traitement des empreintes et confection du modele de travail en prothese fixee

Question 1

Le cahier des charges des solutions désinfectantes doit permettre :

Answer 1

• une efficacité microbiologique scientifiquement avérée,
• une stabilité de la forme du matériau à empreinte,
• une compatibilité avec le matériau servant à la confection du modèle positif de travail.

Question 2

délai de coulee du silicone A (reticulant par addition)

Answer 2

24 heures

Question 3

délai de coulee des polyethers

Answer 3

12 heures

Question 4

délai de coulee des polysulfures

Answer 4

6 heures

Question 5

délai de coulee du silicone C (reticulant par condensation

Answer 5

3 heures

Question 6

délai de coulee des hydrocolloides

Answer 6

30 minutes

Question 7

cahier de charge pour un matériau de réplique

Answer 7

• l’exactitude dimensionnelle garantissant la similitude de dimensions entre
  l’enregistrement des préparations et leur réplique;
• la capacité à reproduire les détails : notamment les lignes de finition et les arêtes
  vives ;
• la résistance à l’abrasion : pour pallier l’usure provoquée par toutes les
  manipulations nécessaires à la fabrication et à l’ajustage de la pièce prothétique ;
• la résistance à la fracture;
• La facilité de manipulation,
• la compatibilité avec le matériau d’empreinte et l’absence de toxicité

Question 8

citer 5 matériaux de répliques

Answer 8

• les plâtres
• les resines epoxy
• les polyurethanes
• les métaux electrodeposes (traitement par galvanoplastie)
• les revêtements pour modele réfractaire

Question 9

caractéristiques des plâtres :

Answer 9

◊ précision dimensionnelle est excellente ( expansion 0,01 % à 0,4 % ) ◊ capacité à reproduire les détails est assez bonne
◊ dureté et la résistance à l’abrasion sont assez médiocres
◊ Compatibilité avec tous les matériaux d’empreintes
◊ Manipulation aisée et rapide
◊ Pas de toxicité

Question 10

caractéristiques des résines epoxy

Answer 10

◊ Bonne reproduction des détails.
◊ Bonne résistance à l’abrasion.
◊ Manipulation aisée.
◊ Incompatibles avec les hydrocolloïdes
◊ Contraction lors de la polymérisation donnant un modèle légèrement
sous-dimensionné, de 0,2 % à 0,46 %
◊ Matériau relativement allergisant.
◊ Temps de polymérisation long (3 heures).

Question 11

caractéristiques des polyurethanes

Answer 11

◊ Les polyuréthanes ne sont utilisables que pour des empreintes aux silicones.
◊ De résistance à la traction et à la flexion élevée, ces matériaux minimisent le risque de fracture au démoulage ou lors du travail

Question 12

les métaux électrodéposés (traitement par galvanoplastie)

Answer 12

La galvanoplastie (ou électroformage) consiste en une électrodéposition métallique (argent, cuivre ou nickel généralement) à l’intérieur de l’empreinte
Cette technique n’est utilisable que pour les empreintes aux silicones.
moins utilisée actuellement du fait de sa difficulté, mais les modèles ainsi traités présentent tous les critères de fiabilité.

Question 13

caractéristiques des métaux electrodeposes

Answer 13

◊ La précision dimensionnelle est acceptable
◊ La reproduction des détails est excellente.
◊ La résistance à l’abrasion est remarquable pour le nickel et le cuivre, moins
bonne pour l’argent (inférieure aux résines époxy notamment).
◊ La mise en oeuvre est complexe et plus longue
◊ Les bains dégagent des vapeurs acides et leur toxicité implique des précautions
particulières pour le personnel de laboratoire.

Question 14

les revêtements pour modele réfractaire

Answer 14

Les inlays, onlays et facettes céramique sont montés et cuits sur des modèles positifs unitaires (MPU) dupliqués à partir du maître modèle (généralement en plâtre) grâce à une empreinte aux élastomères.
Cette empreinte est coulée en revêtement spécialement conçu pour chaque procédé de céramique. Ces revêtements à liant phosphate présentent une bonne résistance thermique

Question 15

On peut individualiser deux techniques de confection du modèle de travail :

Answer 15

• Avant la coulée d’empreinte

* Apres la coulée d’empreinte

Question 16

Impératifs lors de la réalisation des MPU

Answer 16

• les MPU doivent pouvoir être insérés et désinsérés aisément, sans risque d’erreur ou d’imprécision dans le repositionnement au sein du modèle ;
• les MPU doivent pouvoir résister à l’usure provoquée par les nombreuses manipulations ;
• les MPU doivent être parallèles entre eux de façon à permettre la désinsertion sans déformation des constructions plurales ;
• les MPU doivent être compatibles avec les différents systèmes de mise en articulateur.

Question 17

inconvénients des MPU

Answer 17

• Il entraîne une destruction de la papille interdentaire, rendant impossible le réglage précis des embrasures prothétiques ;
• il existe un risque important d’endommager les faces proximales des dents adjacentes aux préparations si la séparation est faite avec une scie à die ;

Question 18

avant la coupe de l’empreintes on a 2 systèmes :

Answer 18

Système des « dowel-pins »

Système Zeizert

Question 19

Système des « dowel-pins »

Answer 19

• Les dowel-pins sont des tiges en laiton
positionnées dans l’empreinte au niveau des dents préparées et des secteurs latéraux si besoin, comprenant une tête rétentive et une ou plusieurs tiges coniques.
• La tête rétentive est incluse dans le matériau de réplique tandis que la tige est noyée dans le matériau de soclage (le plus souvent du plâtre).
• Les dowel-pins sont positionnés dans l’empreinte et maintenus en place avec des épingles à cheveux et des aiguilles . L’arcade est coulée de façon à englober les têtes rétentives, du séparateur est passé sur les tiges pour permettre de les désolidariser du socle et des boulettes de cire rose sont placées à l’extrémité de chaque pin
• Après avoir réalisé des rétentions au niveau des zones non concernées par les préparations (cavaliers métalliques ou rainures), le socle est coulé jusqu’aux boulettes de cire, sans les recouvrir totalement si
possible.
• Une fois la prise effectuée, la séparation de chaque MPU est faite avec une scie fine ou un disque jusqu’à la jonction des deux matériaux de coulée ; la cire est dégagée pour permettre d’exercer une poussée sur l’extrémité du pin et séparer ainsi chaque MPU.

Question 20

avantages du Système des « dowel-pins »

Answer 20

cette technique est rapide et ne nécessite pas de matériel spécifique

Question 21

inconvénients du Système des « dowel-pins »

Answer 21

• le MPU présente une certaine imprécision de position au fil des manipulations, liée à l’usure du plâtre autour des tiges de repositionnement ;
• il est difficile de paralléliser « à l’oeil » les différents pins entre eux et, dans des reconstructions plurales, il sera nécessaire d’utiliser des systèmes paralléliseurs ;
• la stabilité des dowel-pins est parfois aléatoire lors de la coulée de l’empreinte et la vibration du plâtre.
• Les dowel-pins bifides avec gaines plastiques ou métalliques et les systèmes à aiguille minimisent certains de ces inconvénients.

Question 22

Système Zeizert

Answer 22

• Système Zeizert si l’empreinte est coulée classiquement, le socle est constitué d’une plaque de Plexiglast qui sera perforée au niveau des préparations grâce à un appareil de forage, pour mettre en place les pins avec leurs gaines métalliques.
• La plaque est positionnée sur l’empreinte remplie de plâtre de façon à englober les têtes des pins. Après durcissement, la partie en plâtre est désolidarisée du socle, régularisée à la détoureuse (Rutext), remise en place et les MPU sont séparés à la scie

Question 23

avantages du Système Zeizert

Answer 23

cette méthode donne un résultat très précis car le Plexiglast est un matériau non soumis aux variations volumétriques comme les matériaux de réplique et aux aléas de préparation. Il est homogène car fabriqué industriellement et, de plus, il est facile
à percer et à scier.

Question 24

inconvénients du Système Zeizert

Answer 24

• le matériel nécessaire et le socle lui-même augmentent le prix de revient de chaque modèle.

Question 25

après la coulee de l’empreinte deux systèmes

Answer 25

Système Pindex

Systèmes monobloc : Accutract (Whaledent)

Question 26

Système Pindex

Answer 26

• Son principe repose sur le forage de puits parallèles à la base
du modèle obtenu après coulée de l’empreinte, une fois ce modèle régularisé et diminué en épaisseur (10 à 15 mm depuis le collet des dents)
• Les pins sont positionnés et collés dans les puits avec une goutte de colle cyanoacrylate , le socle étant ensuite coulé classiquement après mise en place des gaines métalliques de chaque pin
• Le forage nécessite une perceuse fixe, munie d’un foret du diamètre exact des pins. Ceux-ci peuvent être doubles (Dual pin) ou triples (pin Triplu avec gaine plastique) pour une parfaite stabilité, les seconds présentant une longueur réduite pour une mise en articulateur plus facile

Question 27

Systèmes monobloc : Accutract (Whaledent)

Answer 27

• Dans tous les systèmes, le socle est réalisé grâce à un boîtier démontable en est coulé du après coulée de l’empreinte et réalisation de rétentions sur la base du modèle.
• Une fois la prise effectuée, le modèle peut être sorti du boîtier pour être fractionné en plusieurs parties, chaque élément retrouvant exactement sa place dans le moule grâce aux reliefs internes de repositionnement

Question 28

avantages du Systèmes monobloc : Accutract (Whaledent)

Answer 28

• le boîtier de soclage est réutilisable une fois le travail prothétique terminé et la quantité de plâtre nécessaire est moindre que pour les autres techniques (hormis le système Zeizert).

Question 29

inconvénients du Systèmes monobloc : Accutract (Whaledent)

Answer 29

• les arcades très larges ont parfois du mal à être incluses dans les limites du boîtier.

Question 30

principe du détourage

Answer 30

• Le détourage consiste à éliminer par un fraisage minutieux les tissus gingivaux
autour de chaque préparation, fraisage indispensable dans le cas de limites cervicales prothétiques intra-sulculaires ou juxta-gingivales mais qui présente l’inconvénient majeur de détruire toutes références parodontales.

Question 31

objectif du détourage

Answer 31

• exposer et objectiver de manière précise la ligne de finition cervicale ;
• permettre le passage aisé des différents instruments de sculpture ;
• contrôler l’adaptation de la pièce prothétique après coulée du métal ou cuisson de la
céramique ;
• permettre le polissage final.

Question 32

étapes de réalisation du détourage

Answer 32

Après élimination des tissus gingivaux qui doit se faire très délicatement avec une fraise à plâtre, de préférence sous une loupe ou un microscope de laboratoire, la ligne de finition et l’émergence radiculaire sont mises en évidence par la création d’une gorge en direction apicale dont le départ se situe au niveau du fond du sulcus.
Cette gorge permet de visualiser nettement le profil d’émergence radiculaire et permet au prothésiste de donner l’inclinaison nécessaire à ses instruments de sculpture pour donner à la couronne un profil d’émergence coronaire correct
Si la gorge est située juste en dessous de la ligne de finition, il y a perte du repère morphologique radiculaire et risque de fracture du matériau de réplique entraînant une adaptation imprécise à ce niveau.

Question 33

mise en place de traitement de durcissement

Answer 33

Préalablement, les moignons en plâtre (matériau présentant une résistance médiocre à l’abrasion) peuvent être durcis à l’aide d’une colle cyanoacrylate ou d’un durcisseur de surface pour en améliorer les qualités mécaniques (30 % environ).

Question 34

mise en place d’un vernis d’espacement

Answer 34

Pour ménager l’espace nécessaire au ciment de scellement et permettre l’enfoncement total de la prothèse sur la préparation, chaque moignon est enduit d’une couche de vernis d’espacement, d’épaisseur réduite et sans interférence avec la ligne de finition où la précision d’adaptation doit être maximale.