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Santé mondiale > tuto 1 > Flashcards

tuto 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’intégration sociale?

A

Processus résultant de la socialisation et des mécanismes de contrôle social qui permettent à l’individu d’acquérir et d’intérioriser la culture de son milieu pour y appartenir et y participer socialement et participer à la vie collective.

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Q

Qu’est-ce que l’inclusion sociale?

A

Fait pour tout individu de faire partie d’un groupe ou de la société et de participer socialement peu importe ses caractéristiques.
Fait référence à une société inclusive
Absence de ségrégation

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Q

Qu’est-ce que l’insertion sociale?

A

Fait pour tout individu d’intégrer un milieu de vie et d’y participer socialement
Peut impliquer une adaptation ou modification du milieu

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4
Q

Quel est le rôle de la culture et de la socialisation dans l’intégration sociale?

A

Culture: L’intégration sociale nécessite l’intériorisation de la culture, est favorisée par une culture où on retrouve des valeurs de diversité humaine, d’égalité en dignité et d’égalité en droits.
Socialisation: La socialisation permet l’apprentissage des manières de ressentir, de penser et d’agir propres à la culture de son ou ses milieux de vie

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5
Q

Quelle est l’influence des paradigmes sur la pratique de l’ergothérapie? (angle d’intégration sociale)

A

L’engagement occupationnel et l’appartenance à un groupe sont directement ciblés
L’ergo accompagne le patient dans cette quête (comprendre les valeurs et normes qui permettent ou non la participation de l’individu)
Compréhension de l’influence du processus de socialisation ainsi que des mécanismes de contrôle social sur la participation à la vie collective

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6
Q

Quelle est l’influence des paradigmes sur la pratique de l’ergothérapie? (angle d’inclusion sociale)

A
  • L’engagement occupationnel et l’appartenance sociale sont visés mais pour toutes les personnes ayant des incapacités
  • Constitue un idéal en soi
  • Exige une grande sensibilisation des acteurs sociaux
  • Travail davantage sur les individus d’un groupe pour les rendre accueillants et compréhensifs face aux gens ayant des incapacités
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7
Q

Quelle est l’influence des paradigmes sur la pratique de l’ergothérapie? (angle d’insertion sociale)

A
  • Intervention directement auprès de la personne ayant des incapacités
  • But: faciliter l’engagement occupationnel en permettant l’acquisition de compétences jugées nécessaires dans le contexte x
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8
Q

Relever des principes d’intervention ou piste d’action pour soutenir et considérer l’intégration sociale

A

Considérations
• Se préoccuper de l’engagement occupationnel du patient, mais aussi de son appartenance sociale
• Tenir compte des occupations et des rôles sociaux importants pour le patient
• Considérer l’âge du patient, sa période de vie, les changements dans sa vie, etc.
• S’assurer que le patient ait accès aux éléments culturels auxquels ses groupes d’appartenance accordent de la valeur
• Rencontrer son entourage et visiter son milieu de vie

Éléments de soutien…
• Adapter l’environnement ou permettre l’acquisition de compétences occupationnelles nécessaires à la réalisation des activités valorisées
• Promouvoir une saine identité occupationnelle par l’accomplissement de rôles sociaux valorisés
• Faciliter l’accès aux éléments de sa culture
• Soutenir l’entourage de sa clientèle

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9
Q

Qu’est-ce que l’identité?

A 
Représentation qu'on a de soi et des autres. 
Repose sur certains sentiments:
1.	Corporel
2.	Confiance en soi et les autres
3.	Appartenance
4.	Cohérence avec soi et les autres
5.	Valeur
6.	Unicité
7.	Autonomie
8.	Volonté d’existence
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10
Q

Qu’est-ce que l’identité individuelle?

A

Représentation que l’individu se crée de lui-même en fonction de ses caractéristiques subjectives

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11
Q

Qu’est-ce que l’identité sociale?

A

Représentation de soi selon son ou ses appartenances à un ensemble de caractéristiques sociales objectives (ex : âge, sexe, statut social)
• Permet de s’identifier à un groupe social
• Implique la non-identification aux groupes sociaux dont nous sommes différents
• Dépend du contexte social

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12
Q

Qu’est-ce que l’identité occupationnelle?

A

Représentation de soi en tant qu’être occupationnel passé, présent ou futur
• Dépend de nos occupations, nos rôles
• La personne s’engage et se projette (ex: je me vois comme future ergo)
• Certaines connotations personnelles (plaisir ressenti pendant l’Activité), sociale (reconnaissance d’une activité) et culturelle (participer à une activité à une activité collective)
• Ex : je suis étudiant

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13
Q

Relever des principes d’intervention pour promouvoir l’identité positive d’une personne

A
  • Aider sa clientèle à trouver des buts occupationnels ou des projets de vie
  • Permettre au patient l’intériorisation de ses propres caractéristiques qui le définissent (construction de l’identité) via l’occupation
  • Aider à l’émergence des sentiments identitaires comme la volonté d’exister, l’appartenance et la confiance en sa capacité d’agir
  • Permettre la compréhension de son potentiel et de ses défis
  • Amener sa clientèle à mieux se connaître
  • Découvrir ses compétences et ses forces
  • Se relier et s’identifier aux autres
  • Trouver des buts occupationnels ou des projets de vie
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14
Q

Décrire la socialisation lors de l’enfance (0-12ans)

A
  • Relations humaines avec des personnes signifiantes sont nécessaires pour la compréhension de sa culture
  • Individu est très malléable
  • Importante pour l’acquisition d’habiletés de langage, de motricité et d’autorégulation
  • Début de la construction de l’identité et de l’intégration de sa culture
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15
Q

Décrire la socialisation lors de l’adolescence (de la puberté à l’âge adulte)

A
  • Caractérisée par une crise identitaire (cherche son rôle dans la société)
  • Recherche d’une identité professionnelle ou occupationnelle
  • Distance vis-à-vis les parents (Quête d’autonomie)
  • Les amis deviennent le groupe de référence
  • Identité sexuelle se développe
  • L’individu s’affirme davantage
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16
Q

Décrire la socialisation lors du début de l’âge adulte

A
  • Construction de son monde matériel, affectif, social et professionnel
  • Création de relations qui perdurent dans le temps
  • Travail a souvent une place centrale
  • Grand sentiment de contribuer à la société
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17
Q

Décrire la socialisation lors de la moitié de l’âge adulte

A
  • Impression d’avoir un bagage important d’expérience, de savoirs et de sagesse
  • Travail prend moins d’importance
  • Aspects plus négligés prennent en importance (ex: famille, amis, couple, etc.)
  • Période où l’individu se considère souvent le plus satisfait
  • Parfois grand stress professionnel ou changement de carrière
18
Q

Décrire la socialisation lors de la fin de l’âge adulte

A
  • Retrait du marché du travail
  • Parfois une image de soi dévalorisée (impression de dépendre des autres)
  • Plus facile à vivre si l’individu s’y est préparé et a adopté de nouvelles occupations comme le bénévolat
  • Aide à la satisfaction d’être en santé, avoir un revenu décent et un bon cercle social
19
Q

Quelle est l’influence de l’agent de socialisation (famille) sur la personne?

A
  • Premier agent de socialisation (assure la survie, la sécurité et le développement de l’enfant)
  • Joue un rôle important dans l’apprentissage de comportements, d’habitudes de vie, de rôles, etc.
  • Sert de premier modèle de distinctions et de relations entre les H/F, de référence occupationnelle, d’alimentation, de soins personnels, etc.
  • Apprentissage d’autonomie et de vie commune
  • Présent tout au long de notre vie
20
Q

Quelle est l’influence de l’agent de socialisation (école) sur la personne?

A
  • Transmission de valeurs dominantes dans la société
  • Créations de relations avec les pairs
  • Apprentissages de base (compter, lire, etc.)
21
Q

Quelle est l’influence de l’agent de socialisation (pairs) sur la personne?

A
  • S’avèrent souvent plus influents que la famille
  • Permettent à l’adolescence une certaine autonomie vis-à-vis la famille et les adultes
  • Influencent les comportements, les ambitions, vie active dans la société (ex: faire du bénévolat ou un sport)
22
Q

Quelle est l’influence de l’agent de socialisation (milieu de travail) sur la personne?

A
  • Amène à acquérir des connaissances et des compétences
  • Permet de faire des rencontres et créer des liens
  • Permet de se sentir utile et valorisé
  • Influencé par la culture d’entreprise
23
Q

Quelle est l’influence de l’agent de socialisation (médias) sur la personne?

A
  • Divertissent, informent, influencent

* Transmettent des valeurs, des croyances, des normes, etc.

24
Q

Décrire le mécanisme de socialisation miroir réfléchissant

A

Prendre conscience de soi et de l’autre tout en ayant conscience du jugement que l’autre porte sur nous et l’intégrer
• Se fait via l’attitude des autres et leurs commentaires Par exemple, les élèves performent mieux si leur professeur croit qu’ils sont capables de bien faire

Bref, devenir ce que les autres nous projettent. On devient ce que les autres pensent que nous sommes.

25
Q

Décrire le mécanisme de socialisation adoption du rôle d’autrui

A
  • Observable chez les enfants
  • L’enfant apprend et intériorise des rôles en jouant
  • Favorisation de la culture, surtout les symboles, la langue, etc.

Jeu symbolique ou jeu libre (ex : faire semblant d’être un docteur, parent, professeur) - soutient le développement de compétences sociales et cognitives. Favorise l’autorégulation.

Jeu réglementé (ex: sport, jeu de société) - apprentissage du respect de règles et de certains comportements comme les normes sociales quand on fait partie d’un groupe

26
Q

Décrire le mécanisme de socialisation figuration

A

Modification de l’attitude et des comportements de l’individu en fonction du contexte
• Implique une conscience de l’impact de ses comportements et gestes
• Tentative de faire bonne impression

27
Q

Décrire le mécanisme de socialisation socialisation par anticipation

A

Expérimentation précoce des rôles et occupations que nous aimerions ou que nous aurons plus tard
• Permet une certaine préparation

28
Q

Que sont le contrôle social et la normalité?

A

→ Contrôle social
Utilisation de mécanismes sociaux, soit des sanctions positives ou négatives, pour assurer la conformité au sein d’un groupe ou d’une société (uniformité des manières de ressentir, de penser et d’agir)
• Encadrement de normes implicites et explicites
• Amène les individus à adhérer à ce qui est conforme, voire normal

→ Normalité
• Un état jugé habituel dans un contexte donné
• Ensemble des manières de penser, de ressentir et d’agir qui correspondent aux normes formelles et informelles prédominantes dans le groupe ou la société
• Diffère de groupe en groupe, dans le temps, avec la culture, etc.
• Est une construction sociale

29
Q

Que sont la légalité et la légitimité

A

→ Légalité
Agir selon les lois reconnues par un groupe ou une société
→ Légitimité
Actes, décisions et discours valorisés ou jugés acceptables par la majorité de la population

30
Q

Quels sont les avantages d’une pratique s’appuyant sur la normalité?

A
  • Aide à déterminer l’écart entre la situation occupationnelle actuelle du client et la situation attendue dans un contexte social donné
  • Permet d’intervenir auprès du groupe en vue de les amener à changer leur rapport à cette “normalité” pour apprécier la diversité humaine
  • Favoriser l’adaptation et l’intégration sociale de notre clientèle
31
Q

Quelles sont les limites d’une pratique s’appuyant sur la normalité?

A

Favorise la stigmatisation et la ségrégation des individus qui ne peuvent pas se conformer aux normes
La normalité n’est pas synonyme de sens et d’épanouissement.
Peut générer une attitude moralisatrice de la part du thérapeute qui fait sentir la clientèle jugée ou blâmée ce qui nuit à la relation thérapeutique

32
Q

Distinguer et définir la variance, la conformité et l’adaptation novatrice

A

→ Conformité
Adhésion consciente ou inconsciente aux manières de ressentir, de penser et d’agir imposées par un groupe ou une société
• Imitation presque parfaite des membres de notre milieu social

→ Variance
Une personne qui n’adhère pas tout à fait au modèle culturel dominant et ses manières de ressentir, de penser et d’agir sont non valorisées mais tolérées par son groupe ou sa société
• Comportements, opinions et occupations sont parfois contraire aux normes, croyances et valeurs de la majorité de la population
• Demeure apte à faire partie d’un groupe et fonctionner en société

→ Adaptation novatrice
Personne qui n’adhère pas au modèle culturel dominant, mais qui a des manières de ressentir, de penser et d’agir qui sont considérées comme innovatrices et créatives en plus d’être socialement acceptées et parfois même valorisées.
Ex: un mouvement militant pacifiste qui défend l’environnement ou être une ergothérapeute qui est une agente de changement

33
Q

Distinguer la surconformité et la déviance qui sont des types d’adaptation sociale pathologique

A

→ Surconformité
Soumission ou obéissance à une autorité ou une pression sociale réelle ou imaginaire
• Individu tente de ce conformer parfaitement aux attentes ce qui l’amène à agir de manière excessive ou nuisible à lui-même ou aux autres
• Par exemple : anorexie mentale

→ Déviance
Adoption de manières d’être, de penser et d’agir jugées inacceptables, nuisibles ou répréhensibles par la majorité
• Comportements qui transgressent les normes de légalité et de légitimité (Rappel: compris dans un contexte socioculturel et sociohistorique)
Inévitable si les attentes de la société sont surréalistes

34
Q

Distinguer les types de déviances

A
  1. L’innovation
    • Acceptation des buts de société mais atteinte de ceux-ci de manière illégale ou illégitime, soit “la fin justifie les moyens”
    • But : acceptation
    • Moyen : refus
  2. Le ritualisme
    • Rejet des buts de la culture dominante, car ils sont inaccessibles ou moralement inacceptable
    • Actions demeure légales et légitimes
  3. L’évasion
    • Plus rare
    • Renoncer à la fois aux buts et aux moyens de la société
    • Cela mène souvent à l’alcoolisme, toxicomanie et jeu pathologique, décrochage scolaire, itinérance et vie recluse
  4. La rébellion
    • Pas d’adhésion au modèle culturel dominant
    • Nouveaux buts et moyens proposés (contre-culture)
    • Chez groupe politique révolutionnaire, activiste extrémiste et terroriste
35
Q

Qu’est-ce que la marginalité?

A

→ Marginalité
Inadaptation sociale
Désigne la situation des individus qui ne fonctionnent pas en conformité avec le modèle culturel dominant
• Généralement relié à la déviance
• Relève davantage à l’exclusion sociale qu’à une connotation illégale

3 critères de marginalisation (sont déterminés par le groupe ou la société)
1. Mode de vie
• ex: adhérer à une secte
2. Exclusion du monde du travail
• perçu comme non productif ou peu utile à la société
• ne peuvent pas se procurer certains biens
• les gens malades, analphabètes ou peu scolarisés y sont à risque
3. Refus du pouvoir
• Ne pas voter
L’itinérance regroupe ces 3 critères

36
Q

Qu’est-ce que la stigmatisation?

A

→ Stigmatisation
inadaptation sociale
Le fait que les individus marginaux se font attribuer une étiquette sociale qui les discréditent (et donc nuit à leur intégration sociale)
• Dévalorisation sociale
• Étiquette qui est basée sur un jugement de valeur
• Basée sur l’apparence corporelle, sur le caractère ou encore sur l’appartenance ethnique ou culturelle
• Repose sur la différence au regard de la norme

37
Q

Qu’est-ce que l’exclusion sociale?

A

→ Exclusion sociale
Processus de mise à l’écart d’un individu, de désaffiliation ou d’isolement social et implique la privation de droits ou de privilèges dans la société
• Résultat de multiples privations qui restreignent la participation d’un individu à la vie sociale, économique et politique de la société dans laquelle il se situe
• Forme d’injustice sociale et occupationnelle
• Forme de rejet collectif envers les individus qui diffèrent de la norme

Prend diverses formes
Auto réclusion: L’individu s’isole lui-même pour éviter le regard d’autrui. C’est la pression sociale qui le pousse à faire cela
Discrimination: Peut être positive, mais s’avère souvent négative. Certaines personnes sont traitées de manière injuste et ont des obstacles socioculturels basés sur des préjugés défavorables. En contexte d’ergothérapie on parle de capacitisme, soit de discrimination liée aux capacités d’un individu

Ségrégation: Isoler et cloisonner certains groupes sur la base de critères de déclassement social comme un faible statut socioéconomique, l’appartenance à une minorité ethnique ou religieuse, etc.
• S’observe par des séparations spatiales

Intimidation (harcèlement psychologique) Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force. Fait en sorte que l’individu se sent opprimé et en détresse.
• Conduite humiliante, offensante ou abusive
• Physique, verbale, sociale, matérielle ou virtuelle

38
Q

Quels sont les moyens possibles pour réduire l’exclusion sociale?

A
  • Considérer la trajectoire de vie d’un individu, ses occupations et son environnement et non uniquement ses facteurs personnels pour comprendre ce qui le rend inapte ou apte à participer socialement
  • Faire la promotion de buts sociétaux comme la santé, l’inclusion sociale et la justice occupationnelle
  • Agir pour rendre les moyens de les atteindre accessibles (réduire les modes d’adaptation relevant de la déviance)
  • Important de considérer qu’un contexte de vie désorganisé, instable, appauvri ou inéquitable favorise des comportements et des occupations jugés inacceptables, malsains ou nuisibles
  • Informer ses concitoyens sur les facteurs macro sociaux ayant le plus d’influence sur la criminalité
  • Intervenir pour améliorer l’autorégulation des enfants
  • Revendiquer un meilleur accès aux services en santé mentale
  • Être conscient que nos patients peuvent être sujets à la stigmatisation et savoir qu’ils sont vulnérables face aux abus ou à l’acharnement thérapeutique
  • Savoir qu’un client peut refuser une aide technique par crainte d’être stigmatisé
  • Aider notre clientèle à se créer une identité positive
  • Sensibiliser les gens à l’intimidation en aidant les gens à développer des compétences pour agir et interagir avec les autres
39
Q

Distinguer les types de suicide

A

Suicide égoïste: Individus sont peu ou pas intégrés socialement (situation d’exclusion ou d’isolement social)
•Prédominant dans les sociétés où chaque individu est un être unique et autonome

Suicide altruiste
•Individus sont trop intégrés socialement et perdent leur individualité
•L’individu se distingue peu ou pas du groupe
•Prédominant dans les sociétés où la conscience collective est forte et le mode de vie des individus similaire
Suicide anomique
•Se produit dans un contexte où la régulation sociale est insuffisante ou les normes sont incertaines
•Un contexte d’anomie favorise le libre court des passions
•Prédominant dans les sociétés où chaque individu est un être unique et autonome
Suicide fataliste
•Résulte d’une situation sociale oppressante qui ne permet pas aux individus d’écouter leurs désirs, aspirations et de décider par eux-mêmes leur avenir
•Forte pression à se conformer
•Prédominant dans les sociétés où la conscience collective est forte et le mode de vie des individus similaire

40
Q

Quels sont les facteurs de protection et de risque des suicide

A

→ Facteurs de risque
•Être une personne célibataire, aînée, impulsive ou veuve
•Tentatives de suicides sont plus élevées chez les femmes
•Le taux de suicide est plus élevé chez les hommes
•Problèmes de dépendance à l’alcool ou aux drogues
•Un trouble d’humeur
•Un état civil associé à l’isolement social
•Une absence de travail
•Des antécédents de tentatives suicidaires

→ Facteurs de protection 
•Capacité à demander de l’aide
•Bon réseau social
•Saines habitudes de vie
•Accès à des services d’aide adaptés aux besoins de la population
•Sentiment d’être aimé
•Capacité à gérer son stress
•Stabilité et disponibilité de la famille

Santé mondiale (3 decks)

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