tuto 2 Flashcards

1
Q

Définir le concept d’inégalité socioéconomiques

A

→ Écarts en matière de revenus, de patrimoine, de possessions, de pouvoir et de conditions de vie entre les individus et les groupes
• S’observe sur le spectre de richesse (situation enviée) et de pauvreté (suscite des sentiments d’injustice et d’incompréhension)

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2
Q

Définir ce qu’est la pauvreté

A

Pauvreté
- c’est une situation transitoire, récurrente ou permanente (pauvreté chronique)-
→ Notion multidimensionnelle qui désigne un état de manque ou d’insuffisance en matière de ressources économiques (financières ou matérielles)

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3
Q

Qu’est-ce que la pauvreté matérielle?

A

→ Notion multidimensionnelle qui désigne un état de manque ou d’insuffisance en matière de ressources économiques (financières ou matérielles)

Observable par un faible revenu, l’absence d’épargne et le manque d’argent pour s’alimenter, s’habiller et se loger adéquatement

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4
Q

Qu’est-ce que la pauvreté sociale?

A

Manque de pouvoir de l’individu

Affecte la participation de l’individu à la vie collective, car elle l’empêche de jouer un rôle social valorisé, d’exercer ses droits ou d’influencer les décisions collectives

Découle d’un manque de soutien social, de préjugés ou d’un sentiment d’infériorité

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5
Q

Qu’est-ce que la pauvreté culturelle?

A

Déficit du savoir ex: analphabétisme, faible scolarité, niveau de langage insuffisant, etc.

Elle nuit à l’autonomie et l’employabilité des individus

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6
Q

Qu’est-ce que la pauvreté intégrée (1), la pauvreté marginalisée (2) et la pauvreté disqualifiante (3)?

A

1) -Dans les sociétés considérées comme sous-développées
- La pauvreté touche la majorité de la population (diminue la stigmatisation)
- Renforce la solidarité des communautés
2) -Dans les sociétés où la pauvreté est combattue
- Moins d’individus pauvres (fort risque de stigmatisation)
- Considérés comme des inadaptés sociaux
3) -Dans les société modernes
- La pauvreté touche de plus en plus d’individus
- Pauvres forment un groupe hétérogène
- Grande peur d’exclusion sociale

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7
Q

Quelles sont les mesures pour évaluer les inégalités économiques et la pauvreté?

A

PIB: •Richesse d’un pays s’établit et se compare avec le PIB (produit intérieur brut, qui est la valeur totale des biens et services produits dans un pays sur une période donnée). Celui-ci ne considère pas les occupations non rémunérées, les inégalités de répartition de richesses, le bien-être populationnel, etc.
Quintiles de revenus: Chaque quintile ou borne comprend 20% de la population (le premier les 20% plus pauvres et le 5e le 20% plus riche)
• Cela permet de voir la proportion de la richesse collective possédée par chaque quintile
• Plus le dernier 20% a une grande proportion de la richesse, plus la société est inégalitaire
Coefficient de Gini: Se situe en 0 (représente l’égalité parfaite, tous les membres disposent du même revenu) et 1 (l’inégalité totale, un seul individu possède tout et les autres rien)

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8
Q

Qu’est-ce que la pauvreté absolue?

A
  • Pauvreté sur le plan du revenu (insuffisance de pouvoir d’achat)
  • Revenu d’un individu ou d’un ménage se situe en dessous du seuil établi pour subvenir à ses besoins de base comme s’habiller, se nourrir et se loger (incapacité financière à subvenir à ses besoins physiologiques)
  • Impact: mise à l’écart des autres besoins psychologiques, sociaux, culturels, spirituels, etc.
  • Situation de privation occupationnelle
  • Ne tient pas compte du revenu nécessaire pour participer pleinement socialement
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9
Q

Qu’est-ce que la pauvreté relative?

A
  • Pauvreté sur le plan du revenu (insuffisance de pouvoir d’achat)
  • L’individu ne possède pas les ressources nécessaires pour participer socialement
  • Revenu se situant nettement sous le revenu médian du pays où l’individu habite (peut difficilement adopter le même mode de vie que la majorité des individus)
  • Place l’individu en situation d’inadaptation sociale et limite ses possibilités occupationnelles
  • Ne tient pas compte du revenu nécessaire pour répondre à ses besoins de base
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10
Q

Qu’est-ce que la pauvreté vécue?

A
  • Tient compte des conditions de vie de l’individu ou du ménage
  • Décrit une situation de vie réelle
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11
Q

Qu’est-ce que la pauvreté perçue?

A
  • S’évalue en interrogeant l’individu sur sa satisfaction quant à son revenu ou sur sa perception du revenu minimum nécessaire
  • Détermination d’un seuil subjectif
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12
Q

Quels sont les moyens pour évaluer la pauvreté?

A

Taux de faible revenu
• Établie à partir du seuil de faible revenu (estimé en fonction du pourcentage du revenu qu’un individu ou ménage consacre à l’achat de nécessités, considéré à faible revenu si cela dépasse 20%)
• Le pourcentage d’individus ou de ménages dans une population donnée vivant dans la pauvreté
• Moins de 1,90 $ US par jour, 1 personne sur 10 soit 700 millions de personnes

*Mesure du panier de consommation
• Désigne le montant nécessaire pour qu’un individu ou un ménage puisse se procurer les biens et services considérés comme essentiels dans une région donnée (logement, transport, alimentation, téléphonie, etc.)

*Mesure du faible revenu
• Mesure estimée en fonction de la médiane des revenus disponibles dans un pays
• Donne un seuil de pauvreté relative qui permet de considérer la proportion de la population à risque d’exclusion sociale

*Indice de défavorisation matérielle et sociale
• Repose sur des unités micro géographiques (aires de diffusion) -400 à 700 personnes-
• On y mesure la défavorisation matérielle et sociale à l’aide de 3 indicateurs

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13
Q

Quelles sont les causes de la pauvreté?

A

• Inégalités sont apparues avec le développement de l’agriculture et accrues avec le colonialisme
• Aujourd’hui elles découlent du capitalisme et des politiques nationales et internationales qui l’encadrent
• Pays à faible revenu sont dépendants des pays plus riches
Ex: Les pays à faible revenu ont une économie qui repose sur l’agriculture et l’exploitation des matières premières, mais ce sont les pays développés qui fixent leurs prix et gèrent leur exploitation, leur production et leur exportation
• Accroissement des inégalités avec la mondialisation du marché économique (pays endettés à faible revenu voient leur territoire et ressources sous-évaluées et surexploitées)
• Inflation des pays à faible revenu (en raison de la hausse du coût du pétrole et des denrées alimentaires qu’ils doivent importer) qui fait considérablement baisser leur pouvoir d’achat
• Déréglementation et accroissement du commerce international
• Développement de technologies réduisant le nombre d’emplois payants nécessitant peu de qualifications (accentue les écarts entre les niveaux de formation)
• Politiques de redistribution de la richesse (impôts et salaires) dans le cas où celles-ci sont régressives (ce sont les multinationales et les grandes entreprises qui sont avantagées) ou si par exemple il n’y a pas d’encadrement sur le revenu minimum
• Certains modèles économiques ex: surtout l’économie libérale de marché
• Plus la situation perdure dans le temps, plus les chances de s’en sortir diminuent

→ Facteurs liés au contexte sociétal •	Chômage •	Inflation (surtout pour ceux dont le salaire n’augmente pas avec l’inflation)  •	Faiblesse de la croissance économique •	Travail mal rémunéré (surtout les jeunes de 16 à 35 ans, les minorités visibles, les personnes ayant des incapacités visibles, gens ayant un faible niveau de formation et les femmes)
→ Facteurs circonstanciels
•	Perte d’un emploi 
•	Rupture conjugale 
•	Immigration
•	Maladie 
•	Blessure
•	Naissance d’un enfant ayant des incapacités 
•	Transmission intergénérationnelle de la pauvreté
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14
Q

Quelles sont les conséquences de la pauvreté?

A
  • Sous-alimentation et malnutrition (affecte le niveau d’énergie, la santé et les capacités)
  • Important facteur de risque de développement de problème sanitaire
  • Diminue l’espérance de vie
  • Augmente les risques de problèmes de santé physique et mentale
  • Augmentation du nombre de suicides
  • Mortalité infantile, faible poids à la naissance et prématurité
  • Nuisible au développement du cerveau des enfants (retard de développement)
  • Difficultés de réussite scolaire
  • Risques d’infections respiratoires, d’asthme, d’obésité et de TDA/TDAH
  • Environnement de travail pollué, toxique, voire dangereux
  • Milieux de vie moins sécuritaires, insalubres
  • Augmentation des risques de fumer et de consommer de l’alcool
  • Hygiène buccale négligée
  • Mode de vie sédentaire
  • Augmentation des risques de comportements violents
  • Risques d’injustice occupationnelle, de privation et d’aliénation occupationnelle
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15
Q

Quelles sont les principales personnes plus à risque d’être affectées par la pauvreté?

A
  • Maladie chronique ou dégénérative
  • Incapacités graves ou persistantes
  • Autochtones / Minorités visibles
  • Personnes vivant seules
  • Familles monoparentales
  • Familles avec de jeunes enfants n’ayant qu’un seul revenu
  • Sans-abri
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16
Q

Comment réduire la pauvreté et les inégalités socioéconomiques en tant qu’ergothérapeute?

A
  • Faciliter l’intégration ou le retour à l’école/au travail des personnes ayant des incapacités
  • Interroger sa clientèle sur sa satisfaction et sa perception de son revenu en lien avec son engagement occupationnel (pourrait faire émerger des solutions pour que le patient puisse avoir accès aux occupations souhaitées)
  • Accompagner les organisations qui souhaitent améliorer leurs conditions de travail et l’aménagement ergonomique des lieux (proposer des stratégies pour favoriser l’autonomie et l’engagement)
  • Les interventions relatives à la petite enfance et à la famille peuvent améliorer les chances de réussite sociale et scolaire des jeunes en milieux défavorisés
  • Les interventions favorisant le soutien social et la cohésion sociale évitent l’exclusion sociale des groupes démunis et développent des valeurs d’entraide et de solidarité sociale favorisant le partage des richesses
  • Prendre une approche communautaire (vise la création de liens sociaux plutôt qu’une analyse des problèmes occupationnels en thérapie) qui mise sur le moment présent et l’avenir de la communauté et qui est basée sur la justice, l’égalité, le partage d’expériences et la proximité (vise à accroître l’interdépendance de la communauté, plutôt que l’autonomie de l’individu)
17
Q

Relever des principes d’intervention ou pistes d’action pour agir de manière compréhensive, respectueuse, compétente et pertinente en situation ou contexte de pauvreté

A
  • Porter une attention particulière aux facteurs contextuels qui restreignent les possibilités occupationnelles du client ainsi que son bien-être et sa qualité de vie
  • Considérer les ressources de sa clientèle et les conséquences de celles-ci sur son bien-être et ses occupations
  • Être conscient des risques d’appauvrissement de notre clientèle et s’assurer qu’elle a les ressources nécessaires pour vivre dignement
  • Adopter une perspective holistique et systémique pour bien saisir les besoins occupationnels et sociosanitaires du client et pour faire preuve de compréhension (évite de poser un jugement)
  • Reconnaître les conséquences négatives de la pauvreté sur les personnes, leur environnement et leurs occupations
  • Être conscient des effets possibles de la pauvreté sur les capacités cognitives et sur le ressenti de la personne
  • Émettre des recommandations réalistes financièrement pour ses patients
  • Adopter une approche égalitaire, malgré le fait que l’ergothérapeute est un professionnel de la santé et que cela peut causer de la méfiance chez le patient (partage du pouvoir décisionnel et du rôle actif dans la recherche de solutions)
18
Q

Qu’est-ce qu’une classe sociale?

A

→ Un ensemble d’individus qui partage une situation socioéconomique similaire et qui présente des caractéristiques et des comportements qui les distinguent des autres groupes sociaux

19
Q

Quels sont les angles selon lesquels les classes sociales peuvent être analysée?

A

Conception réaliste
•Associée à l’approche marxiste
La classe sociale désigne des groupes sociaux réels qui se distinguent par leur rôle dans la production des biens et des services au sein de la société
•Cette division est universelle, mais non essentielle
•Elle résulte des compétition et des conflits entre les groupes sociaux et s’opère de manière inéquitable
•Une révolution ou un lutte serait nécessaire pour mettre fin à la division de la société en classes sociales
Conception nominaliste
•Associée à l’approche fonctionnaliste
La classe sociale ne réfère pas à un groupe réel, mais à une catégorie sociale construite pour décrire un regroupement reposant sur des caractéristiques sociodémographiques, comme la catégorie socioprofessionnelle, le revenu et le niveau de scolarité
• Ces catégories renvoies à des strates sociales

20
Q

Quels sont les types de mobilités sociales?

A

Mobilité intergénérationnelle
La position sociale de l’individu diffère de celle de ses parents
Mobilité intragénérationnelle
L’individu change de position sociale entre le début et la fin de sa carrière
Mobilité ascendante
L’individu passe d’une position sociale inférieure à une position sociale supérieure
Mobilité descendante
L’individu passe d’une position sociale supérieure à une position sociale inférieure

21
Q

Quels sont les facteurs qui provoquent une mobilité ascendante ou descendante?

A

Mobilité ascendante:
Facteurs sociaux et économiques:
• Croissance économique
• Augmentation de l’accès à l’éducation (surtout post-secondaire)
• Amélioration des conditions de travail
• Développement d’emplois qualifiés
Facteurs individuels et familiaux
• Ressources, valeurs et choix des parents (ex: si les parents investissent et valorisent l’éducation de leur enfant)
Mobilité descendante:
Facteurs individuels et familiaux
• Parents qui établissent un rapport péjoratif et distant face à l’école
• Horaire de parents qui concorde mal avec les exigences de l’école en matière de suivi et d’encadrement

22
Q

Qu’est-ce que la reproduction sociale?

A

Les jeunes restent dans la même classe sociale que leurs parents

23
Q

Quelles sont les relations entre l’habitus et la classe sociales?

A

Chaque classe sociale correspond à un ensemble de ressources, d’attitudes, d’aptitudes, de comportements et de goûts.

Cela fait en sorte que certains groupes sociaux valorisent et pratiquent certaines occupations ou activités en particulier

24
Q

Quelles sont les caractéristiques de la culture populaire?

A
  • Définie et développée en opposition à la culture bourgeoise et savante
  • Caractérisée comme étant une culture dominée, hétérogène, vivante, contestataire et vécu au quotidien
  • Grande importance accordée au moment présent et aux plaisirs quotidiens (précarité financière les oblige à se centrer sur les besoins du moment)
  • Les petits plaisirs allègent leur quotidien et les aident à mieux apprécier la vie
  • Moins grande attention face à la prévention (demande de se projeter dans l’avenir)
  • Tendance à planifier les activités et leur budget à court terme
  • Croyance plus fréquente au destin et à la chance (plus enclins à jouer à des jeux de hasard)
  • Forte débrouillardise
  • Priorité accordée à l’acquisition de connaissances par des expériences concrètes ou provenant de membres de l’entourage immédiat
  • Certaine méfiance face aux autres / grande appartenance à leurs groupes
  • Fort sentiment de dignité (refusent d’être considérés comme inférieurs)
25
Q

Comparer la vision du corps, de la santé et de la maladie de la culture populaire et de la culture bourgeoise

A
Culture populaire
Corps
-Outil de travail
-Usage intensif durant la jeunesse
-Acceptation stoïque du vieillissement et de la souffrance 
-Période limitée d’utilisation
-Seuil de tolérance élevé aux divers symptômes avant de consulter 
Santé
-Fonction utilitaire
-Nécessaire pour accomplir son travail
-Accent mis sur la santé physique
-Recherche de la santé fonctionnelle 
Maladie
-État soudain
-Absence de contrôle face à celle-ci
-Savoir expérientiel de la maladie 
Culture bourgeoise:
corps 
-Outil à préserver
-Usage modéré
-Recours à des soins pour prévenir le vieillissement et la souffrance
-Maintien en bon état pour l’utiliser aussi longtemps que possible
Santé
-Consultation dès l’apparition d’un symptôme 
-Fonction symbolique
-Signe du statut social, du rendement au travail et dans la vie
-Perception globale de la santé
-Recherche de la santé idéale 
Maladie
-Dégradation lente et insidieuse
-Soin pour éviter ou ralentir la progression de la maladie
-Savoir théorique de la maladie
26
Q

Relever des principes d’intervention ou pistes d’action pour faciliter l’établissement du lien de confiance et l’engagement thérapeutique et occupationnel auprès d’une clientèle adhérant aux croyances et valeurs associées à la culture populaire

A
  • Connaître les valeurs et croyances associées à la culture populaire ce qui aide à saisir les facteurs pouvant affecter l’établissement d’un lien de confiance avec la clientèle de milieu défavorisé (se rappeler de ne pas homogénéiser les individus de cette classe non plus)
  • Éviter de juger les comportements malsains de sa clientèle
  • Explorer avec sa clientèle des moyens pour rendre ses activités quotidiennes plus agréables ou amusante
  • Miser sur l’humour pour bâtir une bonne relation avec le patient / pour favoriser la résilience
  • Compréhension de l’effet de la croyance au hasard dans les choix occupationnels
  • Reconnaître la débrouillardise de notre clientèle et miser sur celle-ci pour trouver des solutions (aide à l’établissement d’une image de soi positive et aide l’autonomisation du patient)
  • Rendre l’expérience concrète en utilisant l’occupation ou l’activité signifiante directement comme moyen d’intervention pour rendre le tout concret et ludique
  • Créer un lien de confiance en la rencontrant directement dans son milieu ou en présence d’une personne qui est déjà de confiance pour eux
  • Établir un rapport égalitaire avec sa clientèle
27
Q

Expliquer les inégalités sociales de santé selon la théorie de la sélection sociale

A
  1. La maladie ou le trouble de santé cause l’appauvrissement des individus
    • Mène souvent à l’arrêt du travail
    • Diminue les capacités nécessaires pour étudier, travailler ou trouver un emploi
    • Coûts supplémentaires non couvertes ex: médicaments
    • Manque ou absence de certains services de santé publique ex: ergothérapie, psychologie, etc.
    • Besoin d’assistance humaine ou d’aides techniques
28
Q

Expliquer les inégalités sociales de santé selon la théorie des conditions de vie

A

Le contexte de vie dans lequel évoluent les personnes en situation de pauvreté nuit à leur santé et les rend plus à risque de devenir malades et de mourir prématurément
• Des conditions de vie précaires nuisent au maintien d’un état de santé optimal
• Milieux des vie défavorisés se trouvent souvent près de sources de pollution comme des usines ou des autoroutes, sont moins sécuritaires, moins bien chauffés, insalubres et possèdent moins d’espaces verts
• Souffrent parfois de malnutrition
• Travaillent souvent dans des endroits pollués avec des conditions dangereuses
• Niveau de stress élevé en raison de la précarité financière
• Habitudes de vie néfastes (tabagisme, consommation d’alcool, loisirs sédentaires, etc.)

Médié par certains facteurs
a. La petite enfance
i. Privations matérielles et affectives à l’enfance peuvent nuire à la santé
b. Le sentiment de maîtrise
. Avoir confiance en sa capacité de maîtriser sa vie et de participer à des activités individuelles ou collectives
c. Le réseau social
. Peut être plus ou moins riche par sa qualité et sa densité
d. La cohésion sociale
. L’état de santé de la population est meilleur dans les pays qui valorisent l’entraide, la solidarité et la participation sociale de tous

29
Q

Expliquer les inégalités sociales de santé selon la théorie de la distance culturelle

A

La culture bourgeoise dirige les systèmes de santé et cela influence donc la conception de la santé, de la maladie et du corps qui est mise de l’avant dans ceux-ci. Cela crée un écart culturel entre le système de santé et les personnes de milieux défavorisés
• Échec de plusieurs programmes de prévention faits par les bourgeois pour les plus démunis (ne leur correspondent pas)
• Enjeux relationnels entre cette clientèle et les professionnels de la santé