Tuto 03: Système circulatoire Flashcards
En partant de l’aorte, décrivez les artères se rendant jusqu’en périphérie des MS
Aorte ascendante → tronc brachiocéphalique → artère subclavière →artère axillaire → artère brachiale → artère radiale ou ulnaire → arcade palmaire superficielle/ profonde → artère digitales palmaires communes.
En partant de la périphérie des MS, décrivez le chemin des veines jusqu’à la veine cave supérieure
Veines digitales palmaires → Arcades veineuses palmaires superficielles et profondes → veines radiale et ulnaire → veine brachiale → veine axillaire → veine subclavière → veine brachiocéphalique→veine cave supérieure
La veine axillaire émet 2 autres veines. Quelles sont-elles?
- Veine céphalique
- Veine basilique
- Elles sont reliées par la veine médiane du coude
En partant de l’aorte abdominale, décrivez le chemin des artères jusqu’à la périphérie des MI
En partant de la périphérie des MI, décrivez le chemin des veines jusqu’à la veine cave inférieure
Décrivez l’anatomie d’un lit capillaire
- Regroupement de capillaires, permettant la circulation du sang des artérioles aux veinules ® microcirculation.
- 2 caractéristiques qui donne une conformation particulière aux capillaires. :
-
Dérivation vasculaire :
- Constitué de : métartériole + canal de passage
- Relie directement l’artériole terminale et la veinule postcapillaire
- Permet au sang d’éviter les capillaires vrais.
-
Capillaires vrais :
- Lieu des échanges entre le sang et le liquide interstitiel
- Entourée d’un manchon de muscle lisse appelé sphincter précapillaire qui agissent comme valvules pr réguler l’écoulement sanguin
- Régis par les conditions chimiques locales car Ø innervé.
-
Dérivation vasculaire :
Décrivez comment l’écoulement du sang est régi dans le capillaire
Un manchon de muscles lisses (sphincter précapillaires) entoure la racine de chaque capillaire vrai qui se détache de la métartériole. Son rôle est de régir, comme une valvule, l’écoulement du sang dans le capillaire.
La quantité de sang s’écoulant dans un lit capillaire est régie par les conditions chimiques locales et par des neurofibres vasomotrices.
- Selon les conditions, le sang peut inonder le lit ou le contourner complètement.
Ex. : Capillaires vrais de l’estomac sont requis après les repas, mais sont souvent fermés le reste du temps
Décrivez le capillaire continu
- Leurs cellules endothéliales sont réunies latéralement par des jonctions serrées formant un revêtement ininterrompu.
- Ces jonctions sont incomplètes dans la plupart des cas et laissent entre les membranes des espaces disjoints appelés fentes intercellulaires.
- Ces fentes sont juste assez larges pour permettre le passage de quantités limitées de liquides et de petites molécules de solutés.
- Le cytoplasme des cellules endothéliales contient de nombreuses vésicules qui transportent les liquides et d’autres molécules par pinocytose (type d’endocytose faisant appel à des vésicules tapissées de clathrine et permettant au liquide extracellulaire d’entrer dans la cellule).
Décrivez le capillaire fenestré
- Leurs cellules endothéliales sont percées de pores ovales ou fenestrations.
- Ces pores sont parfois recouverts d’une membrane (ou diaphragme).
- En dépit de ce diaphragme très mince, la perméabilité des capillaires aux liquides et aux solutés est supérieure à ceux continus.
- On les retrouve dans les organes où se produit une absorption capillaire importante ou la formation de fitlrats. (ex : intestin grêle qui reçoit les nutriments absorbés par la muqueuse intestinale, ceux du plexus choroïdes autorisent la formation du liquide cérébrospinal et ceux de glandes endocrines permettent aux hormones d’entrer rapidement dans le sang).
Décrivez le capillaire discontinu
- Relie les artérioles et les veinules dans le foie, la moelle osseuse, la rate et la médulla surrénale.
- Possède de grandes lumières irrégulières et sont généralement troués.
- Jonctions serrées moins nombreuses, fentes intercellulaires sont plus larges que celles des capillaires ordinaires et la membrane basale est absente ou discontinue.
- Les grosses molécules et les cellules sanguines peuvent donc passer du sang aux tissus environnants.
- Dans le foie, l’endothélium des sinusoïdes est discontinu et leur paroi est constituée en partie de gros macrophagocytes mobiles appelés cellules de Kupffer qui absorbent et détruisent les bactéries transportées par le sang.
Décrivez la trajectoire du liquide circulant dans le système lymphatique à partir d’un lit capillaire jusqu’aux 2 veines subclavières droite et gauche.
Capillaire lymphatique → vaisseaux collecteurs → nœuds lymphatiques à troncs lymphatiques → conduits lymphatiques (droit et thoracique) → veine subclavière (jonction avec veine jugulaire interne).
Expliquez comment le système lymphatique draine le liquide
-
Capillaires lymphatiques :
- Microscopiques vaisseaux en cul-de-sac s’insinuant entre les cellules et les capillaires sanguins des tissus conjonctifs lâches de l’organisme.
- Très répandus, sauf a/n :
- Os
- Dents
- Moelle osseuse
- Myocarde
- SNC
- Ont une grande perméabilité due à 2 spécialisations structurales :
- Les bords des cellules endothéliales composant les parois capillaires se chevauchent lâchement et constituent des disjonctions en forme de rabat, qui s’ouvre facilement vers l’intérieur du vaisseau. Une fois que le liquide est à l’intérieur, sa pression tend à pousser le rabat et à fermer la valve.
- Des filaments de collagènes fixent les cellules endothéliales aux fibres collagènes du tissu conjonctif. Ainsi, toute augmentation du volume du liquide interstitiel exerce une traction sur les disjonctions et les ouvre. Le liquide pénètre dans le capillaire lymphatique plutôt que de l’écraser.
- Les disjonctions entre les cellules endothéliales des capillaires lymphatiques s’ouvrent quand la pression du liquide est plus élevée dans le compartiment interstitiel que dans le capillaire lymphatique.
- Elles se ferment quand la pression est plus grande dans le capillaire qu’à l’extérieur, ce qui empêche la lymphe de refluer.
- Des filaments de collagène fixent les cellules endothéliales aux fibres de collagène du tissus conjonctif
- Toute augmentation du volume du liquide interstitiel exerce une traction sur les filaments de collagène ce qui ouvre les disjonctions à le liquide pénètre dans le capillaire
- Les disjonctions permettent aussi l’entrée de molécules très grosses, comme des débris, pathogènes, cellules cancéreuses
- Sous l’effet de la pression, le liquide avance dans le vaisseau.
- L’organisme se débarasse des agents pathogènes en faisant passer la lymphe par les nœuds lymphatiques, dans lesquels elle est filtrée et épurée par les cellules du système immunitaire.
-
Vaisseaux collecteurs lymphatiques :
- Analogues aux veines mais s’en distinguent par la minceur de leurs 3 tuniques et par leur grand nombre de valvules et d’anastomoses.
- Leur répartition exacte varie d’un individu à l’autre
- Vaisseaux superficiels ® parallèles aux veines superficielles.
- Vaisseaux profonds ® suivent les artères profondes et font des anastomoses autour d’elles.
-
Troncs lymphatiques :
- Constitués par l’union des plus gros vaisseaux collecteurs
- Drainent les régions étendues de l’organisme.
- Principaux troncs :
- Tronc lombaire (tronc pair)
- Tronc bronchomédiastinal (tronc pair)
- Tronc subclavier (tronc pair)
- Tronc jugulaire (tronc pair)
- Tronc intestinal (tronc unique)
- La lymphe passe par les nœuds lymphatiques où elle est filtrée, examinée et épurée par les cellules du système immunitaire. Spécialement dans la muqueuse des intestins se trouvent les vaisseaux chylifères qui transportent la chyle, lymphe issue des intestins.
-
Conduits lymphatiques
- 2 conduits lymphatiques, situés dans le thorax :
- Conduit lymphatique droit :
- Draine la lymphe du MS droit, du côté droit de la tête et du thorax.
- Conduit thoracique :
- Beaucoup plus gros
- Reçoit la lymphe du reste de l’organisme
- Naît à l’avant des 2 premières vertèbres lombaires sous la forme d’un sac ® citerne du chyle, qui recueille la lymphe des MI (troncs lombaires) et du système digestif (tronc intestinal).
- Reçoit le drainage du côté gauche du thorax, du MS gauche et de la tête.
- Conduit lymphatique droit :
- Les conduits lymphatiques déversent leur contenu dans la circulation veineuse au niveau de la veine subclavière, à la jonction avec la veine jugulaire interne.
- 2 conduits lymphatiques, situés dans le thorax :
Quels sont les conduits lymphatiques et quelles régions ils drainent spécifiquement.
CONDUIT LYMPHATIQUE DROIT
- Draine la lymphe du MS droit, du côté droit de la tête et du thorax
- Se déverse dans la circulation sanguine à la jonction de la veine jugulaire interne droite et de la veine subclavière droite.
CONDUIT THORACIQUE
- Draine la lymphe du reste de l’organisme
- Se déverse dans la circulation sanguine à la jonction de la veine subclavière gauche
Quelles sont les différentes cellules contenues dans l’épiderme?
Kératinocytes
- Produisent la kératine → Protéine fibreuse protectrice de l’épiderme.
- Proviennent de la couche basale
- Se divise de façon quasi continue par mitose.
- Produisent de la kératine molle en se faisant pousser vers la surface.
- Meurent durant leur migration.
- Cellules les plus abondantes de l’épiderme
Mélanocytes
- Beaucoup moins nombreux que les kératinocytes.
- Synthétise mélanine (pigment)
- Les granules de mélanine forment un bouclier pigmentaire protégeant les noyaux des kéranocytes contre les rayons UV
- Se trouvent dans les couches profondes de l’épiderme
- Mélanine acheminée par des protéines motrices le long des filaments d’actine vers l’extrémité des prolongements des mélanocytes (qui ont une forme d’étoile)
- Elle y est absorbée par les kératinocytes avoisinants.
- Granules de mélanine s’accumulent à la surface des noyaux des kératinocytes pour les protéger.
Macrophagocytes intraépidermiques (cellules de Langerhans)
- Produites dans la moelle osseuse puis migrent vers l’épiderme.
- Ingèrent des substances étrangères
- Jouent un rôle clé dans l’activation des cellules du système immunitaire.
- Possèdent de minces prolongements s’étendant au milieu des kératinocytes.
Cellules de Merkel
- Se trouvent à la jonction de l’épiderme et du derme.
- Étroitement liées à la terminaison de corpuscules tactiles non capsulés (disques de Merkel)
- Associées aux kératinocytes voisins par des microvillosités s’insérant dans leurs replis.
- Structure formée par la cellule de Merkel et le corpuscule tactile non capsulé jouerait le rôle de récepteur sensoriel du toucher.
Décrivez le derme
- Composé de tissu conjonctif résistant et flexible.
- Riche en :
- Neurofibres
- Vaisseaux sanguins
- Vaisseaux lymphatiques
- Contient :
- Fibroblastes
- Fibrocytes
- Macrophagocytes
- Mastocytes et globules blancs (plus rares)
- Formé de 2 couches adjacentes :
-
Couche papillaire :
- Mince couche de tissu conjonctif aréolaire (élastine + collagène entrelacés).
- Permet le passage des vaisseaux sanguins et des neurofibres.
- Les macrophagocytes et autres ¢ protectrices peuvent y circuler librement et patrouiller pour combattre des bactéries qui auraient pénétré la peau.
- Forme les papilles du derme, qui abritent des terminaisons nerveuses libres (récepteurs de la douleur) et ces corpuscules tactiles capsulés (récepteurs du toucher).
- Ensemble des crêtes des papilles du derme forment les crêtes de la peau, qui s’opposent aux forces de cisaillement qui pourraient séparer le derme de l’épiderme, friction et capacité d’adhérence des doigts et des pieds. Ce sont ces crêtes qui forment les empreintes digitales.
-
Couche réticulaire :
- Tissu conjonctif dense irrégulier
- Représente 80% de l’épaisseur du derme.
- Sa MEC renferme des poches d’adipocytes, des fibres d’élastine et des faisceaux de collagène enchevêtrés qui procurent à la peau sa résistance et son élasticité en plus de fixer l’eau ( hydratation).
- Les régions les moins denses entre les faisceaux forment des lignes de tension dans la peau.
Quelles sont les fonctions de la peau?
- Protection :
Barrière chimique :
- Faible pH des sécrétions de la peau retarde la multiplication des bactéries en surface.
- Substances bactéricides du sébum éliminent de nombreuses bactéries.
- Sécrétion de défensine humaine (antibiotique) par des bactéries de surface ; perfore la paroi bactérienne et la transforme en passoire.
- Libération de cathélicidines (peptides protecteurs) par les kératinocytes lorsque la peau est blessée ® empêchent infection de la plaie contre les streptocoques groupe A.
- Mélanine protège contre les UV
Barrière physique :
- Formée par la peau elle-même et par la résistance à l’abrasion des ¢ kératinisées
- Elle comprend aussi des glycoprotéines qui imperméabilisent l’épiderme.
- L’entrée et la sortie d’eau en est donc réduite.
- Les glycolipides bloquent la diffusion de l’eau et des substances hydrosolubles entre les cellules, ce qui empêche l’eau et les substances de sortir de l’organisme à travers la peau.
- Il y a cependant une déperdition hydrique constante par l’épiderme.
- La peau est perméable à certaines substances :
- Substances liposolubles (O2, CO2, vitamines liposolubles, stéroïdes)
- Oléorésines (ex. : herbe à puces)
- Solvants organiques (ex. : acétone)
- Sels de métaux lourds (plomb, mercure, nickel)
- Certains mx
- Agents médicamenteux facilitant la pénétration d’autres mx dans l’organisme.
Barrière biologique :
- Macrophagocytes intraépidermiques :
- Éléments actifs du système immunitaire ® présentent les antigènes aux lymphocytes
- Macrophagocytes du derme :
- Seconde ligne défensive capable d’éliminer les virus ou les bactéries qui seraient parvenus à franchir l’épiderme.
- Présentent aussi les antigènes aux lymphocytes.
-
Régulation de la température corporelle :
- Tant que la température extérieure est plus basse que celle du corps, la peau évacue la chaleur dans l’air et par des contacts avec des objets plus froids.
- Dans les conditions normales de repos, les glandes sudoripares sécrètent chaque jour 500 ml de sueur ® perspiration cutanée.
- À mesure que la température de l’organisme :
- Dilatation des vaisseaux sanguins dermiques
- Sécrétions abondantes des glandes sudoripares.
- L’organisme peut perdre 12 L d’eau par jour ® perspiration sensible.
- Si la température est basse, les vaisseaux sanguins dermiques se contractent, ce qui ¯ le V sanguin dans la peau, et la température s’abaisse jusqu’à ce que la peau atteigne la température extérieure.
-
Sensations cutanées :
- Peau riche en récepteurs sensoriels cutanés, percevant les stimuli de l’environnement.
-
Fonctions métaboliques :
- Rayons du soleil transforment les molécules de cholestérol modifiées circulant dans les vaisseaux sanguins pour en faire du cholécalciférol, précurseur de la vitamine D (sera transformé en vitamine D au foie et aux reins).
- Kératinocytes peuvent neutraliser un grand nombre de substances chimiques cancérigènes dans l’épiderme.
- Kératinocytes peuvent transformer certaines substances inoffensives en produits cancérigènes.
- Kératinocytes peuvent activer certaines hormones stéroïdes.
- Cellules de la peau synthétisent plusieurs protéines essentielles sur le plan biologique, par exemple collagénase (enzyme contribuant au renouvellement du collagène.
-
Réservoir sanguin :
- Réseau vasculaire du derme contient 5% du volume sanguin.
- Constriction des vaisseaux dermiques permet un plus grand apport sanguin à différentes parties du corps lorsque nécessaire.
-
Excrétion :
- Faible quantité de déchets azotés est éliminée par la sueur.
- Transpiration abondante permet l’excrétion d’eau et de sel.
Qu’est-ce que le débit sanguin?
- Volume de sang qui s’écoule dans un vaisseau, dans un organe ou dans le système cardiovasculaire entier en une période donnée (ml/min).
- Relativement constant au repos, mais varie fortement dans un organe déterminé selon les besoins immédiats de l’organe.
- Le débit sanguin est inversement proportionnel à la résistance périphérique (R) dans la circulation systémique (donc si R augmente, D diminue)
- Le débit sanguin est directement proportionnel à la différence de pression sanguine entre 2 points du système cardiovasculaire (si delta P augmente, D augmente et vice-versa).
- L’écoulement veineux est inférieur à l’écoulement artériel car la pression y est moindre.
Qu’est-ce que la pression sanguine?
- Force par unité de surface que le sang exerce sur la paroi d’un vaisseau (mm Hg).
- Les gradients de pression (différences) dans le système cardiovasculaire fournissent la force propulsive nécessaire à la circulation du sang dans l’organisme :
- Va toujours des régions de haute pression aux régions de basse pression
Qu’est-ce que la résistance?
- Force qui s’oppose à l’écoulement du sang.
- Résulte de la friction du sang sur la paroi des vaisseaux.
- Trois facteurs peuvent l’influencer :
- Viscosité du sang (habituellement constante chez un individu sain) : plus c’est visqueux plus il y a de la résistance.
- Longueur totale des vaisseaux (directement proportionnel) : Plus le vaisseau est long, plus il y a de résistance.
- Diamètre des vaisseaux (varie constamment = vasoconstriction et vasodilatation) : la friction est plus forte dans un petit conduit que dans un gros. La résistance est inversement proportionnelle à la quatrième puissance du rayon du vaisseau (moitié de son diamètre).
Quelle est la relation entre le débit sanguin, la pression sanguine et la résistance périphérique?
- Le débit sanguin est directement proportionnel à la différence de pression sanguine/gradient de pression hydrostatique ( Delta P) entre 2 points du système cardiovasculaire
- Donc + le D est élevé, + le ∆P sera élevé.
- Le débit sanguin est inversement proportionnel à la résistance périphérique (R) dans la circulation systémique
- Donc si R augmente, D diminue (+ la résistance est élevée, - il y aura de sang qui s’écoulera dans une période donnée)
- Des 2 facteurs (R et ∆P) influant sur le D, la résistance est beaucoup + importante que ∆P.
En effet, la résistance peut facilement être modifiée par un changement du diamètre d’un vaisseau sanguin
D = Delta P/R
Quels sont les mécanismes de régulation de la résistance périphérique?
Dépend de 3 facteurs :
-
Viscosité du sang :
- Résistance inhérente d’un liquide à l’écoulement.
- Dépend de :
- La fluidité du liquide
- Son épaisseur.
- Plus le frottement entre les molécules est fort, plus la viscosité est grande et plus le déplacement du liquide est difficile à amorcer et à maintenir.
- Le sang est beaucoup plus visqueux que l’eau à cause de ses éléments figurés.
- des globules rouges à viscosité
- Anémie ¯ viscosité.
- Si la viscosité du sang , la résistance .
-
Longueur totale des vaisseaux sanguins :
- Plus le vaisseau est long, plus la résistance est grande ; directement proportionnel.
-
Diamètre des vaisseaux :
- Varie constamment ® vasoconstriction et vasodilatation sont provoquées par des mécanismes de régulation chimiques et nerveux.
- La résistance est inversement proportionnelle à la quatrième puissance du rayon du vaisseau (donc les grosses artères près du cœur contribuent peu à la résistance périphérique, car leur diamètre est relativement stable).
- Donc plus le diamètre est grand, plus la résistance est petite.
Quels sont les mécanismes de régulation de la pression artérielle à court terme (mécanisme nerveux).
- Contrent les fluctuations ponctuelles de PA en modifiant la résistance périphérique et le débit cardiaque.
- Ont 2 objectifs :
- Maintenir une pression artérielle moyenne adéquate en modifiant le diamètre des vaisseaux sanguins.
- Distribuer le sang pour répondre aux besoins précis des divers organes.
Régit par le centre cardiovasculaire (centre cardioaccélérateur et cardioinhibiteur) et le centre vasomoteur (diamètre des vaisseaux). Modifié par des potentiels d’action de la voie sensitive provenant de:
- Barorécepteurs (mécanorécepteurs sensibles à la fluctuation de PA)
- Chimiorécepteurs (réagissent aux variations de concentrations de CO2, H+ et O2)
- Centres cérébraux supérieurs
Le centre vasomoteur va transmettre des potentiels d’action à un rythme constant le long des neurofibres vasomotrices efférentes du SNAS qui courent de T1 à L2 dans la moelle pour innerver la couche de muscle lisse des vaisseaux sanguins,
Quels sont les réflexes déclenchés par les barorécepteurs lors de la régulation de la PA (mécanisme nerveux).
- Fonction : Empêchent les variations transitoires aigües de la PA, se produisant par exemple lors de changements de position.
- Récepteurs sensoriels situés dans les sinus carotidiens, dans le sinus de l’aorte et dans toutes les grosses artères du cou et du thorax.
- Quand la PA :
- Les barorécepteurs s’étirent et transmettent une succession d’influx jusqu’au centre vasomoteur via les nerfs crâniens IX et X.
- Le centre vasomoteur est inhibé, ce qui permet la vasodilatation des artérioles et veines et donc diminue P.
- Influx afférents des barorécepteurs atteignent aussi les centres cardiaques où ils stimulent l’activité parasympathique et inhibent le centre cardioaccélérateur
Quels sont les réflexes déclenchés par les chimiorécepteurs lors de la régulation de la PA (mécanisme nerveux).
- Si [CO2] ou si pH diminue ou si [O2] diminue dans le sang, chimiorécepteurs transmettent influx :
- Au centre cardioaccélérateur ( DC)
- Au centre vasomoteur (déclenche vasoconstriction réflexe)
- Présents notamment dans la crosse de l’aorte, dans les glomulus carotidiens, dans le bulbe rachidien.