Troubles anxieux Flashcards
Quelles sont les composantes de l’anxiété ?
Nommer des exemples pour chacune des composantes.
Composante physiologique : accélération RC, souffle court, bouche sèche, douleurs au ventre, diarrhée, etc.
Composante cognitive : inquiétudes, ruminations, emphase sur le futur (anticiper ++)
Composante comportementale : évitement et autres mécanismes de défense (alcool)
Définir, en très peu de mots, l’anxiété.
C’est une sensation désagréable de peur et d’appréhension.
Expliquer les effets (conséquences) de l’évitement et des mécanismes de défense de l’anxiété.
[2 éléments]
Conséquences :
- Diminution de l’anxiété à court terme : temporaire.
- Renforcement des mécanismes, car l’anxiété diminue temporairement. Ça incite la personne à reproduire le comportement.
Nommer quelques-uns des troubles anxieux du DSM-5.
Phobie spécifique Anxiété sociale Trouble panique Agoraphobie Anxiété généralisée ETC. (il y en a 11 au total)
PRÉVALENCE HOMMES-FEMMES
Y a-t-il un groupe plus représenté qu’un autre ?
Oui. Les femmes sont surreprésentées.
Quelle est la prévalence à vie pour un trouble anxieux ? A. [0-5%[ B. [5-10%[ C. [10-15%[ D. [15-20%[
D. [15-20%[
Prévalence exacte de 16.6%
Expliquer la note « trouble induit par une substance/un médicament ».
Lorsque les symptômes apparaissent durant ou rapidement après intoxication ou sevrage d’une substance ou exposition à un médicament
Expliquer la note « trouble dû à une affection médicale ».
Nommer un exemple concret.
La perturbation est la conséquence directe physiologique directe d’une autre affection médicale.
C’est lorsqu’un trouble médical cause les symptômes
Ex : tumeur (cancer) explique l’anxiété
Expliquer la note « autre trouble spécifié ».
Nommer un exemple concret.
La présentation clinique ne répond pas à tous les critères diagnostiques.
Si on a une personne qui a une phobie, mais qui ne répond pas à tous les critères. Il ne peut être diagnostiqué « phobique », mais il est près du diagnostic.
Le clinicien doit préciser quel(s) critère(s) ne sont pas remplis
- P. ex.: anxiété généralisée ne survenant pas au moins la moitié du temps
Expliquer la note « trouble non spécifié ».
Nommer un exemple de situation où cette note est écrite.
Le clinicien décide de ne pas communiquer le(s) critère(s) qui ne sont pas remplis, car on n’a pas la raison (le clinicien n’a pas assez d’informations pour poser un diagnostic spécifique)
Ex : patient à l’urgence (ils n’ont pas le temps pour menée une « enquête » assez poussée)
Quels sont les sous-types de phobie spécifique du DSM-5 ?
- Sang-injection-accident
- Situationnel
- Animal
- Environnement naturel
- Autres
Pourquoi dit-on que la recherche, pour la phobie spécifique, est lacunaire ?
Car les individus font de l’évitement pour les situations qui leur génèrent de l’anxiété, plutôt que de suivre un traitement.
Aussi, les adultes ressentent une gêne face à leur phobie.
Les phobies ont-elles tendance à persister, ou bien sont-elles passagères ou de courte durée.
Elles persistent : environ 20 ans.
Qu’est-ce que la gêne des adultes, envers leur phobie, entraine comme conséquence ?
Peu d’individus consultent : seulement 8% des phobiques consultent/traitent.
VOIR TABLEAUX POUR LES DIAGNOSTICS
VOIR DOCUMENT WORD.
Quelle spécification un clinicien peut ajouté au dossier d’un individu aux prises d’anxiété généralisée ?
Spécifier s’il s’agit seulement de la performance : si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public.
L’anxiété généralisée se manifeste-t-elle seule ou en concomitance avec d’autres diagnostics ?
Concomitance ++
Pour quelle raison peu d’individus aux prises avec l’anxiété généralisée consultent peu ?
Ils sont anxieux avec le psychothérapeute et face à la consultation.
Est-ce que les individus aux prises avec de l’anxiété généralisée ont tendance à voir leur diagnostic persister ?
Persistance des symptômes : 20 ans environ.
[Étiologie]
Comment les théories comportementales expliquent la phobie sociale et l’anxiété sociale ?
A. Apprentissage comme mode d’acquisition de la phobie (apprise)
B. Conditionnement de l’évitement (en deux temps : CC + CO)
C. Apprentissage de la crainte de certains stimuli seulement.
D. Apprentissage par observation
E. Apprentissage préparé
F. Manque d’aptitudes sociales
G. Rôle de la diathèse
[Étiologie]
Expliquer, selon les théories de comportementale, la phobie du serpent et la particularité de cette phobie spécifique.
Même si selon les théories comportementale le conditionnement de l’évitement combine le CC et le CO, dans le cas du serpent, le CO n’est pas « requis ». Dans ce cas, il n’y a pas d’association.
(!!)
[Étiologie]
Expliquer l’apprentissage préparé et donner des exemples.
Certains stimuli préparés sont plus susceptibles de devenir des stimuli de CC.
Exemples : serpent, avion, sang.
[Étiologie]
Expliquer le rôle de la diathèse dans l’étiologie des théories comportementales.
C’est la tendance à croire que des expériences traumatisantes similaires vont se produire dans l’avenir (ça génère + de stress).
C’est une incapacité récurrente à maîtriser son environnement.
[Étiologie]
Expliquer en quoi un manque d’aptitudes sociales peut exacerber, selon les théories comportementales, la phobie sociale et l’AS.
En fait : est-ce la poule ou l’oeuf ?
Est-ce que l’AS augmente le manque d’aptitudes sociales, ou bien le manque d’aptitudes sociales exacerbe l’AS.
[Étiologie]
Comment les théories cognitives expliquent la phobie sociale et l’anxiété sociale ?
A. Processus cognitifs en jeu dans l’AS.
B. Modèles cognitifs de l’AS.
[Étiologie]
Quels sont les processus cognitifs en jeu dans l’AS, selon les théories cognitives ?
A. Préoccupations excessives des évaluations d’autrui.
B. Surconscience de l’image de soi
C. Timidité, obligation de perfection
D. Hypersensibilité aux signaux sociaux
E. Autocritique excessive
F. Peur que le « moi déficient » soit découvert
G. Perception négative de soi, même dans un situation positive
H. Attributs positifs considérés moins importants
[Étiologie]
Quels sont les trois traits fondamentaux des modèles cogntitifs de l’AS dans les théories cognitives et élaborer sur ces traits.
A. Biais attentionnel
- Provoque de faux souvenirs : info sociale négative et interprétation négative des situations ambiguës.
- Exacerbation de l’AS.
B. Normes perfectionnistes pour les performance sociales
- La pression de performer exacerbe l’AS.
C. Grande timidité
- Mais : la poule ou l’oeuf … ?
[Étiologie]
Comment les théories biologiques expliquent la phobie sociale et l’anxiété sociale ?
Par l’activation physiologique.
- Activité augmente dans l’amygdale et l’insula (réactions émotionnelles négatives)
- Activité du SNA (+ sensible)
- Facteurs génétiques : inhibition cpmentale ou timidité à l’enfance comme prédicteurs potentiels.
Selon le DSM-5, par quoi se caractérise le trouble panique ?
Par des attaques de panique récurrentes et inattendues.
Qu’est-ce qu’une attaque de panique ?
C’est une montée brusque de craintes intenses ou de malaises intenses qui atteignent son acmé en quelques minutes, avec la survenue de plusieurs autres symptômes.
Dans quel contexte peuvent survenir la montée brusques de craintes ou de malaises intenses, lors d’attaque de panique ?
Elle peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété.
[Trouble panique]
Combien de symptômes sont nécessaires, sur les treize,
4 symptômes sur 13.
Selon les symptômes ci-bas, lesquels appartiennent au trouble panique ?
A. Difficulté de concentration B. Frissons ou bouffées de chaleur C. Difficulté de concentration D. Fatigabilité E. Tension musculaire F. Peur de mourir G. Sensation d'étranglement H. Crainte d'une maladie grave I. Douleur thoracique J. Déréalisation / dépersonnalisation
A. Difficulté de concentration NON B. Frissons ou bouffées de chaleur OUI C. Difficulté de concentration NON D. Fatigabilité NON E. Tension musculaire NON F. Peur de mourir OUI G. Sensation d'étranglement OUI H. Crainte d'une maladie grave NON I. Douleur thoracique OUI J. Déréalisation / dépersonnalisation OUI
VRAI / FAUX
Le trouble panique se diagnostique facilement.
Élaborer.
VRAI.
Ce sont majoritairement des symptômes physiologiques. Il y a peu d’ambiguïtés.
Nomme une situation témoignant de ce symptôme :
« Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique) »
Exemple : ne plus faire d’exercice physique, pour. éviter l’essoufflement (même sensation de souffle coupé).
Quels sont les différents types d’attaque de panique ?
Expliquer les brièvement.
- Non anticipée : Surgit sans avertissement ; type d’attaque qui entraîne un diagnostic de trouble panique
- Anticipée : Fortement associée à un déclencheur (Phobie spécifique)
- À prédisposition situationnelle : Quelque peu associée à un déclencheur (Trouble d’anxiété sociale : pas systématique, mais habituellement une situation comme ça peut déclencher des attaques de panique)
- Nocturne : Se réveiller en état de panique (imprévu, attaque de panique nocturne)
Associer le type d’attaque de panique selon la mise en situation.
A. Lors d’un exposé oral, je suis aux prises d’une attaque de panique.
B. La semaine dernière, en marchant dans la rue, j’ai eu une attaque de panique. Le mois précédent, j’ai aussi eu une attaque de panique, mais celle-ci s’est produite à mon travail.
A. Anticipée
B. Non anticipée
À quel trouble le trouble panique est-il souvent (80% individus) associé ?
Trouble anxieux.
Qu’est-ce qu’une concomitance engendre pour un individu ayant un trouble panique ?
La concomitance aggrave le trouble panique.
La prévalence, pour le trouble panique se situe-t-il plus aux environs des : a) +/- 5% b) +/- 10% c) +/- 15% d) +/- 20% (sur un an).
a) +/- 5% (exactement 6,4%)
Quelles sont les situations auxquelles une personne ayant une agoraphobie ressent une peur ou une anxiété ?
Combien de ces situations l’individus doit ressentir une peur/anxiété pour avoir un diagnostic ?
- Utiliser les transports en commun
- Être dans des endroits ouverts
- Être dans des endroits clos
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul à l’extérieur du domicile
Doit ressentir peur/anxiété pour deux (ou plus) situations.
CHOISIR le bon critère (b) associé à l’agoraphobie.
- La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenu de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants.
- La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense que les symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassant ne lui permettraient pas de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de danger.
- La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenu de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants.
VRAI / FAUX [Agoraphobie - critères]
Les situations agoraphobogènes provoquent toujours une peur ou de l’anxiété.
FAUX.
Les situations agoraphobogènes provoquent PRESQUE toujours une peur ou de l’anxiété.
VRAI / FAUX [Agoraphobie - critères]
La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
VRAI.
Quels troubles précèdent, habituellement, l’agoraphobie ?
Trouble panique ou autre trouble anxieux
Quels troubles suivent, parfois, l’agoraphobie ?
Dépression ou toxicomanie
Y a-t-il plus de femmes ou d’hommes qui sont aux prises avec l’agoraphobie ?
Plus de cas chez les femmes vs chez les hommes.
[Étiologie - Agoraphobie]
Selon les théories biologiques, quel rôle les gènes jouent-ils ?
Membres d’une même famille ont 5-16% + de chance d’avoir un trouble panique
Diathèse génétique: chromosomes associés à trouble panique ?
MAIS : recherche se poursuit.
[Étiologie - Trouble panique]
Selon les théories biologiques, comment s’explique/se présente le trouble panique ?
Il s’agit d’une hyperactivation du système noradrénergique (neuroT active le système).
Il y aurait un problème dans l’activité des neurones qui sécrètent du GABA qui eux inhibent l’activité noradrénergique.
Il y aurait aussi une hypersensibilité la CCK (expérience avec les rats). Il est possible de bloquer les effets anxieux de la CCK avec les benzo.
[Étiologie - Trouble panique et agoraphobie]
Selon les théories psychologiques, comment s’explique les troubles paniques et agoraphobiques ?
Trouble panique :
Les SNA se prédisposé et il y aurait aussi une prédisposition à être sensible aux réactions déclenchées (accélération RC = danger)
L’individu serait + attentif aux symptômes physiologiques
Agoraphobie :
C’est la peur d’avoir des symptômes en public.