Troubles de l'humeur Flashcards

1
Q

Quels sont les symptômes du trouble de dépression caractérisée ?

A
Depressed mood
Perte d'intéret
gains ou perte de poids
insomnie ou hypersomnie
diminution ou augmentation de l'activité moteur
diminution énergie
Culpabilité
difficulté de concentration
Idée, pensée, tentatives suicidaires
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2
Q

Comment se définit le syndrome prémenstruel ?

A

• Le syndrome prémenstruel est défini comme un groupe de symptômes physiques et comportementaux légers à moyens, qui surviennent dans la 2e moitié du cycle menstruel et qui peuvent interférer avec le travail et les relations interpersonnelles
o Présence d’au moins 1 Sx pendant la phase lutéale du cycle menant à une détérioration du fonctionnement.
• Il est important de différencier la SPM de d’autres troubles démontrant des Sx similaires.
o Des femmes ayant des troubles de dépression et d’anxiété peuvent se présenter en clinique pensant avoir un syndrome prémenstruel (SPM).
o Donc un élément qui permet de différencier SPM de d’autres affections médicales ayant des Sx similaires est que les patients SPM souffrent de Sx seulement présents durant la phase lutéale.
 Mais le Dx peut être difficile car les femmes dépressives et anxieuses peuvent avoir des exacerbations de leurs Sx prémenstruels.
 La SPM et la TDPM peuvent coexister avec des troubles psychiatriques.

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3
Q

Nommer des signes et symptômes d’un syndrome menstruel

A
  • Symptômes physiques + fréquents : ballonnements abdominaux, une sensibilité aux seins et des maux de têtes.
  • Symptômes psychologiques : varient entre fatigue, irritabilité et tension jusqu’à anxiété, humeur labile et dépression.
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4
Q

Nommer des facteurs de risques pour le SPM ?

A
o	Nullipare
o	Ménarche précoce
o	Prise élevée de caféine et d’alcool
o	Plus de stress
o	IMC élevé
-facteurs familiaux
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5
Q

Sur quoi se base le diagnostic de TDPM ?

A

journal de symptômes de la patiente (2 cycles menstruels) et sur l’élimination des autres DDx.
o Peut faire un test d’urine
o [TSH]
• Daily Record of Severity of Problems (DRSP)
o Un changement de 30% à 50% dans la sévérité des symptômes entre la phase lutéale et la phase folliculaire suggère SPM et TDPM

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6
Q

Nommer 3 diagnostiques différentiel au SPM ?

A
  • Anémie
  • Diabète
  • Endométriose
  • Troubles auto-immuns
  • Syndrome de fatigue chronique
  • Troubles de collagène vasculaire
  • TDPM
  • Autres troubles psychiatriques comme : dépression, anxiété, dysthymie, trouble bipolaire.
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7
Q

Durant quelle phase du cycle menstruel se manifeste le SPM et le TDPM ?

A

Phase luthéale

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8
Q

Nommer les causes de SPM et TDPM ?

A

sont associés avec les stéroïdes ovariennes et l’ovulation qui semblent produire une altération a/n des neurohormones et des neurotransmetteurs qui mènent à une réduction de la fonction sérotoninergique pendant la phase lutéale.

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9
Q

Quelle hormone féminine modulent les neurotransmetteurs tels quele GABA et la dopamine ?

A

Oestrogène

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10
Q

Expliquer la prise en charge d’un SPM vs TDPM ?

A

• Il faut rassurer les femmes atteintes d’un SPM léger sans troubles gynécologiques coexistant sérieux, que ce syndrome représente un problème courant
• Sélectionner les médicaments et les changements dans le style de vie doivent être adaptés aux besoins symptomatiques du patient.
• Les modifications du mode de vie peuvent être recommandées pour 2 mois pendant que la femme remplit son journal par rapport à ses Sx lors de ses cycles menstruels.
• En gros
o Pour SPM  commencer par alimentation, suppléments et exercice
o Pour PMDD  ISRS

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11
Q

Quelle groupe d’aliments ont montré dans différents études être capable de réduire la gravité des symptômes de l’humeur dans un SPM

A

Apport en glucides complexes, car augmentation du tryptophane -> augmentation de la sérotonine

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12
Q

Pourquoi la vitamine B6 (pyridoxine) peut être prescrite dans un plan de traitement de SPM

A
  • La carence en vitamine B6 (pyridoxine) chez les patients atteints de SPM a été suggérée, car la vitamine B6 est une coenzyme dans la biosynthèse de la dopamine et de la sérotonine, des NT impliqués dans la cause du SPM.
  • Un supplément de vitamine B6 peut être essayé pour les Sx légers du SPM à raison de 50 mg/jour.
  • 80 mg/jour pour TDPM
  • Si on donne des doses plus élevées de pyridoxine, on doit les administrer avec précaution, car une neuropathie peut survenir chez des patients traités avec une dose aussi faible que 200 mg / jour.
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13
Q

Nommer des effets secondaires à la prise de vitamine B6/pyridoxine

A

déficit sensoriel, paresthésie, engourdissement, ataxie et faiblesse musculaire.

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14
Q

À partir de quel moment est-il nécessaire de prescrire un ISRS dans un TDPM ?

A

Commencer au jour 14 jusqu’aux menstruations

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15
Q

Vrai ou faux la suppression hormonale de progestérone est efficace pur un SPM ou un TDPM

A

Faux, car c’est l’oestrogène qui est important

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16
Q

En quoi les agonistes de la GnRH sont utilisés pour un TDPM et SPM ?

A
  • Agonistes de la GnRH sont efficaces pour la suppression de l’ovulation et le tx du SPM et les Sx physiques du TDPM.
  • Les agonistes de la GnRH sont moins efficaces dans le tx des Sx psychiatriques du TDPM.
  • Cependant, ils sont chers, peuvent avoir des effets secondaires marqués, et sont limités dans la durée d’utilisation en raison de l’hypoestrogénisme et de l’ostéoporose.
  • L’utilisation d’œstrogènes et de progestérone a été étudiée pour compenser les effets secondaires hypoestrogéniques sans aggraver les Sx du SPM et du TDPM.
  • Le régime de reprise optimal n’est pas clair à partir des études existantes si les agonistes de la GnRH doivent être utilisés à long terme.
  • Faire preuve de prudence : minimiser les fluctuations hormonales avec des œstrogènes et de la progestérone en continue ou minimiser les périodes d’exposition à la progestérone.
  • Moins utilisé
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17
Q

Quelle est l’indication de l’utilisation des AINS dans un SPM ?

A
  • Pour les patients qui se plaignent de crampes ou d’autres Sx systémiques (douleurs, de la diarrhée ou une intolérance à la chaleur), un essai avec un AINS peut être utile.
  • Les essais contrôlés et randomisés avec de l’acide méfénamique et le naproxène ont montré une amélioration de la douleur, de l’humeur et des Sx somatiques.
  • Peut entraîner complications toxiques comme l’insuffisance rénale.
  • Agent doit être arrêté en cas de diarrhée sévère.
  • Ne doivent pas être utilisés avec des diurétiques.
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18
Q

Quelle est l’indication de la bromocriptine dans le traitement d’un SPM ?

A

C’est un agoniste de la dopamine.
• La bromocriptine peut être utilisée chez les patients atteints de mastalgie cyclique et peut être utile pour d’autres Sx du SPM, bien que son utilisation dans chaque cas particulier doive être évaluée.
• Une dose de 5 mg / jour pendant la phase lutéale est appropriée.

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19
Q

Quelle est l’indication de l’ovariectomie bilatérale dans un traitment de TDPM ?

A

• Ovariectomie bilatérale avec ou sans hystérectomie
o Pour les femmes avec des Sx sévères et incapacitants qui n’ont pas répondu aux autres traitements
o Avant de procéder à une opération, il faut s’assurer que la femme va bénéficier du tx chirurgical. Donc, on essaie l’utilisation d’un analogue de la GnRH pour 3 à 6 mois avec ou sans l’ajout d’œstrogène.

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20
Q

Nommer les facteurs de risques de dépression péripartum ?

A
  • Manque de support social.
  • Primiparité (1er enfant)
  • Antécédents de mauvaise relation avec sa propre mère.
  • Insatisfaction conjugale.
  • Événements de vie négatifs.
  • Perception négative de la grossesse.
  • Instabilité occupationnelle.
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21
Q

Nommer des indices général indiquant un trouble de bipolarité ?

A
  • Antécédents familiaux
  • Début précoce
  • Antécédents d’un épisode dépressif avec caractéristiques mixtes ou atypiques
  • Virage maniaque sous antidépresseur
  • Âge moyen de survenue : 25 ans, prévalence 2%, plus fréquent chez femme
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22
Q

Quel est l’âge moyen de survenue du trouble de bipolaire du type I ?

A

18 ans

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23
Q

Quel est l’âge moyen de survenue du trouble bipolaire de type II ?

A

22 ans

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24
Q

Nommer des caractéristiques cliniques d’une cyclothymie ?

A

● Caractérisé par l’alternance d’exaltation et de dépression qui n’atteignent jamais la sévérité de phases dépressives majeures ou maniaques.
● Les individus tendent à maintenir un état d’humeur avec assez peu de périodes neutres (appelées périodes euthymiques).
● Les manifestations comportementales ne sont jamais assez sévères pour nécessiter une hospitalisation ou une intervention d’urgence.
● Les gens qui en souffrent sont considérés comme moroses, hyperactifs, parfois explosifs.
● Les fluctuations sont assez marquées pour influer sur leur fonctionnement personnel.
● Il est important de les traiter, car ils sont à risques de développer des troubles bipolaires type 1 ou type 2.

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25
Q

Nommer des facteurs de risques d’idées suicidaires ?

-Acronyme

A
  • Sexe (masculin)
  • Âge (plus vieux)
  • Dépression
  • Previous suicide attempt
  • Éthanol abuse
  • Rational thinking loss
  • Social support lacking
  • Organized plan
  • No spouse (époux)
  • Sickness

SAD PERSONS

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26
Q

Nommer des causes congénitale d’une hypothyroïdie primaire

A

-Absence de thyroïde, dysgénésie de la thyroïde, thyroïde ectopique
Dyshormonogenèse
-Mutation TSH-R

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27
Q

Nommer la cause mondiale d’une hypothyroïdie primaire ?

A

Déficience en iode

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28
Q

Nommer les cause auto-immune d’hypothyroïdie primaire ?

A
  • Thyroïdite d’Hashimoto

- Thyroïdite atrophique (end-stage de thyroïdite d’Hashimoto ou Graves)

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29
Q

Nommer les causes iatrogénique d’hypothyroïdie primaire ?

A
  • Thyroïdectomie
  • Radiothérapie ORL
  • Traitement de l’hyperthyroïdie à l’iode radioactif
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30
Q

Nommer les causes médicamenteuse d’hypothyroïdie primaire ?

A
  • Excès D’iode
  • Lithium
  • Anti-thyrpïdiens, PTU, méthumazole
  • Amidarone
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31
Q

Nommer des causes transitoires d’hypothyroïdie primaire ?

A

Thyroïdite en phase postpartum, post-infectieuse, subaigüe

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32
Q

Nommer les causes d’infiltration d’hypothyroïdie primaire ?

A
Néoplasie
Amyloïdose, 
Sarcoïdose
Hémochromatose
Sclérdormie
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33
Q

Quels sont les cause d’hypothyroïdie secondaire ? (9i)

A

● Hypopituitarisme (9 i)
o Adénome hypophysaire ou autres masses
o Iatrogénique (résection chirurgicale ou irradiation)
o Infarctus/ischémie (apoplexie hypophysaire)
o Infiltration/inflammatoire/infection
● Inactivité ou carence isolée de TSH (rare)
o Phase post-traitement d’une maladie de Graves (TSH supprimée jusqu’à 3-6 mois fréquente même si hypothyroïdie primaire post-traitement)
o Sevrage d’une thérapie d’hormones thyroïdiennes

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34
Q

Quelles sont les manifestons cliniques d’un hypothyroïdie chez les nouveaux-nés ?

A

● Jaunisse prolongée
● Hypotonie (diminution du tonus musculaire)
● Retard de la maturation osseuse (absence des épiphyses du tibia proximal ou fémur distal)
● Macroglossie (augmentation anormale du volume de la langue)
● Détresse respiratoire, cyanose
● Anorexie
● Léthargie (sommeil profond et durable)
● Hernie ombilicale
● Dommage neurologique permanent si retard du traitement (après 3-6 mois)

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35
Q

Quelles sont les manifestations cliniques d’une hypothyroïdie chez l’enfant ?

A

● Retard de croissance et petites tailles
● Puberté précoce (action sur FSH/LH)
● Difficultés d’apprentissage
● Hyperplasie de l’hypophyse (production de TSH augmentée)
● Autres signes et symptômes tels que rencontrés chez l’adulte

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36
Q

Nommer les symptômes les plus fréquents chez les adulte présentant une hypothyroïdie

A
  • Fatigue, faiblesse
  • Avoir froid
  • Chute de cheveux
  • Difficulté à se concentrer et diminution de la mémoire
  • Constipation
  • Gain de poids avec pauvre appétit
  • Dyspnée
  • Voix rauque
  • Ménorragie (plus tard oligoménorrhée ou aménorrhée)
  • Paresthésie
  • Audition diminuée
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37
Q

Nommer les signes les plus fréquents chez les adultes présentant une hypothyroïdie ?

A
  • Peau sèche et rugueuse; extrémités périphériques fraîches
  • Visage, mains et pieds bouffis (myxoedème)
  • Alopécie diffuse
  • Bradycardie
  • Œdème périphérique
  • Retard réflex tendineux relaxation
  • Syndrome du tunnel carpien
  • Épanchements de la cavité séreuse
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38
Q

Expliquer la pathophysiologie d’un myxoedème suite à une hypothyroïdie ?

A

Pathophysiologie :
● Hypoxie (manque d’apport en O2) et rétention de CO2 due à hypoventilation
o Facteurs pouvant contribuer : obésité, IC, ileus, immobilisation, dépression du SNC, faiblesse des muscles respiratoires, épanchement pleural
● Déséquilibres électrolytiques due à ↓ clairance rénale de l’eau (↓DFG)
● Hypothermie sévère

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39
Q

Quels sont les traitement d’un coma myxoedémateux ?

A
URGENCE MÉDICALE → Administration aux soins intensifs 
●	L-T4 en bolus IV (lévothyroxine)
●	Corticostéroïdes (hydrocortisone) 
●	Traitement de support
o	Ventilation
o	Fluides IV (glucose, sel) hypertonique
o	Vasopresseurs
o	Réchauffer passivement (NE PAS RÉCHAUFFER TROP RAPIDEMENT car peut induire vasodilatation et collapsus vasculaire)
●	Traiter la cause
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40
Q

Quels sont les 5 anomalies biosynthétiques dans un dyshormonogenèse d’une hypothyroïdie congénitale ?

A

▪ Altération du transport de l’iode
▪ Déficience en TPO empêchant l’oxydation et l’organification de la thyroglobuline
▪ Altération du couplage des DIT et MIT
▪ Absence ou déficience en déiodinase (iode ne peut plus être conservé dans la glande)
▪ Production excessive d’iodoprotéine inactive

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41
Q

Quels tests diagnostiques pour prévenir une hypothyroïdie à la naissance

A

Dosage TSH, T4 sérique et un test sanguin Heelpad

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42
Q

Expliquer la pathophysiologie de la maladie d’Hashimoto ?

A

● Lymphocytes deviennent sensibilisés aux antigènes thyroïdiens (perte de la self-tolérance)
o Mécanisme incompris : hypothèse d’une réaction croisée avec antigène exogène (ex : infection) et de la prédisposition génétique

● Production d’autoanticorps → permet aux © inflammatoire de cibler les © de la thyroïde
o Anti-TPO ++
o Anti-Tg (thyroglobuline)
o Anti-TSHR (bloque liaison TSH à son récepteur) → autour de 20% des patients
▪ Cause hypothyroïdie et atrophie de la thyroïde
▪ Peuvent passer le placenta et causer hypothyroïdie néonatale transitoire (contrairement à Anti-TPO et Anti-Tg qui n’ont pas d’effet sur la thyroïde du fœtus)

● Infiltration lymphocytique marquée avec centres germinatifs
o Destruction de l’architecture de la thyroïde (atrophie des follicules, absence de colloïde)
o Cytotoxicité médiée par :
▪ Lymphocytes T CD8 → cause la nécrose des follicules par perforine ou apoptose par granzyme
▪ Cytokines pro-inflammatoires (↑ apoptose + recrutent macrophages + altèrent directement fonction thyroïdienne)
● INF-𝛾
● TNF-ɑ
● IL-1
▪ Anticorps anti-thyroïdes (agissent comme marqueurs)
o La destruction des follicules va causer une hyperthyroïdie en aigu (à cause de la relâche des hormones thyroïdiennes faite par la destruction de la glande), et ENSUITE une hypothyroïdie qui sera chronique
▪ Relâchement des hormones thyroïdienne lors de la destruction des follicules, ensuite incapacité de synthétiser de nouvelles hormones car follicules détruits

● Fibrose graduelle progressive évoluant vers la thyroïdite atrophique → © thyroïdienne sont atrophiées + infiltration leucocytaire = goitre

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43
Q

Qu’est-ce qui médie la cytotoxicité lors d’Hashimoto ?

A

▪ Lymphocytes T CD8 → cause la nécrose des follicules par perforine ou apoptose par granzyme
▪ Cytokines pro-inflammatoires (↑ apoptose + recrutent macrophages + altèrent directement fonction thyroïdienne)
● INF-𝛾
● TNF-ɑ
● IL-1
▪ Anticorps anti-thyroïdes (agissent comme marqueurs)

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44
Q

Manifestations cliniques d’Hashimoto ?

A

● Phase initiale : goitre non-douloureux avec hypothyroïdie sub-clinique asymptomatique
o Puisque ↓ hormones thyroïdiennes progressive, ↑ TSH compense = Ø symptômes
o TSH stimule l’hyperplasie de la thyroïde = goitre
● Progresse vers hypothyroïdie clinique
● Voir symptômes mentionnés plus haut

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45
Q

Quel est le traitement médicamenteux d’Hashimoto ?

A

● Remplacement avec T4 (L-thyroxine) si hypothyroïdie clinique seulement

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46
Q

Quelle est la présentation habituelle d’une personne présentant un sick euthyroïde syndrome

A

o ↓ T3 (Low T3 syndrome)
▪ Le plus fréquent
▪ La baisse de T3 corrèle avec la sévérité de la maladie
▪ TSH et T4 habituellement normales
▪ ↑ de rT3
o Pouvant être suivi de ↓ TSH puis ↓ T4 (Low T4 syndrome) → chez les patients très malades
▪ Mauvais pronostic
▪ Causé par une baisse de l’affinité avec la protéine liante TBG

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47
Q

Quel est la pathophysiologie d’un sick euthyroïde syndrome ?

A

● Causé entre autres par la libération de cytokines dont Il-6
● Plusieurs altérations dont :
o ↓ synthèse déiodinase I → inhibition de la conversion T4 à T3 → menant à une augmentation de rT3
o ↑ Activité déiodinase de type 3 et ↓ clairance de rT3 = ↑ rT3 (théoriquement on pourrait la doser)
o T4 est alors métabolisé en T3 sulfate qui est inefficace
o Suppression de la TSH par les cytokines ou les médicaments (corticostéroïdes, dopamine)
o Accélération de la clairance de la T4
(Low T4 syndrome → moins bon pronostic)
o ↓ Liaison de T4 à TBG (par ↑ acides gras libres) entraînant rétro feedback négatif et nouvel équilibre à un niveau de T4 inférieur
o ↓ TBG dans certaines maladies (dont les maladies hépatiques)

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48
Q

Nommer des causes d’un sick euthyroïd syndrom ?

A

● Maladie systémique sévère
● Vie fœtale
● Restriction calorique
● Maladie hépatique aiguë (augmentation de T4 et T3 total dû à relâchement de TBG)
● Déficience en sélénium
● Maladie rénale (concentration basse de t3 mais normal rT3 aussi)

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49
Q

Quelles zones du cerveau ont une activité diminuée lors d’une dépression

A

une activité anormalement basse dans le cortex préfrontal, et plus précisément dans ses parties latérales, orbitofrontales et ventromédianes

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50
Q

De quoi sont responsables les différentes zone du cerveau ?

A

le cortex préfrontal latéral nous aide à choisir un comportement en nous permettant d’évaluer mentalement différentes alternatives ; que le cortex orbitofrontal nous permet de réprimer certaines émotions ou gratifications immédiates en vue d’obtenir un avantage encore plus grand à long terme ; et que le cortex ventromédian est un des lieux où les émotions et le sens des choses seraient expérimentés.

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51
Q

Comment est moduler le cerveau des gens ayant fait une tentative de suicide ?

A

augmentation des récepteurs corticaux 5-HT2a et diminution des récepteurs 5-HT1a dans l’hippocampe). Ces mêmes changements sont observés chez des humains victimes de suicides ou de maladies provoquant une hypersécrétion de glucocorticoïdes. Or, l’administration chronique d’antidépresseurs provoque les changements opposés sur les récepteurs sérotoninergiques à ceux produits par un stress chronique. Elle renverse aussi l’hypersécrétion des hormones du stress

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52
Q

Quel bilan est à faire avant l’administration des antipsychotiques atypique ?

A
  • FSC
  • Fonction hépatique
  • Glycémie
  • Lipidémie
  • hCG
  • CK pour vérifier atteinte des muscles (troubles neuroleptique)
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53
Q

Quels sont les tests paracliniques à faire avant de commencer un traitement au lithium

A

histoire et examen physique,
ECG dès l’âge d’environ 45 ans,
formule sanguine complète avec : électrolytes (pour fonction rénale) et Ca (car hyperparathyroïdie  PTH active ostéoclastes), glycémie, créatinine, TSH (car lithium empêche absorption iode et peut causer hypothyroïdie)
analyse d’urine,
test de grossesse pour une femme fertile.

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54
Q

À quelle fréquence il est impotant de faire un bilan de thyroïde chez un patient sous lithium ?

A

= tous les 6-12 mois

55
Q

Nommer des médicaments reconnus pour contribuer à l’appartition de symptômes déperssifs ?

A

Interférons
Corticoïde
Anabolisant

56
Q

Décrire la différence entre les antipsychotique typique et atypique ?

A
  • Antipsychotiques typiques (1ere section): Forte incidence d’effets extrapyramidaux à court (syndrome parkinsonien, dystonie, akathisie) et long terme (dyskinésie tardive)
  • **Traite SEULEMENT les Sx positifs (illusions, hallucinations, pensée désorganisée) liés à la voie mésolimbique
  • Antipsychotiques atypiques (2e section) : Moins d’effets moteurs indésirables (peut entraîner une dyslépidémie) et efficace pour traiter les symptômes négatifs et troubles cognitifs associés à la schizophrénie
  • ** Traite les Sx positifs (illusions, hallucinations, pensée désorganisée) liés à la voie mésolimbique ET les Sx négatifs (perte d’émotion, retrait social et perte de motivation) liés à la voie mésocorticale
57
Q

Décrire l’activité antagonistes des récepteurs D2 des antipsychotiques ?

A

o Les récepteurs D2 font partie du système dopaminergique.
o Blocage des aires limbiques sous-corticales : responsable de la réduction des symptômes psychotiques
o Blocage dans le striatum dorsal : cause les troubles moteurs (typiques)
o Blocage dans la voie tubéroinfundibulaire : cause l’hyperprolactinémie (typiques)

58
Q

Pourquoi les antipsychotique atypique ont moins d’effet secondaire que le typique ?

A

Fort pouvoir de liaison aux récepteurs 5-HT2A et une affinité modérée pour les récepteurs D2 (ratio d’affinité 5-HT2A/D2 élevé) sont importants pour une protection contre les effets secondaires extrapyramidaux.

Augmentation de la libération de la dopamine dans le cortex préfrontal médial (voie mésocorticale)

l’efficacité des antipsychotiques atypiques à contrer les symptômes négatifs et cognitifs de la schizophrénie.

59
Q

Quel système est moins affecté par les antipsychotiques atypiques ?

A

système extrapyramidaux

60
Q

Nommer les voies de la composition du système dopaminergique

A
  • Voie nigrostriatale
  • Voie mésolimbique
  • Voie mésocorticale
  • Voie tubéroinfundobulaire
61
Q

Décrire brièvement la voie nigrostriatale

A

Neurone dopaminergique de la substance noire qui se projettent vers le noyau caudé et le putamen dorsal Ces régions sont impliquées dans l’intégration et la coordination des mouvements

62
Q

Décrire brièvement la voie mésolimbique

A

Neurones dopaminergiques de l’aire tegmentale ventrale (ATV) qui se projettent vers le noyau accumbens, l’amygdale et l’hippocampe. Les aires de projection limbiques sous-corticales contribueraient à l’émergence des états de psychose

63
Q

Décrire brièvement la voie mésocorticale

A

Neurone dopaminergiques de l’aire tegmentale ventrale qui se projettent vers le cortex préfrontral. Les symptômes négatifs et cognitifs de la schizophrénie seraient associés à un déficit persistant de la fonction dopaminergique dans le cortex préfrontal

64
Q

Décrire brièvement la voie tubéroinfundibulaire

A

Neurones dopaminergiques de l’hypothalamus qui se projettent vers l’hypophyse antérieure et qui régulent la sécrétion de la prolactine dans la circulation

65
Q

Expliquer brièvement le facteur épigénétique et la maladie psychiatrique

A
  • L’épigénétique est impliquée dans la physiopathologie de la maladie psychiatrique ainsi que dans les effets pharmacologiques des antipsychotiques.
  • Les modifications épigénétiques de l’expression des gènes du BDNF et du récepteur dopaminergique D2 pourraient être impliquées dans la schizophrénie.
66
Q

Quels effets sur les gènes peuvent être impliqués par la prise halopéridol ?

A

l’halopéridol a des effets différents sur la méthylation de l’ADN en fonction du tissu étudié. De plus, plusieurs antipsychotiques tels que l’halopéridol, la clozapine et le sulpiride ont démontré leurs effets sur le remodelage de la chromatine au niveau du système GABAergique, normalisant les changements qui ont eu lieu chez les personnes atteintes de schizophrénie ou de trouble bipolaire.

67
Q

Décrire la modulation de la voie de signalisation AKT-GSK3

A

• Cette voie joue un rôle important dans l’effet psychotique
• Normalement l’activation de GSK3 induit une hyperactivité locomotrice
• Les antipsychotiques inhibent GSK3 et activent Akt
ISRS peuvent potentialiser les effets des antipsychotiques.

68
Q

Nommer des effets indésirables associées aux antipsychotiques

A
  • Rigidité
  • Akathisie (impatience, impossibilité à s’asseoir)
  • Dyskinésie tardive (mouvements anormaux qui arrive tardivement → svt mvmt des lèvres)
  • Tremblements
  • Syndrome pseudo parkinsonien (rigidité des muscles faciaux → visage a une apparence de bois)
  • Prise de poids (plus pour atypiques) –>ad 500g par semaine et ce parfois pendant de nombreux mois
  • Possibilité de développement de syndrome neuroleptique malin (NMS)
69
Q

Quel organisme est responsable du métabolisme du lithium ?

A

Le rein

70
Q

Quels médicaments ont des interactions avec le lithium ?

A

▪ Diurétiques
▪ AINS→ diminue la fonction rénale
▪ Inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II (pour la tension)
▪ Antagonistes du récepteur de l’angiotensine II
▪ Diètes hyposodées
▪ Déshydratation

71
Q

Quels sont les sites visées par le lithium ?

A

incluant la déplétion de l’inositol-phosphate et l’inhibition de la cascade de signalisation dépendant de l’inositol 1,4,5-triphosphate (IP3 ) et du diacylglycérol (DAG),

la réduction de l’expression et de l’activité des protéines kinases C (PKCs),

l’augmentation du facteur antiapoptotique Bcl-2,

la réduction de l’activité proapoptotique GSK3b,

la modification de la signalisation médiée par l’AMPc,

l’activation du facteur de transcription CREB (élément de réponse liant l’AMPc)

l’augmentation de l’expression du BDNF.

72
Q

Quel est le mécanisme d’action du valprorate ?

A

inhibiteur de la GABA transaminase -> agit sur la transcription génétique par inhibition de la désacétylation des histones et en rendant plus accessibles les sites de transcriptions. Ne modifie pas les gènes! Induit changements dans formation chromatine = favorisant expression des gènes dont ceux codants pours les facteurs neurotrophiques.

73
Q

Dans quel cas il est indiqué d’utiliser du valprorate (Epival)

A

o Surtout pour le traitement de la bipolarité.

(a) Pas vraiment pour des épisodes dépressifs caractérisés
(b) Bon pour contrôler épisodes de manies aigues

74
Q

Quels sont les principaux effets secondaire associés au Valprorate (Épival)

A
o	Digestifs : nausées et vomissements
o	Prise de poids
o	Somnolence, tremblements
o	Alopécie
o	Syndrome des ovaires polykystique
75
Q

Vrai ou faux,

Le valprorate est recommandé durant la grossesse

A

Faux, cardiotoxicité et tératogène -> anomalies du tube neural

76
Q

Expliquer la pharmacologie du levothyroxine (Synthroïd)

A

● T4 est convertie en T3 donc entraîne disponibilité des deux hormones
o Donc, rare que l’on donne de la T3
● Demi-vie de 7 jours donc donné seulement 1 fois par jour
● Les effets sont lents à apparaître (3-6 mois)
● Durée du traitement :
o À vie
● La liothyronine seule n’a pas sa place en remplacement à long terme, car sa demi-vie courte nécessite trois ou quatre doses quotidiennes et est associée à des taux de T3 fluctuants.

77
Q

Quel monitoring est nécssaire lors de la prise en charge par synthroïd ?

A

● Par le monitoring de la TSH et T4
● Plus serré au début (aux 4-6 semaines) jusqu’à l’obtention de niveaux de TSH stable (peut être long)
● Puis suivi annuel et peut même être allongé aux 2-3 ans si TSH stable pendant plusieurs années

78
Q

Expliquer brièvement la thérapie comportementale

A

Activation du comportement
• N’AIDE PAS nécessairement le patient à comprendre leurs émotions ou motivations
• Thérapeute travaille sur ce que le patient fait (« Change the behavior and the feelings will follow »)
• Indications : troubles associés à un comportement anormal nécessitant une correction
o Trouble d’usage de l’alcool et de la drogue
o Troubles alimentaires
o Troubles anxieux
o Phobies
o TOC
• Fondée sur l’hypothèse que, en raison de modèles comportementaux inadaptés, le sujet se sent mal à l’aise dans la vie en société, et parfois même est rejeté.
• Aide surtout pour les troubles associés à comportements anormaux : abus de substance, troubles alimentaires, troubles anxieux, phobies et TOC

79
Q

Quel est la différence entre la thérapie de conditionnement vs opérant

A

Un ensemble de stimuli peut mener à un réflexe conditionné en l’absence du stimuli original
 Ex. Chien  Deux stimuli (nourriture et sonner une cloche) sont combinés fréquemment, le chien finit par saliver au son de la cloche sans qu’il y ait eu de nourriture. La nourriture est le stimuli non-conditionné, la cloche est le stimuli conditionné et la salivation en réponse à la cloche forme le réflexe conditionné.

o Opérant : Examiner le comportement qui peut contrôler ses conséquences
 Ex. Un pigeon qui picore une barre et ainsi, cet acte entraine la libération de boulettes de nourriture. Le picorement va alors augmenter. La boulette de nourriture est le renforcement et le picotement est augmenté en conséquence du résultat qui suit le geste.

80
Q

Expliquer la différence entre exposition en imagination vs in vivo

A

• Exposition en imagination : A lieu dans l’imagination du patient
o Ex. Demander au patient agoraphobe de s’imaginer aller aux endroits qui déclenchent ses attaques. On lui demande ensuite d’utiliser des techniques de relaxation pour diminuer la sensation de panique et que ça devienne sous contrôle volontaire.
• Exposition in vivo : Fait suite à celle en imagination, patient va être capable d’entrer dans des situations de peur de manière progressive.
o In vivo car l’exposition est réelle
o Le thérapeute peut supporter et mener le patient graduellement à un sentiment de contrôle en développant une hiérarchie de stimulus qui s’approchent du stimuli qui fait pleur.
o Imagination  Photos  Bruits enregistrés  Situation réelle

81
Q

Nommer les indications de la sismothérapie

A
  • Dépression réfractaire aux médicaments
  • Dépression suicidaire
  • Dépression accompagnée de refus de manger ou de prendre des liquides
  • Dépression pendant la grossesse
  • Historique de réponse positive à l’ECT
  • Syndromes catatoniques
  • Formes aiguës de schizophrénie
  • Manie ne réagissant pas aux médicaments
  • Dépression psychotique ou mélancolique ne répondant pas aux médicaments
  • Symptôme d’agitation ou retardation psychomoteur, délusions nihilistes, somatiques ou paranoïdes
  • Dépression aigüe
82
Q

Décrire la procédure de la sismothérapie

A

Procédure dans laquelle un courant électrique contrôlé est passé à travers le cuir chevelu et des parties sélectionnées du cerveau pour induire une convulsion.

  • Son mécanisme d’action est mal compris, mais on sait qu’il produit de multiples effets sur le SNC, y compris des modifications des neurotransmetteurs, des effets neuroendocriniens et des altérations des voies de signalisation intracellulaires.
  • Il s’agit du traitement le plus controversé, après la psychochirurgie.
83
Q

Nommer des contre-indications relatives à l’utilisation de la sismothérapie

A
  • Infarctus du myocarde récent (dans un délai d’un mois)
  • Maladie coronarienne instable
  • Insuffisance cardiaque congestive non compensée
  • Maladie cardiovasculaire hypertensive non contrôlée
  • Thrombose veineuse
84
Q

Nommer des contre-indications absolues à l’utilisation de la sismothérapie
* N’existe pas selon la résidente*

A
  • Lésions cérébrales occupant de l’espace et autres causes d’augmentation de la pression intracrânienne (comme une récente hémorragie intracérébrale, des anévrismes instables ou des malformations vasculaires)
85
Q

Quel est le bilan préparatoires à une séance de sismothérapie ?

A
  • Le dépistage de base doit inclure un examen physique, des tests de laboratoire de base (FSC et électrolytes) et un électrocardiogramme.
    o Éviter hypokaliémie, anormalités électrolytes, arythmies occultes
  • Une radiographie pulmonaire doit être réalisée chez les patients atteints d’une maladie pulmonaire
86
Q

Décrire brièvement la procédure d’une séance de sismothérapie

A
  • Vessie vide
  • NPO. Pas manger ni bu dans les 6-8 heures avant la procédure (en gros être à jeun)
  • Souvent le matin

Les patients :

  • Sont anesthésiés avec un anesthésique à courte durée d’action
  • Reçoivent de l’oxygène pour prévenir l’hypoxie
  • Reçoivent de la succinylcholine comme relaxant musculaire pour atténuer les convulsions
  • Reçoivent de l’atropine ou du glycopyrrolate pour réduire les sécrétions et prévenir les bradyarythmies.
  • Brèves convulsions (30 à 90 secondes) suite à un électrochoc de moins d’une seconde à travers la boîte crânienne (administration préalablement d’anesthésie pour diminuer l’inconfort et de myorelaxants pour éviter les fractures)
    o Convulsion accompagnée de bradycardie et d’une baisse de tension
    o Suivi, de tachycardie et augmentation de la tension
  • 1 fois par 2 jours, pendant 6-10 jours, parfois moins si l’humeur redevient normale
87
Q

Nommer des effets indésirables à la sismothérapie

A

Après le traitement :

  • Confusion
  • Mal de tête
  • Nausée
  • Myalgie
  • Hypo ou hypertension
  • Bradyarythmie, tachyarythmie
88
Q

Quel est l’effet à long terme le plus important suite à des séances de sismothérapie ?

A

Altération de la mémoire

89
Q

Nommer les complications possibles à une séance de sismothérapie ?

A
  • Convulsion prolongée (doit diminuer dose de benzo ou arrêter complètement pré-tx)
    o Si occure, ATIVAN 1-2mg IV
  • Laryngospasme
  • L’apnée prolongée due à une déficience en pseudo-cholinestérase (un trouble génétique rare)
90
Q

Nommer le délai d’action du lithium

A

8 à 14 mois

91
Q

Nommer le délai d’action du valprorate ?

A

qq jours

92
Q

Nommer le délai d’action des antidépresseurs

A

4-8 semaines

8-12 semaines pour anxiolytique

93
Q

Nommer le délai d’action des benzodiazépine

A

qq heures (max 4h)

94
Q

Nommer le délai d’action des antipsychotique

A

Réponse thérapeutique est lente et progressive.

  1. Sédation dans les premières heures
  2. Diminution plus soutenue de l’agitation → 2 à 3 semaines
  3. S’en suit une diminution progressive de la peur et l’anxiété qui accompagnent les expériences psychosociales
  4. Troubles perceptuels (hallucinations) diminuent après 3 à 6 semaines
  5. Délire et trouble de la structure de la pensée prennent plus de temps et ne disparaissent parfois jamais.
95
Q

Nommer le délai d’action des suppléments de T4

A
  • 3 à 6 mois avant le soulagement complet des symptômes
96
Q

Décrire brièvement l’effet de Wolff-Chaikoff

A

o L’effet Wolff – Chaikoff est connu en tant que phénomène autorégulateur qui inhibe l’organification de la glande thyroïde, la formation d’hormones thyroïdiennes dans le follicule thyroïdien et la libération d’hormones thyroïdiennes dans le sang. [6] Cela devient évident secondaire aux niveaux élevés d’iodure en circulation. L’effet Wolff – Chaikoff est un moyen efficace de rejeter une grande quantité d’iodure imbibée et d’empêcher ainsi la thyroïde de synthétiser de grandes quantités d’hormone thyroïdienne. [7] L’excès d’iodure inhibe transitoirement l’organification de l’iodure thyroïdien. Chez les individus avec une thyroïde normale, la glande échappe finalement à cet effet inhibiteur et l’organification de l’iodure reprend; Cependant, chez les patients présentant une maladie thyroïdienne auto-immune sous-jacente, l’action suppressive d’un taux élevé d’iodure peut persister.

97
Q

Définir la notion de consentement libre et éclairé

A

• Libre : Que la personne donne son accord de son plein gré c’est-à-dire :
o Sans subir de pression ou de menaces
o Sans que les facultés soient altérées (par l’alcool, les drogues ou des médicaments qui altèrent les fonctions cognitives)
• Éclairé : Que la personne a reçu toute l’information lui permettant de prendre une décision en pleine connaissance de cause et dans un langage compréhensible
o La nature et l’objet du traitement ou de l’intervention
o Les effets escomptés du traitement ou de l’intervention
o La procédure utilisée (s’il y a lieu)
o Les risques possibles et les effets secondaires associés au traitement ou à l’intervention
o Les autres traitements envisageables (s’il y a lieu)
o Les conséquences probables, sur son état de santé et son bien-être, advenant son refus de recevoir les soins

98
Q

Nommer des exceptions au consentement aux soins

A

• En santé mentale, certaines situations permettent de ne pas obtenir de la personne le consentement aux soins qu’on veut lui donner :
o Il y a urgence
 Vie du patient en danger ou son intégrité est menacée
 Obligation de porter secours à une personne en danger > consentement
o Des raisons d’hygiène sont en cause
o Une évaluation psychiatrique ordonnée par le tribunal doit être faite en vue de déterminer la nécessité ou non d’une garde en établissement
o Une garde en établissement a été ordonnée par la Cour du Québec à la suite d’une évaluation psychiatrique
o On a obtenu une ordonnance de traitement rendue par la Cour supérieure

99
Q

Nommer les compétences qui évaluent le degré d’autonomie et de conscience de la personne pour un consentement aux soins

A

o La personne est capable de recevoir et de comprendre l’information qu’on lui transmet
o La personne est capable de raisonner
o La personne est capable d’évaluer les conséquences de son choix au regard de sa situation particulière
o La personne est capable d’exprimer sa décision

100
Q

Une personnes est jugée apte à consentir si ?

A

o Elle est capable d’en évaluer les conséquences
o Elle est en mesure d’exprimer sa décision
o Sa capacité de comprendre n’est pas affectée par sa maladie

101
Q

Quelles personnes peuvent être autorisées à donner un consentement substitué ?

A
  • Le mandataire : il faut que le mandat en cas d’inaptitude soit complet (autorise le mandataire à s’occuper de la personne) et approuvé par la Cour supérieure.
  • Le tuteur ou le curateur : À défaut de mandataire, le tuteur ou le curateur sera autorisé à donner un consentement substitué. Pour être autorisé, il doit avoir le pouvoir de s’occuper de la personne
  • Le conjoint : Si la personne inapte à consentir aux soins n’a pas de représentant légal, soit un mandataire, un tuteur ou un curateur, le conjoint sera autorisé à consentir aux soins proposés à sa place. Le terme conjoint fait référence à tous les types de conjoint (marié, union civile, union de fait)
  • Un proche parent (père, mère, sœur, ami, etc.) ou une personne démontrant pour la personne inapte un intérêt particulier (ami), s’il y a absence de conjoint.
102
Q

Nommer des circonstancse dans lesquelles il faut l’autorisation d’un tribunal pour le consentement aux soins

A
  • Lorsque la personne autorisée à donner un consentement substitué possède un empêchement (ex : voyage à l’extérieur)
  • Lorsque la personne autorisée à donner un consentement substitué refuse son consentement et que ce refus n’est pas justifié par le meilleur intérêt de la personne (ex : refus alors que le refus peut causer du tort à la personne malade)
  • Lorsque le majeur inapte refuse catégoriquement les soins qu’on veut lui donner alors que la personne autorisée à donner un consentement substitué consent à des soins pour un de ses proches jugé inapte à le faire  il faut alors s’adresser à la Cour supérieure afin d’obtenir une ordonnance de traitement
103
Q

Quel est la loi sur un mineur de 14 ans et plus pour le consentement

A

• Si l’état de santé exige qu’il demeure en établissement pendant plus de 12 heures, le titulaire de l’autorité parentale doit en être informé
• L’autorisation de la Cour supérieure peut être requise dans certaines situations, par exemple dans le cas où le mineur refuse de recevoir les soins exigés pour son état de santé
o En cas d’urgence, l’autorisation du titulaire de l’autorité parentale, ou du tuteur, sera suffisante

104
Q

Déterminer le cadre normatif d’une garde préventive

A

o Garde préventive (sans procédure légale) : mesure exceptionnelle permettant à un établissement de garder une personne
 Ne permet pas de soumettre une personne à une évaluation psychiatrique si elle s’y oppose  demander l’autorisation de la Cour du Québec
-maximum 72h

105
Q

Déterminer le cadre normatif d’une garde provisoire

A

Garde autorisant l’évaluation psychiatrique
o Garde est autorisée par le tribunal
 Quand : Danger pour la personne elle-même ou pour autrui
 Durant cette garde, on doit faire 2 évaluations psychiatriques en 96h

106
Q

Déterminer le cadre normatif d’une garde en établissement

A

o Mesure d’exception utilisée en vue d’assure la protection
o Permet de garder une personne contre sa volonté dans un établissement
 Autorisée par le tribunal avec 2 évaluations psychiatriques (2 psychiatres différents)
• Sauf si la personne accepte de rester par elle-même
 Évaluation de 21 jours
 Après évaluation, demande 30 jours de plus
• Refait évaluation après 21 jours, redemande 30 jours de plus
o Besoin de 2 psychiatres pour le garder, mais 1 psychiatre pour le libérer.

107
Q

Nommer les critères pour déterminer la dangerosité d’une personne

A

o 2 niveaux de dangerosité :
▪ Danger pour la personne elle-même ou pour autrui, pouvant conduire à une garde provisoire
● Garde est autorisée par le tribunal
▪ Danger grave et immédiat pouvant conduire à une garde préventive
● C’est une mesure exceptionnelle permettant à un établissement de garder une personne

108
Q

Nommer les 6 étapes normal du deuil

A

❖ Choc : la personne semble annihiler (supprimer complètement) ses émotions (elle semble absente)
❖ Déni : le refus de la réalité (refus de traitement, de faire des adieux)
❖ Colère : face à la perte/sentiment de trahison (envers soi, personnel soignant, proches, dieu)
❖ Marchandage : négociation avec sa propre mort pour gagner du temps
o Je donnerais n’importe quoi pour pouvoir la voir 2 min
❖ Tristesse et dépression : symptômes dépressifs normaux
❖ Acceptation/renaissance : retour à la sérénité face à l’inéluctable
o Transforme les gens + acquisition de sagesse = « renaissance »

109
Q

Reconnaître les critères d’un épisode de dépression caractérisée (DSM-V)

A

A. Au moins cinq des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.

N.B. : Ne pas inclure des symptômes qui sont manifestement imputables à une affection médicale générale, à des idées délirantes ou à des hallucinations non congruentes à l’humeur.

(1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (p. ex., se sent triste ou vide) ou observée par les autres (p. ex., pleure).
N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent

(2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres)

(3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex., modification du poids corporel en un mois excédant 5 %), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue

(4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
(5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
(6) Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
(7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade)
(8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres)
(9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.

B. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex., hypothyroïdie).

110
Q

Reconnaître les critères diagnostiques du DSM-V pour l’hypomanie

A

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable, de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité ou du niveau d’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins 4 jours consécutifs.

B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) ont persisté avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel :

(1) Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
(2) Réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil)
(3) Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir de parler constamment
(4) Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
(5) Distractibilité (p. ex., l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants)
(6) Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice
(7) Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)

C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.

D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres.

E. La sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter l’hospitalisation, et il n’existe pas de caractéristiques psychotiques.

F. Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., substance donnant lieu à abus, médicament, ou autre traitement) ou d’une affection médicale générale (p. ex., hyperthyroïdie).

Note : Un épisode hypomaniaque complet qui émerge durant un traitement antidépresseur mais qui persiste et remplit les critères complets d’un épisode au-delà de simples effets physiologiques de ce traitement doit être diagnostiquée comme un épisode hypomaniaque toutefois, la prudence s’impose car un ou 2 symptômes (en particulier une augmentation de l’irritabilité, de la nervosité, ou de l’agitation après la prise d’un antidépresseur) ne sont pas suffisants pour le diagnostic d’épisode hypomaniaque, et ne sont pas obligatoirement indicatifs d’une diathèse bipolaire.

111
Q

Reconnaitre/nommer les critères diagnostiques d’un épisode maniaque

A

A) Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur et élevée, expansive, ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins une semaine.
- ** N’importe quelle durée si hospitalisation nécessaire **

B) Durant cette période, au moins 3 des symptômes suivants (4 si humeur seulement irritable) à un degré significatif et représentent un changement par rapport aux comportements habituels :

(1) Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
(2) Réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil)
(3) Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir de parler constamment
(4) Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
(5) Distractibilité (p. ex., l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants)
(6) Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice
(7) Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)

C) La perturbation de l’humeur est suffisante pour causer une dysfonction sociale ou occupationnelle ou pour nécessiter hospitalisation (pour prévenir danger envers lui-même ou les autres) ou présence d’éléments psychotiques.

D) Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., substance donnant lieu à abus, médicament, ou autre traitement) ou d’une affection médicale générale (p. ex., hyperthyroïdie).

Note : Un épisode maniaque complet qui émerge durant un traitement antidépresseur mais qui persiste à un niveau syndromal dépassant l’effet physiologique apporté par ce traitement est suffisant pour un épisode maniaque, et donc pour le diagnostic de trouble bipolaire I.

Critères A-D décrivent un épisode maniaque. Au moins 1 épisode maniaque est requis pour le dx de bipolaire I.
Environ 50% des patients hospitalisés ont des symptômes psychotiques incluant délires ou hallucinations qui sont constant avec l’attitude comme des délires sur des habilités spéciales ou pouvoirs

112
Q

Reconnaître/nommer les critères diagnostiques d’un troubles maniaque/hypomaniaque caractérisée mixtes

A

A. Tous les critères sont remplis pour épisode maniaque ou hypomaniaque + 3 des suivants :
● Humeur dépressive marquée
● Intérêt diminué dans toutes (ou presque) les activités
● Ralentissement psychomoteur presque tous les jours
● Fatigue ou perte d’énergie
● Culpabilité excessive ou sentiment de ne rien valoir
● Pensées suicidaires récurrentes

B. Symptômes mixtes sont observables par les autres et représentent un changement de comportement habituel

C. Individus remplissant tous les critères de manie et dépression devraient être diagnostiqués épisode maniaque avec symptômes mixtes

D. Les symptômes mixtes ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une substance

113
Q

Reconnaitre les critères diagnostiques d’un épisode dépressif avec symptômes mixtes

A

Critères diagnostiques

A. Tous les critères sont remplis pour épisode dépressif caractérisé + 3 des suivants :
● Humeur expansive, élevée
● Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
● Réduction du besoin de sommeil
● Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir de parler constamment
● Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
● Augmentation de l’énergie, activité orientée vers un but
● Engagement augmenté ou excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables

B. Symptômes mixtes sont observables par les autres et représentent un changement de comportement habituel

C. Individus remplissant tous les critères de manie et dépression devraient être diagnostiqués épisode maniaque avec symptômes mixtes

D. Les symptômes mixtes ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une substance

114
Q

Reconnaitre les critères diagnostiques d’un épisode avec caractéristiques atypique

A

Avec caractéristiques atypiques : dépression ne se présente pas avec les classiques symptômes végétatifs.
A. Au lieu d’avoir une humeur non-réactive, ils sont plutôt réactifs à leur situation (regain de gaieté parfois)
- Réactivité de l’humeur
B. 2 ou plus des suivants :
● Prise de poids significative ou appétit augmenté
● Hypersomnie
● Sensation de lourdeur
● Pattern de sensibilité au rejet dans les relations : difficultés dans fct social ou professionnel
C. Critères pour mélancolique et catatonie ne sont pas remplis dans le même épisode

115
Q

Reconnaitre les critères diagnostiques d’un épisode avec caractérisée mélancolique

A

❖ Avec caractéristiques mélancoliques :
A. Un des suivant est présent durant la période la plus sévère d’un épisode :
● Perte de plaisir dans toutes (ou presque) les activités
● Perte de réactivité au stimuli habituellement agréables
o (Ne se sent jamais mieux, même temporairement quand quelque chose d’heureux arrive)

B. 3 ou plus des suivants :
● Qualité particulière de l’humeur dépressive caractérisée par un abattement profond, un sentiment de désespoir et/ou une morosité où ce que l’on appelle habituellement une anesthésie affective.
● Variation diurne (dépression pire le matin)
● Insomnie terminale (se lève + tôt)
● Ralentissement ou agitation psychomoteur sévère
● Anorexie ou perte de poids
● Culpabilité excessive ou inappropriée

116
Q

Reconnaitre les critères diagnostiques d’un épisode avec caractérisée psychotique

A

Des idées délirantes ou des hallucinations ont été présentes à un moment de l’évolution de l’épisode

  • Avec symptômes psychotiques congruents avec l’humeur : contenu des délusions et hallucinations est compatible avec les thèmes typiques de manie (grandiosité, invulnérabilité) mais peut également inclure des thèmes de méfiance et de persécution, en particulier par rapport au doutes des autres concernant les capacités du sujet, ses accomplissements, et ainsi de suite
  • Avec symptômes psychotiques non-congruents avec l’humeur : contenu des délusions et hallucinations n’est pas vraiment compatible avec les thèmes typiques de manie (grandiosité, invulnérabilité)
117
Q

Reconnaitre/nommer le critères associée à catatonie associées à un trouble mental

A

A. Le tableau clinique est dominé par au moins 3 des symptômes suivants :

  1. Stupeur (absence d’activité psychomotrice)
  2. Catalepsie (induction d’une posture maintenue passivement et contre la gravité)
  3. Flexibilité cireuse (résistance légère ou nette lors du positionnement induit par l’examinateur)
  4. Mutisme (absence ou quasi-absence de réponse verbale)
  5. Négativisme (opposition ou absence de réponse à des instruction ou des stimuli extérieurs)
  6. Prise de posture (maintien actif, contre la gravité, d’une posture adoptée spontanément)
  7. Maniérisme (caricatures bizarres ou solennelles d’actions ordinaires)
  8. Stéréotypie (mouvements non dirigés vers un but, répétitifs et anormalement fréquents)
  9. Agitation, non influencée par des stimuli externes
  10. Expression faciale grimaçante
  11. Écholalie (répétition des paroles d’un autre)
  12. Échopraxie (reproduction des mouvements d’un autre)
118
Q

Reconnaitre les critères diagnostiques d’un épisode avec caractérisée avec détresse anxieuse

A

La détresse anxieuse est définie par la présence d’au moins 2 des symptômes suivants pendant la majorité des jours d’un épisode de dépression majeure ou dysthymie (ou au cours de l’épisode maniaque ou hypomaniaque)

  1. Sentiment d’énervement ou de tension
  2. Sentiment d’agitation inhabituel
  3. Difficultés de concentrations dues à des soucis
  4. Peur que quelque chose d’horrible ne se produise
  5. Sentiment d’une possible perte de contrôle de soi
Spécifier si :
▪	Léger : 2 symptômes
▪	Moyen : 3 symptômes
▪	Moyennement grave : 4-5 symptômes
▪	Grave : 4-5 symptômes avec agitation motrice
119
Q

Rechercher l’évolution longitudinale, critères diagnostiques d’un épisode avec cycle rapide

A

❖ Avec cycles rapides : patients ayant vécu au moins 4 épisodes de dépression majeure, manie, hypomanie ou mixtes durant les 12 derniers mois.
o (Les épisodes sont démarqués par une période de rémission d’au moins 2 mois OU par un changement vers un épisode d’un pôle opposé)
o Cycle rapide dans les troubles bipolaires est une forme particulièrement sévère et associé à un âge plus jeune, plus d’épisodes de dépression et un plus grand risque de suicide.

120
Q

Rechercher l’évolution longitudinale, critères diagnostiques d’un épisode de dépression péripartum

A

Si les symptômes commencent :

  • Durant la grossesse
  • Dans les 4 semaines après l’accouchement
121
Q

Rechercher l’évolution longitudinale, critères diagnostiques d’un épisode de caractères saisonnier

A

Pour trouble dépressif caractérisé récidivant ou manies.
La caractéristique essentielle est une modalité évolutive saisonnière régulière pour au moins un type d’épisode.

A. Il existe une relation temporelle régulière entre la survenue des épisodes et une période particulière de l’année.
a. Pas inclure les cas où il y a une relation évidente entre la saison et un stress psychosocial
B. Les rémissions complètes surviennent aussi au cours d’une période particulière de l’année
C. Au cours des 2 dernières années, la survenue des épisodes a confirmé la présence d’une relation temporelle saisonnière.
D. Au cours de la vie entière du sujet, les épisodes saisonniers sont plus nombreux que les épisodes non saisonniers

122
Q

Reconnaitre/nommer les critères d’un trouble dépressif majeur (DSM-V)

A

A. Au moins 5 des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.

N.B. : Ne pas inclure des symptômes qui sont manifestement imputables à une affection médicale générale

(1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (p. ex., se sent triste ou vide) ou observée par les autres (p. ex., pleure)
N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent

(2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres)

(3) Perte ou gain de poids (+ souvent perte) significatif en l’absence de régime (p. ex., modification du poids corporel en un mois excédant 5 %), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue

(4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
1. Initiale : Difficulté à s’endormir pour plusieurs heures
2. Moyenne : Se lever au milieu de la nuit, rester éveillé pour 1-2h et se recoucher
3. Terminale : Se lever tôt le matin et pas être capable de se recoucher

(5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur)
(6) Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
(7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade)
(8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres)
(9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider

B. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

C. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale (p. ex., hypothyroïdie).

Note → Les critères A-C représentent un épisode dépressif majeur (voir objectif 1.3)
COmmun dans trouble bipolaire I mais pas requis dans le dx

Note → Une réponse à une perte significative (deuil, ruine financière, condition médicale sérieux, etc.) peut comprendre des sentiments intenses de tristesse, une rumination p/r à la perte, une perte d’appétit et une perte de poids comme dans le critère A. Un bon jugement clinique est donc nécessaire pour établir la présence ou non d’un épisode dépressif majeur (considérer l’histoire du patient et ses normes culturelles en lien avec l’expression de détresse)

B. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

D. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque (ne s’applique pas si ces épisodes sont induits par une substance ou attribuables à une condition médicale)

Spécifier si : 
❖	Avec détresse anxieuse
❖	Avec phases mixtes
❖	Avec caractéristiques mélancoliques
❖	Avec caractéristiques atypiques
❖	Avec caractéristiques psychotiques congruentes avec l’humeur
❖	Avec caractéristiques psychotiques non congruentes avec l’humeur
❖	Avec catatonie
❖	Avec début peripartum
❖	Avec caractère saisonnier
123
Q

Nommer les types de spécifications des troubles de l’humeur

A
❖	Avec détresse anxieuse
❖	Avec phases mixtes
❖	Avec caractéristiques mélancoliques
❖	Avec caractéristiques atypiques
❖	Avec caractéristiques psychotiques congruentes avec l’humeur
❖	Avec caractéristiques psychotiques non congruentes avec l’humeur
❖	Avec catatonie
❖	Avec début peripartum
❖	Avec caractère saisonnier
124
Q

Nommer des facteurs indiquant un risque de rechute d’un trouble de dépression caractérisée

A

i. 3 épisodes ou + de dépression majeure
ii. Double dépression (dépression majeure + dysthymie)
iii. 2 épisodes sévères ou + de dépression dans les 5 dernières années
iv. Trouble dépressif compliqué d’abus de substance ou de trouble d’anxiété
v. > 60 ans au début de la dépression

125
Q

Reconnaître/nommer les critères diagnostiques d’un trouble dépressif persistant

A

A. Humeur dépressive sur presque toute la journée, plus d’un jour sur deux, pour au moins 2 ans (signalée par le sujet ou par observation)
N.B. Pour les enfants/adolescents : l’humeur peut être irritable et doit durer au moins 1 an

B. Présence d’au moins 2 symptômes, durant l’état dépressif, parmi les suivants :

a. Faible appétit ou excès alimentaires
b. Insomnie ou hypersomnie
c. Baisse d’énergie ou fatigue
d. Faible estime de soi
e. Faible concentration ou difficulté à prendre des décisions
f. Sentiments de désespoir

C. Durant la période de 2 ans (1 an pour enfant/adolescent), l’individu n’a jamais été sans les symptômes des critères A et B pour plus de 2 mois consécutifs.

D. Les critères d’un trouble dépressif majeur peuvent être continuellement présents pendant 2 ans

E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères n’ont jamais été remplis pour la cyclothymie.

F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

G. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale

H. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Spécifier si : 
•	Avec détresse anxieuse
•	Avec phases mixtes
•	Avec caractéristiques mélancoliques
•	Avec caractéristiques atypiques
•	Avec caractéristiques psychotiques congruentes avec l’humeur
•	Avec caractéristiques psychotiques non congruentes avec l’humeur
•	Avec début peri-partum

Spécifier si :
• En rémission partielle
• En rémission complète

Spécifier si :
• Début précoce : avant 21 ans
• Début tardif : après 21 ans

Spécifier si :
• Avec syndrome dysthymique pur : les critères d’un épisode dépressif majeur ne sont pas remplis pour les 2 années précédentes
• Avec épisode dépressif majeur persistant : les critères d’un épisode dépressif majeur sont remplis pour les 2 années précédentes
• Avec épisodes dépressifs majeurs intermittents + épisode actuel : les critères d’un épisode dépressif majeur sont actuellement remplis, mais il y a eu des périodes d’au moins 8 semaines dans les 2 années précédentes avec des symptômes sous le seuil diagnostic
• Avec épisodes dépressifs majeurs intermittents sans épisode actuel : les critères d’un épisode dépressif majeur ne sont pas actuellement remplis, mais il y a eu 1 ou + épisodes dans les 2 années précédentes

Spécifier la sévérité :
• Léger
• Modéré
• Sévère

126
Q

Reconnaitre/nommer les critères diagnostiques d’un trouble dépressif lié à une autre condition médicale (DsM-V)

A

A. Perturbation de l’humeur importante et persistante qui prédomine dans le tableau clinique et qui est caractérisée par une humeur dépressive ou par une diminution significative d’intérêt et de plaisir dans toutes, ou presque toutes, les activités

B. Évidence à l’histoire, l’examen physique, ou avec résultats laboratoire que la perturbation est une conséquence pathophysiologique directe d’une autre condition médicale

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble psychologique (trouble d’adaptation avec humeur dépressive : le stresseur est une condition médicale sérieuse)

D. La perturbation n’arrive pas seulement durant un état confusionnel (délirium)

E. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Spécifier si :
❖ Avec caractéristiques dépressives : rempli les critères d’un épisode dépressif majeur
❖ Avec un ‘’semi’’ épisode dépressif majeur : rempli tous les critères de l’épisode dépressif majeur sauf le C
❖ Avec caractéristiques mixtes : présence en plus de symptômes maniaques ou hypomaniaques ne prédominant pas

*Inclure le nom de la maladie : exemple : trouble dépressif dû à hypothyroïdisme, avec caractéristiques dépressives

127
Q

Reconnaitre/nommer les critères diagnostiques d’un trouble dépressif induit par une substance ou une médication

A

A. Perturbation de l’humeur importante et persistante qui prédomine dans le tableau clinique et qui est caractérisée par une humeur dépressive ou par une diminution significative d’intérêt et de plaisir dans toutes, ou presque toutes, les activités

B. Évidence à l’histoire, l’examen physique, ou avec résultats laboratoire des 2 éléments suivants :

  1. Les symptômes du critère A se sont développés durant ou peu de temps après une intoxication ou un sevrage, ou après l’exposition à de la médication
  2. La substance/médication impliquée est capable de produire les symptômes du critère A

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif qui n’est pas induit par une substance ou une médication (les symptômes précèdent l’utilisation de la substance/ médication ; les symptômes persistent sur une longue période après la cessation d’une intoxication sévère ou d’un sevrage aigu)

D. La perturbation n’arrive pas seulement durant un état confusionnel (délirium)

E. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Spécifier si :
❖ Avec début durant intoxication
❖ Avec début durant sevrage

*Indiquer nom de la substance, et si usage unique, faible, modéré ou sévère

128
Q

Reconnaitre/nommer les critères diagnostiques d’un trouble dysphorique prémenstruel

A

A. Dans la majorité́ des cycles menstruels, au moins 5 des symptômes doivent être présents dans la semaine avant les menstruations, s’améliorer à l’arrêt des menstruations et être diminués ou absents dans la semaine après.

B. Au moins 1 des symptômes suivants doit être présent :
▪ Labilité́ émotionnelle importante: changements brusques d’humeur, se sentir soudainement triste ou envie de pleurer, sensitivité accrue au rejet
▪ Irritabilité́ marquée ou colère ou conflits interpersonnels augmentés
▪ Dépression marquée, désespoir, autodépréciation,
▪ Anxiété́ importante, tension, sentiment d’être énervé ou au bord de l’abîme

C. Au moins 1 des symptômes suivants doit AUSSI être présent, pour un total de 5 symptômes combinés aux symptômes du critère B:
▪ Intérêt diminué dans les activités habituelles (travail, école, amis, hobbies)
▪ Difficulté de concentration
▪ Léthargie, fatigabilité accrue, manqué d’énergie marqué
▪ Changement marqué d’appétit, ++ manger ou « specific food craving »
▪ Insomnie ou hypersomnie
▪ Sensation d’être dépassée, hors de contrôle
▪ Symptômes physiques : sensibilité́ ou œdème des seins, douleurs musculaires, gain de poids, enfler

Note: Les symptômes A à C doivent apparaître pendant la majorité́ des périodes menstruelles durant la dernière année et doivent présenter un dysfonctionnement important.

D. Les symptômes sont associés à une souffrance cliniquement significative ou interfère avec l’école/travail (diminution productivité et efficacité), les activités sociales, ou relations avec les autres

E. Le trouble n’est pas seulement une exacerbation des symptômes d’un autre désordre (dépression majeure, trouble panique, dysthymie, trouble de personnalité)

F. Critère A devrait être confirmé par une évaluation prospective quotidienne durant au moins 2 cycles symptomatiques

G. Les symptômes ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre condition médicale. (Exemple : hyperthyroïdisme

129
Q

reconnaitre/nommer les critères diagnostiques d’un trouble bipolaire de type I

A

A) Les critères A-D de l’épisode maniaque sont remplis pour au moins 1 épisode de manie. Au moins 1 épisode manie ou mixte est nécessaire pour le Dx
B) La survenue de l’épisode ou des épisodes maniaque ou dépressif n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

Spécifier si :
• Avec détresse anxieuse
• Avec caractéristiques mixtes
• Avec cycles rapides
• Avec caractéristiques mélancoliques
• Avec caractéristiques atypiques
• Avec caractéristiques psychotiques congruentes avec l’humeur
• Avec caractéristiques psychotiques non-congruentes avec l’humeur
• Avec catatonie : Caractéristiques similaires dans la schizophrénie primaire
• Avec début lors du péripartum
• Avec caractère saisonnier : En relation avec les changements de saisons

Spécifier évolution :
• En rémission partielle : symptômes de l’épisode venant d’arriver sont présents, mais tous les critères ne sont pas atteints OU période de moins de 2 mois sans symptôme significatif après la fin de l’épisode
• En rémission complète : durant les 2 mois suivants la crise, aucun signe/symptôme présent

Spécifier sévérité :
• Faible : peu ou pas de symptômes supplémentaires à ceux nécessaires pour répondre aux critères, intensité des symptômes est dérangeante mais contrôlable, résultent en un impact mineur sur le fonctionnement
• Modérée : nombre, intensité et impact fonctionnel sont entre faible et sévères
• Sévère : Symptômes supplémentaires nombreux à ceux nécessaires pour répondre aux critères, intensité des symptômes est très dérangeante et incontrôlable, résultent en un impact majeur sur le fonctionnement

130
Q

Nommer/reconnaitre les critères diagnostiques d’un trouble bipolaire de type II

A

A. Présence (ou antécédent) d’au moins un épisode hypomaniaque et d’un ou de plusieurs épisodes dépressifs majeurs (caractérisés).

B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque

C. La survenue de l’épisode ou des épisodes hypomaniaque ou dépressif n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

D. Les symptômes de dépression ou l’imprévisibilité causée par l’alternance fréquente entre les périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.

Spécifier l’épisode actuel ou le plus récent :
❖ Hypomaniaque : si l’épisode actuel (ou le plus récent) est un épisode hypomaniaque
❖ Dépressif : si l’épisode actuel (ou le plus récent) est un Épisode dépressif majeur

Spécifier :
❖ Avec caractéristiques anxieuses : 2 symptômes ou + présents : tension nerveuse ou musculaire, agitation inhabituelle, difficultés de concentration en raison d’inquiétudes, peur que quelque chose d’ennuyeux puisse apparaître et/ou sensation de perte de contrôle de soi
❖ Avec caractéristiques mixtes : épisodes hypomaniaques et dépressifs
❖ Avec cycles rapides : 4 épisodes d’humeur dans les 12 derniers mois qui remplissent les critères d’un des épisodes
❖ Avec symptômes psychotiques congruents avec l’humeur : contenu des délusions et hallucinations est compatible avec les thèmes typiques de manie (grandiosité, invulnérabilité)
❖ Avec symptômes psychotiques non-congruents avec l’humeur : contenu des délusions et hallucinations n’est pas vraiment compatible avec les thèmes typiques de manie (grandiosité, invulnérabilité)
❖ Avec catatonie : stupeur, mutisme, négativisme, agitation, stéréotypation, posture rigide, grimacements, etc.
❖ Avec début péripartum : durant grossesse ou 4 semaines suivantes
❖ Avec caractère saisonnier : au moins 1 type d’épisode est saisonnier

Spécifier évolution :
❖ En rémission partielle : symptômes de l’épisode venant d’arriver sont présents, mais tous les critères ne sont pas atteints OU période de moins de 2 mois sans symptôme significatif après la fin de l’épisode
❖ En rémission complète : durant les 2 mois suivants la crise, aucun signe/symptôme présent

Spécifier sévérité :
❖ Faible : peu ou pas de symptômes supplémentaires à ceux nécessaires pour répondre aux critères, intensité des symptômes est dérangeante mais contrôlable, résultent en un impact mineur sur le fonctionnement
❖ Modérée : nombre, intensité et impact fonctionnel sont entre faible et sévères
❖ Sévère : Symptômes supplémentaires nombreux à ceux nécessaires pour répondre aux critères, intensité des symptômes est très dérangeante et incontrôlable, résultent en un impact majeur sur le fonctionnement

131
Q

Reconnaitre/nommer les critères diagnostiques de cyclothymie

A

A. Existence, pendant au moins 2 ans, de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes hypomaniaques sont présents sans que soient réunis les critères d’un épisode hypomaniaque et de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes dépressifs sont présents sans que soient réunis les critères d’un épisode dépressif majeur.
N.B. : Chez les enfants et les adolescents, la durée doit être d’au moins un an.

B. Durant la période de 2 ans décrite ci-dessus (1 an chez les enfants et les adolescents), les symptômes hypomaniaques et dépressifs ont été présents au moins la moitié du temps et le sujet n’a pas connu de période de plus de 2 mois consécutifs sans les symptômes décrits au Critère A.

C. Les critères pour les épisodes dépressif majeur, épisode maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis.

D. Les symptômes du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

E. Les symptômes thymiques évoqués au critère A ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à abus ou un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex., une hyperthyroïdie).

F. Les symptômes entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.

132
Q

Nommer les critères diagnsotiques d’un trouble bipolaire lié à une autre condition médicale

A

A. Période persistante et prédominante de l’humeur expansive, élevée ou irritable ET niveau d’activité et d’énergie anormalement élevé qui prédominent le tableau clinique.

B. Évidence à l’histoire, l’examen physique, ou avec résultats laboratoire que la perturbation est une conséquence pathophysiologique directe d’une autre condition médicale

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

D. La perturbation n’arrive pas seulement durant un état confusionnel (délirium)

E. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants OU nécessite hospitalisation pour éviter qu’elle fasse du mal aux autres ou à elle-même

Spécifier si :
❖ Avec caractéristiques maniaques : ne remplit pas tous les critères pour un épisode maniaque ou hypomaniaque
❖ Avec épisode d’allure maniaque ou hypomaniaque: rempli tous les critères de l’épisode maniaque sauf le D pour épisode maniaque ou sauf le F pour un épisode hypomaniaque
❖ Avec caractéristiques mixtes : symptômes de dépression sont aussi présents mais ne prédominent pas le tableau clinique

133
Q

Nommer les critères diagnostiques d’un trouble bipolaire induit par une substance ou une médication

A

A. Perturbation de l’humeur importante et persistante qui prédomine dans le tableau clinique et qui est caractérisée par humeur élevée, expansive ou irritable avec ou sans humeur dépressive ou intérêt ou plaisir diminué dans presque toutes les activités.

B. Évidence à l’histoire, l’examen physique, ou avec résultats laboratoire des 2 éléments suivants :

  1. Les symptômes du critère A se sont développés durant ou peu de temps après une intoxication ou un sevrage, ou après l’exposition à de la médication
  2. La substance/médication impliquée est capable de produire les symptômes du critère A

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble bipolaire ou associé qui n’est pas induit par une substance ou une médication (les symptômes précèdent l’utilisation de la substance/médication ; les symptômes persistent sur une longue période après la cessation d’une intoxication sévère ou d’un sevrage aigu) OU il existe des indices démontrant qu’un trouble bipolaire était déjà présent

D. La perturbation n’arrive pas seulement durant un état confusionnel (délirium)

E. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Spécifier si :
❖ Avec début durant intoxication
❖ Avec début durant sevrage

  • Indiquer nom de la substance, et si usage unique, faible, modéré ou sévère
134
Q

Quels sont les tests paracliniques à faire pour un suivi d’un patient sous lithium ?

A

Puis: TSH tous les 6 à 12 mois selon le niveau de risque de maladie thyroïdienne; analyse d’urine et créatinine une fois par année; glycémie au moins une fois par année; et ECG périodiquement, surtout s’il y a une pathologie cardiaque concomitante ou que le patient a atteint la cinquantaine.