Tuto 03 Flashcards

1
Q

Quand est-ce qu’une interaction entre un acteur et son interlocuteur est jugée efficace?

A
  1. L’effet visé par l’acteur dans une répartie est produit et peut être observé dans le comportement verbal et non-verbal de son interlocuteur qui suit immédiatement cette répartie.
  2. Il ne se produit aucun effet secondaire indésirable du point de vue de l’acteur.
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2
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de l’efficacité des interactions professionnelles selon une perspective intrinsèque?

A

Permet à l’acteur d’évaluer lui-même son action par rapport aux effets qu’il cherche à produire chez son interlocuteur sans produire d’effets secondaires indésirables. Se produit à partir de l’intention de l’intervenant.

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3
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de l’efficacité des interactions professionnelles selon une perspective extrinsèque?

A

Permet d’évaluer l’action et les résultats obtenus en fonction des critères externes à l’acteur, selon les normes en vigueur dans une profession, une discipline.

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4
Q

Quels sont les 3 types d’erreur qu’un professionnel peut commettre lors d’une interaction professionnelle?

A
  1. Erreur technique
  2. Erreur de visée
  3. Erreur d’aspiration
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5
Q

Décrivez l’erreur technique et l’autorégulation qui permet de la corriger.

A

Inefficacité attribuable à un procédé particulier (parole, geste, comportement), au moyen utilisé par l’acteur pour produire un effet immédiat (question ambiguë, faux argument, langage inapproprié, etc.).

  • Corrigée par une autorégulation de niveau 1 : changer de moyen. C’est de tenter d’augmenter son efficacité en modifiant son comportement et les moyens utilisés (arguments, paroles, comportements, etc). Si l’efficacité recherchée n’est pas atteinte avec cette correction, nous pouvons conclure que notre intention, c’est-à-dire l’effet que nous voulions produire, est irréaliste.
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6
Q

Décrivez l’erreur de visée et comment elle est corrigée par une autorégulation de niveau 2

A

Inefficacité attribuable au caractère irréaliste de la visée de l’acteur, lorsque l’écart entre l’effet produit et l’effet visé se maintient bien que les moyens utilisés pour produire cet effet immédiat aient été modifiés. La visée du praticien étant irréaliste.

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7
Q

Décrivez l’erreur d’aspiration et comment elle peut être corrigée par une autorégulation de niveau 3

A

Inefficacité attribuable au fait que l’acteur persiste à vouloir produire un effet immédiat pour répondre à un besoin personnel, et cela en répétant des paroles ou des comportements qui relèvent d’une visée considérée comme irréaliste.

  • Admettre qu’on est incapable de produire l’effet visé chez l’interlocuteur peut facilement être associé à un sentiment d’échec ou à une atteinte à l’estime de soi.

Autorégulation niveau 3: Prendre conscience de quels besoins personnels auxquels il tente de répondre lorsqu’il s’acharne à continuer dans sa visée irréaliste. Ainsi, lorsqu’il l’aura identifiée, il pourra modifier sa motivation pour être correcte et ainsi être efficace dans ces interactions professionnelles. Par exemple, un acteur qui aura un besoin de se sentir respecté mais qui voit que cela est irréaliste pourrait modifier son besoin pour mettre en avant le besoin de réussite pour ainsi mieux aider son interlocuteur.

** Pour effectuer la 3ème boucle d’autorégulation, l’acteur peut donner un nom à ses visées en cherchant à quels besoins il tente de répondre dans son dialogue avec un interlocuteur :

  1. Besoins associés au bien-être physique.
  2. Besoins de sécurité matérielle (associés à l’argent et aux biens matériels).
  3. Besoins de considération (couvrent le registre du domaine affectif).
  4. Besoins de compétence (associés à l’action et sont satisfait lorsqu’on réussit une entreprise quelconque).
  5. Besoins de cohérence (concernent la tendance à organiser de façon significative les perceptions que l’on a de soi et de son environnement).
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8
Q

Quels sont les 3 différentes structures de relation?

A
  • De service
  • De pression
  • De coopération
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9
Q

Décrivez la structure de pression

A

But déterminé par l’acteur (professionnel)

Interlocuteur est sollicité pour que le but soit atteint

L’acteur essaie d’obtenir que l’interlocuteur agisse dans un certain sens

Intérêts de l’acteur se trouvent au premier plan

Rencontre souvent de la résistance

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10
Q

Décrivez la structure de service

A

But déterminé par l’interlocuteur

Acteur est sollicité pour atteindre le but. Son atteinte repose sur la compétence du professionnel

L’interlocuteur demande qu’on réponde à ce qu’il souhaite

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11
Q

Décrivez la structure de coopération

A

But déterminé par l’acteur et l’interlocuteur (but commun)

Les 2 sont sollicités pour atteindre ce but

L’influence s’exerce dans les 2 sens.

Permet d’éviter la résistance et la passivité

Les compétences se reconnaissent mutuellement

Le pouvoir est partagé

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12
Q

Qu’est-ce qu’une escalade?

A
  • Succession de plus de 3 comportements inefficace.
  • L’acteur et l’interlocuteur s’opposent : chacun poursuit son propre objectif et cherche à influencer l’autre pour atteindre son but.

On ne peut passer du but personnel au but commun ou on ne peut conserver la structure de coopération lorsqu’une divergence surgit.

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13
Q

Expliquez comment modifier l’emprise exercée sur l’interlocuteur peut aider à éviter une escalade

A

Modifier l’emprise que l’intervenant tente d’exercer sur son interlocuteur est la seule façon d’éviter l’escalade.

→Au fur et à mesure qu’on va vers une structure de coopération, l’emprise de l’intervenant diminue et les ressources de l’interlocuteur sont plus utilisées (L’emprise est étroitement liée à l’importance accordée aux ressources de l’interlocuteur).

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14
Q

Décrivez l’emprise exercée sur l’interlocuteur dans une structure de pression, de service puis de coopération.

A

Structure de pression:

  • L’emprise qu’exerce l’acteur est à son maximum.
  • L’acteur qui a déterminé le but de la rencontre en fonction de ses intérêts professionnels attribue peu de ressources à son interlocuteur : il lui demande tout au plus de donner de l’information et de mettre en pratique les recommandations ou d’exécuter les directives.

Structure de service:

  • L’emprise de l’acteur diminue et l’utilisation des ressources de l’interlocuteur augmente.
  • C’est le client qui détermine le but visé, en fonction de ses intérêts.
  • Le professionnel doit tenir compte des conditions que le client lui impose.
  • Le client n’a aucune obligation ; il peut mettre fin à l’intervention à tout moment.
  • Même si son emprise diminue et que l’utilisation des ressources de l’interlocuteur augmente, l’acteur demeure le maître d’œuvre de l’intervention.

Structure de coopération:

  • L’acteur considère son interlocuteur comme un partenaire à part entière ; les ressources de celui-ci seront mises à contribution non-seulement pour documenter la situation et valider les solutions proposées, mais aussi pour vérifier le réalisme des expertises dans ce cas particulier et pour créer, au besoin, des solutions originales.
  • Le contrôle unilatéral est remplacé par un contrôle bilatéral.
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15
Q

Expliquez ce qu’est le contrôle unilatéral

A

Le professionnel cherche d’entrée de jeu à contrôler la relation pour y exercer son expertise selon les règles de l’art. Il définit implicitement une zone de comportements acceptables chez son interlocuteur (triangle).

  • L’intervention est donc planifiée selon une stratégie prédéfinie efficace pour son interlocuteur virtuel, mais lorsque l’intervenant se retrouve en situation réelle, le client a des attentes et des besoins qui le font souvent sortir de la zone de comportements acceptables.
  • Le client devient alors un « sujet récalcitrant » pour l’intervention et manifeste une réaction de résistance ou passivité.
  • La réaction habituelle de l’intervenant est de suivre la technique prescrite par son modèle d’intervention pour tenter de ramener le client dans la zone de comportements acceptables (il maintient le but défini, sort des arguments pour convaincre, etc.), ce qui amène l’interlocuteur à être encore plus récalcitrant.
  • On se retrouve alors dans un cercle d’inefficacité où les deux sujets sont de plus en plus frustrés l’un par l’autre. Il en résulte une escalade (cercle d’inefficacité).
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16
Q

Quelles sont les étapes de l’analyse d’un comportement humain?

A
  1. Informations reçues et expériences vécues par le client
  2. Représentation cognitive (représentation de la maladie, 5 dimensions) et émotive du problème particulier (influence des distorsions cognitives, schémas relatifs à la maladie et sentiment d’auto-efficacité personnelle). Ce que je pense et je sens.
  3. But probable du client (situation/état désirable ou situation/état indésirable). Ce que je veux ou ce que je ne veux pas.
  4. Coping (comportements, réactions, choix, décisions) du client. Ce que je fais
  5. Système dynamique, constant, autorégulé particulier au client. (S’éloigne de son but? S’approche de son but?). Changement dans l’affect du client comme indicateur du système d’autorégulation. Anxiété? Soulagement? État dépressif? Enthousiasme?