Anxiété Flashcards
Nommer les critères diagnostic (DSM-5) pour un trouble de panique
A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une poussée abrupte de peur intense ou d’inconfort intense qui atteint son maximum en quelques minutes (environ 10 mins) et durant lesquelles 4 ou plus de ces symptômes surviennent :
*Note : La poussée abrupte peut survenir à partir d’un état de calme ou d’anxiété.
4 symptômes requis :
- Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblements ou secousses musculaires
- Sensations d’essoufflement ou d’étouffement.
- Sensation d’étranglement.
- Douleur ou gêne thoraciques.
- Nausées ou gêne abdominale.
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou d’impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésie (engourdissement ou picotement)
- Déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (impression d’être détaché de soi)
- Peur de perdre le contrôle ou de « devenir fou ».
- Peur de mourir.
*Note : Les symptômes spécifiques à la culture ne doivent pas être pris en compte dans le décompte des quatre symptômes
B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou les deux des éléments suivants :
- Préoccupation ou inquiétude constante à propos d’une attaque de panique additionnelle et leurs conséquences
a. (Ex : perte de contrôle, avoir une crise de cœur, « devenir fou ») - Un changement inadapté significatif dans le comportement relié aux attaques
a. (Ex : comportements pour éviter d’autres attaques comme éviter les choses non-familières)
C. La perturbation n’est pas dû aux effets physiologiques d’une substance (drogues, médicament) ou à une autre condition médicale (hyperthyroïdie, désordres cardiopulmonaires).
D. La perturbation n’est pas expliquée par un autre désordre mental
a. (Ex : désordre d’anxiété sociales, phobie spécifique, TOC, trouble de stress post-traumatique, trouble d’anxiété de séparation).
Nommer les critères diagnostiques d’un trouble de l’agoraphobie DSM5
A. Anxiété marquée dans 2 ou plus des situations suivantes :
1. Transports publics (ex : autobus)
2. Lieux ouverts (ex : parking)
3. Lieux fermés (ex : cinéma)
4. Attendre en ligne ou être dans une foule
5. Se trouver seul en dehors de son domicile
B. Anxiété liée au fait qu’il pourrait être difficile de s’échapper d’une telle situation ou dans laquelle on ne pourrait pas trouver de secours en cas de symptômes de type panique ou autres symptômes embarrassant (ex : peur de tomber, d’incontinence, de vomir en public)
C. La situation agoraphobogène provoque presque toujours une peur ou de l’anxiété
D. La situation agoraphobogène est évitée, nécessite la présence d’un compagnon ou est endurée avec beaucoup d’anxiété
E. L’anxiété est hors de proportion par rapport au danger réel ou par rapport au contexte socio-culturel
F. Dure > 6 mois
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. Si présence d’une condition médicale supplémentaire (Crohn, Parkinson), la peur, l’anxiété et l’évitement sont clairement excessifs
I. La peur, l’anxiété et l’évitement ne sont pas mieux expliquées par les symptômes d’une autre trouble mental, pas liés exclusivement à des obsessions, à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans apparence physique, à des rappels d’événements traumatiques ou peur de la séparation
Vrai ou faux,
L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble de panique.
faux Les deux diagnostics peuvent être retenues
Quels sont les critères diagnostiques d’un TOC
DSM5
A. Présence soit d’obsessions, de compulsions ou des deux :
- Les obsessions sont définies par (1) ET (2) :
1. Pensées, impulsions ou représentations récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’atteinte, sont ressenties comme intrusives et inappropriées, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante.
2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, impulsion ou représentations ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c’est-à-dire : en exécutant la compulsion) - Les compulsions sont définies par (1) ET (2) :
1. Comportements répétitifs (exemple : se laver les mains, commander, vérifier) ou actes mentaux (prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière stricte
2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à prévenir ou à diminuer le sentiment d’anxiété ou de détresse ou à empêcher un événement ou une situation redoutée; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
B. Les obsessions et compulsions prennent un temps considérable (> 1h/jr) ou cause détresse cliniquement significative, ou une altération du fonctionnement social professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. Les symptômes ne sont pas liés aux effets physiologiques directs d’une substance ni à une autre affection médicale.
D. Les symptômes ne sont pas liés aux effets physiologiques d’un trouble mental. (Schizophrénie Des préoccupations délirantes ou des pensées imposées)
Spécifier si :
- Avec bonne ou assez bonne prise de conscience (insight/autocritique)
o Comprend que ses croyances ne correspondent pas à la réalité
- Avec mauvaise prise de conscience (insight/autocritique)
o Pense que ses croyances correspondent probablement à la réalité
- Avec absence de prise de conscience (insight/autocritique/autocritique/ avec présence de croyances délirantes)
o Croit que ses croyances sont réelles
Spécifier si :
- Si le patient a ou a eu une histoire de tics.
Nommer les crtières diagnostiques d’un troubles apparentés d’obssession d’une dysmorphie corporelle
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES :
A. Préoccupation p/r à un ou plusieurs défauts ou imperfections qui ne sont PAS observables ou apparaissent insignifiants aux autres
B. À un certain point, l’individu a exécuté plusieurs comportements répétitifs (miroir, soins de beauté excessifs, recherche d’être rassuré) ou des actes mentaux (comparaison apparence aux autres) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique.
C. Les préoccupations entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. La préoccupation de l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire.
Spécifier si :
- Avec dysmorphie musculaire :
o L’individu est préoccupé par l’idée que sa masse musculaire est trop petite ou insuffisante.
o Ce spécificateur peut être utilisé même si l’individu est préoccupé par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.
Spécifier si :
- Avec bonne ou assez bonne prise de conscience (insight/autocritique)
o Comprend que ses croyances ne correspondent pas à la réalité
- Avec mauvaise prise de conscience (insight/autocritique)
o Pense que ses croyances correspondent probablement à la réalité
- Avec absence de prise de conscience (insight/autocritique / avec présence de croyances délirantes)
o Croit que ses croyances sont réelles
Nommer les critères diagnostiques d’un trouble de l’accumulation compulsive -> DSM-V
A. Difficultés persistantes à jeter ou à se séparer de certains objets, indépendamment de leur valeur réelle.
B. Ces difficultés sont dues à un besoin ressenti de conserver les objets et à la souffrance associée au fait de les jeter.
C. La difficulté à jeter aboutit à une accumulation d’objets qui envahissent et encombrent la maison compromettant de manière importante sa fonction première.
a. Si les espaces sont dégagés, c’est que cela relève de l’intervention d’une autre personne comme quelqu’un de la famille, des agents d’entretien ou des représentants de l’autorité publique.
D. L’accumulation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants (y compris le maintien d’un environnement sans danger pour soi-même et pour les autres).
E. L’accumulation n’est pas imputable à une autre affectation médicale (comme une lésion cérébrale)
F. L’accumulation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental (TOC, psychose, …)
Spécifier si :
- Avec acquisitions excessives :
o La difficulté de jeter des biens est accompagnée d’une acquisition excessive d’objets qui ne sont pas nécessaire, ou pour lesquels il n’y a pas d’espace disponible
Spécifier si :
- Avec bonne ou assez bonne prise de conscience (insight/autocritique)
o Comprend que ses croyances ne correspondent pas à la réalité
- Avec mauvaise prise de conscience (insight/autocritique)
o Pense que ses croyances correspondent probablement à la réalité
- Avec absence de prise de conscience (insight/autocritique/ avec présence de croyances délirantes)
o Croit que ses croyances sont réelles
Nommer les critères diagnostiques d’un trouble de trichotillomanie
A. Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux
B. Tentatives répétées de réduire ou d’arrêter l’arrachage des cheveux.
C. « L’arrachage de cheveux » provoque une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
D. « L’arrachage des cheveux » n’est pas imputable à une autre affection médicale (comme une maladie dermatologique).
E. « L’arrachage des cheveux » n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental (par exemple la dysmorphie corporelle)
Nommer les critères diagnostiques d’un trouble de dermatillomanie
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES :
A. Triturage répété de la peau aboutissant à des lésions cutanées
B. Tentatives répétées pour diminuer ou arrêter le triturage de la peau
C. Le triturage de la peau entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Le triturage de la peau n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. cocaïne) ou d’une autre affection médicale (p. ex. gale).
E. Le triturage de la peau n’est pas mieux expliqué par des symptômes d’un autre trouble mental (p. ex. idées délirantes ou hallucinations tactiles dans un trouble psychotique)
Décrire le rôle des collaborateurs (autres professionnels) qu’un médecin dans la prise en charge d’une personne aux prises avec des troubles anxieux
-Psychiatre
-Psychoéducateur : moyen pour adaptation le mode de vie des patients
psychologue : psychothérapie
-Travailleurs social
Reconnaître les risques associés à l’utilisation des produits naturels dans le traitement de l’hyperthyroïdie
Traitement avec iode radioactif :
● Effets secondaires et risques associés :
o Douleur légère causée par thyroidite associée à la radiation
o Développement d’hypothyroïdie quasi inévitable (80%)
▪ Nécessité d’un suivi régulier la 1ere année + suivi annuel ensuite
o Crise thyrotoxique
▪ Relâchement massif d’hormones par la destruction des cellules
▪ Peut-être minimisé avec prétraitement par agents antithyroïdiens pour >1mois
Reconnaître les risques associés à l’utilisation des antithyroïdiens de synthèse
Les effets indésirables fréquents des médicaments antithyroïdiens sont les suivants: éruption cutanée, urticaire, fièvre arthralgie (1 à 5% des patients).
Ceux-ci peuvent se résoudre spontanément ou après substitution d’un autre médicament antithyroïdien. Les effets secondaires rares mais majeurs incluent l’hépatite; un syndrome de type SLE; et, le plus important, l’agranulocytose (<1%). Il est essentiel que les médicaments antithyroïdiens soient arrêtés et non redémarrés si un patient présente des effets secondaires majeurs. Des instructions écrites doivent être fournies concernant les symptômes d’une possible agranulocytose (par exemple mal de gorge, fièvre, ulcères de la bouche) et la nécessité d’arrêter le traitement en attendant une numération sanguine complète confirmant qu’aucune agranulocytose n’est présente.
Nommer les principaux psychotrope (4) avec des effets sédatifs
- Benzodiazépines
- Antidépresseurs tricycliques : possible sédation comme effet secondaire, tout comme la vision embrouillée, constipation, … Effets sédatifs pires lorsque prise conjointe à des produits sédatifs. Le plus important : cardiotoxicité! DANGER : patients avec pathologie cardiaque.
- Trazodone : effet sédatif à dose antidépressive (haute dose), on l’utilise surtout comme somnifère
- Mirtazapine : effet sédatif marqué à 15mg (affinité ++ pour récepteurs H), mais (-) à 30mg donc on commence souvent l’administration à 30mg si on veut réduire effets sédatifs (parfois ils sont souhaités, si Sx dépressifs comme inappétence et insomnie
Reconnaître/expliquer la notion de transfert émotionnel
TRANSFERT : établissement d’attentes, de croyances et de réponses émotionnelles que le patient apporte à la relation patient-médecin
o Le transfert est un processus principalement inconscient qui permet de révéler des conflits non résolus durant l’enfance.
o Ex : L’attitude du patient peut en être une de confiance réaliste, idéalisation excessive et de fantasme érotique.
o Un phénomène inconscient qui intervient dans la relation thérapeutique : c’est un report des sentiments que le patient éprouvait jadis à l’égard d’une figure d’autorité sur le thérapeute.
o Dans la relation médecin-malade, le malade se retrouve en situation plus ou moins infantilisée et peut régresser à ses émotions originelles qui ont structuré sa personnalité
Expliquer les deux types de transfert (émotionnel)
o 2 types de transfert :
o Le transfert positif : Sentiments amicaux, Il permet alors au patient de se sentir en confiance et de parler
o Le transfert négatif : Agressivité, Méfiance, Hostilité, Excès de l’investissement
o Tout transfert est constitué simultanément d’éléments + et -.
Expliquer brièvement la notion de contre-transfert
établissement d’attentes, de croyances et de réponses émotionnelles que le médecin apporte à la relation patient-médecin; transposition par le médecin de ses propres besoins inconscients, de ses attentes non dites.
o Le contre-transfert ne doit pas entraver le bon fonctionnement de la psychothérapie (le médecin pourrait trouver, par exemple, que son patient est trop distant).
o Il faut reconnaître ce contre-transfert et l’analyser afin de mieux comprendre le patient et ce qui a suscité de sentiment.
Reconnaître/nommer les différences entre les notions d’empathie et de sympathie
EMPATHIE : Habileté à percevoir, à identifier et à comprendre les sentiments ou émotions d’une autre personne tout en maintenant une distance affective par rapport à cette dernière.
o L’empathie est la faculté de se mettre dans les chaussures de l’autre ; capacité à comprendre ce que l’autre ressent.
o Capacité de comprendre la souffrance d’autrui, sans nécessairement vivre ses expériences.
SYMPATHIE : Affinité spontanée ressentie entre deux ou plusieurs personnes, qui les porte naturellement les unes vers les autres.
o Le fait de ressentir davantage, plus profondément et de façon plus durable les émotions d’une autre personne.
o La préoccupation forte ressentie pour autrui ; inclut avoir un regard positif et préoccupation non éphémère pour l’autre.
Nommer les 4 étapes de la méditation pleine conscience
- s’arrêter
- Respirer
- Observer son vécu corporel, ses pensées et ses émotions
- Accepter ce qui est dans le moment présente et agir
Nommer les 4 caractéristiques du stress
N: nouveauté
I : imprévisible
C: contrôle incertain
E : Ego menacé
Nommer les émotions à potentiel dysfonctionnel
acronyme CHHAT
C: culpabilité H: honte H: hostilité A: Anxiété T: Tristesse
Nommer les erreurs cognitives sur lesquels il faut travailler
(GRIMPA)
- Généralisation et dramatisation
o Tirer une conclusion générale à caractère définitif en se basant sur un seul fait ou plusieurs petits indices isolés
o Estimer que ce qui pourrait arriver est si horrible/insupportable qu’il sera impossible d’y survivre - Raisonnement émotif + tout ou rien (dichotomique)
o Laisser ses émotions être garants de l’interprétation de la réalité - Inférence arbitraire
o Jugement porté même s’il n’y a pas de faits pour justifier un tel jugement - Maximisation/Minimisation
o Affirmer que les choses positives qui sont faites sont sans importance - Personnalisation
o S’attribuer une part disproportionnée du blâme - Abstraction sélective
o Mettre l’accent uniquement sur le négatif
Expliquer brièvement le modèle de beck dans la thérapie cognitivo-comportementale
● Les pensées automatiques : uniques à chaque individu et comportant souvent des distorsions cognitives
● Les pensées ou croyances intermédiaires : qui incluent les présomptions, les obligations et les devoirs, les attitudes (façons d’agir)
● Les croyances fondamentales : souvent inconscientes et apprises via l’expérience et le vécu personnel et qui constituent des schémas
- Triade de Beck dans l’anxiété: Je suis en danger, Les autres ne peuvent me protéger, L’avenir est incertain
- Triade de Beck dans la dépression: Je ne réussis rien (je suis pitoyable), Les gens ne peuvent m’aider, L’avenir est sans espoir
Expliquer brièvement la procédure de l,expostion de la TCC
Procédure de l’exposition :
- Établir une hiérarchie des situations phobogènes
- Commencer par la plus facile
- Tenir compte des 3 conditions essentielles pour rendre les séances efficaces
a. Doit être PPR :
i. Progressive (pas dépasser un niveau d’anxiété de 6/10) - Traumatisme
ii. Prolongée (demeurer ad anxiété diminue d’environ 50%)
iii. Répétitive (ad ce que anxiété soit minimale ou tolérable afin accumuler réussites) - Le patient doit demeurer exposé tant que le niveau d’anxiété n’est pas descendu de 50%.
Nommer des techniques psychologiques incompatible avec l’anxiété
- La relaxation dynamique
- La pensée rassurante (sinon, il croit qu’il a raison d’être anxieux)
- La satisfaction des besoins
- L’affirmation de soi
Nommer les classes de traitements médicamenteux de l’hyperthyroïdie
- Antithyroïdiens
- Bêta-bloqueurs
- Iode radioactif
- Chirurgie