Troubles psychotiques Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une psychose du pdv externe?

A

perte de contact avec la réalité sociale (le consensus de nos symboles et rituels), folie – que c’est uniquement la personne en psychose qui vit cela

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2
Q

Qu’est-ce qu’une psychose du pdv interne?

A

est dans une réalité commune puisque ce qui se passe dans la tête du psychotique prend appui sur quelque chose (ex. un regard méfiant), perçoit une menace là où il n’y en a pas dû à une interprétation atypique et originale (irréaliste)

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3
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques majeures du vécu du psychotique?

A
  • Flou p/r au corps : peut penser que les autres ont volés des morceaux de membre, qu’un membre d’un autre a été greffé à soi et qu’il veut nous attaquer – contour flou du corps
  • Achoppement (obstacle/difficulté) du processus de séparation/individuation
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4
Q

Explique en quoi la place du délire dans le fonctionnement psychique d’un individu psychotique est centrale.

A

Fonctions : palier au défaut du Moi d’organiser la réalité sociale (vient se placer entre la personne et le monde social, comme un tampon [néo-réalité], réaliser le délire permet à la réalité sociale d’être conforme au délire) + protéger le narcissisme (ne pas avoir à porter le poids de nos échecs)

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5
Q

Qu’est-ce qu’un soliloque?

A

Un genre de monologue, parler à soi ou penser tout haut

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6
Q

Explique en quoi le mode relationnel du psychotique est oral.

A

Oral : incorporation, passe par la bouche, par la peau, oralité dans le mode de contact avec l’autre

  • Avidité (désir immodéré de dévorer ou de posséder qq chose) : manger ou boire qq chose sans modération, fumer sans cesse
  • Apaisement par la bouche
  • Acte reptilien : mettre à l’intérieur de soi, sans mastiquer ou digérer, sans analyse (pas nécessairement dans le sens manger qq chose, mais plus dans notre relation avec les choses [ex. un psychotique peut lire un livre et sentir les connaissances entrer en lui, sans qu’il ait les connaissances/bases pour les comprendre donc sans avoir mastiquer les notions avant de les incorporer à soi, seul le contact avec les livres permet d’acquisition de connaissances]), pas de dégustation de la nourriture
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7
Q

Quelles sont les deux modalités du mode relationnel du psychotique? Explique.

A
  1. Manger : modalité active, mettre à l’intérieur de soi permet de diminuer les tensions, que ce soit bon ou désagréable pour le faire disparaître (ex. sentir qu’une journaliste russe est prise en soi, et être étonné de ne pas être capable de parler russe) – faire attention à ce que l’on dit à une personne psychotique car nos paroles seront prises telles quelles, peuvent être persécutantes – surtout les interprétations
  2. Être mangé : vouloir être à l’intérieur de l’autre (pour se protéger), avoir l’impression que qq chose veut nous manger (source de sentiments + et -)
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8
Q

Qu’en est-il de l’hypersensibilité chez un individu psychotique?

A
  • Sensibilité accentuée & nécessité d’éviter l’excitation excessive
  • Important dans l’intervention de porter une attention particulière à la distance avec le patient; ne pas être envahissant
  • N’a pas la capacité de couper une éventuelle surcharge, de protéger ses frontières – va rester dans une situation inconfortable
  • Stimulation corporelle peut avoir un effet déstructurant ou structurant en fonction de comment la stimulation est offerte, vécue
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9
Q

QUI SUIS-JE : Refuser qu’une chose désagréable existe, ou qu’un événement désagréable se soit produit (permet de protéger de certains traumas le temps que le cerveau assimile l’information donc comme une distance, mais quand trop utilisé ça vient déstabiliser le fonctionnement)

A

Déni

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10
Q

QUI SUIS-JE : Reconstruction distordue de la réalité, d’un événement qui a déjà été vécu (ex. un souvenir est une réinterprétation, mais une distorsion vient reconfigurer un souvenir, permet d’éviter des sentiments négatifs d’une situation [ex. éviter de se sentir coupable de ne pas avoir agi donc on se perçoit comme la victime de l’événement])

A

Distorsion de la réalité

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11
Q

QUI SUIS-JE : Perception d’élément, d’objet ou d’une personne en l’absence de tout substrat physique – généralement de l’ordre de la persécution et de la menace, majorité des hallucinations sont auditives, assez répandu dans la pop générale donc ne veut pas dire que ceux qui hallucine sont automatiquement psychotiques (entendre des voix méchantes venant des autres < voix méchantes qui viennent de soi)

A

Hallucination

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12
Q

QUI SUIS-JE : Distorsion perceptive qui prend appui sur des éléments du réel, c’est de percevoir une chose/personne sous une forme différente ou qu’une forme est une personne (peut avoir diverses modalités, les 5 sens)

A

Illusion

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13
Q

QUI SUIS-JE : Construction fantasmatique à laquelle l’individu donne valeur de réalité, peut prendre forme de scénarios (ex. la GRC me suit partout et veut que j’échoue – permet de penser que ses échecs sont dus aux autres et non à soi donc permet de préserver son narcissisme et son estime de soi), d’idées (ex. je suis le fils du diable)

A

Délire

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14
Q

QUI SUIS-JE : Perte de contrôle de soi accompagnée d’une relative inconscience de cet état, peut être de l’ordre de la dépersonnalisaté (ne plus se sentir soi), déréalisation (bizarrerie face au monde extérieur, se sentir plonger dans un rêve)

A

Dissociation

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15
Q

En quoi est-ce que les mécanismes de type psychotique sont plus « couteux » ?

A

Interfère avec le reste du fonctionnement, vient le compliquer donc demande bcp plus d’énergie pour retrouver l’équilibre

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16
Q

Quels sont les 5 stades/phases du premier épisode de psychose?

A
  1. Stade prémorbide
  2. Stage prodromique / prodrome
  3. Phase aigüe
  4. Rémission
  5. (Rechute)
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17
Q

V OU F Les stades/phases de la psychose n’ont pas de durée fixe?

A

V

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18
Q

Qu’est-ce que le stade prémorbide?

A

aucune manifestation externe de la psychose, individu n’est pas dans un état psychotique non plus (tout va bien)

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19
Q

Qu’est-ce que le stade prodromique / la prodrome?

A

début de psychose, durée variable, ne garantit pas un cheminement vers la psychose – peut se résorber, mise en place d’un tblr psychotique

Principaux symptômes : baisse de motivation, d’énergie, retrait social, baisse de concentration, déprime, tbrl de mémoire, idées étranges, hallucinations

20
Q

Qu’est-ce que la phase aigüe?

A

psychose franche – crise psychotique. Présence de symptômes positifs, désorganisation complète et totale. Présence de suicide, principalement chez les gens au QI élevé et très ambitieux, pour se sauver de ces symptômes.

21
Q

Qu’est-ce que la rémission?

A

Peut être partielle (psychose demeure présente) ou totale (retour de l’équilibre), peut y avoir souvenir ou pas de la crise

22
Q

Qu’est-ce que la rechute?

A

Suite à un épisode psychotique, l’individu peut garder une fragilité et vivre une crise à nouveau – chez d’autre ce sera un épisode unique de psychose

23
Q

V OU F Un individu psychotique vient consulter pour mettre fin à ses délires

A

F -> la personne psychotique est au centre de son univers et « souhaite » que son délire s’actualise – elle ne voudra donc pas mettre fin à son délire, souhaitera trouver quelqu’un [thérapeute] dans le but de trouver qq chose qui aidera à actualiser son délire, sera encline à diminuer l’angoisse

24
Q

V OU F Un individu psychotique est enclin à chercher de l’aide suite à une psychose?

A

F -> suite aux symptômes psychotiques, c’est souvent l’entourage qui fera pression pour que l’individu ait en thérapie, ou ça va faire partie d’un suivi suite à une hospitalisation

25
Q

Parmi les indices non-verbaux de la psychose, on note le regard psychotique et l’odeur. Explique.

A

Regard psychotique : fixe, yeux n’ont pas la flexibilité régulière, l’autre peut avoir l’impression d’être vu et pénétré par le regard, peut être source de confusion, absence du contact interpersonnel habituel

Odeur : présence d’acide trans-3 méthyl-2 héxénoïque dans la sueur, qui est présente en + grande qté chez les psychotiques, odeur particulière de négligence qui rappelle la psychose (ex. chez les itinérants)

26
Q

Qu’est-ce que le polymorphisme de la psychose?

A

Une personne peut être dans une forme de psychose et passer à une autre selon les événements vécus

27
Q

Quelles sont les diverses formes que peut prendre la psychose?

A
  • Désorganisation franche : confusion, difficulté de fonctionnement
  • Aliénation : présence de symptômes, mais l’individu parvient à fonctionner – de l’extérieur on va trouver l’autre étrange, bizarre
  • Pseudo-névrotisme : individu psychotique avec aucun signe externe, se fond dans la masse, fonctionne adéquatement socialement, peut ne pas ê délirant et avoir un vécu psychotique sous contrôle
28
Q

V OU F Dans un foyer de traitement pour individus psychotiques, la ressource doit être sécurisante, mais les règles doivent être les mêmes pour tous.

A
  • La ressource doit devenir sécurisante : son cadre physique, ses intervenants, ses résidents, l’horaire, la routine quotidienne, etc.
  • Ajuster les exigences, l’intensité des règles à chacun, en fonction de ses caract.
29
Q

Que permet de réviser les règles avec les résidents dans un contexte de foyer de traitement?

A

Réviser régulièrement, revoir les règles avec les résidents et permettre qu’ils fassent des suggestions – des règles imposées et stables vont dans le même sens que la psychose, sont nuisibles pour l’individu psychotique -> permettre à l’autre d’avoir un impact sur les règles et donc sur le monde, démontre une ouverture de la part du milieu, augmente l’estime de la personne et le lien de confiance entre intervenants-patients

30
Q

Pourquoi est-ce que le foyer de traitement ne doit pas être trop confortable pour les patients?

A

doit amener l’autre à se prendre en charge, à vouloir investir la sphère externe

31
Q

Favoriser l’intervention groupale en situation de crise permet plusieurs avantages. Quels sont-ils?

A

effet structurant et mobilisant pour le patient -> ce n’est pas ce qui est dit qui est important, mais le fait d’être présent et de parler qui rassure (effet de contention)

32
Q

En tant qu’intervenant, que faire avec un individu qui partage des contenus délirants?

A

ne pas le nier, ni le renforcer, inviter à ce qu’il y ait élaboration

33
Q

En foyer de traitement, est-il favorable que le clinicien se laisse lui aussi transformer?

A

Oui. Le résident peut être bienveillant envers son intervenant (vouloir prendre soin, lui témoigner qq chose, offrir des cadeaux), être capable de se laisser toucher par l’autre - laisser le patient nous guérir et nous transformer

34
Q

Parmi les principes en foyer de traitement, il y a faire preuve d’un dévoilement de soi. Explique.

A

Choisir ce qu’on dévoile, lorsqu’une personne fait preuve d’intrusion dans notre vie privée, doit être minimal avec une personne non-psychotique & à l’inverse, est nécessaire avec une personne psychotique -> permettra à l’autre de ne pas se faire d’idées et de ne pas extrapoler

35
Q

Parmi les principes en foyer de traitement, il y a de faire un usage particulier de la parole verbale. Explique.

A

Doit être structurante, permettre de créer de la cohérence, aider l’autre à articuler une parole cohérence, à éclaircir son propos

36
Q

Parmi les principes en foyer de traitement, il y a de travailler à partir du proto-langage accessible. Explique.

A

Concevoir que l’autre n’est pas à maturité dans son langage (ex. mentalisation), c’est de parler à travers les gestes/le jeu/l’art, peut ressembler à l’intervention que l’on fait auprès d’enfants

37
Q

V OU F En ce qui a trait au maintien du cadre, les patients névrotiques AMÈNENT leur récit tandis que les patients psychotiques SONT leur récit.

A

V - on reçoit le langage du névrotique et on explore comment le psychotique le vit

38
Q

QUI SUIS-JE Prise en charge totale et psychopharmacologie dans le but de contrôler, de stabiliser et d’éviter toute décompensation future. Ne vient pas guérir, mais calmer les symptômes

A

Médication - traitement psychiatrique contemporain

39
Q

V OU F la psychose doit toujours être traitée avec la médication

A

Présence d’effets indésirables (parfois léger, parfois très dérangeant), ne guérit pas toujours la souffrance du patient – n’est pas toujours nécessaire, quoi que souvent aidante. Doit être envisagée au cas par cas.

40
Q

Quelles sont les deux catégories d’antipsychotiques et quelles sont leurs caractéristiques?

A

Première génération / typiques / classiques : associés à un risque élevé de symptômes extrapyramidaux (tremblement au repos, agitation qui rend inconfortable d’ê assis [voire ê dans son corps], rigidité musculaire, mouvements incontrôlés du visage – reste même lors d’arrêt de médication) –> en réalité il y a ces symptômes lors de trop fortes doses, réduction des symptômes positifs, traitement des psychoses chroniques

Deuxième génération / atypiques : entrainent rarement de symptômes extrapyramidaux, mais affectent davantage le métabolisme (diabète, prise de poids car augmente l’appétit et ralentit la digestion, hausse de la prolactine [dév. des glandes mammaires, affecte désir et fonctions sex]), réduction des symp +, - et cognitifs, trbl bipolaire, trbl de cmpts

41
Q

Quels sont les effets de la médication sur le psychisme?

A

indifférence affective, nonchalance, anesthésie psychique -> la réduction des symptômes psychotiques est secondaire à l’effet tranquillisant

42
Q

V OU F un AP est d’abord un tranquillisant majeur.

A

V

43
Q

V OU F les atypiques ont priorité sur les typiques pour traiter la psychose.

A

V

44
Q

V OU F les AP typiques et atypiques exercent un effet de contention.

A

V - diminution relative des symptômes psychotiques

45
Q

Lesquels des AP affectent davantage les pulsions à la source?

A

Les AP atypiques : modification au niveau des hormones donc débalancement de l’équilibre hormonal qui fait en sorte que les pulsions sexuelles et agressives diminuent.

46
Q

Pourquoi certaines personnes arrêtent leur traitement d’AP?

A
  • Effets indésirables du traitement
  • Relation avec le médecin (mauvaise relation donc arrêt pour ne plus voir le médecin)
  • Ennuie de leurs hallucinations (effets délirants protègent, donnent un sens à la vie)