Trouble Anxieux Vignettes Flashcards
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Claire, 32 ans, a commencé à éviter les transports en commun après une série d’attaques de panique survenues dans le métro. Progressivement, elle a également cessé de fréquenter les centres commerciaux, les cinémas et les restaurants bondés. Même faire la queue à la banque ou à l’épicerie est devenu insupportable sans être accompagnée de son conjoint. Lorsqu’elle est contrainte de se rendre dans ces endroits seule, elle ressent une anxiété intense, transpire abondamment, et son cœur bat la chamade. Ses peurs ont considérablement réduit sa qualité de vie, la rendant presque entièrement dépendante de son conjoint pour les activités quotidiennes.
Agoraphobie
Émilie, 35 ans, a été victime d’une agression violente il y a six mois. Depuis lors, elle fait des cauchemars fréquents où elle revit l’agression, et elle évite les lieux et les situations qui lui rappellent l’événement, comme marcher seule dans la rue ou regarder des films violents. Elle se sent constamment en alerte, sursaute au moindre bruit, et a du mal à se concentrer sur son travail. Émilie se sent également détachée de ses amis et de sa famille, ayant du mal à éprouver des émotions positives. Ses symptômes ont entraîné une détresse significative et une détérioration de sa qualité de vie.
État de stress post-traumatique (ESPT)
Pierre, 27 ans, a été témoin d’un accident de voiture particulièrement violent où plusieurs personnes ont été gravement blessées. Quelques heures après l’événement, il commence à ressentir une anxiété intense et un sentiment de déréalisation, comme s’il vivait dans un rêve. Il revoit sans cesse les images de l’accident, revivant les cris et le bruit des collisions, et souffre de cauchemars récurrents chaque nuit.
Pour éviter de penser à l’accident, Pierre évite de parler de ce qu’il a vu et refuse de passer devant l’endroit où l’accident s’est produit. Il devient irritable, a du mal à se concentrer au travail, et sursaute à chaque bruit soudain. Ses collègues remarquent qu’il semble distant et distrait. Bien qu’il sache rationnellement qu’il est en sécurité, il se sent constamment en état d’alerte, craignant que quelque chose de terrible ne se reproduise à tout moment.
Ces symptômes commencent à affecter ses relations et ses performances professionnelles, mais ils apparaissent moins d’un mois après l’événement
État de stress aigu
Sophie, 35 ans, consulte un psychiatre pour des épisodes récurrents où elle se trouve dans des situations qu’elle ne se souvient pas avoir vécues. Elle découvre parfois des objets inconnus dans sa maison ou dans sa voiture, sans se souvenir de les avoir achetés ou de les avoir placés là. Elle a également reçu des commentaires de ses amis sur des conversations ou des interactions dont elle n’a aucun souvenir.
Sophie a toujours eu des périodes de temps manquant inexplicables depuis son adolescence. Elle a eu des périodes où elle se sentait comme si elle regardait sa vie à travers les yeux d’une autre personne, avec une conscience limitée de ce qui se passait autour d’elle. Ces épisodes ont souvent été suivis par des moments de confusion et d’anxiété lorsqu’elle a pris conscience de ce qui s’est passé.
Elle a commencé à remarquer des changements dans son apparence et dans son comportement lors de ces périodes de temps manquant. Elle a parfois trouvé des vêtements dans son placard qu’elle ne se souvient pas avoir achetés, ou des messages qu’elle ne se souvient pas d’avoir envoyés. Ces expériences ont provoqué une détresse significative et Sophie a commencé à craindre qu’elle ne devienne folle.
Sophie a subi plusieurs évaluations médicales pour exclure toute cause organique de ses symptômes, mais tous les résultats sont normaux.
Trouble dissociatif de l’identité (TDI)
Antoine, 30 ans, consulte un psychiatre pour des épisodes récurrents de confusion et de perte de mémoire qui semblent inexplicables. Il décrit souvent des moments où il se sent comme s’il était dans un rêve ou une bulle, détaché de la réalité qui l’entoure et de ses propres pensées. Pendant ces périodes, il peut avoir du mal à se rappeler ce qui s’est passé pendant plusieurs heures ou même jours.
Antoine rapporte également des épisodes où il se retrouve dans des endroits inconnus sans se souvenir comment il est arrivé là. Il se sent souvent désorienté et anxieux après ces épisodes, cherchant des réponses sur ce qui s’est passé et pourquoi il a perdu la trace du temps de cette manière.
Sa famille et ses amis ont remarqué ces changements dans son comportement et ses pertes de mémoire, ce qui a provoqué des inquiétudes croissantes pour sa sécurité et son bien-être. Antoine a subi plusieurs tests médicaux pour exclure toute cause organique de ses symptômes, mais tous les résultats sont normaux, indiquant que ses symptômes ne sont pas dus à une condition médicale sous-jacente.
Trouble dissociatif non spécifique
Sophie, 25 ans, est une jeune femme qui se présente à la clinique psychiatrique avec une plainte de sensations étranges et irréelles concernant son propre corps et son environnement. Elle décrit souvent des épisodes où elle se sent détachée de sa propre personne, comme si elle observait sa vie depuis l’extérieur ou à travers un voile.
Sophie rapporte que ces épisodes de dépersonnalisation surviennent de manière imprévisible et peuvent durer plusieurs heures à la fois. Pendant ces périodes, elle se sent déconnectée de ses émotions et de ses sensations physiques, ce qui rend difficile pour elle de s’engager pleinement dans ses activités quotidiennes ou de maintenir des relations sociales normales.
Elle mentionne également avoir des difficultés à se reconnaître dans le miroir ou à ressentir une continuité dans son propre sentiment d’identité. Ces expériences la perturbent profondément et elle se préoccupe souvent de savoir si elle est en train de devenir folle ou si quelque chose de grave ne va pas avec elle.
Trouble de dépersonnalisation
Marc, 42 ans, est un homme marié et père de deux enfants. Un matin, il quitte sa maison pour aller au travail comme d’habitude, mais il ne rentre pas chez lui ce soir-là. Sa famille est alarmée lorsqu’elle découvre qu’il est introuvable et ne répond pas à ses appels téléphoniques.
Après plusieurs jours de recherche intensive, Marc est retrouvé dans une petite ville éloignée, à des centaines de kilomètres de chez lui. Lorsqu’on lui demande ce qui s’est passé, Marc semble confus et incapable d’expliquer comment il est arrivé là-bas. Il ne se souvient pas des événements des derniers jours et ne reconnaît pas les personnes autour de lui, y compris sa propre famille.
Fugue dissociative
Lucie, 28 ans, est une jeune femme qui se présente à l’hôpital après avoir été retrouvée errante dans les rues sans aucun souvenir de qui elle est ni de comment elle est arrivée là. Elle semble désorientée et confuse, incapable de se rappeler des événements récents ou de reconnaître les personnes autour d’elle, y compris ses propres proches.
Sa famille rapporte que Lucie a subi un stress émotionnel intense récemment en raison de difficultés relationnelles et de problèmes financiers. Elle a mentionné à plusieurs reprises être submergée par des sentiments de désespoir et d’impuissance avant de disparaître soudainement. Personne ne sait où elle est allée ni ce qu’elle a fait pendant cette période de temps.
Les médecins réalisent une série de tests neurologiques approfondis et exclue toute cause organique
Amnésie dissociative
Isabelle, 34 ans, est une femme qui se présente régulièrement aux urgences pour des symptômes médicaux graves et mystérieux. Elle se plaint de douleurs abdominales intenses, de vomissements récurrents et de convulsions occasionnelles. À chaque visite, elle demande des examens approfondis et des traitements urgents, affirmant qu’elle se sent très malade et qu’elle a besoin d’aide immédiate.
Les médecins ont réalisé de nombreux tests et procédures invasives, y compris des scans, des biopsies et des tests sanguins approfondis, mais aucun résultat ne confirme une maladie sous-jacente correspondant à ses symptômes déclarés. Malgré les résultats négatifs, Isabelle continue d’insister pour que quelque chose ne va pas et qu’elle a besoin d’une attention médicale urgente.
Les membres du personnel médical ont remarqué des incohérences dans les symptômes rapportés par Isabelle et ont observé des épisodes où elle semblait aggraver délibérément ses symptômes en utilisant des méthodes non médicales. Par exemple, elle pourrait s’injecter des substances pour induire des réactions physiologiques ou manipuler ses signes vitaux pour paraître plus malade.
Isabelle a un historique de visites fréquentes dans différents hôpitaux et cliniques, souvent avec des récits dramatiques de maladies rares et graves. Sa quête incessante pour des traitements médicaux l’a amenée à négliger ses responsabilités personnelles et professionnelles, provoquant des inquiétudes et des tensions dans ses relations personnelles.
Trouble factice
Pierre, 45 ans, est un ingénieur bien établi qui se présente à l’urgence avec une soudaine paralysie partielle du côté droit de son corps. Il affirme qu’il a été frappé par cette paralysie subite alors qu’il se trouvait au travail ce matin-là. Les médecins réalisent rapidement une série de tests neurologiques approfondis, y compris des IRM et des électroencéphalogrammes, qui ne révèlent aucune anomalie physique ou neurologique.
Malgré l’absence de preuve de dommage neurologique, Pierre est convaincu qu’il ne peut pas bouger son bras et sa jambe droits en raison d’un problème médical sous-jacent grave. Il semble ne pas réagir aux stimuli physiques et neurologiques standard qui devraient déclencher une réponse musculaire ou sensorielle normale.
Trouble de symptôme neurologique fonctionnel (trouble de conversion)
Sophie, 30 ans, est une jeune femme qui a toujours été en bonne santé. Récemment, elle a commencé à ressentir des douleurs abdominales légères et occasionnelles. Inquiète, elle a consulté plusieurs médecins et passé plusieurs tests médicaux, qui ont tous confirmé qu’il n’y avait aucun problème physique sous-jacent. Malgré cela, Sophie reste convaincue qu’elle souffre d’une maladie grave non diagnostiquée.
Elle passe des heures chaque jour à rechercher des informations sur Internet sur ses symptômes, convaincue qu’elle a peut-être un cancer ou une autre maladie mortelle. Chaque sensation inhabituelle dans son corps l’alarme profondément, provoquant une anxiété intense et des pensées catastrophiques sur sa santé.
Sophie évite les activités sociales et professionnelles de peur de contracter une maladie potentiellement mortelle. Elle se lave les mains fréquemment, prend des suppléments vitaminiques en excès et consulte régulièrement différents médecins pour obtenir des avis sur ses symptômes. Malgré les assurances répétées de ses médecins qu’elle est en bonne santé, Sophie reste préoccupée par l’idée qu’une maladie grave pourrait être ignorée ou non diagnostiquée.
Sa préoccupation excessive pour sa santé affecte négativement ses relations personnelles et professionnelles. Elle se sent incomprise par ses proches, qui commencent à se sentir frustrés par son besoin constant de réassurance médicale.
Trouble d’anxiété liée à la maladie (hypocondrie)
Philippe, 40 ans, est un comptable qui consulte régulièrement son médecin pour divers symptômes physiques tels que des maux de tête, des douleurs musculaires diffuses, des troubles digestifs intermittents et une fatigue persistante. Il rapporte ces symptômes depuis plusieurs années et a vu plusieurs spécialistes sans qu’aucune cause médicale spécifique ne soit identifiée.
Troubles de symptômes somatiques (somatisation)
Marie, 35 ans, est une enseignante qui se présente à la clinique avec une préoccupation persistante concernant une douleur thoracique sévère qu’elle ressent depuis plusieurs mois. Elle décrit la douleur comme étant lancinante et elle est convaincue qu’elle est due à un problème cardiaque grave, malgré des résultats répétés de tests cardiaques normaux. Marie évite les activités physiques et a peur de faire un effort, de peur d’aggraver son état.
Elle consulte fréquemment son médecin généraliste et demande à être référée à plusieurs spécialistes cardiaques. Chaque fois, les résultats des tests sont négatifs et les médecins lui assurent qu’il n’y a pas de problème cardiaque. Malgré cela, Marie reste convaincue qu’il y a quelque chose qui n’a pas été diagnostiqué.
Troubles somatoformes (hystérie)
Claire, 36 ans, est mère de deux enfants et travaille comme comptable. Depuis plusieurs mois, elle ressent une inquiétude constante et excessive au sujet de divers aspects de sa vie quotidienne. Elle se préoccupe sans cesse de la santé de ses enfants, imaginant toujours le pire lorsqu’ils ont le moindre symptôme. Elle s’inquiète également de ses performances au travail, craignant de faire des erreurs qui pourraient lui coûter son emploi.
Cette anxiété se manifeste par une agitation permanente, des tensions musculaires et une fatigue extrême, malgré une quantité suffisante de sommeil. Claire a des difficultés à se concentrer sur ses tâches et se sent souvent irritable. Ses pensées anxieuses l’empêchent de se détendre, même pendant les moments de loisirs en famille.
Les inquiétudes de Claire sont souvent disproportionnées par rapport à la réalité des situations, mais elle trouve difficile de les contrôler. Par exemple, elle passe des heures à vérifier ses comptes bancaires et à anticiper des problèmes financiers improbables. Cette anxiété chronique interfère avec sa capacité à profiter de la vie et à accomplir ses responsabilités quotidiennes de manière efficace.
Trouble anxieux généralisé (TAG)
Luc, 24 ans, est étudiant en droit et évite systématiquement de participer aux discussions en classe ou aux activités de groupe. Il ressent une peur intense à l’idée de parler en public ou d’être observé par les autres. Lorsqu’il doit faire une présentation orale, il transpire abondamment, son cœur bat la chamade et il a des nausées. Il est convaincu qu’il va dire quelque chose de stupide et que ses camarades vont le juger négativement.
Récemment, Luc a évité une soirée entre amis de peur de se retrouver au centre de l’attention. Même lors de conversations informelles, il est extrêmement anxieux, redoutant les silences gênants et se demandant constamment ce que les autres pensent de lui. Son anxiété sociale l’empêche de nouer de nouvelles amitiés et de participer pleinement à la vie universitaire.
Luc commence à se sentir isolé et déprimé, car il veut être plus sociable mais se sent incapable de surmonter sa peur.
Trouble de l’anxiété sociale
