TUTO 1 - ÉVALUATION DU SYSTÈME CARDIAQUE Flashcards
Décrire la maladie coronarienne athérosclérotique (MCAS):
- Cause
- Facteurs de risque
- Manifestations (4 syndromes cardiaques)
- 4 autres choses qui peut mener à l’ischémie
Causé par : une ischémie myocardique = débalancement entre la perfusion (artères coronaires) en sang/oxygène et les besoins nutritionnels du myocarde.
- Dans plus de 90% des cas, les MCAS sont le résultat d’une réduction du débit sanguin causé par l’athérosclérose :
Caractérisé par la présence de lésions à l’intima, appelé athérome.
Les plaques d’athéromes (principalement formés de lipides recouverts de tissus fibreux) peuvent mécaniquement obstruer le vaisseau sanguin et elles sont sujet à rupturer (thrombus).
Facteurs de risque :
- Hérédité
- Sédentarité
- Obésité abdominale
- Tabagisme
- Âge, sexe (homme)
- Stress
- Hypertension artérielle
- Hyperglycémie (diabète)
- Hyperlipidémie
Les manifestations des MCAS regroupent 4 syndromes cardiaques: *Il s’agit des « conditions associés » de maladie cardiaque si tu as à en nommer à l’examen.
1) Angine de poitrine
2) Infarctus du myocarde
3) MCAS chronique
4) Mort cardiaque subite
Dans les autres cas, l’ischémie peut être causée par :
de la demande (peut être causée par FC/HTA)
du volume sanguin (peut être causée par hypotension)
oxygénation (peut être causée par pneumonie)
capacité de transport de O2 (peut être causée par anémie)
Décrire le processus de formation de la plaque d’athérosclérose (5 étapes)
1 et 2 – Lésion endothéliale menant à une dysfonction endothéliale
3 – Activation des macrophages et recrutement de cellules de muscle lisse
4 – Les macrophages et les cellules de muscles lisses gobent les lipides
5 – Prolifération
En général, l’athérosclérose résulte les évènements suivants :
1) Lésion endothéliale et les dysfonctions endothéliales résultantes menant à une augmentation de la perméabilité, l’adhésion leucocytaire et la thrombose
2) Accumulation de lipoprotéines (surtout du LDL oxydé et des cristaux de cholestérol)
3) Adhésion plaquettaire
4) Adhésion des monocytes à l’endothélium, leur migration dans l’intima et leur différenciation en macrophages et « foam cells »
5) Accumulation de lipides entre les macrophages qui répondent en relâchant des cytokines inflammatoires
6) Recrutement de cellules musculaires lisses en raison des facteurs relâchés par les plaquettes activées, les macrophages et les cellules endothéliales
7) Prolifération des cellules musculaires lisses et production de MEC
Comprendre la séquence d’apparition du syndrome coronarien aigu (l’infarctus)
Une fois la plaque d’athérome formée :
1) Une plaque d’athérome (qui bloque partiellement la lumière du vaisseau) se rompt subitement :
- Exposant le collagène sous-endothélial ou les constituants thrombogènes au sang.
- Conduisant à une thrombose rapide.
- De plus, une hémorragie dans le centre de la plaque peut augmenter son volume, exacerbant ainsi le degré d’occlusion de la lumière du vaisseau.
2) Les plaquettes adhèrent, s’agrègent et sont activés
- Relâchement de la thromboxane A2, de l’ADP et la sérotonine ce qui cause : ++ agrégation de plaquettes et vasospasme.
3) Activation de la coagulation par l’exposition aux facteurs tissulaires et autres mécanismes contribuant à la croissance du thrombus.
4) En quelques minutes, le thrombus évolue de façon à complètement boucher la lumière de l’artère coronaire.
5) Une hémorragie dans le noyau des plaques peut aussi augmenter le volume de la plaque et ainsi contribuer au niveau d’occlusion de la lumière du vaisseaux sanguins
- Cependant, peut aussi être causé par :
1) Trop grande demande (hypertension, augmentation FC)
2) Diminution volume sanguin
3) Diminution de la capacité à transporter l’oxygène
4) Diminution de l’oxygénation
Infarctus non-compliqué VS compliqué?
Infarctus NON-compliqué :
- Petit infarctus SANS complication pendant le rétablissement.
- Normalement, il y a récupération sans diminution de performance cardiaque au repos et lors d’effort minimal à modéré.
- Il atteint surtout la portion inférieure du cœur (APEX), causant une atteinte moins significative cliniquement.
- L’atteinte partielle de l’épaisseur de la paroi est également moins significative qu’une atteinte transmurale.
Infarctus COMPLIQUÉ: le patient présente 1 ou une combinaison ou les 4 complications suivantes…
- Arythmie :
- Se produit chez 95% des patients ayant subi un infarctus.
- Le type et la sévérité de l’arythmie dépendent de la localisation et de l’étendu des dommages au myocarde.
- Dérèglement de la FC dû à un débalancement de la régulation AUTONOME.
- Dans cette condition, soit que la FC (comprenant volume systolique, la fraction d’éjection et le débit cardiaque global) est trop faible et que le débit cardiaque est altéré OU que la FC est trop rapide.
- L’arythmie peut être présente sans ATCD d’infarctus. - Insuffisance cardiaque :
- Condition où le cœur est fragilisé par les dommages du myocarde et est dans l’incapacité de fournir un apport cardiaque suffisant pour répondre aux besoins métaboliques (O2, nutriments et retrait des déchets).
- Lorsqu’en ischémie, le myocarde se contracte avec moins de force et les anormalités dans le système de conduction peuvent altérer la contraction.
- Si une partie du cœur est en infarctus, le myocarde affecté ne peut se contracter, induisant des conséquences sur l’efficacité du cœur et donc affecte la circulation systémique.
- Immédiatement après l’infarctus du myocarde, il y a une diminution marquée du débit sanguin.
o Réponse compensatoire du corps : Augmenter les stimulations sympathiques et rénine-angiotensine-aldostérone, ce qui fait augmenter la FC et la contractilité du myocarde.
- Tout dépendamment de la quantité de tissus morts du myocarde, l’individu peut survivre, mais présentera une insuffisance cardiaque globale chronique, accompagnée de rétention persistante de fluides et hypotension.
- Si plus de 40% du ventricule gauche est atteint de l’infarctus, il y a généralement un choc cardiogénique (défaillance du muscle cardiaque qui le rend incapable de pomper assez de sang pour répondre aux besoins de l’organisme) suivi par la mort de l’individu. - Thrombose :
- Une thrombose des VEINES profondes ou l’embolie pulmonaire qui peut s’en suivre sont des complications qui peuvent coûter la vie si elles ne sont pas détectées à temps.
o Les TVP sont aussi difficiles à détecter, car leur présentation clinique n’est pas spécifique.
- La mortalité suite à une embolie pulmonaire est davantage ↑ suite à un infarctus du myocarde aigu et l’embolie pulmonaire peut mener à la nécrose des tissus pulmonaires ainsi qu’à la mort.
- Augmentation de l’incidence de la formation de thrombus dans les veines profondes des jambes ainsi que dans le cœur lui-même (parce que le cœur ne peut pas pomper assez pour fournir le sang aux veines les plus profondes du corps).
o Les thromboses qui se forment dans les veines profondes sont souvent dues à une inactivité des MI et à une stase circulatoire.
- Les thromboses au cœur, ou à ses murs, peuvent mener à des emboles se logeant dans le cerveau, dans les intestins, dans les reins, ou dans n’importe quelle artère de la circulation systémique.
o Dans ce cas-là, les thrombus ne peuvent aller se loger a/n des poumons, car ils ne traversent pas vers la circulation veineuse. - Dommages structuraux au myocarde :
- Si les voies de conduction neurales (se trouvant dans le septum) sont affectées il y aura une arythmie.
- Les muscles papillaires des valves auriculo-ventriculaires qui régulent la fermeture des ventricules peuvent être atteints.
o L’incompétence de ses valves conduirait à la régurgitation et au refoulement de sang des ventricules, contribuant au mouvement inverse du sang dans le cœur et donc réduisant l’efficacité cardiaque (+ diminution VS).
- Des dommages affectant la couche entière du myocarde sont plus susceptibles de compromettre la fonction cardiaque, en créant des :
o Anévrismes ventriculaires –> se produisent dans les infarctus transmuraux
o Ruptures des parois ventriculaires –> peuvent aussi se produire de façon aiguë dans les infarctus transmuraux, mais sont plus communs dans la 1ère ou 2e semaine post-infarctus après un anévrisme et sont habituellement fatals.
- Facteurs de risque : être une femme, être âgé, avoir HTA et expérimenter son premier évènement cardiaque.
- Signes cliniques d’une rupture : syncope, douleur à la poitrine et distension de la veine jugulaire.
GRAVITÉ de l’infarctus p/r :
- Au territoire
- À la profondeur de l’atteinte
TERRITOIRE :
*Voir tableau (objectif 2)
- Plus l’artère obstruée irrigue un grand territoire, plus l’infarctus est grave.
- Un infarctus qui survient au niveau de l’apex est donc moins grave.
- Un infarctus en antérieur est cliniquement plus sévère, car un grand territoire du myocarde (dont le ventricule gauche) est irrigué par ce vaisseau et une obstruction aiguë de celui-ci est souvent fatale.
PROFONDEUR DE L’ATTEINTE :
(basé sur la taille du vaisseau atteint et sur le degré de circulation collatérale) en ordre croissant de gravité :
*L’athérosclérose atteint principalement les vaisseaux de l’épicarde
- Microscopique
- Occlusion au niveau de petits vaisseaux → peu de nécrose
- Aucun changement sur l’ECG - Sous-endocardique
- La nécrose se fait au niveau du 1/3 intérieur du myocarde : cette partie est plus vulnérable à l’hypoxie et hypoperfusion.
- On peut remarquer à l’ECG :
o Dépression du segment ST
o Anormalité de l’onde T - Transmural
- La nécrose se fait sur toute l’épaisseur de la paroi (de l’endocarde jusqu’à l’épicarde). Peut occasionner péricardite (voir conséquences)
o Causée par une occlusion d’un vaisseau de l’épicarde résultant de la combinaison d’athérosclérose chronique et d’une thrombose aigüe.
- Il y a des changements au niveau de l’ECG :
o Élévation du segment ST
o Onde Q négative
o Diminution de l’amplitude de l’onde R
- Plus de risque de produire :
o Des chocs cardiogéniques (une défaillance aiguë primitive de la pompe cardiaque conduisant à un état d’hypoperfusion tissulaire)
o De l’arythmie
o De l’insuffisance cardiaque congestive
- Nécrose transmurale antérieure :
o Plus à risque de rupture ou d’expansion de la paroi du ventricule, de thrombus mural ou de formation d’anévrisme.
- Nécrose transmurale postérieure :
o Plus à risque d’un blocage de la conduction.
Décrire les conséquences de l’infarctus
- Le taux de mortalité de l’infarctus du myocarde :
o En hôpital : 7 à 8% (associé avec élévation du segment ST) ou 6% (sans cette association)
o En externe : 1/3 des patients - Près du ¾ des patients vont expérimenter une ou plusieurs complications suivantes : VOIR DOC POUR DESCRIPTION!!!
a) Dysfonction contractile
b) Dysfonction des muscles papillaires
c) Infarctus ventriculaire droit
d) Rupture du myocarde
e) Arythmie
f) Péricardite
g) Dilatation de la cavité (chambre)
h) Thrombus mural (E sur images)
i) Anévrisme ventriculaire (F sur images)
j) Insuffisance cardiaque progressive
Décrire les pronostics associés aux infarctus
**L’étendue ainsi que la localisation sont essentielles afin de déterminer le pronostic et le risque de complications.
TRANSMURAL :
- Plus de probabilités de choc cardiogénique, d’arythmies et d’insuffisance cardiaque
TRANSMURAL ANTÉRIEUR :
- Plus grand risque de rupture des murs, d’expansion, de formation d’un thrombus mural et de formation d’anévrisme
TRANSMURAL POSTÉRIEUR :
- Plus à risque d’un bloc de conduction, d’implication du ventricule droit ou des deux
SOUS-ENDOCARDIQUE :
o Risque de formation de thrombus sur la surface endocardique
o La péricardite, les ruptures et les anévrismes surviennent RAREMENT
- Pronostic à long terme après infarctus du myocarde dépend de nombreux facteurs dont les plus importants sont :
o La fonction ventriculaire gauche.
o La sévérité du rétrécissement athérosclérotique des vaisseaux perfusant le reste du myocarde viable.
- Le taux de mortalité global au cours de la première année est d’environ 30%, y compris les décès survenant avant que le patient n’atteigne l’hôpital.
o Par la suite, le taux de mortalité annuel est de 3% à 4%.
- Possibilité d’hypertrophie des régions non atteintes –> bénéfique pour compenser.
- Réduction de la performance cardiovasculaire, à moins que les dommages reliés à l’infarctus soient très minimes (non-compliqué)
- Patient avec infarctus compliqué ont un séjour à l’hôpital et une réadaptation beaucoup plus longue que les patients ayant un infarctus non-compliqué (plus de risques post-op)
Le facteur le plus important est l’ampleur des dommages ventriculaires
Décrire l’angine STABLE
Se présente durant :
- Effort physique : La personne est capable de décrire le type et l’intensité de l’activité qui cause l’angine.
- Peut aussi être relié au stress.
Douleurs :
- Douleurs sub-sternales
- Souvent, la douleur n’irradie pas
- Dure 5 à 15 min après le soulagement du déclencheur initial, soit un stress physique ou psychologique.
- Se traite bien avec des médicaments (nitrate sublingual) et l’arrêt de l’effort physique, lorsque la cause est l’effort physique.
- Le traitement se fait moins bien quand la cause est un stress psychologique, car le stress ne peut pas être arrêté aussi facilement que l’activité physique.
- Reflète une sténose artérielle progressive et une ischémie.
Décrire l’angine INSTABLE
Au moins une angine grade III dans l’échelle Canadian Cardiovascular Society
Se présente durant :
- Un exercice physique
- Un stress psychologique
- Peut aussi être présente au REPOS
La majeure différence avec l’angine stable est la fréquence, la durée et l’intensité de la douleur.
Les épisodes de douleur sont plus fréquents.
La durée de chaque épisode est de plus de 15 minutes.
L’intensité de la douleur est plus élevée
- C’est un indicateur de la progression d’atteinte des artères coronaires.
- L’angine instable répond moins bien aux traitements de repos et de nitrate par voie sublinguale.
- Souvent, les personnes ont besoin d’être hospitalisés et traités avec du nitrate par intraveineuse.
- Reflète une sténose artérielle progressive et une ischémie
Décrire l’angine VARIANTE
- Se présente LORSQUE l’individu est AU REPOS, souvent durant l’état de veille (waking) et à la même heure.
- L’effort n’influence PAS ce type d’angine.
- Ce type d’angine peut bénéficier du repos et des nitrates sublinguaux.
- Comme l’angine instable, la douleur est intense et prolongée et peut mener à un infarctus.
- L’arythmie est SOUVENT présente (plus fréquente que dans le cas d’angine à l’effort (stable et instable).
- Causée par une combinaison entre une sténose et un spasme au niveau des artères coronaires.
- Traité avec des bloqueurs de canaux calciques.
Connaître la classification fonctionnelle de la NYHA (New York Heart Association) pour l’Insuffisance cardiaque (IC)
**Mesure le niveau de dyspnée, pour l’insuffisance cardiaque
Classe I : ASYMPTOMATIQUE
- Aucun symptôme et aucune limitation dans l’activité physique ordinaire.
- Symptomatique lors d’une activité INHABITUELLE (exténuante ou prolongé)
Classe II : LÉGÈRE
- Symptômes légers et légère limitation lors d’une activité physique.
- Limitation légère lors d’une activité physique ordinaire ou fatigue à la marche ou montée rapide d’escalier ou activité physique postprandiale immédiate.
- Capacité de monter deux paliers d’escaliers.
Classe III : MODÉRÉE
- Limitation marquée de l’activité en raison de symptômes, même lors d’une activité moins qu’ordinaire.
- Limitation plus marquée lors d’une activité physique ordinaire, lors des AVQ.
- Confortable uniquement au repos.
- Asymptomatique au repos
Classe IV : SÉVÈRE
- Limitations sévères à toute activité.
- Ressent des symptômes même au repos.
Décrire : l’Insuffisance de la valve mitrale
- Résulte de l’incapacité de la valve à se FERMER complètement, permettant ainsi une régurgitation (refoulement) du sang.
- Peut résulter de :
o Maladie intrinsèque des cuspides valvulaires (ex. endocardite)
o Perturbation des structures de support (ex. aorte, anneau mitral, cordes tendineuses, muscles papillaires ou paroi libre ventriculaire) sans lésion de la cuspide primaire. - Peut apparaître brusquement (rupture du cordage) ou insidieusement (cicatrisation ou rétraction du feuillet)
Décrire : la Sténose aortique
- La sténose est l’échec d’une valve à s’OUVRIR complètement, obstruant le flux vers l’avant.
- La sténose valvulaire est presque toujours due à une anomalie de la cuspide primaire et est pratiquement toujours un processus chronique (par exemple, une calcification ou une cicatrisation de la valve).
Conséquences physiologiques des Maladies valvulaires?
- Un écoulement turbulant à travers les valvules malades provoque généralement des bruits cardiaques anormaux appelés souffles
o Selon la valve impliquée :
Les souffles sont mieux entendus à différents endroits sur la paroi thoracique
o La nature (régurgitation par rapport à la sténose) et la sévérité de la maladie valvulaire déterminent la qualité et le moment du souffle (par exemple, les souffles systoliques ou diastoliques doux).
- Les lésions graves peuvent produire des tressaillements (thrills) qui sont palpables de façon externe.
- Valve mitrale = la plus atteinte
- Les conséquences de la maladie valvulaire dépendent de la valve impliquée, le degré de l’atteinte, le tempo de son développement et l’efficacité des mécanismes compensatoires.
Causes des Maladies valvulaires
*VOIR TABLEAU
Décrire la : STÉNOSE AORTIQUE CALCIFIÉE (VIEILLISSEMENT)
- Artériosclérose (perte élasticité) entraine fibrose des cuspides.
- Calcification entraine sténose aortique.
o Masses calcifiées qui se retrouvent sur les côtés de la sortie des cuspides, ils font saillis et affectent l’ouverture des valves. - Cause la plus commune de sténose aortique.
- Généralement asymptomatique
- Chez certains patients, la sclérose valvulaire et/ou la calcification valvulaire peut être assez sévères pour nécessiter une intervention chirurgicale.
- Obstruction ventriculaire gauche entraine une hypertrophie du muscle ventriculaire gauche qui devient enclin à ischémie ce qui peut causer :
o Angine
o Syncope (manque d’O2 au cerveau)
o Insuffisance cardiaque - Dans les valves anatomiquement normales, la sténose commence à se manifester quand les patients atteignent 70 et 80 ans.
o Dans le cas où les valves aortiques bicuspides sont touchées, la sténose se manifeste plus tôt (souvent entre 40 et 50 ans).
Vrai ou Faux.
La STÉNOSE AORTIQUE CALCIFIÉE (VIEILLISSEMENT) est généralement asymptomatique?
VRAI
Manifestations cliniques de la STÉNOSE AORTIQUE CALCIFIÉE (VIEILLISSEMENT)
- Cas sévère : peut bloquer jusqu’à 70-80% de l’orifice.
- Le débit cardiaque est seulement maintenu par la vertu d’hypertrophie concentrique du ventricule gauche.
- L’obstruction de la sortie de sang du ventricule gauche peut entrainer une élévation de pression intra-ventriculaire jusqu’à 200 mm Hg ou plus.
- Le myocarde hypertrophié est enclin à souffrir d’ischémie ou d’angine.
- Sans intervention chirurgicale, 50 à 80% des patient meurent entre 2 à 3 ans.
EST UNE STÉNOSE DE LA VALVE AORTIQUE
Décrire la : MALADIE MITRALE MYXOMATEUSE
-Description
-Principaux changements (2)
-Pathogenèse
-Morphologie
- Dans cette affection, un ou les deux feuillets mitraux sont mous et affaissés, ils font une balloune dans l’atrium gauche lors de la systole.
- L’affaissement des valves mitrales primaire est une forme de maladie mitrale myxomateuse qui affecte 0,5 à 2,4% des adultes (forme la plus commune et touche plus les femmes que les hommes : 7x plus).
- Inversement, la maladie myxomateuse secondaire atteint autant les femmes que les hommes et peut se produire dans plusieurs conditions où la régurgitation mitrale est causée par une cause sous-jacente.
Principaux changements :
1) Amincissement de la couche valvulaire dont dépend l’intégrité structurelle des feuillets
2) Expansion de la couche spongieuse moyenne dû aux dépôts accrus de matière myxomateuse (mucoïde)
Pathogenèse : souvent inconnue (maladie mitrale myxomateuse primaire), mais serait peut-être causée par un défaut intrinsèque de la synthèse ou du remodelage du tissu conjonctif.
- Puisque les valves cardiaques sont composées de fibrilles de collagène, elles sont touchées par le syndrome qui affecte les fibrilles de collagène –> SYNDROME DE MARFAN (la maladie mitrale myxomateuse est une caractéristique clinique de ce syndrome)
Morphologie :
- Une ou 2 cuspides mitrales sont affaissées et retournent dans l’oreillette gauche durant la systole.
- Les cuspides sont → Élargis, inutiles, épaisses et caoutchouteuses.
- Les cordages tendineux sont → Allongée, amincis et peuvent parfois être rupturés.
- Chez ceux présentant une maladie mitrale primaire, l’implication de la valve tricuspide est fréquente (20 à 40% des cas).
o Moins communément, cette maladie peut aussi affecter la valve de l’aorte et du tronc pulmonaire
Vrai ou Faux.
La plupart des patients présentant une MALADIE MITRALE MYXOMATEUSE sont symptomatiques?
FAUX. Ils sont ASYMPTOMATIQUES
Manifestations cliniques de la MALADIE MITRALE MYXOMATEUSE
Manifestations cliniques :
- La plupart des patients sont asymptomatiques
- Dans une minorité des cas, les patients se plaignent de palpitations, dyspnée et dlr inhabituelles à la poitrine.
- À l’auscultation, on remarque un clic à la moitié de la systole
- Peut mener à un souffle de régurgitation ou une déficience cardiaque congestive
- Les patients présentant une dégénérescence myxomateuse primaire sont plus à risque d’endocardite infectieuse.
EST UNE INSUFFISANCE DE LA VALVE MITRALE (PRINCIPALEMENT)
Décrire le : SYNDROME DE MARFAN
- Affection du tissu conjonctif qui joue un rôle prépondérant dans l’organisme (maladie affectant tout le corps, mais principalement le squelette, les yeux et le système cardiovasculaire).
- Maladie autosomique dominante causée par un défaut de la glycoprotéine extracellulaire : fibrilline-1 (la personne hérite d’un gène muté qui forme la fibrilline-1).
- La principale cause de morbidité et de mortalité est en rapport avec l’atteinte des vaisseaux :
o Prolapsus de la valve mitrale avec ou sans insuffisance mitrale
o Prolapsus de la valve tricuspide
o Dilatation de l’aorte ou la dissection de l’aorte
o Dilatation de l’artère pulmonaire
Décrire la : MALADIE VALVULAIRE RHUMATISMALE
- La fièvre rhumatismale est un trouble inflammatoire aigu qui se produit quelques semaines (2 à 3) après un épisode d’infection (souvent pharyngite)
o La maladie cardiaque rhumatismale est une manifestation cardiaque de la fièvre rhumatismale. - Résulte de la formation d’anticorps (ANTICORPS DU STREPTOCOQUE A) qui ne réagissent pas bien avec le tissu cardiaque DONC QUI ATTAQUENT LES VALVES ET LES ARTICULATIONS.
o Une certaine composante génétique serait aussi en cause, car une seule minorité des patients (3%) développe cette maladie valvulaire rhumatismale suite à une fièvre rhumatismale. - Provoque inflammation de toutes les parties du cœur, mais l’inflammation et la cicatrisation valvulaire produisent les plus importants signes cliniques.
Conséquences majeures :
- Déformations valvulaires chroniques (sténose fibrotique de la valve mitrale entraine régurgitation).
Manifestations cliniques de la MALADIE VALVULAIRE RHUMATISMALE?
Manifestations cliniques :
- Touche surtout les enfants
- Principale manifestation = la cardite, se manifeste par :
o Frottements péricardiques
o Arythmie
o Dilatation cardiaque
o Insuffisance mitrale fonctionnelle
- Peut aussi entrainer des complications thromboemboliques (causées par des thrombus muraux auriculaires).
- Augmente le risque d’endocardites infectieuses en raison des valves cicatrisées et déformées.
EST UNE STÉNOSE ET UNE INSUFFISANCE DE LA VALVE
Décrire l’ENDOCARDITE INFECTIEUSE
-Description
-Causée majoritairement par?
-Entraîne quoi?
-Symptôme le plus caractéristique
ENDOCARDITE INFECTIEUSE aiguë VS subaiguë?
-Description
-Symptômes
AIGUE
- Infection tumultueuse et destructive impliquant un organisme hautement virulent s’attaquant aux valves SAINES.
- Associée avec une morbidité et une mortalité importante, même avec un traitement antibiotique approprié et/ou une chirurgie.
Symptômes :
o Fièvre
o Frissons
o Faiblesse
o Lassitude
SUBAIGUE
- Infection par des organismes moins virulente, s’attaquant à un cœur préalablement ATTEINT, particulièrement en présence de valves déformées ou cicatrisées.
- La maladie apparait généralement de manière insidieuse et, même si elle n’est pas traitée, elle suit une évolution prolongée de quelques semaines à plusieurs mois.
- La plupart des patients récupèrent après un traitement adéquat par antibiotique.
Symptômes :
o Fatigue
o Diminution de poids
o Syndrome ressemblant à la grippe