Trbl Psychotiques Flashcards
Nomme des facteurs de vulnérabilité a developper un trouble psychotique
- Hérédité
- Complications obstétricales
- Certaines maladies ou virus in-utero
- Stresseurs environnementaux
Prédisposition génétique nécessaire
POurquoi que lorsque le Dx est plus tard dans le vie le pronostic semble meilleur ?
Car tu as eu le temps d’acquérir plus de facteurs de protection
Qu’est ce que la psychose ?
• Perte de contacte avec la réalité.
• État d’esprit dans lequel la pensée, le raisonnement et l’humeur sont considérablement perturbés.
C’est quoi la schizophrenie ?
• Trouble mental caractérisé par des périodes de perte de contact avec la réalité qui sont accompagnées de symptômes psychotiques.
• La psychose est implicitement une expérience
vécue dans les manifestations de la schizophrénie.
• Se manifeste par des symptômes positifs, négatifs, cognitifs et affectifs.
• Critère A1 et A5 du DSM persister pendant 6 mois.
Nomme les manifestations cliniques positives et negatives de la schizophrenie (les grandes classes)
Positives
- Hallucinations
- Idées délirantes
- Comportement bizarre
- Trouble de la pensée formelle non déficitaire
Négatives
- Retraits ou pauvreté affective
- Alogie
- Aboulie, apathie
- Anhedonie, retrait social
Autres
• Désorganisation de la pensée et du comportement
• Violence et abus
• Catatonie
• Troubles cognitifs
• Symptômes affectifs
Nomme les types d’hallucinations possibles
- Auditives
- Cénesthésiques : intérieur ou surface de son corps
- Kinesthésiques/motrices
- Olfactives et gustatives
- tactiles
- Visuelles
Nomme des questions d’ordre general a poser a ton patient schizophrène lors de la collecte de données
• Quelles difficultés avez-vous éprouvées récemment? Vous sentez-vous différent par rapport au passé? Comment? (Afin de déterminer la perception du problème par la personne.)
• Prenez-vous actuellement ou avez-vous déjà pris de l’alcool, des drogues ou des médicaments? Dans l’affirmative, quand, à quelle fréquence et en quelle quantité? (Afin de déterminer la consommation de substances par la personne.)
• Alors que les autres personnes présentes ne sentaient ni ne voyaient rien, avez-vous entendu des sons, des voix ou des messages? Avez-vous vu des lumières ou des visages? Avez-vous senti des odeurs étranges, agréables ou nauséabondes? Avez-vous goûté des saveurs étranges, mauvaises ou bonnes? Avez-vous ressenti des sensations de froid ou de chaud? (Afin de déterminer si la personne a des hallucinations.)
• À quoi ressemblent les voix que vous entendez? Que disent-elles?
Vous troublent-elles? (Afin de déterminer si ces voix disent aux personnes de se blesser ou d’en blesser d’autres.)
• Les voix que vous entendez sont-elles connues ou inconnues?
Ont-elles une haute ou une basse intensité? À quel moment se manifestent-elles? Quels seraient l’événement déclencheur ou les pensées qui auraient provoqué les voix? (Afin de détecter des facteurs de risque ou des messages possibles.)
• Quelle stratégie utilisez-vous pour les atténuer ou les chasser?
Cette stratégie fonctionne-t-elle? (Afin d’aider la personne à maîtriser ou à atténuer les hallucinations quand elles se produisent.)
Nomme les objectifs des différents examens paracliniques :
- IRM
- TEP
- Electroencephalogramme zygomatique
IRM : Déterminer les changements structuraux et fonctionnels du cerveau, ce qui confirme des anomalies précises du cerveau d’une personne qui a reçu un diagnostic de schizo-phrénie. Cet examen est utilisé pour éliminer les causes structurales de psychose.
TEP : Déterminer les effets des antipsychotiques sur certains sites récepteurs des neurotransmetteurs et leurs divers taux d’occupation en étudiant des images en coupe du cerveau.
Électroencéphalogramme zygomatique : Éliminer une cause épileptiforme
Nomme des façons de gérer l’environnement et favoriser les comportements sociaux appropriées
- Réduire les stimulus environnementaux
- Fournir de fréquentes périodes de repos ou des interactions breves et peu exigeantes
- Agir comme un modèle de comportement social (mentor) dans les interactions en maintenant un bon contact visuel, une distance sociale appropriée et une attitude calme
- Si la personne est hospitalisée, lui suggérer des activités de groupe, en commençant par les activités qui ne sont pas stressantes ou menaçantes (dessin, bricolage..)
Nomme des enseignements que tu peut faire a ton patient pour prévenir les rechutes
• Maintenir de saines habitudes de vie (p. ex. l’alimentation, les activités, le sommeil, la gestion du stress, la mise en place et l’utilisation d’un réseau de soutien).
• Participer à des groupes de soutien pour personnes atteintes de trouble mental. La plupart des groupes d’entraide sont organisés et animés par des pairs, qui offrent un modèle d’espoir et de rétablissement et qui transmettent de l’information pratique sur les moyens efficaces de maîtriser les symptômes.
• Consulter les ressources appropriées, par exemple le site de l’Association québécoise des programmes pour premiers épisodes psychotiques (www.aqppep.ca) pour les jeunes en début de parcours thérapeutique, ou encore le Réseau Avant de Craquer (www.avantdecraquer.com) pour les familles des personnes soignées.
• Demander de l’aide à un intervenant de l’équipe traitante (en consultation externe), au médecin, à un centre d’aide (centre de crise, Tel-Aide Québec) ou à un proche aidant.
• Connaitre les symptômes de la maladie, l’importance de l’adhésion au traitement médicamenteux, les approches parallèles et complémentaires, et les ressources de soutien disponibles.
• Déterminer les facteurs les plus susceptibles de déclencher une rechute (prise inadéquate de la médication, facteurs et situations de stress, consommation d’alcool et de drogues).
• Reconnaître les signaux d’alarme : perte d’appétit, insomnie, repli sur soi, perte d’intérêt, agitation, méfiance, préoccupations particulières, difficulté à maintenir une conversation, cessation des activités généralement appréciées, etc.
• Avoir un plan des conduites à tenir dès l’apparition d’une rechute.
Nomme des recommandations que tu peut faire au patient pour maîtriser les phases aiguës
• Utiliser des stratégies de communication différentes (p. ex. non verbale). Pendant les phases aiguës, il est difficile de communiquer avec la personne, ce qui peut être frustrant pour les proches.
• Déterminer les champs d’intérêt et les forces de la personne, et utiliser la musique, l’art, l’exercice et le mouvement pour communiquer pendant cette période.
• Éviter de parler de la personne comme si elle n’était pas là.
• Faire preuve de patience et de compréhension empathique, car ce sont des facteurs critiques des soins de la personne.
• Minimiser l’exposition aux situations comportant de fortes charges émotionnelles.
• Demander l’accompagnement de l’équipe traitante ou celui d’intervenants voués au soutien à la famille, comme La Boussole
(https://laboussole.ca).
Nomme des façons de gérer des hallucinations et des idées délirantes (chose que tu enseigne a ton patient)
• S’occuper: le fait de s’investir dans une activité plaisante peut diminuer l’intensité des voix.
• Adopter une attitude positive aide à se bâtir une estime personnelle et, ainsi, à favoriser la diminution des voix dérangeantes.
• Dire aux voix d’arrêter et penser ensuite à quelque chose de plaisant.
• Éviter de consommer de l’alcool ou des drogues: certaines substances peuvent déclencher l’apparition des voix ou augmenter leur intensité.
• Faire de l’exercice physique: les sports peuvent réduire l’intensité des voix.
• Noter les moments où les voix se manifestent afin de guider le choix des stratégies efficaces.
• Distraire la personne lorsqu’elle manifeste des idées délirantes: les activités plus fonctionnelles et moins anxiogènes augmentent le sens de la réalité de la personne et diminuent les risques d’épisodes violents provoqués par ses idées délirantes.
• Encourager la personne à écouter de la musique avec des écouteurs, à fredonner, à siffler ou à parler à d’autres personnes pour gérer les hallucinations auditives. Le mouvement des cordes vocales structure la stimulation dans le cerveau, et il atténue ou interrompt les hallucinations auditives. Les écouteurs dirigent l’attention sur une source de stimulation plus puissante et plus attrayante que des idées délirantes accusatrices ou paranoïdes (Institut universitaire en santé mentale de Québec, 2008).
• Utiliser des bouchons d’oreilles.
Nomme des façons de gérer son stress (schizophrenie)
• Déterminer les stresseurs externes susceptibles de déclencher une crise.
• Concevoir un plan d’action pour maîtriser les stresseurs externes et internes.
• Pratiquer des méthodes de relaxation: technique de respiration, yoga, méditation de pleine conscience, etc.
Nomme des signes de rétablissement que l’infirmière doit etre en mesure de voir chez la personne
• de prendre les médicaments prescrits;
• de démontrer une absence d’idées suicidaires;
• d’exprimer verbalement la maîtrise de ses hallucinations;
• de déterminer les événements ou les épisodes d’anxiété accrue qui exacerbent les symptômes:
• d’avoir recours à une personne de la famille ou autre qui accepte d’être une ressource de soutien:
• d’accepter la responsabilité de ses propres décisions, actions ou comportements et de ses soins:
• d’exprimer verbalement des stratégies d’adaptation à l’anxiété, au stress et aux problèmes éprouvés dans la communauté:
• d’avoir accès à un milieu de vie sûr dans la communauté (p. ex.
sa maison, un foyer d’hébergement et de soins, une maison de transition):
• d’utiliser des ressources communautaires connues telles que des groupes de soutien, des centres de jour et des programmes de formation professionnelle ou de réadaptation.