Troubles comorbides et stades de changement Flashcards
Selon vous, est-il facile de traiter un joueur pathologique ? Expliquer.
1) Les joueurs pathologiques sont souvent atteints de plusieurs troubles psychologiques à la fois
2) Les joueurs pathologiques ne sont pas toujours prêts à changer et à arrêter de jouer
VRAI OU FAUX. Les joueurs pathologiques sont plus souvent atteints d’un autre trouble que ceux n’ayant pas ce dx
VRAI
Quels sont les troubles les plus courants chez les joueurs pathologiques?
- Avoir recours à des tentatives de suicide
- De multiples troubles à l’axe I
- Des troubles de la personnalité du groupe B
- Trouble d’adaptation
- Trouble anxieux
- Trouble de l’humeur et idées suicidaires
- Troubles d’abus ou dépendance à l’alcool ou drogues
- Dépendance à la nicotine
Comment se manifeste les troubles d’adaptation chez les joueurs pathologiques?
→ 83% des joueurs pathologiques auraient emprunté de l’argent afin d’éviter de sérieux problèmes
→ 1 joueur pathologique sur 5 fera une demande pour faire faillite
→ Les joueurs pathologiques ont un taux significativement plus élevé d’arrestations, d’incarcérations, de dettes, de difficultés relationnelles et de divorces que les autres joueurs ou que les non joueurs
→ Ces événements peuvent même pousser certains joueurs au suicide
Comment se manifeste le trouble anxieux chez les joueurs pathologiques?
→ Entre 37% et 48% des joueurs pathologiques seraient atteints d’un trouble anxieux
• Près de 28% auraient déjà vécu des attaques de panique
• Près de 23% entretiendraient des inquiétudes excessives
• Certains rapportent vivre de l’anxiété sociale
• Certains ont également des phobies simples
Comment se manifeste le trouble de l’humeur et les idées suicidaires chez les joueurs pathologiques?
→ Environ 17% à 51% souffrirait d’un trouble de l’humeur
→ Parfois, jusqu’à 1 sur 2 pourrait souffrir de dépression majeure
→ 1 sur 4 serait atteint d’un trouble bipolaire
• Les taux d’idéations suicidaires varient entre 25% à 92%
• Les taux de tentatives de suicide varient de 4% à 40%
Le trouble est présent avant l’apparition du jeu pathologique ou le contraire?
•Selon Premper & Schulz (2008) :
- Dans la majorité des cas (76,9%), un trouble anxieux serait présent avant l’apparition du jeu pathologique
- Par contre, dans 60,6% des cas, l’apparition d’un trouble affectif surviendrait après le déclenchement du jeu pathologique.
Comment se manifeste le trouble d’abus à la drogue?
→ Environ 27% à 38% des joueurs pathologiques ont des problèmes de toxicomanie
→ 14% des toxicomanes présentent un problème de jeu excessif comorbide
Comment se manifeste le trouble de dépendance à la nicotine?
→ Près de 61% des joueurs pathologiques seraient des fumeurs
Selon l’étude de Kessler et ses collègues (2008), le déclenchement et le maintien du jeu pathologique peuvent être prédits par quel dx?
- De trouble anxieux
- De trouble de l’humeur
- De trouble du contrôle des impulsions
- De trouble d’abus de substance
Selon l’étude de Kessler et ses collègues (2008), le jeu pathologique peut prédire l’apparition de quel trouble?
- d’un trouble d’anxiété généralisée
- d’un trouble de stress post-traumatique
- d’un trouble de dépendance à une substance
Comment se manifeste le trouble de personnalité chez les joueurs pathologique?
→ Au moins 1 sur 4 aurait un trouble de la personnalité (TP) selon la littérature
• Dans les milieux au Québec, 64% auraient au moins un TP et 25% en auraient deux ou plus selon le SCID-II
• Trouble le + fréquent : TP antisociale (29%)
• Être atteint d’au moins un TP du groupe B est un prédicteur significatif de l’abandon du tx
• Selon Odlaug, Scheiber, Liana & Grant (2012), 45,5% auraient au moins un TP selon le SCID-II
Quels sont les impacts cliniques des troubles comorbides sur le traitement du jeu?
1) Rend l’alliance thérapeutique plus difficile (borderline, narcissique, etc.)
2) Altère la faôn d’aborder le tx (ex : si personne arrive intoxiqué)
3) Réduit les chances d’amélioration rapide (ex : déprimé)
4) Réduit bien souvent l’engagement dans le processus et augmente la probabilité d’abandon du tx
Pourquoi est-il souhaitable de faire une évaluation complète en début de tx?
1) D’obtenir des cibles de traitement
2) De déceler les obstacles
3) De fournir des informations permettant d’ajuster nos interventions au patient
4) De favoriser l’adhérence du patient à la thérapie
Qu’est-ce qui est inclus dans l’évaluation complète?
• Peut inclure en plus de l’évaluation du jeu :
- Outils de dépistage
- Questionnaires
- Entrevues semi-structurées
- Carnets d’auto-enregistrements, échelles de l’humeur, etc.
- Mesures comportementales (observation d’une séance de jeu, etc.)
- Mesures remplies par l’entourage
Une mauvaise évaluation mènent à..?
1) Des références inappropriées à d’autres services
2) A des abandons prématurés du traitement
3) A la stagnation du traitement
4) A un renforcement de la psychopathologie
Quels sont les raisons qui pourraient expliquer l’escamotage de l’évaluation?
1) La pression liée :
- Au débit et au nombre de personnes sur les listes d’attente
- Au nombre de rencontres d’évaluation limitées par l’organisme ou les soins sont fournis ou par l’organisme subventionnaire
- Aux différentes contraintes économiques
- Au manque de ressources
- Au manque d’accessibilité aux programmes spécialisés
2) Bien que les intervenants aient tous reçu une formation, les connaissances de ces derniers peuvent être variables au niveau de l’évaluation des différents troubles mentaux
3) Croyance envers l’urgence à intervenir, puisque les patients arrivent souvent dans un moment de détresse intense
4) Peur que les patients abandonnent le thérapie lors de l’évaluation si cette dernière s’avère trop étoffée
Or, les patients qui consultent veulent connaitre les problèmes qui les affligent (abandonnent pas en évaluation, mais plutôt en traitement)
Qu’est-ce que le problème d’attrition?
- Environ la moitié des joueurs abandonnent prématurément le traitement
- Bien qu’on prétende que le taux d’efficacité de la TCC s’approche de 86%, ce taux chute à 36,4% si on tient compte de l’intention de tx
- Le taux d’abandon modulent l’efficacité du traitement
Les intervenants on tendance à se dire que les joueurs résistent aux recommandations parce que:
1) Parce qu’ils oublient de faire les exercices proposés ou d’assister aux rencontres prévues
2) Parce qu’ils ne comprennent pas
3) Parce qu’ils ne sont pas capables de les appliquer
4) Parce qu’ils décident de ne pas utiliser les outils thérapeutiques proposés
Quelle est la solution réflexe chez les intervenants lorsque le patient n’adhère pas au traitement?
La stratégie de la meneuse de claque:
Exemple: Ajouter des interventions visant à augmenter l’adhérence des joueurs au traitement
passe de 60 à 30% d’abandon
mais… brûle l’intervenant, motivation n’est pas intrinsèque
Nommer une autre solution réflexe chez les intervenants lorsque le patient n’adhère pas au traitement.
Mettre de la pression
- Former davantage les intervenants des différents milieux
- Faire donner les informations par des spécialistes
- Augmenter l’intensité et la longueur de la psychoéducation et de la période de pratique des habiletés
- Exiger au joueur d’assister aux rencontres et de faire les exercices proposés
- Ne fonctionne pas vrmt*