Abus de substance Flashcards
Définir une intoxication
Intoxication : Syndrome réversible causé par une substance spécifique qui affecte une ou plus fonction mentale :
- Mémoire
- Orientation
- Humeur
- Jugement
- Fonctionnement comportemental, social ou occupationnel.
Expliquer la différence entre la tolérance comportementale et la tolérance croisée
Tolérance comportementale : Habilité d’une personne de faire des tâches malgré les effets de la drogue
Tolérance croisée : Habileté d’une drogue de pouvoir être substituée par une autre qui produit les mêmes effets psychologiques et physiologiques
Nommer 4 symptômes ou conséquences associées à une progression de l’alcoolisme
o Changements physiques mineurs
▪ Acné rosacea (nez hypertrophique et rougi)
▪ Érythème palmaire (paumes rougies par haut niveau d’œstrogène dans le sang)
● Pour les femmes
▪ Hypertrophie douloureuse du foie via infiltration graisseuse (début de la cirrhose du foie alcoolique)
o Ictère et ascites (stade avancé)
o Infections respiratoires ou autres inexpliquées
o Hématomes (bleus) inexpliqués
o Amnésies
o Accidents mineurs
o Plaintes à propos des talents de conducteur de l’alcoolique
o Arrestations ou accidents
o Atrophie testiculaire, gynécomastie (développement de sein) (stade avancé)
o Problèmes familiaux, au travail, etc.
o Perte de l’emploi
o Contracture de Dupuytren (stade avancé)
Nommer 3 éléments associées à un meilleur pronostic lors du traitement de la dépendance à l’alcool
Meilleur pronostic si : ● Mariage stable ● Vie familiale stable ● Emploi stable ● Peu de comorbidité ● Pas d’histoire familiale d’alcoolisme
Quelle est la concentration d’alcool associées à un risque de coma et de mort
• >350 mg/dL: Coma et mort
Nommer 4 facteurs de risques à une dépendance à l’alcool
- Environnementaux : attitudes culturelles, disponibilité, stress…
- Génétique : Aspect familial (même quand enfant abandonné), sensibilité basse, bipolarité, système de récompense, etc.
- Influençant l’évolution : Impulsivité = plus précoce et sévère.
- Homme plus de troubles, mais femme métabolisent moins rapidement.
Nommer les conséquences/complications possibles à une dépendance à l’alcool
Catégorie :
A) Complication psychiatriques
❖ Intoxication aiguë à l’alcool
❖ Syndrome de sevrage
❖ Syndromes amnésiques (Wernicke-Korsakoff)
❖ Démences reliées à l’alcool ou déficits cognitifs léger/modéré
❖ Dépression (>60%) → augmentation des risques de suicides (+ histoire de pertes de relations intimes dans la dernière année)
Nommer 4 des conséquences/complications possibles à une dépendance à l’alcool
Catégorie :
Complication sociale et occupationnelles
❖ Problèmes familiaux ou maritaux : o Abus de l’époux ou des enfants o Séparation ou divorce ❖ Problèmes au travail o Absentéisme o Renvoi ❖ Problèmes avec la justice o Arrestations (conduite en état d’ébriété, accidents, etc.) o Prison o Dossier criminel ❖ Abus ou dépendance à d’autres substances
Nommer 4 des conséquences/complications possibles à une dépendance à l’alcool
Catégorie : Complication médicale
- Cirrhose
- Affectation gastro-intesinale
- Pancréatite
- Hypertension artérielle
- Neuropathie périphériques
- Dommages cérébelleux
- Encépahlopathie de Wernicke
- Syndrome de Wernicke-Korsakoff
- Démence
- Syndrome alcoolisme foetale
- Cancer
- Altération du système endocrinien
Expliquez brièvement l’encéphalopathie de Wernicke
- cause
- Traitement
- Symptômes
▪ Cause : déficience en thiamine (vitamine B1)
▪ Symptômes :
● ophtalmoplégie (paralysie du droit externe, nystagmus, trouble du regard conjugué)
● ataxie (trouble des mouvements et de la coordination)
● confusion mentale
● dysarthrie (difficulté d’élocution)
▪ Traitements : injection de thiamine ++ important pour prévenir des problèmes irréversibles
▪ Temps pour se rétablir de la confusion
● 1/3 6 jours
● 1/3 1 mois
● 1/3 2 mois
Quelle vitamine est responsable de la neuropathie périphérique en gants et chaussette chez les patients avec un trouble de dépendance à l’alcool
Déficience en vitamine B
Expliquez brièvement le syndrome de Wenicke-Korsakoff
- cause
- Traitement
- Symptômes
o Syndrome de Wernicke-Korsakoff (après Wernicke habituellement)
▪ Cause : malnutrition (++ déficience en thiamine)
▪ Symptômes : altération cognitive et de la mémoire, qui peuvent être irréversibles
● Amnésie antérograde avec présence de confabulation (invention d’histoires pour remplir les blancs de mémoire)
● Lésion nécrotique des corps mamillaires, du thalamus, autres.
▪ Tx : thiamine aussi et autres vitamines, acide folique
Nommer 3 diagnostic différentiels possible à un trouble d’usage de l’alcool
Consommation non pathologique d’alcool :Boire en petite quantité même quotidiennement et parfois suffisamment pour se sentir intoxiqué, mais pas de détresse significative
Trouble de l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques : symptômes semblables, évolution différente
Trouble des conduites dans l’enfance et troubles de la personnalité antisociale chez l’adulte : les personnes avec ces conditions ont souvent un trouble de l’usage de l’alcool, donc important de distinguer les deux conditions
Quelles sont les principaux effets d’un trouble de l’usage des sédatifs hypnotiques, anxiolytique ?
● Sédation ● Somnolence ● Soulage l’anxiété ● Prévient les crises épileptiques ● Relaxation musculaire ● Anesthésie générale
Quels sont les red flags permettant de repérer un trouble de l’usage des sédatifs hypnotiques, anxiolytique ?
● Plaintes dramatiques de besoin de substance sur une base régulière
● Rapporte avoir perdu la prescription
● Requêtes fréquentes pour une nouvelle prescription précoce
● Requête pour un médicament spécifique, rapporte des allergies aux autres drogues, utilisation de drogues non-prescrites pour enlever la douleur ou l’anxiété
● Doctor-shopping : tente d’obtenir de la médication chez plusieurs médecins
Quels sont les facteurs de risques associés à un trouble de l’usage aux stimulants
- Tempéramentaux : trouble bipolaire, schizophrénie, antisocial, troubles d’usage de d’autres substances
- Environnementaux : exposition prénatale, utilisation par parents, violence communautaire, environnement instable
Nommer 3 des facteurs de comorbidités associés à un trouble de l’usage aux stimulants
Utilisateurs de cocaïne consomment souvent de l’alcool
Utilisateurs de stimulants amphétaminiques consomment souvent du cannabis
Peut être associé à
- Stress post-traumatique
- Personnalité antisociale
- TDA/H
- Jeu d’argent pathologique
Problèmes cardiopulmonaires sont souvent présents chez personnes demandant un tx pour des problèmes liés à la cocaïne avec le plus souvent des douleurs thoraciques
Problèmes médicaux en lien avec les additifs pour couper la drogue
Nommer 4 conséquences fonctionnelles à un trouble de l’usage du cannabis
- Altération du fonctionnement psychosocial, cognitif et de la santé
- Difficultés à l’école ou au travail
- Accidents provoqués par les comportements potentiellement dangereux
- Risques de maladies respiratoires semblables aux fumeurs de tabac
o Fumée du cannabis contient des taux importants de substances carcinogènes
Nommer 5 signes d’utilisation aiguë ou chronique du cannabis
- Yeux rouges (conjonctives injectées)
- Odeur du cannabis sur vêtements
- Jaunissement bout des doigts (joints)
- Toux chronique
- Envies impérieuses/irrépressibles ainsi que impulsion pour certains aliments à des moments inhabituels
Nommer 4 effets à long terme d’un trouble de l’usage du cannabis
- Atteinte des fonctions cognitives, ex : fonctions supérieures exécutives
- ↓ De l’intelligence
- ↓ De concentration
- ↓ De la mémoire
- Problèmes respiratoires (si fumé)
- Augmentation de l’anxiété /crises de panique, dépression, tentative de suicide, bipolarité
- Syndrome amotivationnel
- Mauvais résultats scolaires et problèmes d’emploi
- Dépersonnalisation
- Substances carcinogènes
Quel est le marqueurs au diagnostic d’un trouble de l’usage du tabac le plus utilisés ?
La cotinine
Nommer 5 conséquences/effets à long terme associées à un trouble de l’usage du tabac
- Multiples cancers (bouche, larynx, poumons, etc.)
- Maladies cardiovasculaires
- Maladies respiratoires
- Toux / essoufflements
- Vieillissement prématuré de la peau
- Problèmes périnataux
- Problème psychiatrique léger
- Emphysème
Augmente de 30% le risque de maladie cardiaque et de cancer
Nommer les critères diagnostic (DSM-5) pour un diagnostic d’une intoxication à la caféine trouble de
A. Consommation récente de caféine (typiquement une dose élevée bien supérieure à 250 mg)
B. Au moins 5 des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation de caféine : Souvent plus de 200 mg
1. Fébrilité
2. Nervosité
3. Excitation
4. Insomnie
5. Faciès vultueux (visage congestionnée et bouffi)
6. Troubles gastro-intestinaux
7. Augmentation de la diurèse
Souvent plus de 1g
8. Soubresauts musculaires
9. Pensées et discours décousus
10. Tachycardie ou arythmie cardiaque (haute dose à augmentation, basse dose à> baisse)
11. Périodes d’infatigabilité
12. Agitation psychomotrice
C. Les signes ou symptômes causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
Taux sérique peuvent être utiles, mais pas diagnostic
Nommer 3 comorbidités possibles avec un trouble de l’usage de la caféine
Consommation excessive (>400mg) peut exacerber symptômes anxieux et somatiques
- Associée troubles dépressifs/bipolaires/alimentaires/psychotiques/sommeil/liés à une substance
- Troubles anxieux plus susceptibles d’éviter la caféine
Perturbation GI
- Aggravation problème oesophagien et gastrique (Ex. Ulcère)
Peut aggravé problème fibrokystique des seins chez la femme
Nomme les critères diagnostic d’une intoxication par sédatifs, hypnotiques, anxiolytique selon le DSM-5
A. Ingestion récente de cette substance
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs qui se sont développés pendant ou peu après son utilisation
C. Au moins un des signes et symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation de cette substance :
1. Discours bredouillant
2. Incoordination
3. Démarche instable
4. Nystagmus (mouvement involontaire des 2 yeux)
5. Altération cognitive de l’attention ou de la mémoire
6. Stupeur ou coma
D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
● Surdose : risque d’affection respiratoire
Nommer 4 des principaux poduits consommées lors d’une intoxication aux psychostimulants/stimulants
o Méthamphétamine o Méthylphénidate (Ritalin, Concerta) o Dextroamphétamine o Phenmetrazine o Amphétamines o Cocaïne et son dérivé à faible coût = le crack
Nommer les critères diagnostics d’une intoxication aux stimulants (DSM)
A. Usage récent de stimulants
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs(ex: euphorie ou émoussement affectif, changements de la sociabilité, hypervigilance, sensibilité interpersonnelle, anxiété, tension ou colère, comportements stéréotupés, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après son utilisation
C. Au moins 2 des signes et symptômes suivant :
1. Dilatation pupillaire (mydriase)
2. Tachycardie ou bradycardie
3. Augmentation ou diminution de la pression artérielle
4. Transpiration ou frissons
5. Nausées et vomissements
6. Perte de poids avérée
7. Agitation ou ralentissement psychomoteur
8. Faiblesse musculaire, dépression respiratoire, douleurs thoraciques ou arythmie cardiaques
9. Confusion, crises convulsives, dyskinésies, dystonies ou coma
D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance
nommer les critères diagnostiques d’une intoxication au cannabis (DSM)
A. Usage récent de cannabis
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (ex : altération de la coordination motrice, euphorie, anxiété, sensation de ralentissement du temps, altération du jugement, retrait social) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage du cannabis
C. Au moins 2 des signes ou symptômes suivants, se développant dans les 2 heures qui suivent l’usage du cannabis
o Conjonctives injectées (yeux rouges)
o ↑ de l’appétit et de la soif
o Sécheresse de la bouche
o Tachycardie
D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance
Spécifier si → avec perturbations des perceptions
● Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’un état confusionnel
○ Envisager trouble psychotique induit par une substance/médicament
Nommer 3 symptômes psychologiques et 3 symptômes physiques à l’usage de stimulants
Psychologiques : Paranoïa Hallucinations visuelles, et auditives Craving Comportement asocial Concentration altérée Irritabilité Mauvais rêves Hyperexcitabilité Violence
PHYSIQUE : Vision floue, dilatation pupillaire Toux Douleurs musculaires Peau sèche Tremblement/frissons Perte de poids Douleurs thoraciques Épisode inconscient Difficulté à uriner
Nommer 3 symptômes psychologiques et 3 symptômes physiques à l’usage de cannabis
PSYCHOLOGIQUE : Euphorie Sérénité ↑ perception des sens ↑ confiance en soi Paranoïa ↓ attention, concentration, mémoire
PHYSIQUE
Conjonctives injectées (yeux rouge)
↑ appétit (gastro-intestinal)
Bouche sèche (autonomique)
Tachycardie (autonomique) (car vasodilatation ?)
↑ soif
↓ coordination motrice, psychomoteur passif
Nomme 3 effets de la consommation chroniques de cannabis
● ↓ mémoire à long terme,
suppression du REM (rapid eye movement),
syndrome amotivationnel (apathie/passivité/indifférence/manque d’ambition et perte d’intérêt),
apathique/inerte.
Nommer les critères diagnostic d’une intoxication au tabac
Il n’y a pas d’intoxication possible au tabac, il y a des critères diagnostics pour un sevrage seulement
Quel sevrage est dangereux pour la vie ?
● Alcool (arrêt brusque après de longue période)
o Raison : manque d’inhibition (fait avant par l’alcool) → le système glutamate prend le relai→ Activation
o Conséquence : risque de convulsion
● Benzodiazépine (agit de manière majeure sur les récepteurs GABAa)
o Peut causer les mêmes choses que lors d’arrêt d’alcool
Nommer les critères diagnostics pour un sevrage d’alcool
DSM
● Arrêt (ou réduction) d’un usage d’alcool qui a été massif et prolongé.
● Au moins deux des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage d’alcool décrit dans le critère A :
o Hyperactivité neurovégétative
▪ Transpiration ou fréquence cardiaque supérieur à 100 bat/min
o Augmentation du tremblement des mains
o Insomnie
o Nausées ou vomissements
o Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives (delirium tremens)
o Agitation psychomotrice
o Anxiété
o Crises convulsives généralisées tonicocloniques
● Les symptômes causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
● Les signes ou symptômes ne sont pas associés aux effets physiologiques d’une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.
Nommer les 4 syndromes de sevrage
- Syndrome de sevrage non compliqué
- syndrome de sevrage avec crise
- Hallucination alcoolique
- Delirium tremens
Nommer (5) les différents changements au nucleaus accumbens suite à un sevrage (en général)
● Système dopaminergique (transmission dopaminergique) ↑
● Système sérotoninergique (transmission sérotoninergique) ↑
● Système opioïde (récepteur mu) ↑
● NMDA transmission↑
● GABA transmission ↓
Expliquer brièvement le syndrome de sevrage non compliqué d’alcool
A) Syndrome de sevrage non compliqué (tremblements)
Commence de 12 à 18h après la cessation de la consommation d’alcool, les symptômes atteignent leur apogée entre 24 et 48h et durent de 5 à 7 jours (même sans traitement)
Les symptômes incluent : anxiété, tremblements, nausées et vomissements (la FC et la TA peuvent être élevées)
Traitement :
❖ Diminuer les stimuli externes
❖ Support général (nourriture et hydratation adéquate + monitoring)
❖ Suppléments nutritionnels
o Thiamine (orale ou intramusculaire) → prévenir encéphalopathie de Wernicke
o Acide folique
o Multi-vitamines
❖ Benzodiazépines
o Sécuritaire et bonne tolérance avec l’alcool
o Chlordiazepoxide → longue demi-vie, peu coûteux
o Lorazepam → courte action → recommandé pour les patients avec des troubles du foie, ou les personnes âgées car excrété par les reins
Le traitement (suivi) peut se faire en clinique externe ou l’hospitalisation peut être nécessaire (si comorbidités psychiatriques, incapacité de suivre les instructions, peu ou pas de support social ou antécédents de syndrome de sevrage sévère)
Expliquer brièvement le syndrome de sevrage avec crises
Commence de 7 à 38h après la cessation de la consommation d’alcool et les symptômes atteignent leur apogée entre 24 et 48h
Le patient peut avoir une seule « explosion » de 1 à 6 crises généralisées. (Rarement status epilepticus)
● À lieu chez des patients alcooliques chroniques depuis longtemps (alcoolisme sévère)
Traitement :
❖ Diminuer les stimuli externes
❖ Support général (nourriture et hydratation adéquate + monitoring)
❖ Suppléments nutritionnels
o Thiamine (orale ou intramusculaire) → prévenir encéphalopathie de Wernicke
o Acide folique
o Multi-vitamines
❖ Diazépam (benzo) pour interrompre les crises épileptiques
Expliquer brièvement le syndrome de sevrage avec hallucinations alcooliques
(Signes et symptômes + traitement)
C) Hallucinations alcooliques
Commence 48h après la cessation de la consommation d’alcool et dure environ 1 semaine
Se caractérise par des hallucinations auditives, visuelles ou tactiles vives et désagréables avec un sensorium normal
● À lieu chez des patients alcooliques chroniques depuis longtemps (alcoolisme sévère)
Traitement :
❖ IDEM +
❖ Antipsychotique typique ou atypique pour éliminer les hallucinations (Haldol, Risperdal, etc.)
Expliquer brièvement le delirium tremens dans le sevrage d’alcool
(Signes et syptômes + traitement)
D) Delirium tremens
Commence 2-3 jours après la cessation de la consommation ou après la réduction significative de la consommation. Les symptômes atteignent leur apogée en 4 à 5 jours. Le trouble dure en général 3 jours, mais peut persister sur plusieurs semaines
Les manifestations sont :
❖ Delirium (confusion et désorientation, distorsions perceptuelles, troubles du cycle de sommeil, agitation, etc.)
❖ Légère fièvre
❖ Hypervigilance du SNA (système nerveux autonome)
❖ Hallucination visuelle (bibitte sur mur)
Taux de mortalité de 15%
Traitement :
A. IDEM +
● Le traitement du delirium tremens nécessite l’hospitalisation pour que le patient ait plus de soins :
❖ Confinement et restriction avec benzodiazépines
❖ Hydratation IV
❖ Correction d’un déséquilibre d’électrolytes
❖ Examen des blessures physiques possibles
❖ Isolement, contentions
Pourquoi il ne faut pas donner d’antipsychotique lors d’un delirium tremens ?
Il y a un risque de convulsion
Nommer les 3 médicaments pouvant être prescrit afin de maintenir l’état de sobriété d’alcool
- Disulfiram
- Naltrexone
- Acamprostate
Quel est le rôle du disulfriram ? + posologie
o Inhibition ALDH → accumulation d’acétaldéhyde dans le sang lorsque de l’alcool est consommé → symptômes toxiques (nausées, vomissements, palpitation et hypotension) → découragement de boire + maintenance de la sobriété
o 250mg die
Quel est le mécanisme d’action du Naltrexone + posologie
o Antagoniste de l’μ-opioide
o Peut causer des nausées, céphalées, anxiété ou sédation
o Ne pas donner aux personnes avec une maladie du foie sévère
▪ Requiert surveillance périodique des enzymes hépatiques
o 50mg die