Tuto 02: Système respiratoire Flashcards
Quelles sont les structures composant les voies supérieures et inférieures du système respiratoire?
Voies supérieures :
- Nez
- Sinus
- Pharynx
Voies inférieures :
- Larynx
- Trachée
- Zone de conduction et respiratoire.
Que comprend le système respiratoire?
Système respiratoire comprend :
- Nez
- Cavités nasales
- Sinus paranasaux
- Pharynx
- Larynx
- Trachée
- Bronches et leurs ramifications
- Poumons contenant sacs alvéolaires et alvéoles pulmonaires.
Décrivez la structure et la fonction du nez
La partie externe, proéminente, est soutenue par des os et des cartilages.
Les cavités nasales sont séparées par le septum nasal et revêtues d’une muqueuse.
FONCTION:
- Production de mucus
- Filtre l’air inspiré
- Réchauffe l’air inspiré
- Humidifie l’air inspiré
- Caisse de résonance (voix)
Décrivez la structure des sinus et leur fonction
Cavités tapissées de muqueuse et remplies d’air situées dans les os du crâne entourant la cavité nasale.
FONCTION:
- Allègent la tête
- Contribuent à réchauffer, humidifier et filtrer l’air inspiré.
Décrivez la structure du pharynx et sa fonction
Conduit reliant les cavités nasales au larynx et la cavité orale à l’œsophage ; 3 segments : nasopharynx, oropharynx et laryngopharynx.
FONCTION:
Permet le passage d’air et des aliments.
Abrite les tonsilles/amygdales (masse de tissus lymphoïde contribuant à la protection contre les agents pathogènes).
FONCTION:
Facilite l’exposition des antigènes inspirés aux cellules immunitaires.
Décrivez la structure du larynx et sa fonction
Relie le pharynx à la trachée ;
Possède une charpente de cartilage et de tissu conjonctif dense ;
Ouverture (glotte) est fermée par l’épiglotte ou par les plis vocaux.
FONCTION:
- Conduit aérien
- Empêche les aliments d’entrer dans les voies respiratoires inférieures
Décrivez la trachée et sa fonction
Tube flexible naissant dans le larynx et se divisant en 2 bronches principales.
Parois contiennent des cartilages en forme d’anneau qui, dans leur partie postérieure, sont ouverts et reliés par le muscle trachéal.
FONCTION:
- Conduit aérien
- Purifie l’air inspiré
- Réchauffe l’air inspiré
- Humidifie l’air inspiré
Décrivez l’arbre bronchique et sa fonction
Composé des bronches principales D et G, qui se subdivisent dans les poumons en bronches lobaires, en bronches segmentaires et en bronchioles.
Les parois des bronchioles ne contiennent pas de cartilage, mais sont entourés de muscles lisses dont les contractions la résistance au passage de l’air à l’expiration.
FONCTION:
- Ensemble des conduits aériens reliant la trachée aux alvéoles.
- Purifie l’air inspiré
- Réchauffe l’air inspiré
- Humidifie l’air inspiré.
Décrivez les alvéoles pulmonaires et leur fonction
Cavités microscopiques marquant l’aboutissement de l’arbre bronchique
Parois composées d’un épithélium simple squameux reposant sur une fine membrane basale.
Surfaces externes intimement associées aux cellules endothéliales des capillaires pulmonaires.
FONCTION:Principaux sièges des échanges gazeux.
Des cellules alvéolaires spéciales (pneumocytes de type II) sécrètent le surfactant.
FONCTION:
- Réduction de la tension superficielle
- Prévention de l’affaissement des poumons.
Décrivez les poumons et leur fonction
Organes qui délimitent le médiastin ;
Constitués principalement des alvéoles et des conduits respiratoires ;
Stroma : tissu conjonctif élastique et fibreux permettant aux poumons de se rétracter passivement pendant l’expiration.
FONCTION:
Abritent les conduits aériens plus petits que les bronches principales.
Décrivez la plèvre et sa fonction
Séreuse ;
Plèvre pariétale tapisse la paroi thoracique, tandis que la plèvre viscérale recouvre les surfaces externes des poumons.
FONCTION:
- Produit un liquide lubrifiant
- Enveloppe séparément les poumons
Qu’est-ce que la zone de conduction des poumons?
Inclut toutes les voies respiratoires formées des conduits relativement rigides qui acheminent l’air à la zone respiratoire.
Rôles :
- Purifier l’air inspiré
- Humidifier l’air inspiré
- Réchauffer l’air inspiré
Bronches principales (gauche et droite) (ou primaires):
- Sont formées par la division de la trachée à la hauteur de T7.
- Chaque bronche chemine obliquement dans le médiastin.
- La bronche principale droite est plus large, plus courte et plus verticale que la gauche (explique pourquoi c’est dans celle-ci que les corps étrangers se logent habituellement).
Bronches lobaires (secondaire) :
- Subdivisions des bronches principales une fois celle-ci entrées dans les poumons.
- Il y en a 3 à droite et 2 à gauche (une pour chaque lobe).
Bronches segmentaires (tertiaire) :
- Subdivision des bronches lobaires.
- Émettent des bronches de plus petit diamètre (4e, 5e, 6e ordre, etc.).
Bronchioles :
- Conduits aériens de moins de 1 mm de diamètre.
- Pénètrent dans les lobules pulmonaires.
Bronchioles terminales :
- Mesurent moins de 0,5 mm de diamètre
Décrivez les changements structuraux progressifs qui se produisent au fil des ramifications de l’arbre bronchique (zone de conduction).
-
Modification des structures de soutien :
- Anneaux cartilagineux remplacés par des plaques irrégulières de cartilage.
- À la hauteur des bronchioles, parois ne contiennent plus de cartilage de soutien.
- Fibres élastiques présentes dans toutes les parois de l’arbre bronchique.
-
Modification du type d’épithélium :
- Épithélium de la muqueuse s’amincit, passe de prismatique pseudostratifié à prismatique puis à cuboïde dans les bronchioles terminales.
- Cils et cellules muqueuses rares dans les bronchioles, donc ce sont les macrophagocytes présents dans les alvéoles pulmonaires qui détruisent les déchets dans les bronchioles et plus bas.
-
Accroissement de la proportion de muscle lisse :
- Proportion relative de muscle lisse dans les parois s’accroit à mesure que rapetissent les conduits.
Bronchioles entièrement entourées de muscle lisse circulaire
Qu’est-ce que la zone respiratoire? Décrivez-la
- Là où se déroulent les échanges gazeux.
- Se compose exclusivement de structures microscopiques.
- Commence à l’endroit où les bronchioles terminales se jettent dans les bronchioles respiratoires.
- Se compose exclusivement de structures microscopiques:
- Bronchioles respiratoires
- Conduits alvéolaires
- Alvéoles pulmonaires
Bronchioles respiratoires :
- Commencent à l’endroit où les bronchioles terminales se jettent dans les bronchioles respiratoires
- Plus fines de toutes les ramifications bronchiques.
- Contiennent un certain nombre d’alvéoles.
Conduits alvéolaires :
- Prolongements des bronchioles respiratoires.
- Parois formées d’anneaux diffus de cellules musculaires lisses, de fibres de tissu conjonctif et d’alvéoles faisant saillie.
Saccules alvéolaires (sacs alvéolaires) :
- Grappes d’alvéoles terminales (5 à 6 par conduit alvéolaire).
- Contiennent les alvéoles
Membrane alvéolo-capillaire de la zone respiratoire :
- Formée de la paroi des alvéoles, de capillaires et de lames basales.
- Joue un rôle de barrière air-sang.
- C’est à travers cette membrane que les échanges gazeux se font par diffusion simple.
- Des pneumocytes de type II (entre les pneumocytes de type I) sécrètent le surfactant :
- Tapisse la surface interne de l’alvéole exposé à l’air alvéolaire.
Contribue à l’efficacité des échanges gazeux
Décrivez tout le chemin que parcourt l’air pour entrer jusqu’aux alvéoles
- Trachée
- Bronches principales (droite et gauche)
- Bronches lobaires (lobes pulmonaires)
- Bronches segmentaires
- Bronchioles (lobules pulmonaires)
- Bronchioles terminales
- Bronchioles terminales
- Bronchioles respiratoires
- Conduits alvéolaires
- Saccules alvéolaires (composés d’alvéoles).
Décrivez l’anatomie du poumon (plèvre, hile)
- Chaque poumon est entouré de plèvre et est rattaché au médiastin par des liens vasculaires et bronchiques formant la racine du poumon.
- Face costale du poumon :
- Plan courbé déterminé par les faces antérieure, latérale et postérieure des poumons en contact étroit avec les côtes.
- Apex du poumon :
- Extrémité supérieure du poumon, située derrière la clavicule, au-dessus de la première côte.
- Base du poumon :
- Face inférieure, concave, qui repose sur le diaphragme.
- Hile du poumon :
- Dépression située sur la face médiastinale de chaque poumon d’où pénètrent et sortent les vaisseaux sanguins des circulations pulmonaires et systémiques, les bronches, vaisseaux lymphatiques et nerfs.
- Les lobes pulmonaires se divisent en segments pulmonaires (forme de pyramides) qui possèdent chacun leur veine, leur artère et leur bronche segmentaire propres.
- Ces segments (10 à droite et 8-10 à gauche) sont séparés par des cloisons de tissu conjonctif.
- La plus petite subdivision du poumon observable est le lobule (forme hexagone apparaissant à la surface du poumon et étant approvisionnée par une bronchiole et ses ramifications).
Quelle est la différence entre le poumon droit et le poumon gauche?
GAUCHE:
- Plus petit en largeur et moins volumineux que le droit.
- Incisure cardiaque du poumon gauche :
- Concavité à sa face interne qui épouse la forme du cœur.
- Divisé en lobe supérieur et inférieur par la scissure oblique
DROIT:
- Un peu plus court que le gauche.
- Divisé en lobes supérieur, moyen et inférieur par une scissure oblique et une scissure horizontale.
Décrivez les plèvres des poumons
PLÈVRE PARIÉTALE:
- Tapisse la paroi thoracique.
- Tapisse la face supérieure du diaphragme.
- Se poursuit entre le poumon et le cœur.
- Couvre également les faces latérales du médiastin.
- Enveloppe la racine du poumon, où la plèvre adhère à la surface externe du poumon et forme le 2e feuillet, soit la plèvre viscérale.
PLÈVRE VISCÉRALE:
- Recouvre les surfaces externes des poumons.
- S’enfonce dans les scissures.
- Les feuillets de la plèvre produisent le liquide pleural (sécrétion séreuse lubrifiante) qui remplit l’étroite cavité pleurale :
- ¯ Friction des poumons contre la paroi thoracique pendant la respiration.
- Facilite le glissement entre les 2 feuillets, mais la tension superficielle du liquide empêche leur séparation.
- Chaque poumon adhère donc fermement à la paroi thoracique, et il se dilate et se rétracte suivant les variations du volume de la cavité thoracique
Quels sont les mécanismes de protection lors de la respiration? Nommez-en au moins 3
POILS NASAUX
- Localisation :*
- Cavités nasales, dans le vestibule nasal
- Rôle :*
Emprisonnent les particules de poussière les plus volumineuses.
CORNETS NASAUX
- Localisation :*
- Parois latérales des cavités nasales
- Rôle :*
Filtrer, réchauffer et humidifier l’air
CILS
Localisation :
- Nasopharynx
- Larynx inférieur
- Trachée
- Bronches
- Bronchioles terminales
- (Les bronchioles respiratoires et les alvéoles n’en ont pas)
Rôle :
Propulsion du mucus vers l’oropharynx où les déchets pourront être expulsés par la déglutition.
MUCUS
Localisation (où se trouvent les cellules muqueuses) :
- Nez
- Trachée
- Bronches
Rôle :
Capter/emprisonner les pathogènes étrangers
TONSILLES/AMYGDALES
Localisation :
- Nasopharynx (végétations adénoïdes)
- Oropharynx
- Rôle* :
- Immunité
Capturer et détruire les pathogènes de l’air
MACROPHAGOCYTES
- Localisation* :
- Des bronchioles jusqu’aux alvéoles pulmonaires
- Rôle* :
- Destruction des débris/pathogènes logés dans les bronchioles et plus bas
Ingèrent les intrus ou les particules de poussière
CARINA TRACHÉALE
Dernier cartilage de la trachée (avant de se séparer en 2 bronches) qui est très sensible au contact de corps étrangers et qui déclenche une toux violente.
Quels sont les mécanismes physiologiques de protection des voies respiratoires?
TOUX
- Mécanisme* :
- Inspiration profonde à fermeture de la glotte à expiration forcée contre la glotte à ouverture subite de la glotte à expulsion rapide de l’air
- Rôle* :
Déloger les particules étrangères ou le mucus des voies respiratoires inférieures
ÉTERNUEMENTS
- Mécanisme* :
- Même que la toux, mais l’air est expulsé par les cavités nasales et orale. L’abaissement de l’uvule palatine dirige l’air vers les cavités nasales.
- Rôle* :
Libérer les voies supérieures (cavités nasales et orale) de la présence d’éléments étrangers
RÉFLEXE DE DISTENSION PULMONAIRE
Inhibition de l’inspiration (stimulation de l’expiration) lorsque des mécanorécepteurs présents dans la plèvre viscérale et dans les conduits des poumons sont stimulés par une distension trop importante des poumons
Expliquez comment la régulation nerveuse de la respiration se fera s’il y a diminution de la PCO2 (ou si la concentration en H+ diminue, si le pH augmente, devient plus basique)
1) Stimulus (diminution de la PCO2, des H+ ou augmentation du pH) qui ne va plus stimuler les chimiorécepteurs.
2) Le centre respiratoire du bulbe rachidien (GRD) ne reçoit aucun stimulus nerveux
3) GRD envoie infos au GRV
4) GRV envoie infos aux muscles squelettiques de la ventilation (diaphragme, intercostaux externes) afin que la fréquence et l’amplitude respiratoire soient modérés et établies selon l’aire respiratoire pour favoriser l’augmentation de CO2 dans le sang.
5) La PCO2 va augmenter
Expliquez comment la régulation nerveuse se fera s’il y a élévation de la PCO2, donc augmentation des ions H+ ou diminution du pH (plus acide).
1) Stimulus: élévation de la PCO2, donc augmentation des ions H+ et diminution du pH sanguin.
2) Capté par les chimiorécepteurs périphériques des artères et du bulbe rachidien.
3) Info envoyée au centre respiratoire du tronc cérébral. GRD envoie infos au GRV.
4) GRV envoie influx aux muscles intercostaux externes et au diaphragme pour augmenter la FR et l’amplitude respiratoire (ventilation).
5) Diminution de la PCO2, donc diminution des ions H+ et élévation du pH sanguin.
Décrivez ce qu’est le GRV dans la régulation nerveuse de la respiration.
Le GRV serait un centre générateur du rythme respiratoire et un centre d’intégration. Il contient des neurones qui émettent des influx pendant l’inspiration et d’autres qui en émettent pendant l’expiration, en s’inhibant mutuellement.
- Potentiels d’action émis par les neurones inspiratoires sont à une fréquence progressive pour permettre une augmentation graduelle du volume pulmonaire.
- Ces potentiels d’actions parcourent les nerfs phréniques et les nerfs intercostaux, qui stimulent respectivement le diaphragme et les intercostaux externes.
- Thorax se dilate (poumons ↑ volume et la pression intraalvéolaire ↓) et l’air entre passivement dans les poumons.
- Lorsque les neurones expiratoires du GRV émettent des potentiels d’action, le GRD devient inactif.
- Il s’ensuit un relâchement des muscles inspiratoires qui a pour conséquence une ↓ volume de la cage thoracique : compression des poumons et l’↑ de la pression intraalvéolaire font sortir l’air des poumons : c’est l’expiration.
DONC → bulbe rachidien qui établit le rythme respiratoire
Décrivez ce qu’est le GRD et le centre respiratoire pontin dans la régulation nerveuse de la respiration.
Le GRD intègre les influx provenant de l’étirement périphérique des chimiorécepteurs et transmet cette information au GRV.
Bien que le GRV engendre le rythme respiratoire fondamental, les centres respiratoires du pont influent sur l’activité des neurones du bulbe rachidien :
- Semblent adoucir les transitions de l’inspiration à l’expiration et vice versa.
- Transmettent des influx au GRV du bulbe rachidien, modifiant et modulant le rythme respiratoire pendant des activités comme la parole, le sommeil et l’activité physique.
- Reçoivent également des influx des centres nerveux supérieurs et de divers récepteurs sensoriels périphériques.
Les poumons sont innervés à la fois par des fibres sympathiques et parasympathiques. Expliquez les effets de ces deux innervations.
-
Les neurofibres parasympathiques :
- Provoquent la constriction des conduits aériens
- Proviennent de ramifications du nerf vague (X) qui innervent le plexus pulmonaire.
-
Les neurofibres sympathiques :
- Causent la dilatation des conduits aériens
- Proviennent d’axones préganglionnaires situés dans le segment médullaire de T1 à T6.
- Les neurofibres préganglionnaires (visant les poumons) font synapse dans le premier ganglion du tronc sympathique qu’elles rencontrent, et les neurofibres postganglionnaires passent directement à l’organe desservi (poumons). En cours de route, elles passent dans les plexus associés à ces organes (plexus pulmonaire).
- La régulation de la respiration repose essentiellement sur l’activité de neurones de la formation réticulaire, dans le bulbe rachidien et le pont.
Décrivez la vascularisation de l’arbre bronchique
- Les artères bronchiques acheminent le sang oxygéné de la circulation générale aux tissus pulmonaires.
- Sortent de l’aorte et entrent dans les poumons au niveau du hile.
- Cheminent parallèlement aux ramifications bronchiques à l’intérieur des poumons.
- Ces vaisseaux apportent, à pression élevée, un petit volume de sang oxygéné qui vient irriguer tous les tissus pulmonaires à l’exception des alvéoles (qui sont irriguées par la circulation pulmonaire).
Une certaine partie du sang veineux de la circulation générale est drainé hors des poumons par les petites veines bronchiques, mais il existe de multiples anastomoses entre les deux circulations, donc majeure partie du sang retourne au cœur par les veines pulmonaires
Quelles sont les structures qui passent dans le hile pulmonaire?
- Vaisseaux sanguins des circulations pulmonaire et systémique
- Les bronches
- Vaisseaux lymphatiques
- Nerfs
Où débute la zone respiratoire? À quelle génération de bronches?
BRONCHIOLES RESPIRATOIRES
- Les bronchioles respiratoires se situent à l’intérieur des poumons.
Ce sont les plus fines de toutes les ramifications bronchiques et elles contiennent déjà un certain nombre d’alvéoles
CONDUITS ALVÉOLAIRES
- Ce sont des prolongements des bronchioles respiratoires (2 à 11 par bronchiole).
- Leurs parois sont formées :
- D’anneaux diffus de cellules musculaires lisses
- De fibres de tissu conjonctif.
D’alvéoles faisant saillie.
SACCULES ALVÉOLAIRES
Grappes d’alvéoles terminales (5 à 6 par conduit alvéolaire)
La zone respiratoire commence à la 17e génération de bronchioles
Quelle est l’origine et l’insertion du diaphragme?
ORIGINE
Portion sternale:
Du processus xiphoïde jusqu’au centre phrénique (centre tendineux)
Portion costale:
Face interne des cartilages des 7e à 12e côtes (s’imbriquant au muscle transverse de l’abdomen)
INSERTION
un pilier interne droit : sur les corps des 1re et 4e vertèbres lombaires
un pilier interne gauche: sur les corps des 1re et 3e vertèbres lombaires
un pilier externe : naît du psoas et du carré des lombes
Quelle est l’action et l’innervation du diaphragme?
FONCTION:
En se contractant, il s’aplatit et fait augmenter les dimensions verticales
INNERVATION:
Nerf phrénique
Quelle est l’origine insertion des scalènes?
ORIGINE:
- Scalène antérieur: Tubercules antérieurs des processus transverses des vertèbres C3-C6
- Scalène moyen: Tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres C2-C7
- Scalène postérieur: Tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres C4-C6
INSERTION:
- Scalène antérieur: Tubercule du muscle scalène antérieur de la première côte
- Scalène moyen: Face supérieure de la 1ère côte (en arrière du sillon de l’artère subclavière)
- Scalène postérieur: Face externe de la 2e côte (derrière l’insertion du muscle dentelé antérieur)
Quelle est l’action et l’innervation des scalènes?
Élévation 1reet 2ecôtes, aident à l’inspiration. Flexion latérale de la tête.
INNERVATION:
- Scalène antérieur: Rameaux antérieurs des nerfs spinaux cervicaux (C5-C8)
- Scalène moyen: Rameaux antérieurs des nerfs spinaux cervicaux (C3-C7)
- Scalène postérieur: Rameaux antérieurs des 4 derniers nerfs spinaux cervicaux
Quelle est l’origine et l’insertion du trapèze?
ORIGINE:
- Ligne nucale supérieure
- Protubérance occipitale externe
- Ligament nucal
- Épineuse C7 à T12
INSERTION:
- 1/3 externe de la clavicule
- Accromion
- Épine de la scapula
Quelle est l’action et l’innervation du trapèze?
Stabilisation, élévation, rétraction et rotation de l’omoplate
INNERVATION:
Nerf accessoire
Quelle est l’origine et l’insertion du muscle sternocléidomastoïdien?
ORIGINE:
- Chef sternal* :
- Face antérieure du manubrium
- Chef claviculaire* :
Tier médial de la face supérieure de la clavicule
INSERTION:
- Face latérale du processus mastoïde de l’os temporal
- Moitié latérale de la ligne nucale supérieure de l’os occipital
Quelle est l’action et l’innervation du muscle sternocléidomastoïdien?
Contraction bilatérale :
- Flexion de la tête
- Élévation du thorax
Contraction unilatérale :
- Rotation de la face du côté opposé
INNERVATION:
Nerf accessoire (nerf crânien XI)
Quelles sont les structures qui passent à travers le diaphragme?
- Œsophage
- La veine cave inférieure
- Aorte
- Nerf vague (X) et vaisseaux lymphatiques
Décrivez la pression intrapulmonaire et comment elle évolue selon les phases d’inspiration et d’expiration
- Pression à l’intérieur des alvéoles.
- Elle monte et descend en suivant les 2 phases de la respiration,
- mais devient toujours égale à la pression atmosphérique.
INSPIRATION:
Dès l’augmentation du volume, la pression diminue légèrement avant d’être presque instantanément restaurée par l’écoulement de gaz dans les poumons, qui s’arrête lorsque les pressions redeviennent égales.
EXPIRATION:
Le volume diminue, et les alvéoles se retrouvent comprimées, ce qui fait augmenter la pression → le gradient de pression créé force les gaz à s’écouler hors des poumons.
Décrivez la pression intrapleurale et comment elle évolue selon les phases d’inspiration et d’expiration
- Pression qui règne à l’intérieur de la cavité pleurale.
- Fluctue aussi selon les phases de respiration, mais est toujours inférieure (négative) de 4 mm Hg à la pression intraalvéolaire.
- Par conséquent, on dit qu’elle est toujours négative par rapport à cette dernière.
- Cette pression négative résulte de l’interaction dynamique entre plusieurs forces en présence dans le thorax. 2 forces tendent à éloigner les poumons (plèvre viscérale) de la paroi thoracique (plèvre pariétale), et donc à affaisser les poumons :
-
Tendance naturelle des poumons à se rétracter :
- Étant donné l’élasticité que leur confèrent les fibres élastiques, les poumons ont toujours tendance à prendre les plus petites dimensions possibles.
-
Tendance naturelle des poumons à se rétracter :
-
Tension superficielle de la pellicule de liquide dans les alvéoles pulmonaires :
- Les molécules du liquide qui tapisse les alvéoles s’attirent entre elles, ce qui produit une tension superficielle qui fait prendre aux alvéoles les plus petites dimensions possibles.
- À ces forces s’oppose la capacité naturelle d’expansion de la cage thoracique, qui tend à pousser le thorax vers l’extérieur et oblige les poumons à augmenter de volume.
- Chez une personne en bonne santé, aucune de ces forces l’emportent en raison de la grande force d’adhésion entre les plèvres pariétale et viscérale.
- En effet, le liquide pleural unit les feuillets de la plèvre de sorte qu’il est facile de faire glisser les feuillets l’un sur l’autre, mais il faut exercer une très grande force pour les séparer (comme 2 vitres superposées avec un filet d’eau entre elles).
- La quantité de liquide dans la cavité pleurale doit être minimale pour maintenir la Pip négative.
- Tout état qui amène la Pip à égalité avec la Palv entraîne un affaissement immédiat des poumons
- Donc, le liquide pleural est constamment pompé hors de la cavité dans les vaisseaux lymphatiques.
- Si pression intrapleurale = pression intraavléolaire, il y aura affaissement immédiat des poumons.
- Inspiration : La pression devient encore plus négative, entrainant les poumons contre la paroi thoracique.
- Expiration : La pression augmente, et force la rétraction des poumons, et donc la compression alvéolaire.