, une femme de 49 ans, se présente à l’urgence avec une douleur à la poitrine sévère et un diagnostic d’angine instable est posé. En plus des médicaments usuels pour le traitement de l’angine instable, on lui prescrit de l’atorvastatine 80 mg die même si on n’a pas de bilan lipidique et que la patiente n’est pas connue hypercholestérolémique. À son congé de l’hôpital, le médecin lui prescrit une visite à la clinique de facteurs de risque où vous pratiquez pour un suivi de ses facteurs de risque. Vous la voyez donc, 1 mois après son congé avec des résultats de laboratoires qui ont été pris la semaine précédente. À cette occasion, le C-LDL est 2.5 mmol/L, le C-HDL est 1.1 mmol/L, les TG sont 1.9 mmol/L, le Ctot est 4.0 mmol/L. Elle vous mentionne prendre ses médicaments à tous les jours et ne présenter aucun effet secondaire de ceux-ci. Que faites-vous?

A

Comme le C-LDL est supérieur à 2.0 mmol/L, on doit ajuster la thérapie. Comme l’atorvastatine est à dose maximale, on doit ajouter un 2ème agent. Cette patiente a un C-LDL à 2.5 mmol/L (donc 2 > 2.2 mmol/L), ce qui l’identifie comme une candidate à haut hauts bénéfices de recevoir un iPCSK9 +/- ézétimibe, on devrait envisager la prescription d’un iPCSK9

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

RL, un homme de 58 ans, reçoit son congé de l’hôpital pour un infarctus avec les médicaments suivants : métoprolol 25 mg bid, aspirine 80 mg die, ramipril 10 mg die, atorvastatine 80 mg die hs. Lors de sa visite 3 mois plus tard à la clinique de facteurs de risque où vous pratiquez, vous notez une tension artérielle de 134/87, une fréquence cardiaque de 64 bpm, un C-LDL de 1.4 mmol/L, un C-HDL de 0.93 mmol/L, des TG de 1.9 mmol/L et un CTot 2.7 mmol/L. De plus, le patient se plaint de douleur musculaire aux jambes quoiqu’il n’ait fait aucun effort particulier pour justifier ce genre de douleurs. Que faites-vous?

A

On devrait mesurer les CK immédiatement (voir protocole INESSS).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

RL, un homme de 58 ans, reçoit son congé de l’hôpital pour un infarctus avec les médicaments suivants : métoprolol 25 mg bid, aspirine 80 mg die, ramipril 10 mg die, atorvastatine 80 mg die hs. Lors de sa visite 3 mois plus tard à la clinique de facteurs de risque où vous pratiquez, vous notez une tension artérielle de 134/87, une fréquence cardiaque de 64 bpm, un C-LDL de 1.4 mmol/L, un C-HDL de 0.93 mmol/L, des TG de 1.9 mmol/L et un CTot 2.7 mmol/L. De plus, le patient se plaint de douleur musculaire aux jambes quoiqu’il n’ait fait aucun effort particulier pour justifier ce genre de douleurs. Si les CK de RL sont < 10 x la limite supérieure de la normale, que faites-vous? S’ils sont moins de 10 x la limite supérieure de la normale, que faites-vous?

A

Si les CK sont < 10 x la limite supérieure de la normale, on peut considérer diminuer la dose, changer d’agent ou cesser le médicament et le réintroduire (approche stop and re-challenge). Si les CK sont plus de 10 x la limite supérieure de la normale, on devrait discontinuer la statine immédiatement et référer vers le médecin de famille (si CK sont plus de 10 x la limite supérieure de la normale, référer à l’Urgence). Les symptômes devraient s’estomper en 1-6 semaines. Une statine pourra être réintroduite par la suite, à faible dose, pour vérifier la tolérance musculaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

Un médecin de la clinique dans laquelle vous pratiquez vous demande conseil pour AB, un homme de 48 ans, fumeur, qui est traité avec du périndopril pour l’hypertension et qui maintenant présente une dyslipidémie. Vous notez une tension artérielle de 129/82, une fréquence cardiaque de 73 bpm, un C-LDL de 3.7 mmol/L, un C-HDL de 0.83 mmol/L, des TG de 3.4 mmol/L et un CTot 5.0 mmol/L. Quel traitement pharmacologique recommandez-vous?

A

Comme il est à risque élevé et que le LDL est supérieur à 2.0 mmol/L, on recommande donc une statine, atorvastatine 10-40 mg die ou rosuvastatine 5-20 mg die ou pravastatine 40 mg die ou simvastatine 20 à 80 mg die.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Après 6 semaines de thérapie avec atorvastatine 40 mg die, AB revient avec le bilan lipidique suivant : C-LDL 2.5 mmol/L, C-HDL 0.73 mmol/L, TG 2.9 mmol/L et CTot 3.8 mmol/L. Il est en prévention primaire et fait seulement de l’hypertension. Quelle modification recommandez-vous à la thérapie?

A

Comme la valeur de C-LDL est supérieure à 2.0 mmol/L, on doit ajuster la thérapie. On peut augmenter l’atorvastatin à 80 mg

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

LP, une femme de 73 ans, sans histoire familiale de maladie coronarienne, fumeuse, avec un tour de taille de 96 cm, traitée avec de l’Avalide 300/12.5 mg die pour sa tension artérielle, avec une tension artérielle de 135/72, une fréquence cardiaque de 78 bpm, un C-LDL de 3.6 mmol/L, un C-HDL de 0.8 mmol/L, des TG de 7.89 mmol/L, un Ctot de 6.0 mmol/L, une glycémie à jeun de 5.2 mmol/L. Quel traitement hypolipémiant recommanderiez-vous?

A

Cette patiente est à risque élevé. Comme le C-LDL est élevé, on recommande une statine d’emblée (atorvastatine 10-40 mg die ou rosuvastatine 5-20 mg die ou pravastatine 40 mg die ou simvastatine 20 à 80 mg die).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

LP, une femme de 73 ans, sans histoire familiale de maladie coronarienne, fumeuse, avec un tour de taille de 96 cm, traitée avec de l’Avalide 300/12.5 mg die pour sa tension artérielle, avec une tension artérielle de 135/72, une fréquence cardiaque de 78 bpm
Après trois mois de thérapie avec la rosuvastatine 10 mg die, le bilan lipidique est le suivant : C-LDL 2.2 mmol/L, C-HDL 1.0 mmol/L, TG 6.9 mmol/L et CTot 4.6 mmol/L. Quelle modification recommandez-vous à la thérapie?

A

Comme la valeur de C-LDL est supérieure à 2.0 mmol/L, on doit ajuster la thérapie. Puisque la statine n’est pas encore à la dose maximale tolérée, il faudrait en premier lieu augmenter la dose. De plus, on devrait encourager la patiente à intensifier l’exercice et perdre du poids, s’abstenir de sucres raffinés et d’alcool et augmenter sa consommation alimentaire d’omega-3 pour contribuer à abaisser ses TG. L’ajout d’icosapent éthyle (IPE) pourrait être considéré si TG demeurent élevées malgré un traitement par statine à la dose maximale tolérée. Une fibrate pourrait être considérée également, mais le risque d’hépatotoxicité est plus important lorsque la fibrate est combinée à une statine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

RL, un homme de 67 ans, sans histoire familiale de maladie coronarienne, avec un tour de taille de 113 cm, fumeur, traité avec du diltiazem 360 mg die, de la metformine 500 mg tid et du glyburide 5 mg bid, avec une tension artérielle de 139/67, une fréquence cardiaque de 52 bpm, présente un C-HDL de 0.9 mmol/L, des TG de 12.3 mmol/L, un CTot 5.5, une glycémie à jeun de 6.1 mmol/L. Quel traitement recommandez-vous pour RL?

A

Le C-LDL ne peut pas être calculé car les TG sont trop élevés (>4.5 mml/L). Par ailleurs, les TG étant supérieurs à 10 mmol/L, on doit instituer un traitement car le patient est à risque de pancréatite. Le premier choix serait une fibrate telle que le fénofibrate. Lorsque les TG sont élevés, il est préférable d’utiliser le cholestérol non-HDL (ou apoB) comme cible thérapeutique à la place du C-LDL car ce dernier est moins précis si TG > 1.5 mmol/L.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

RL, un homme de 67 ans, sans histoire familiale de maladie coronarienne, avec un tour de taille de 113 cm, fumeur, traité avec du diltiazem 360 mg die, de la metformine 500 mg tid et du glyburide 5 mg bid, avec une tension artérielle de 139/67, une fréquence cardiaque de 52 bpm, présente un C-HDL de 0.9 mmol/L, des TG de 12.3 mmol/L, un CTot 5.5, une glycémie à jeun de 6.1 mmol/L.
Le médecin de RL vous demande s’il y a des précautions à prendre ou des paramètres à évaluer avant d’initier une fibrate. Que lui répondez-vous?

A

Les élévations de créatinine sont relativement fréquentes avec les fibrates, particulièrement chez les gens souffrant d’insuffisance rénale. Chez les insuffisants rénaux avec une ClCr entre 20 et 100 ml/min, les fibrates devraient être débutés à la plus petite dose, et la dose augmentée seulement après une évaluation de la fonction rénale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

RL, un homme de 67 ans, sans histoire familiale de maladie coronarienne, avec un tour de taille de 113 cm, fumeur, traité avec du diltiazem 360 mg die, de la metformine 500 mg tid et du glyburide 5 mg bid, avec une tension artérielle de 139/67, une fréquence cardiaque de 52 bpm, présente un C-HDL de 0.9 mmol/L, des TG de 12.3 mmol/L, un CTot 5.5, une glycémie à jeun de 6.1 mmol/L.
Suite à votre recommandation, le médecin de RL prescrit le fenofibrate (Lipidil EZ) 145 mg p.o. die. Quels conseils donnez-vous au patient sur sa nouvelle médication?

A

Ce médicament peut occasionnellement causer certains effets indésirables mineurs tels que douleur au ventre, nausée, constipation, diarrhée, irritation de la peau. Très rarement, il peut causer des effets indésirables plus sérieux; il faut nous en avertir (ou le médecin) immédiatement. Ces effets sont : douleurs, sensibilité inexpliquées ou faiblesse musculaires; urine brune ou de couleur anormale, vision brouillée, difficulté à uriner, douleur sévère à l’estomac avec nausées et vomissements, douleur au bas du dos ou au côté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

RG, un homme de 38 ans, dont le frère a fait un infarctus du myocarde à l’âge de 48 ans, avec un tour de taille de 107 cm, traité avec du métoprolol 25 mg bid, de l’aspirine 80 mg die, et du ramipril 10 mg die pour un infarctus, et de l’atorvastatine 40 mg die, fumeur, avec une tension artérielle de 130/84, une fréquence cardiaque de 64 bpm, se présente à votre pharmacie avec une nouvelle prescription de clarithromycine 500 mg p.o. q12h pour 10 jours. Quelles recommandations devriez-vous faire au médecin quant au choix de la thérapie?

A

Il faut réaliser qu’il y a une interaction possible entre la clarithromycine et l’atorvastatine. Comme la clarithromycine est un inhibiteur du CYP 3A4, alors que l’atorvastatine est un substrat moyen, la combinaison de ces 2 agents peut conduire à des concentrations trop élevées d’atorvastatine et causer une élévation importante des enzymes hépatiques et musculaires, augmentant le risque de rhabdomyolyse. Par conséquent, il serait préférable d’éviter la combinaison de ces 2 agents. On pourrait suggérer au médecin un substitut comme l’azithromycine ou la pravastatine ou tout simplement d’arrêter l’atorvastatine pendant la durée du traitement antibiotique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

critères pour avoir un dépistage de la dyslipidémie (18)

A
  • Hommes ≥ 40 ans;
  • Femmes ≥ 40 ans (ou postménopausées)
    Tous les patients présentant les conditions suivantes, sans égard à l’âge :
  • MCAS documentée de manière probante
  • Anévrisme de l’aorte abdominale
  • Diabète sucré
  • Hypertension artérielle
  • Tabagisme actif
  • Stigmates de la dyslipidémie (arc
    cornéen, xanthélasma ou xanthome)
  • Antécédents familiaux de MCVAS (Hommes < 55 ans et femmes < 65 ans parents au premier degré)
  • Antécédents familiaux de dyslipidémie
  • Néphropathie chronique
  • Obésité (IMC ≥ 30 kg/m2)
  • Maladie inflammatoire chronique
  • Infection par le virus de l’immunodéficience humaine
  • Dysfonction érectile
  • Maladie pulmonaire obstructive chronique
  • Hypertension associée à la grossesse
  • Autres conditions associées à la grossesse (diabète gestationnel, naissance prématurée, mortinatalité, nourrisson avec un faible poids à la naissance ou décollement placentaire)

Envisager un dépistage précoce chez les groupes ethniques à risque accru, comme les individus originaires de l’Asie du Sud ou chez les Premières nations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

lors d’un dépistage d’une dyslipidémie, que regarde t-on? (7)

A

POUR TOUS:
* Histoire et examen physique
* Bilan lipidique standard (CT, C-LDL, C-HDL, C non-HDL et TG)
* Glycémie ou Hémoglobine glyquée
* DFGe
* Lp(a) – une fois dans la vie du patient, lors de l’évaluation initiale

FACULTATIF:
* Apo B
* Rapport albumine/créatinine urinaire (RAC) (si DFGe < 60 mL/min/1,73 m2, hypertension ou diabète)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

dans quels circonstances la formule de LDL est moins précise

A
  • Formule invalide si TG > 4,5 mmol/L
  • Résultats faussement abaissés si TG > 1,5 mmol/L
    — C-non-HDL et ApoB pas affectés
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

quand un bilan lipidique à jeun est recommandé

A

si ATCD TG > 4,5 mmol/L

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

quand faire un suivi lipidique

A
  • Pas de consensus dans la littérature sur la fréquence de suivi recommandé
  • Peu de changement au fil du temps à moins d’un changement important des habitudes de vie ou l’instauration d’un traitement hypolipémiant
  • Après avoir débuter un traitement hypolipémiant: 8 semaines (± 4 semaines
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

dépistage de Lp(a)

A
  • Il est recommandé de mesurer le niveau de Lp(a) une fois dans la vie d’une personne dans le cadre du dépistage initial de dyslipidémie.
  • Pour tous les patients en prévention primaire avec des Lp(a) ≥ 50 mg/dL (ou 100 nmol/L), il est recommandé de conseiller des modifications en lien avec les comportements bénéfiques à la santé et de gérer les autres facteurs de risque de MCVAS de façon plus précoce et intense.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

qu’est-ce que les Lp(a)

A

LDL auquel une apolipoprotéine (a) est attachée via un lien covalent avec l’apoB

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

qu’est-ce qui influence les niveaux de Lp(a)

A

Niveaux circulants déterminés génétiquement et généralement stables durant la vie d’un individu

83
Q

qu’est-ce que les Lp(a) peuvent faire?

A
  • Pourrait inhiber la fibrinolyse vu sa similarité structurelle au plasminogène
  • Augmentation du risque thrombotique
  • Identifié comme facteur de risque indépendant de MCVAS
84
Q

au combien de temps évaluer le risque cardiovasculaire et avec quoi?

A

tous les 5 ans pour les individus avec un SRF de moins de 5% et tous les ans pour ceux avec un SRF de plus de 5%
on peut aussi utiliser le MEVC

85
Q

SRF pour risque faible

A

moins de 10%

86
Q

SRF si risque intermédiaire

A

entre 10 et 19,9 %

87
Q

SRF si risque élevé

A

plus de 20 %

88
Q

si prévention secondaire, quel est le type de risque

A

risque élevé

89
Q

si risque faible, doit-on traiter avec une statine

A

Traitement par statine non recommandé en général

90
Q

si risque modéré, doit-on commencer une statine

A

oui si
- LDL de plus de 3,5 mmol/L
- non-HDL de plus de 4.2 mmol/L
- ApoB de plus de 1,05

91
Q

comment se fait la mesure de la CAC

A
  • Mesure de la CAC se fait par un scan des artères coronaires
  • Sans agent de contraste
  • Radiation considérée faible
91
Q

si risque élevé, doit-on commencer une statine

A

oui

92
Q

à quoi sert de mesurer la CAC

A

Pourrait permettre reclassification de patients à un risque plus élevé ou plus faible
* CAC = 0 AU: excellente valeur prédictive négative de MCVAS sur 2-5 ans chez les adultes à faible risque
* CAC > 300 AU: risque à 10 ans d’infarctus/mortalité CV d’environ 28%
* Peut aider à guider décision de débuter un traitement ou non

93
Q

quand traiter avec une statine si patient diabétique

A
  • plus de 40 ans
  • plus de 30 ans avec du diabète depuis au moins 15 ans
  • atteinte microvasculaire
94
Q

quand traiter avec statine si IRC

A
  • plus de 50 ans avec DFG de moins de 60 mL/min OU RAC de plus de 3 mg/mmol
95
Q

quand avoir uns statine si MCVAS (8)

A
  • IDM, SCA
  • angine stable
  • MCAS documentée par coronarographie
  • AVC
  • ICT
  • maladie coronarienne documentée
  • MAP, calcification et/ou indice tibio-brachial de moins de 0,9
  • anévrisme de l’aorte
96
Q

caractéristiques de la dyslipidémie diabétique (5)

A
  • ↑ modeste TG
  • ↓ HDL, pouvant être dysfonctionnels
  • niveaux de LDL similaires au reste de la population MAIS plus petits et denses
  • ↑ Apo-B
  • ↑ lipoprotéines riches en TG en post-prandial
97
Q

effet des MNP en dyslipidémie

A

Cessation tabagique ↓ risque de mortalité de cause cardiovasculaire de 36%
* Diète ↓ taux de cholestérol total de 12% et ↓ risque IM/décès de cause cardiovasculaire
* Exercice physique régulier est inversement lié au risque de maladie cardiovasculaire

98
Q

diète en dyslipidémie

A
  • Apport calorique modéré pour atteindre et maintenir un poids santé
  • Favoriser une diète riche en :
  • fruits et légumes
  • céréales à grains entiers
  • huiles poly et mono-insaturées (dont les oméga-3, surtout de poisson)
  • Éviter les gras trans
  • Limiter l’apport en gras saturés à 7% de l’apport énergétique quotidien
  • Limiter l’apport en gras total à 30% de l’apport énergétique quotidien
  • Viser un apport en fibre à 30 g par jour
  • Limiter le cholestérol alimentaire à 200 mg par jour pour les individus atteints de dyslipidémies ou à haut risque CV
99
Q

exercice physique dyslipidémie

A
  • Vise 150 min d’exercice à intensité modérée à élevée par semaine
  • Par intervalle de 10 min ou plus à la fois
100
Q

tabagisme dyslipidémie

A
  • Tous les patients fumeurs devraient être encouragés à arrêter
  • Les patients incapables d’arrêter de fumer par leurs propres moyens devraient pouvoir recourir aux aides de cessation tabagique
101
Q

% de réduction de mortalité si baisse de 1 mmol/L de LDL

A

↓ 22% risque relatif de MCVAS et ↓10 % risque relatif de mortalité toute cause

102
Q

cible de LDL en dyslipidémie en prévention primaire

A

moins de 2 mmol/L

103
Q

quoi faire si LDL de plus de 2 mmol en prévention primaire et déjà sous traitement de statine

A
  1. aug statine jusqu’à la dose max tolérée
  2. ajouter ezetimibe (ou séquestrant des acides biliaires)
104
Q

mécanisme d’action statines

A
  • ↓ production de cholestérol intrahépatique en inhibant l’activité de l’HMG CoA réductase
  • Induit l’expression de récepteurs LDL à la surface des hépatocytes
  • ↑ extraction des LDL sériques et ↓ la concentration des LDL circulants
105
Q

réduction supplémentaire de LDL en doublant la dose

A

↓ 5 – 7% supplémentaire du taux de LDL en moyenne

106
Q

statine d’intensité faible

A
  • Fluvastatine 20, 40 mg
  • Lovastatine 20 mg
  • Pravastatine 10, 20 mg
  • Simvastatine 5, 10 mg
107
Q

réduction LDL avec statine faible

A

30 %

108
Q

statine modérée

A
  • Rosuvastatine 5-10 mg
    • Atorvastatine 10-20 mg
  • Simvastatine 20-40 mg
    • Fluvastatine 40 mg BID ou 80 mg DIE (formulation à libération prolongée)
  • Lovastatine 40-80 mg
  • Pravastatine 40-80 mg
109
Q

réduction LDL avec statine modérée

A

30-50 %

110
Q

statines fortes

A
  • atorvastatin 40-80 mg
  • rosuvastatin 20-40 mg
111
Q

réduction LDL avec statines fortes

A

plus de 50 %

112
Q

quand utiliser une statine forte

A

prévention secondaire et :
- hypercholestérolémie familiale (HF),
- maladie rénale chronique,
- diabète (40 ans et plus, 30 ans et plus et 15 ans de durée, complication microvasculaire).

113
Q

quand utiliser une statine modérée

A

Prévention primaire dans les circonstances où aucune condition clinique particulière n’augmente le risque cardiovasculaire

114
Q

quand utiliser une statine faible

A

Lorsque représente la plus haute dose tolérée

115
Q

effets pléïotropiques des statines

A

Effets qui diffèrent du mode d’action prévu:
- Anti-inflammatoire
- Anti-oxydant
- Anticoagulant /antiplaquettaire

116
Q

pourcentage de réduction LDL ezetimibe

A

 ↓ C-LDL 15-20% en monothérapie
 ↓ C-LDL 15% avec statine

117
Q

pourquoi les séquestrants des acides biliaires sont peu utilisés

A
  • Pas de donnée sur effet au niveau des événements cardiovasculaires avec des statines
  • Tolérance GI difficile, interactions Rx, risque d’hyperTG sévère si TG élevés de base (> 3,4 mmol/L)
118
Q

séquestrants des acides biliaires en dyslipidémie

A
  • Études cliniques avec séquestrants biliaires dans les années 1980 ont montré ↓ événements cardiovasculaires proportionnelle à la ↓ du C-LDL
  • Études de faible envergure en combinaison avec statines:
  • ↓ C-LDL supplémentaire
  • Pas de donnée sur effet au niveau des événements cardiovasculaires
119
Q

cible LDL si MCVAS

A

moins de 1,8 mmol/L

120
Q

quoi faire si cible non atteinte en dyslipidémie si pt a MCVAS si déjà sous statine dose max

A

si LDL entre 1,8 à 2,2 : envisager ezetimibe +- IPCSK9

si LDL de plus de 2.2 : envisager IPCSK9 (pourrait aussi ajouter ezetimibe)

121
Q

Patients en prévention 2˚ bénéficiant le plus de l’ajout d’un iPCSK-9 à un traitement de statine (10)

A
  • syndrome coronarien aigu
  • diabète
  • syndrome métabolique
  • maladie polyvasculaire
  • MAP symptomatique
  • IDM récidivant
  • IDM dans les 2 dernières années
  • antécédent de revascularisation chirurgicale
  • LDL de plus de 2,6 mmol/L
  • hypercholestérolémie familiale hétérozygote
  • Lp(a) de plus de 60 mg/dL
122
Q

Conditions menant à ↑ TG

A

o Obésité et embonpoint
o Sédentarité
o Tabagisme
o Consommation excessive d’alcool
o Diète riche en glucides ( > 60% de l’apport énergétique)

123
Q

cible de TG

A

pas de cible mais :
- concentrations < 1,7 mmol/L associées à un plus faible risque CV et des concentrations plus élevées devraient amener à un contrôle étroit des autres facteurs de risque
o Si > 10 mmol/L: traiter avec fibrates pour réduire risque de pancréatite aigue

124
Q

type de gras à privilégier dans l’alimentation en dyslipidémie

A
  • Il est recommandé de remplacer les gras saturés alimentaires par des gras mono- et polyinsaturés:
  • Tous les adultes mangent du poisson (particulièrement poisson gras) au moins 2 fois par semaine
  • Les patients avec hyperTG pourraient recevoir un apport en oméga-3 (EPA et DHA combinés) de 2 à 4 g/jour, sous supervision médicale
  • 2 à 4 g/jour ↓ TG de 20 à 40%
  • Difficilement atteignable par l’alimentation
125
Q

efficacité oméga-3 en dyslipidémie

A
  • Pas de réduction au niveau des événements cardiovasculaires
  • Doses faibles d’oméga-3 (< 2, 55g/j) et ratio variables EPA:DHA
  • chez pt prenant déjà des statines
126
Q

E2 IPE

A

Effets secondaires à ne pas sous-estimer
* ↑ Taux de FA
* ↑ Saignements
— Tendance vers ↑ saignements majeurs
* OEdème périphérique

127
Q

quand utiliser IPE

A

pour la prévention secondaire des événements cardiovasculaires, en concomitance avec une statine, chez les patients :
* ayant un taux de triglycérides sériques à 2,26 mmol/l ou plus; et
* dont l’utilisation d’une statine à dose optimale, en association ou non avec l’ézétimibe, pendant au moins 3 mois, a permis un contrôle adéquat des taux de cholestérol à lipoprotéines de faible densité (C-LDL).

envisager à ce moment là

128
Q

analyse de lab avant le début du traitement pour statine

A
  • bilan lipidique
  • ALT
  • créat
  • HbA1C
  • TSH
129
Q

au combien de temps faire les suivi des LDL

A

aux 4-6 semaines jusqu’à l’atteinte de la cible

130
Q

quels analyses de lab faire seulement si symptômes avec une statine

A
  • CK si myalgie
  • ALT si symptômes d’hépatite
131
Q

définition myopathie

A

Terme général associé aux syndromes musculaires.

132
Q

définition myalgie

A

Condition associée à des symptômes musculaires (p. ex. douleur, sensibilité, crampes).
CK sous la limite supérieure normale (LSN).

133
Q

définition myosite

A

Condition associée à des symptômes musculaires (p. ex. douleur, sensibilité, crampes, faiblesse).
CK sous la limite supérieure normale (LSN).

134
Q

définition rhabdomyolyse

A

Forme grave et très rare de myosite.
Caractérisée par une importante douleur musculaire, une nécrose des muscles et une myoglobinurie.
Complication possible : insuffisance rénale aigüe.
CK significativement augmentée au-dessus de la LSN.

135
Q

à quel moment il y a un risque accru de syndromes musculaires avec une statine

A
  • en début de traitement (1ère année)
  • suite à un ajustement de dose
  • suite à une interaction médicamenteuse
136
Q

présentation clinique des syndromes musculaires associés aux statines

A
  • Douleurs ou faiblesse apparaissant dans les semaines ou les mois suivant l’initiation d’une statine ou une intensification de dose
  • Peut aussi se manifester sous forme de crampes, raideurs ou lourdeurs
  • Touche habituellement les muscles proximaux (torse, épaules, hanches) de façon bilatérale
137
Q

facteurs de risque pour douleur musculaires avec les statines (7)

A
  • Âge élevé
  • Maladie musculaire pré-existante
  • Insuffisance rénale
  • Hypothyroïdie
  • Déficience en vitamine D
  • Dose et nature de la statine
  • Présence d’interactions médicamenteuses
138
Q

interactions des statines qui passent par le 3A4 (9)

A

*Amiodarone
*Antifongiques de type « azole » (p. ex. fluconazole, itraconazole,kétoconazole)
*Bloquants des canaux calciques (p. ex. amlodipine, diltiazem, vérapamil)
*Cyclosporine
*Fibrates (en particulier le gemfibrozil)
*Inhibiteurs de la protéase (p. ex. lopinavir, nelfinavir, siméprévir)
*Macrolides (p. ex. clarithromycine, érythromycine)
*Niacine
*Jus de pamplemousse en grande quantité (> 1 L/jour)

Effet : ↑ de la concentration plasmatique des statines métabolisées par le cytochrome P450 3A4 ou effet myotoxique additif

139
Q

interaction médicamenteuse que toutes les statines ont

A

warfarine : aug du risque de saignement

140
Q

quoi faire si myalgie sous statine

A
  1. s’assurer qu’il y a un lien avec statine
  2. si a un lien, cesser temporairement (2-3 sem)
  3. demander CK
141
Q

quoi faire si myalgie avec statine et CK de plus de 10x

A

cesser statine

142
Q

quoi faire si myalgie avec statine et CK entre 5 et 10x

A
  1. demander une nouvelle analyse après une semaine
    - si CK de plus de 5x = cesser
    - si CK moins de 5x = reprendre même statine à demi-dose (si demi-dose non toléré changer de statine) ou changer de statine d’emblée
  2. si mal toléré cesser les statines
143
Q

quoi faire si myalgie avec statine et CK de moins de 5x

A
  1. réévaluer les Sx après 2-3 semaines d’arrêt
    - si a encore des douleurs, non-associé aux statines
    - si les douleurs sont parties, probablement lié aux statines, donc aller à 2
  2. reprendre reprendre même statine à demi-dose (si demi-dose non toléré changer de statine) ou changer de statine d’emblée
  3. si mal toléré cesser les statines
144
Q

différences dans le dépistage entre lignes PEER et lignes directrices en dyslipidémie

A

o Nous suggérons de procéder à un profil lipidique dans le contexte d’une estimation du risque global de MCV chez les hommes de ≥40 ans et les femmes de ≥50 ans
o Lorsqu’il s’agit de réévaluer le risque de MCV chez les patients qui ne suivent pas de traitement hypolipidémiant, nous suggérons d’attendre 5 ans, et préférablement 10 ans, avant de procéder à nouveau à un dosage lipidique, à moins que les facteurs de risque changent

145
Q

différences dans les interventions en prévention primaire entre lignes PEER et lignes directrices en dyslipidémie

A

o Approche simplifiée
o En prévention primaire chez les patients qui ne peuvent pas tolérer l’une ou l’autre des options pour essayer à nouveau une statine, nous suggérons de ne pas utiliser de pharmacothérapies autres que les statines

146
Q

différences dans les interventions en prévention secondaire entre lignes PEER et lignes directrices en dyslipidémie

A

o Nous recommandons aux cliniciens de discuter avec les patients des risques et des bienfaits d’un traitement aux statines, et de les encourager à commencer un traitement par statines de haute intensité
o En prévention secondaire, si une réduction additionnelle du risque cardiovasculaire est souhaitable après un traitement aux statines optimisé, nous recommandons de discuter de l’amorce de l’ézétimibe ou d’un inhibiteur de la PCSK9. Étant donné ses effets indésirables potentiels (fibrillation auriculaire, saignements), nous suggérons d’ajouter l’ester éthylique de l’EPA (icosapent) aux statines, mais seulement après avoir exclu la possibilité d’utiliser l’ézétimibe ou des inhibiteurs de la PCSK9

147
Q

différences dans les suivis entre lignes PEER et lignes directrices en dyslipidémie

A

o Nous recommandons de ne pas répéter le profil lipidique ni cibler des seuils de cholestérol une fois que le patient a commencé un traitement hypolipidémiant
o Nous suggérons de ne pas procéder à des analyses pour doser la CK ou l’ALT comme base de référence avant de commencer un traitement aux statines chez les personnes en santé et asymptomatiques. Des tests peuvent être appropriés selon les symptômes ou d’autres facteurs de risque

148
Q

syndrome métabolique met à risque de quoi

A
  • ↑ 3X risque d’incidents cardiovasculaires (maladie coronarienne et AVC)
  • ↑ risque de diabète de type 2
149
Q

comment diagnostiquer un syndrome métabolique

A

au moins 3 des critères suivant :
- Tour de taille
 Hommes : > 102 cm ou 40 po
 Femmes : > 88 cm ou 35 po
- triglycérides de ≥ 1,7 mmol/L (ou tx pharmacologique
- faible taux de HDL (ou tx pharmaco)
 Hommes : < 1,0 mmol/L
 Femmes : < 1,3 mmol/L
- PAS > 130 et/ou PAD > 85 mm Hg (ou tx pharmacologique)
- glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/L (ou tx pharmacologique)

150
Q

facteurs de risque métabolique que le syndrome métabolique crée (14)

A

Dyslipidémie athérogène
- aug Triglycérides
- baisse Cholestérol-HDL
- aug Rapport CT/C-HDL
- C-LDL « normal » mais apo B aug
- Particule LDL petite et dense,
- Hyperlipidémie postprandiale

  • Insulinorésistance
  • Hyperinsulinémie
  • Hyperglycémie
  • Diabète de type 2

État thrombotique
- aug PAI-1
- aug Fibrinogène

État inflammatoire
- aug CRP
- aug Cytokines

151
Q

tx syndrome métabolique

A
  1. Traiter les causes sous-jacentes : ↓ poids et ↑ activité physique
  2. Traiter les facteurs de risque de MCAS associées
    * Dyslipidémie : statine ± ézétimibe (± IPE?)
    * HTA : se référer aux lignes directrices de HTA
    * Résistance à l’insuline et hyperglycémie :
    — bon contrôle de la glycémie (HbA1c ≤ 7%) ↓ événements cardiaques
    * État pro-inflammatoire : certaines statines semblent avoir des effets anti-inflammatoires
    * Rosuvastatine
    * État pro-thrombotique : ASA en prévention primaire?
152
Q

Facteurs de risques accélérant l’athérosclérose

A
  • Age, sexe (homme ≥50 ans; femme ≥60 ans, ménopause);
  • Historique familial de maladie coronarienne prématurée (MCV d’un parent <55 ans (homme), <65 ans (femme))
  • Mode de vie: tabagisme, inactivité physique, stress, mauvaise alimentation
  • Hypertension (pression sanguine >140/90 mmHg)
  • Diabète
  • Obésité
  • Dyslipidémies (cholestérol sanguin élevé, spécialement le LDLc >3,5 mmol/L; HDLc faible ≤1 mmol/L; hypertriglycéridémie >2,3 mmol/L)
153
Q

que se passe-t-il lorsqu’il y a une dysfonctionnement endothéliale avec arthérosclérose

A

baisse NO et aug ROS (radicaux libres; stress oxidatif

154
Q

plaque d’athérome de type 1 caractéristiques

A
  • macrophage spumeux dans l’intima
  • premières semaines de vie
155
Q

plaque d’athérome de type 2 caractéristiques

A
  • stries lipidiques
  • macrophages avec lipides phagocytés
156
Q

plaque d’athérome de type 3 caractéristiques

A
  • lésion intermédiaire
  • dépôts lipidiques extra-cellulaire
  • de plus en plus d’apotose des cellules, débris cellulaire et LDL qui s’accumulent
157
Q

plaque d’athérome de type 4 caractéristique

A
  • coeur lipidique
  • regroupement pour former un coeur lipidique
158
Q

plaque d’athérome de type 5 caractéristiques

A
  • plaque athéromateuse
  • cellules musculaires lisses sont vraiment autour et protègent le coeur lipidique en sécrétant du collagène
  • fibrose qui isole le coeur (cap fibreux)
  • peut rester comme ça pendant des années
159
Q

plaque d’athérome de type 6 caractéristiques

A
  • plaque compliquée
  • rupture/érosion aboutit des phénomènes thrombotiques
160
Q

à quoi servent les apo-B

A
  • Sert à la reconnaissance des lipoprotéines par les récepteurs spécifiques cellulaires. (LDL/LDL-Récepteur)
  • La mesure d’apo-B semble être un indicateur plus précis de maladies coronariennes que le LDL.
161
Q

quel est le seule constituant protéique des LDL

A

apo-B

162
Q

que se passe-t-il s’il y a trop de cholestérol dans les cellules du foie

A

s’il y a trop de cholestérol, peut aller dans goutelettes (être emmagasiné) ou inhiber la synthèse des récepteurs au LDL et inhiber la synthèse du cholestérol

163
Q

comment la synthèse du cholestérol est faite

A

le niveau de cholestérol va changer le facteur de transcirption qui est emmagasiné dans la membrane des cellules et est inactif et reste là grâce à SCAP et INSIG (scap = va transporter SREBP dans appareil de golgi et ensuite le facteur activé va être transporté dans le noyau et va aller se lier aux promoteurs qui ont un lien avec stérol pour faire du cholestérol et va en internaliser et en synthétiser

163
Q

comment la rétroaction négative du cholestérol est faite

A

si a trop de stérol et dans SCAP il sent le nb de stérols et va changer de conformation et va se lier avec INSIG si suffisament de stérol et empêche de partir à l’appareil de golgi, donc se passe rien

164
Q

qui fait la synthèse des récepteurs LDL

A

SREBP-2 fait synthèse du récepteur du LDL

165
Q

qu’est-ce que le PCSK9 fait

A

inhibe la destruction du cholestérol et le recyclage des récepteurs LDL dans les hépatocytes = plus de LDL circulant
- protéine sécrété par le foie qui va dans le sang et se lie au récepteur LDL et va être internalisé avec le récepteur, dans les endosomes à pH acide la liaison devient encore plus forte, ça empêche le changement de conformation du récepteur = récepteur va être envoyé à la dégradation avec le LDL = moins de récepteur LDL dans le foie = plus de LDL circulant

166
Q

que se passe-t-il s’il y a un mutation dans les apo-B qui diminue l’affinité aux récepteurs LDL

A

peut avoir mutation dans ApoB100, donc affinité moins grande pour LDLR et accumulation de LDL dans le sang = plus de risque athéroscrlérose

167
Q

qu’est-ce que l’hypercholestérolémie familiale familiale fait

A
  • LDL plus que le 96e percentile
  • baisse du catabolisme du LDL
  • risque élevé (50%) d’infarctus du myocarde
  • risque très élevé de complications cardiovasculaires
  • x25 fois le risque de maladie coronarienne
  • athérosclérose prématuré
  • xanthome tendineuse

mais répond aux statines

168
Q

Causes de dyslipidémies primaires

A
  • Mutation au niveau de l’apolipoprotéine B-100
  • Mutation au niveau des récepteurs cellulaires des lipoprotéines (LDLR)
  • Mutation GOF de la Proprotein convertase subtilisin/kexin type 9 [PCSK9];
  • Mutations au niveau des enzymes métabolisant les lipides
    – lipoprotéine lipase [LPL]
    – acyl-Coenzyme A-cholestérol acyltranférase [ACAT]
    – lécithine cholestérol acyltransférase [LCAT]
169
Q

Résultats associés à une baisse de 1 mmol/L du C-LDL :

A
  • Réduction de 22 % du risque d’événements CV majeurs
  • Réduction de 10 % de la mortalité, toutes causes confondues
170
Q

mécanisme d’action statines

A
  • Inhibition compétitive de l’enzyme 3-hydroxy-3-methylglutaryl coenzyme A (HMG-CoA) réductase
    – métabolise l’HMG-CoA en mévalonate
    – étape limitante de synthèse endogène du cholestérol intracellulaire
  • ↓ cholestérol intracellulaire
    – ↑ synthèses de
    récepteurs à LDL
    – ↓ cholestérol circulant
  • ↓ de façon importante les LDL à dose standard
  • ↓ TG est due à ↓ VLDL par recapture augmentée par le foie
170
Q

caractéristique des statine hydrophiles

A

peu-pas d’interaction CYP

171
Q

quels sont les statines hydrophiles

A
  • pravastatin
  • rosuvastatin
172
Q

quels sont les statines lipophiles

A
  • atorvastatin
  • fluvastatin
  • lovastatin
  • simvastatin
173
Q

caractéristique des statine lipophiles

A

doivent être métabolisés pour élimination

174
Q

E2 statines

A
  • Céphalées et inconfort GI (crampes, dyspepsie, flatulences, diarrhée, constipation)
  • ↑ enzymes hépatiques (transaminases)
    – Effet rare (0,3 – 2 %), survient entre 3 et 12 mois après le début du
    traitement
    – nécessite ↓ dose ou arrêt du traitement si > 3 X la normale
  • Myalgie (inconfort musculaire sans ↑ des CK)
    – Effet rare (3 à 4% avec statine, 2% avec placébo)
    – Généralement passager
    – Nécessite un suivi, sans ajustement de thérapie sauf si douleurs persistent
  • Myosite (douleurs musculaires avec ↑ modérée des CK)
    – Effet rare (0,1%)
    – Nécessite arrêt du traitement pour prévenir rhabdomyolyse
175
Q

la rhabdomyolyse peut mener à quoi

A

à une nécrose rénale aiguë

176
Q

facteurs de risque rhabdomyolyse

A

– Dose dépendant
– Patients âgés, femmes et patients de petit poids ou avec fonction rénale compromise sont plus à risque
– Combinaison de statines avec inhibiteurs du CYP3A4 ou fibrates ↑ risque jusqu’à 10X

177
Q

mécanisme d’action ezetimibe

A
  • Inhibe l’absorption de cholestérol alimentaire en inhibant le système de transport situé dans la membrane en brosse de l’intestin
  • ↓ absorption des stérols végétaux
  • Absence d’effet sur absorption de TG, hormones ou vitamines liposolubles
178
Q

conséquences hépatiques de l’ezetimibe

A

– ↓ cholestérol absorbé
* ↓ cholestérol intracellulaire
– ↑ synthèse du cholestérol endogène
– ↑ récepteurs LDL hépatiques
* meilleure clairance du cholestérol circulant
– ↓ LDL sérique ~15%

179
Q

Ezétimibe E2

A
  • Inconfort GI (diarrhée, douleurs abdominales)
  • Douleur dorsale, arthralgie
  • ↑ transaminases (à surveiller si statine concomitante)
  • Myalgie et rhabdomyolyse (rare)
  • Pancréatite (rare)
180
Q

mécanisme d’action séquestrants d’acides biliaires (résines)

A
  • Site d’action gastro-intestinal
  • Sont en fait des chélateurs d’acides biliaires
    – Réduisent le cycle entéro-hépatique
  • vont surtout dans l’iléon et empêche la réabsorption
  • comme pas de retour d’acide biliaire, le foie doit utiliser le cholestérol pour faire plus d’acides biliaires
181
Q

conséquences hépatiques résines

A

– ↓ réabsorption d’ acides biliaires
* Oblige le foie à en produire de novo à partir de ses stocks de cholestérol intracellulaire
* ↓ cholestérol intracellulaire
– ↑ synthèse du cholestérol endogène
– ↑ récepteurs LDL hépatiques
* meilleure clairance du cholestérol circulant
– ↓ LDL sérique

182
Q

E2 résines

A
  • Surtout GI : constipation, nausées, vomissements, reflux, flatulences
  • ↑ TG possible
  • ↓ absorption des vitamines liposolubles et acide folique
183
Q

interactions résines

A

↓ ou retarde absorption de :
- digoxine,
- warfarine,
- hormones thyroïdiennes,
- thiazides,
- β-bloqueurs
et autres Rx anioniques

184
Q

mécanisme d’action fibrates

A

Pas connu avec précision, mais serait médié par interaction avec le récepteur peroxisome proliferator-activated (PPAR)-α
- intéragissent avec un récepteur pour réguler = plus de lipoprotéine lipase, donc utilisé en hypertryglycéridémie pour réduire TG

185
Q

E2 fibrates

A
  • Inconfort GI : nausées, flatulences, diarrhée, constipation
  • ↑ transaminases
  • Myalgies (attention à l’association avec statine)
  • Cholélithiases (présence de calculs biliaires)
186
Q

mécanisme d’action niacine

A
  • AKA: vitamine B3 ou acide nicotinique
  • Pas complètement élucidé
    – ↓ la production de ApoB
  • ↓ production hépatique VLDL ce qui explique ↓ TG et ↓ formation LDL
    – Inhibe la lipase adipeuse (ATGL)
  • ↓ libération d’acide gras par tissu adipeux
  • ↓ la génération de triglycérides
    – ↓ la production de triglycérides hépatiques
    – ↓ la clairance de ApoA1
  • ↑ HDL 30%
187
Q

E2 niacine

A
  • Bouffées de chaleur et hypoTA, induites par vasodilatation menant à du flushing, démangeaisons et céphalées.
    – Peut être↓ si prise avec nourriture et aspirine 325 mg 30 minutes avant dose de niacine.
  • Inconfort GI
  • Hyperuricémie et goutte (douleurs articulaires de type inflammatoire; dose-dépendant)
  • Hyperglycémie (dose-dépendant)
  • Hépatotoxicité
188
Q

indication IPCSK9

A
  • hypercholestérolémie familiale hétérozygote
  • hypercholestérolémie familiale homozygote
  • pour prévenir les infarctus du myocarde et la revascularisation coronarienne
189
Q

au combien de temps faire les injections de IPCSK9

A
  • 2- 4 semaines pour repatha (evolocumab) et praluent (aliracumab)
  • aux 3 mois pour 2 dosses puis au 6 mois pour Leqvio (inclisiran)
190
Q

de quoi est fait le Vascepa

A

acide eicosapentaénoïque (EPA) ethyl ester hautement purifié et stable

191
Q

pourquoi utiliser l’EPA

A

pour diminuer les niveaux de TG et est utilisé en combinaison avec une diète chez les adultes

192
Q

mécanisme d’action EPA

A
  • Diminue les niveaux de triglycérides (~20-30%);
    –↓Production VLDL-TG hépatique
    – Dû à une diminution de l’apport d’acide gras au foie
  • Diminution de LDL-C (~7%)
  • Effet additif avec les statines;
    – Ceux-ci↓la synthèse du cholestérol
  • Le mécanisme responsable des bénéfices CV observés dans l’essai REDUCE-IT n’est pas connu présentement
193
Q

CI EPA

A

pt avec risque de fibrillation auriculaire

194
Q

qu’est-ce que l’evinacumab

A

anti-ANGPTL3

195
Q

mécanisme d’action anti-ANGPTL3

A

inhibe la lipoprotéine lipase (LPL) qui hydrolyse les triglycérides dans les chylomicrons en circulation

196
Q

utilisation anti-ANGPTL3

A
  • hypercholestérolémie familiale homozygote

mais coute 450 000$/année

197
Q

hypolipidémiants qui font une diminution de l’absorption

A
  • Ezétimibe
    — Effet sur synthèse C et R-LDL?
  • Séquestrants d’acides biliaires
    –– Résines et colésévélam
    — Effet sur LDL
    — Augmentation possible des TG
198
Q

à partir de quel âge les modèles en dyslipidémie n’ont pas été validées

A

plus de 80 ans

199
Q

le risque CV varie comment avec l’âge

A

risque absolu augmente avec l’âge

200
Q

relation risque relatif de CV et cholestérol en gériatrie

A
  • La dim du risque relatif associée avec un niveau de cholestérol bas est moindre chez les plus âgés mais
  • le risque absolu est plus grand
201
Q

variation cholestérol en fin de vie et explication

A
  • Déclin terminal du cholestérol dans les dernières années de vie
  • c’est pas le fait de baisser le cholestérol le problème,
  • ce déclin de cholestérol est associé à la mortalité
    ◦ Taux de cholestérol bas = marqueur de dénutrition, fragilité, comorbidités et d’un risque accru de mortalité/morbidité
202
Q

précautions MNP dyslipidémie en gériatrie

A

– Cessation tabagisme, exercice physique, diète
– Exercice adapté selon statut fonctionnel/risque de chute
– Diète/perte de poids ne doivent pas mener ou contribuer à de la sarcopénie/fragilité

203
Q

satine en prévention primaire chez les jeunes personnes âgées

A

prise de décision partagé avec pt, mais commencer avec intensité modéré
— Devrait en principe être initiée < 75 ans si patient à risque…
— Pas de recommandations claires pour initier une statine à
un âge avancé…
◦ Décision à individualiser selon caractéristiques de chaque patient
– Valeurs/préférences, espérance de vie, comorbidités, risque d’effets indésirables/interactions, etc.
◦ Si considéré, intensité faible-modérée suggérée

204
Q

statine en prévention secondaire chez les personnes âgées

A

En prévention secondaire chez les patients de plus de 75 ans, nous recommandons aux cliniciens de discuter avec les patients des bienfaits et des risques d’un traitement aux statines, et de les encourager à en amorcer un.
Chez les patients qui prennent déjà une statine et la tolèrent, nous recommandons de ne pas arrêter la statine ou en réduire la dose pour la seule raison que les patients ont plus de 75 ans.

  • y aller avec statine d’intensité modéré si doit commencer une statine
205
Q

Quel est le temps estimé pour obtenir un bénéfice en prévention primaire avec une statine ?

A

environ 2,5 ans, mais ça dépend du risque de base du pt
- si on a un pt avec un plus gros risque, le temps est plus court, mais si plus petit risque CV, le time to benefit sera plus gros

206
Q

hautes doses de statines chez les personnes âgées

A

— La plupart des personnes âgées atteignent les cibles thérapeutiques avec doses d’intensité faible à modérée
— Les hautes doses (« Intensité élevée ») n’ont pas été étudiées chez les patients très âgés
◦ Peuvent conduire à un risque accru d’effets indésirables

207
Q

considération pour déprescription de statine chez les personnes âgées

A

Bénéfices potentiels …
* Risque CV
* Facteurs de risque
* Prévention primaire vs secondaire
* Initiation vs continuation
* Espérance de vie vs time-to-benefit

Risque potentiels …
* Comorbidités
* Polypharmacie
* Effets indésirables
* Interactions
* Fragilité