toutes les experiences Flashcards

1
Q

cas patient H.M (cm 12) :
7 tirets

A

4 bonnes choses :
- personnalité et QI normal
- mémoire à court terme normal
- peut apprendre des taches qui ne nécessitent pas de rappel conscient
- connaissances sémantiques préservées
3 mauvaises :
- amnésie rétrograde = perte des souvenirs qui précèdent la lésion
- amnésie antérograde = incapacité à formuler de nouveaux souvenirs
-amnésie infantile

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2
Q

exemple du réseau par défaut (cm 12) :
2 tirets

A
  • dans les 4 taches (tache de mémoire autobio, prospective, de théorie de l’esprit et de jugements moraux), on voit une activation d’un réseau cérébral par défaut
  • ce qui est localisé ici sont des processus et non des systèmes !! (redondance des substrats neuronaux)
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3
Q

principe 1 : spécificité d’encodage (rôle du contexte) (cm 12) :
3 tirets

A
  • la performance dépend toujours des relations dynamiques entre
    *les conditions d’encodage
    *les conditions de récupérations
  • résultats
    *conditions standards : meilleure performance lorsqu’on fait un ttt sémantique
    *conditions de rime : meilleure performance lorsqu’on apprend sous forme de rime
  • le ttt participe à la représentation
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4
Q

principe 2 : transfert approprié de ttt (concordance) (cm 12) :
2 tirets

A
  • ce qui est important ce n’est pas la profondeur d’encodage mais le fait que le ttt qu’on effectue au moment de la mémorisation et de la récupération est le même
  • la performance dépend de la compatibilité du ttt effectué au moment de l’encodage et de la récupération
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5
Q

effet de l’expertise de la mémorisation : mémorisation de plateaux d’échec par des experts vs des témoins (cm 12) :
2 tirets

A
  • on mémorise en tissant des liens avec ce qui se trouve déjà en mémoire (point d’ancrage)
  • résultats
    *si le pattern est non réaliste : les experts ont le même niveau que les témoins
    *si le pattern est réaliste (matériel qui a du sens) : meilleure performance des experts
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6
Q

l’origine sensori-motrice des connaissances (cm 12) :
4 tirets

A
  • les connaissances ne sont pas toutes purement sensori-motrices
  • l’origine des connaissances est sensori-motrice
  • couplage du système moteur et du système mnésique
  • lorsque les participants se souviennent d’un fait ou d’un objet dans un endroit précis de la pièce, leurs yeux se dirigent vers ce lieu
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7
Q

a propos de notre système de symbolisation (cm12) :
2 tirets

A
  • il est essentiellement perceptif et sensori-moteur
  • les connaissances ne se trouvent pas stockées sous la forme de symboles ou d’abstraction
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8
Q

la connaissance est indépendante/ dépendante du contexte dans lequel on va la mettre ?

A

elle est dépendante et indissociable d’ailleurs

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9
Q

est ce que quand l’évènement est trop fort (trop forte émotion), la trace qu’il produit s’intègre ?

A

non

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10
Q

dans le principe de reconstruction : toute mémoire est faussé puisqu’elle s’appuie sur une information qui ne provient pas directement / directement de la mémoire de l’évènement lui-même ?

A

pas directement

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11
Q

motivation identitaire : vacances de bush et poignée de main de obama (cm 11) :
2 tirets

A
  • bush
    *libéral = 35%
  • obama
    *conservatrice = 35%
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12
Q

phénomène identitaire : profanation des tombes du cimetière juif de carpentras (cm 11) :
3 tirets

A
  • montpellier : évoquaient + facilement judaicité et néonazisme
  • montpellier : décrivaient + cette profanation comme antisémite
  • carpentras : préservation d’une cohérence interne (protection d’une identité sociale positive ey de l’intérêt du groupe)
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13
Q

inhibition collective : des participants visionnaient un film et devaient se souvenir du plus de détails possible. soit ils étaient mis seul soit en groupe (cm 11) :
6 tirets

A

-attendu : plus d’info récupérer en groupe
- réalité : non, en groupe on récupère moins d’info que quand on est seul
- pourquoi ? tendance à adopter une méthode consensuelle
- tendance à reproduire la désinformation proposée par un des membres du groupes
-tendance à l’inhiber quand on est le seul en s’en souvenir (en groupe)
- le phénomène de consensus : but est que tout le monde tombe d’accord

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14
Q

inhibition collaborative : méthode libre et méthode chacun son tour (cm 11) :
5 tirets

A

-methode libre : interactions instantanées
- methode chacun son tour : limite les opportunité de correction des erreurs tout en mettant une pression sur les membres du groupe qui doivent rappeler qqchose de nouveau quand vient leur tour
- resultat méthode chacun son tour :
*le risque de faux souvenirs est plus accrue
*il est proportionnel à la taille du groupe
-loi de brandolini : démentir une intox prend 10 fois plus de temps et d’énergie que de la diffuser
-la désinformation faut qu’elle réponde à une attente et qu’elle soit liée à l’émotionnel

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15
Q

hypermnésie du synesthète (cm 11) :
5 tirets

A

2 bonnes
- mémoire photographique
- pouvait retenir une liste de 70 mots alors qu’ils les avaient lus une seule fois
3 mauvaises:
- incapable de comprendre les métaphores les plus simples
-difficultés à identifier les personnes dans des contextes changeant
-sentiment d’étrangeté permanent

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16
Q

autistes (cm11) :
4 tirets

A

1 bonne :
- mémoire presque parfaite dans le domaine encyclopédique
3 mauvaises:
- déficit de reconnaissance du caractère émotionnel et proprioceptif
-anomalie hippocampique
-très mauvaise mémoire autobio

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17
Q

HSAM (cm 11) :
2 tirets

A

1 bonne :
- excellente mémoire autobio
1 mauvaise :
- ont du mal dans l’apprentissage encyclopédique, culturelle

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18
Q

mnémonistes (cm 11) :
4 tirets

A

1 bonne
- mémorisait pi à 40 000 chiffres après la virgules => spécialisation
3 moyenens :
- perfo dans le domaine de la mémorisation de stimuli verbaux étaient normales
- ses perfo sur patterns abstrait à mémoriser étaient normal
- ne diffèrent pas des témoins dans le rappel des détails autobio de leur vie

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19
Q

tests directs et indirects de la mémoire (cm 11) :
2 tirets

A

-les effets d’amorcage sont préservés dans l’amnésie
- les amnésiques ont quand même des traces en eux mais ils n’arrivent pas a les ramener de manière consciente

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20
Q

conscience mnésique et pathologie : on a 3 groupes (jeunes, vieux, alzheimer) (cm 11) :
4 tirets

A

-jeunes : encodage profond améliore les 2 taches (implicite et explicite)
- vieux : l’age réduit les performances de mémoire explicite (pas implicite) mais l’effet de la profondeur de ttt est préservé
- alzheimer : l’effet de la profondeur d’encodage disparait quelle que soit la tache de mémoire
- l’encodage profond permet une meilleure récupération

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21
Q

expérience cave : on présente des images et on veut voir l’effet du temps de l’amorcage (cm 11) :
6 tirets

A

-le temps moyen pour dénommer les images déjà présentées (amorcées) est plus court comparé au temps moyen pour dénommer des images nouvelles
-temps moyens pour dénommer les images : 6 à 48 semaines après l’apprentissage
-l’effet d’amorcage perdure à travers le temps
-mais il y a une dégradation des performances avec le temps (dépendance entre les deux mémoires)
-les processus non conscient (amorçage) sont les mêmes dans la tache de dénomination d’image que de reconnaissance
-une tache de rappel n’est pas seulement une tache qui met en jeu des processus conscients, explicites, il peut aussi y avoir d’autres processus non conscients (l’amorcage par ex)

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22
Q

boucher dans le bus (cm 11) :
3 tirets

A

-reconnaissance manifeste d’un visage mais incapacité de se rappeler qui est cette personne
- 2 processus
*sentiment de familiarité (automatique)
*récollection (conscient et controlé)
-la familiarité d’un fait ne veut pas dire qu’il est authentique

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23
Q

familiarité et véracité : l’exposition répétée d’énoncé (vrai ou faux) augmente le sentiment que ces déclarations soient vraies (cm 11) :
1 tiret

A

-1 moi après : les participants appuient leur jugement sur la familiarité des propositions plutot que sur la (re)connaissance de leur véracité

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24
Q

controle de la réalité : expérience de johnson et raye : présentation d’image et de mot relatifs a des objets communs, les participants doivent créer des images mentales à partir de mots lus (pour la moitié des items), l’autre moitié est présentée sous forme d’images réelles (cm 11) :
5 tirets

A

-les sujets jugent les mots imaginés comme des images réellement perçues davantage que les mots non imaginés
-les sujets jugent les mots imaginés comme des images réellement perçues davantage que les images réellement perçues
-tendance à dire qu’on a vu une image quand elle est mentale que quand elle est réelle
-+ vos capacités d’imageries mentales sont importantes, + vous allez avoir tendance à produire des faux souvenirs
-les individus ont tendance à produire le plus de faux souvenirs d’expériences infantiles sont ceux qui ont les scores d’imagerie mentale les plus élevés (lien imagerie mentale et faux souvenir)

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25
Q

mémoire de la réalité et schizophrénie (cm11) :
5 tirets

A

-les groupes avec hallucinations produisent plus d’erreurs (difficultés accrue à distinguer souvenirs réels et imaginés)
-les hallucinations expliquent le sentiment de familiarité (ils attribuent à tort des souvenirs imaginés à une source réelle)
-ainsi les personnes atteintes de schizophrénie pourraient avoir un controle réduit de la réalité
-lien entre les hallucinations (schizophrénie) et la distorsion du controle de la réalité (faux souvenirs)
-la plupart des faux souvenirs sont liés à un défaut de récupération des détails contextuels des épisodes vécus

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26
Q

le reve et le type de sommeil (cm 11) :
2 tirets

A

-l’idée selon laquelle le rêve se déroule uniquement durant le sommeil paradoxal est un mythe
-résultats :
*50% des rêves se produisent dans le sommeil lent profond
*84% des rêves ont lieu durant le sommeil paradoxal
=>on rêve donc dans les deux cas

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27
Q

le contenu du rêve (cm 11) l’encadré :
5 tirets

A

-la plus grande partie du contenus identifiés comme sources des rêves (78%) est modifié par rapport aux souvenirs originaux
- avant le rêve :
*1/4 de la veille
* 1/4 de plusieurs années
- rêve = transformation des éléments mnésiques
- consolidation mnésique
- les souvenirs temporairement codés dans l’hippocampe sont réactivés de manière répétée et ainsi transférés, redistribués aux étages corticaux (hippocampes –> étages corticaux)

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28
Q

les 5 entités de la mémoire (cm 10) :
7 tirets

A

IPRCP
- imagination
- perception
- représentations mentales
- connaissance
- passé
- participe à l’anticipation et à la planification
- notre contenu mnésique (mémoire) est l’incorporation de tout ce qu’on a vécu

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29
Q

def engramme (cm 10)

A

empreinte laissé par un évènement (inconscient)

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30
Q

def trace (cm 10)

A

ce qui est conservé par la mémoire (inconscient)

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31
Q

def représentation mentale (cm 10)

A

le contenu se rapport à un objet, à une scène du monde dans lequel on vit (conscient)

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32
Q

def souvenir (cm 10)

A

avoir de nouveau présent à l’esprit (conscient)

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33
Q

def connaissance (cm 10)

A

acte ou fait de connaitre quelque chose (conscient)

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34
Q

étude des fausses croyances (cm 10) :
3 tirets

A
  • 63% mémoire fonctionne comme une caméra vidéo
  • 33% il est possible de se souvenir de sa naissance
  • 70% l’hypnose permet de récupérer des souvenirs oubliés
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35
Q

hypnose médico-légale (cm 10) :
4 tirets

A

-la police américaine pensait qu’on pouvait mettre els témoins de la scène de crime en hypnose pour récupérer certains souvenirs oubliés
-sous hypnose, le pouvoir de suggestion est énorme (foire aux faux souvenirs)
-ces croyances perdurent malgré le fait qu’elles soient contredites par les études de ces 30 dernières années
-on peut reconstruire une scène mais pas la restituer à l’identique

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36
Q

la courbe de l’oubli (cm 10) :
1 tiret

A

-on voit que nos connaissances restent très peu de temps en mémoire mais qu’il reste toujours une trace malgré le temps qui passe

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37
Q

oubli et mémoire autobio : ont exploré les souvenirs d’étudiants de premier cycle qui avaient tenu des journaux dans lesquels ils avaient consigné un seul événement par jour pendant 6 mois d’affilée (cm 10) :
3 tirets

A

-la courbe de l’oubli obtenue était similaire à la courbe d’oubli découverte par Ebbinghaus
-des informations dont la perte définitive peuvent être retrouvée grace à :
*des indices
*une remise en contexte (anamèse)
-en insistant sur les fragments restants, on réactive peu à peu les souvenirs dans leurs détails (attention aux faux souvenirs : confusion entre vie mental et réalité du passé)

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38
Q

émotion et distinctivité : phénomène d’isolation de schimdt : Les participants devaient mémoriser 15 photographies de personnes présentées sur un arrière-plan différent puis par la suite rappeler des informations concernant les personnes présentées mais également concernant l’arrière-plan des photographies en question. Parmi ces 15 photographies, il y avait une photographie d’un homme nu (distinctivité). Les participants devaient rappeler un maximum de détails des personnes et aussi de l’arrière-plan. (cm 10) :
3 tirets

A

-résultats
*nue parmi habilléS : amnésie antérograde des 6 stimuli à proximité
–> meilleure restitution des info concernant la personne nu
–> AUCUNE augmentation des perfo de rappel des arrières plans
*habillé parmi nueS : PAS d’amnésie antérograde
–>meilleure restitution
–> meilleur rappel
- 2 choses qui sont importantes
*émotions
*distinctivité de l’évènement
-coexistence de 2 mécanismes
*impact émotionnel du stimulus (encodage)
*distinctivité (joue sur le long terme) et isolation (consolidation)

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39
Q

la persistance (adaptatif) de Brewin :
Les participants sont soumis à la vision d’un film angoissant.
- Groupe 1 : Ne pas repenser aux scènes projetées.
- Groupe 2 : Pas de consigne particulière. (cm 10) :
3 tirets

A
  • résultats
    *G1 ont été envahis par + de souvenirs de ce film que G2
  • la persistance est phénomène adaptatif : semble être une conséquence inévitable des vécus éprouvants
  • revivre une évènement traumatique dans un contexte + sur permet de reconsolider (isolation)
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40
Q

TSPT et refoulement : Halligan
6 tirets

A

-le refoulement existe pas c’est plutot une absence d’encodage
-l’oubli traumatique est une phénomène RARE (encodage inefficace)
-ils ont tendance à ne pas s’oublier (persistance, flashback)
-5 symptomes prédictifs des TSPT
*désorganisation mnésique
*Changement dans l’évaluation de soi
*Difficultés de concentration et d’attention soutenue
*Difficultés à ordonner temporellement les choses
*Altérations végétatives (SNA) : trouble de la digestion
-l’évènement traumatique est subjectif
-3 syndromes du TSPT
*Répétition
*Evitement
*Hyperactivité neurodégénérative

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41
Q

l’erreur de freud sur la théorie de la séduction (suggestibilité et faux souvenirs) (cm 10) :
5 tirets

A
  • construction des souvenirs : réfute la théorie en disant avoir été fourvoyé par les fantasmes de ses patientes
  • les scènes ne s’étaient pas réellement produites
  • les scènes relevaient d’un accomplissement de désirs inconscients produits par leurs pulsions sexuelles
  • “les thérapeutes de l’inceste” : continuent à proposer que les trous de mémoire relatif à l’enfance sont une preuve d’abus sexuels
  • suivant la technique de régression en age, + de la moitié des gens disent qu’ils se souviennent de leur vie de bb (ce qui est impossible)
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42
Q

la guerre des souvenirs (cm 10) :
4 tirets

A
  • souvenirs des faits ressurgissent soudainement des années après
  • se serait les thérapeutes qui aurait induit se souvenir et au fils des années la patiente le pense aussi
  • de ce fait les travaux sur les traumas ont réfuté théorie de la séduction (freud) et le refoulement (freud aussi)
  • il y a tout de même le phénomène de l’amnésie infantile due à l’immaturité neuronal (av 4/5 ans)
    *empêche la formation de faux souvenir
    *mais laisse des traces dans la construction de la personnalité
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43
Q

l’effet de désinformation : Recrutement des personnes qui ont été à Disneyland en leur donnant un prospectus et doivent répondre à des questions parmi lequel on trouve : vous vous souvenez avoir vu Buggs bunny ? (cm 10) :
3 tirets

A

-résultat
*disent que oui alors que c’est pas possible
-effet de désinformation par le simple fait d’avoir proposé des prospectus
-biais de mémoire
*oubli de la mémoire d’origine
*délibération sur le passé
*désinformation entre l’évènement et le présent

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44
Q

effet de désinformation : accident de voiture (cm 10) :
1 tiret

A
  • l’estimation de la vitesse diffère en fonction du qualificatif utilisé dans la description de l’accident
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45
Q

fugacité et faux souvenirs : loftus (cm 10) :
2 tirets

A
  • syndrome des faux souvenirs
  • une polémique toujours d’actualité
    *traumatisme
    *amnésie infantile
    *reconstruction et non restitution
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46
Q

biais de mémoire : koutstaal :
Des participants accomplissent des tâches simples pendant qu’on les photographie :
- Planter un clou
- Désigner l’emplacement d’un pays sur une mappemonde
2 groupes :
-avec photos
-sans photos
Les mesures ont été répétées plusieurs fois sur les mêmes participants. À chaque fois, on leur présentait à nouveau les photographies de quelques-unes des activités (mais pas toutes). (cm 10) :
1 tiret

A

-résultats
*G1 : se souvenaient mieux des activités MAIS le fait de revoir les mêmes photos a réduit par la suite le taux de rappel des activités non photographiées

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47
Q

active forgetting anderson (cm 10) :
3 tirets

A

-compétition entre traces amnésiques
-chaque fois que nous récupérons un souvenir à partir d’un indice particulier, une inhibition des autres informations relatives à ce souvenir se produit
-phénomène d’oubli induit par la récupération

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48
Q

les témoins occulaires de shaw et al :
3 catégories de questions
- P : pratiqué
- SC : non pratiquées + relatives aux questions pratiquées.
- DC : non pratiquées + non relatives aux questions pratiquées.
(cm 10) :
2 tirets

A

-phénomène de compétition entre les traces
-résultat
*P : meilleur rappel : les sujets se souviennent mieux des éléments qui ont été activement pratiqué
*SC < DC

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49
Q

reconstruction et instabilité des souvenirs de offer et al (cm 10) :
Les mêmes questions se posent à différents moments de la vie (67 personnes avec un suivi longitudinal entre 20 ans et 50 ans).
- Vos parents vous encouragent-ils (ou vous encourageaient-ils à pratiquer du sport ? )
- La religion est-elle (était) présente dans votre vie ? :
2 tirets

A

-les souvenirs subissent des distorsions et correspondent davantage au présent des personnes
-les souvenirs d’ado des quinquagénaires diffèrent largement de ceux actuels

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50
Q

biais de mémoire et vie de couple de Ross (cm 10) : ils ont pris des couples qu’ils ont interrogés
- Jusqu’à quel point êtes-vous attaché à votre partenaire ?
- Vous rend-il heureux ?
- Vous tape-t-il souvent sur les nerfs ?
- L’aimez-vous vraiment ?
Répétition du questionnaire à 8 mois puis à 4 ans. :
2 tirets

A
  • Le rappel du passé est « fidèle » uniquement si vous n’avez pas changé d’avis sur la personne
    soit ceux qui sont resté en couple (80% vs 20%).
  • Maintien d’une cohérence psychologique interne
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51
Q

reconstruction de Carmichael, Hogan, Walter (cm 10) :
On présente des figures aux participants avec des mots qui sont censés désigner les figures. On a deux groupes, qui vont avoir des listes de mots différents. On demande ensuite aux participants de reproduire les figures. :
2 tirets

A

-En fonction de l’étiquette donnée, le dessin reproduit ressemble davantage à un mot.
-Distorsion de l’image, du souvenir.

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52
Q

Un principe de reconstruction (cm 10) : ost :
5 tirets

A

-44% des participants interrogés se souvenaient avoir vu une vidéo de l’accident de lady diana a paris.
*Une video qui n’a jamais existé
-maintenir une cohérence interne
-inflation de l’imagination
-def : Toute mémoire est faussée puisqu’elle se base, au moins en partie, sur une information qui ne provient pas directement de la mémoire de l’évènement lui-même
-les traces évoluent, elles se déforment, elles interagissent, elles subissent aussi l’effet de motivation

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53
Q

hypothèse des marqueurs somatiques de Bechara et Damasio pour les patients avec des lésions du cortex préfrontal ventromédian (cm 9) :
2 tirets

A
  • cold cognition
    *mieux pour prendre des décisions
    *capacités cognitives préservées (mémoire de travail, attention, compréhension, expression du langage)
    *analyse cout-bénéfice fonctionne correctement
  • hot cognition
    *difficulté à ressentir et exprimer des émotions
    *problèmes de prise de décision
    *n’apprennent pas de leurs erreurs
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54
Q

a propos des patients avec des lésions du cortex préfrontal ventromédian (cm 9) :
2 tirets

A

-sont incapables de prendre en compte les émotions associées aux expériences passées pour guider les comportements futurs.
-Le cortex préfrontal ventromédian associe émotion et situation. En cas de lésion, il y aura une mauvaise prise de décision.

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55
Q

Iowa Gambling Task (cm 9) : 4 participants tirent les cartes (100 tirages). On ne leur dit rien à propos des récompenses ou des pertes associées à chacun des paquets. Ils vont le découvrir au fur et à mesure de l’expérience.
Les cartes A et B sont désavantageuses sur le long terme. À l’inverse, les paquets C et D sont plus
avantageux. :
2 tirets

A
  • sujets sains :
    *70% de bon choix
    *Réaction physiologique mesurée via l’électro-conductivité de leur peau aux mauvais paquets après 10 essais (soit avant qu’ils ne prennent conscience que A et B sont perdants). Si le patient transpire, réaction physiologique plus forte.
    *Ont appris à choisir les paquets avantageux au bout de 40 à 50 essais.
  • sujets ayant une lésion du cortex préfrontal ventromédian :
    *30% de bon choix.
    *Pas de réponse physiologique aux mauvais paquets.
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56
Q

différences entre marqueurs somatiques 1 et 2 (cm 9) :
2 tirets

A
  • primaires : réaction à un événement émotionnel.
  • secondaires : signaux émotionnels anticipant les évènements.
    *Ils se basent sur les expériences passées
    *Améliorent la prise de décision
    *Sont présents avant les connaissances conscientes
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57
Q

types d’émotions (cm 9) :
2 tirets

A
  • Émotions intégrales :
    *peuvent etre bénéfiques pour la prise de décision
    *expériences subjectives en lien avec le choix présent
    *mauvais choix = regret
    *bon choix = soulagement
    “G LE CHOIX”
  • Émotions incidentes :
    *peuvent biaiser la prise de décision
    *état émotionnel au moment de la décision PAS de lien avec la prise de décision en cours
    *Affect positif : ne pas altérer mon humeur positive
    *Stress : exacerber les biais habituels, l’utilisation des heuristiques
    *Anxiété : on va essayer de réduire l’incertitude
    *Tristesse : on va vouloir faire des choix qui nous permettent de se sentir mieux (manger du
    chocolat)
    *Dégout : influence le fait de trouver une offre + injuste si on est dégouté, ce qui nous amènerait à
    refuser cette offre
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58
Q

c’est quoi le regret (cm 9) :
3 tirets

A
  • émotion qu’on ressent lorsqu’on a le sentiment d’avoir fait le mauvais choix ou manquer une opportunité
  • S’appuie sur le raisonnement contrefactuel
  • Repose sur un sentiment de responsabilité
    “RRR”
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59
Q

Étude sur le regret et la prise de décision (cm 9) :
Les participants doivent choisir entre deux
roues.
Le participant doit choisir avec quelle roue il
veut jouer.
On lui fait ensuite un feedback, c’est-à-dire
qu’on lui montre où la bille est tombée sur la
2ème roue (ex : il aurait pu gagner 32€ plutôt
que de perdre 8€). On va alors évaluer le
ressenti émotionnel du participant. :
2 tirets

A

-roue choisie :
*partie grise 60% : -8 euros
* partie blanche 40% : 8 euros
-puisqu’il a choisi la roue qui gagne et perd 8 euros :
* regret : si le participant A -8 euros et voit qu’il AURAIT pu avoir 32 euros
* soulagement : si le participant A 8 euros et voit qu’il AURAIT pu perdre -32 euros

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60
Q

Bases cérébrales du regret : Patients avec des lésions du cortex orbi frontal vs contrôle (cm 9) :
Choix d’une roue. :
2 tirets

A
  • Si lésion :
    *Pas d’effet de regret ou de soulagement
    *Choix de roues désavantageuses
  • La lésion vient perturber le ressenti de ces émotions intégrales (lien avec la prise de décision)
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61
Q

Regret et soulagement anticipé (cm 9) :
5 tirets

A
  • Le regret et le soulagement sont ressenti après avoir pris un choix, mais ils peuvent aussi être ressenti de manière anticipée.
  • Cette anticipation du regret et du soulagement est prise en compte dans les décisions (avant)
  • Cette anticipation améliore les choix (après)
  • Ce sont des émotions adaptatives.
  • Pas d’émotion ⇨ Pas d’anticipation ⇨ Pas de bon choix : cas patients atteint de lésions du cortex préfrontal ventromédian ou encore de lésions du cortex orbi frontal.
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62
Q

Affect positif et prise de décision :
- Affect positif vs neutre
Ils jouent à la roulette avec un enjeu (faible vs. moyen vs. fort) :
- Faible : 1 seul jeton en jeu
- Moyen : 5 jetons
- Fort : 10 jetons
S’ils se retrouvent à 0, ils perdent des points à l’examen tandis que s’ils repartent avec + de jetons
qu’au départ, ils gagnent des points. :
3 tirets

A
  • affect +
    *aversion au risque si enjeu moyen et fort
    *ils évitent d’altérer leur état positif émotionnel
  • affect neutre
  • les participants joueront lorsqu’ils ont un peu plus de 50% de chance de gagner
  • résumé
    *en gros ils VEULENT être sur à 65% de gagner (je ne dis pas qu’ils ne sont PAS sur à 65% de gagner par contre)
    *ils acceptent un risque plus faible (aversion) pour les enjeux moyens ou fort MAIS PAS pour les enjeux faibles
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63
Q

Stress et prise de décision :
Lors d’une expérience de 160 essais, le participant doit choisir entre deux paris.
— Les paris impliquent des gains ou des pertes.
— Il y a une option risquée vs une option moins risquée.
Exemples :
- Pari A : 60% de risques de perdre 1$.
- Pari B : 40% de risques de perdre 1,50$.

  • Pari A : 60% de chance de gagner 1$.
  • Pari B : 40% de chance de gagner 1,50$.
    On demande à un groupe de mettre la main dans l’eau à 4° pendant 2 minutes ce qui provoque du stress. Pour le groupe contrôle, l’eau est à 25°. :
    2 tirets
A
  • résultat
    • de risque quand le pari est présenté en termes de PERTE plutot qu’en termes de gains
      *le stress exacerbe les biais habituels
  • résumé lorsque les options sont présentées en termes de perte
    *le stress favorise la prise de risque
    *sans stress, quand même prise de risque
    *biais exacerbé dans les deux cas = c’est vrm le fait que ce soit présenté en terme de perte et non le fait qu’il y ait du stress ou non
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64
Q

Tristesse, anxiété et prise de décision :
Lecture d’un scénario suscitant la tristesse vs l’anxiété vs scénario neutre.
* Expérience 1 : Choisir entre 2 paris
— Pari 1 : 6/10 de gagner 5$.
— pari 2 : 3/10 de gagner 10$. PRISE DE RISQUE
* Expérience 2 : Choisir entre 2 emplois
— Emploi 1 : salaire élevé mais faible sécurité de l’emploi. PRISE DE RISQUE
— Emploi 2 : salaire moyen mais sécurité de l’emploi garantie.
* Expérience 3 :
— Induction de tristesse vs anxiété
— Choisir entre 2 paris (plus sûr vs plus risqué)
— Choisir pour soi vs pour quelqu’un d’autre :
6 tirets

A
  • La tristesse conduit à plus de choix risqués
  • tandis que l’anxiété
    entraîne à préférer l’option la plus sûre.
  • choisir pour soi → tristesse choix + risqué que l’anxiété
  • Choisir pour autrui → pas de différence
  • Anxiété → Réduire l’incertitude (pas de prise de risque donc cherche la certitude)
  • Tristesse → Augmenter le bien-être
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65
Q

Anxiété et prise de décision : différences individuelles :
Les 2 expériences précédentes sont des expériences d’induction (on induit l’anxiété) mais ici on va prendre des gens qui ont été diagnostiqué anxieux
- Sujets diagnostiqués anxieux (DSM-IV) vs contrôles.
- Choix entre pari risqué et peu risqué.
- Espérance de gain nulle ou positive. :
1 tiret

A
  • résultat
    *Plus de prise de risque pour les anxieux.
    *L’espérance de gain ne change rien.
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66
Q

Intelligence émotionnelle :
Test d’intelligence émotionnelle
- 32 items (ex : décrire un scénario qui suscite une émotion). - Question : quelle émotion cette situation est-elle susceptible de déclencher ?
- Choix entre 2 paris
* 100% de chances de gagner 1$
* 10% de chance de gagner 10$ et 90% de ne rien gagner
- Condition d’anxiété : préparer la défense d’une candidature et des gens vont les juger
- Condition contrôle : faire leur liste de course. :
3 tiret

A
  • résultat
    *neutre - : 47%
    *neutre + : 41%
    => aucun changement
    *anxiété - : 17%
    *anxiété + : 48%
    => les anxieux avec une bonne compréhension émotionnelle prennent plus de risque que le groupe contrôle
  • la compréhension émotionnelle empêche l’effet (l’impact) de l’anxiété (émotion incidente)
    *c’est le fait qu’on soit anxieux qui fait qu’on prend pas de risque (incidente)
    *c’est le fait qu’on est pris une décision risqué qu’on a du regret (intégrale)
    -l’intelligence émotionnelle permet d’identifier la source de l’anxiété et de prendre conscience de son caractère non pertinent
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67
Q

Intelligence émotionnelle :
Expérience 2 :
- Averti de la source de l’anxiété vs non averti
- Prise de risque : ne pas s’inscrire pour la vaccination
Dans la condition d’anxiété : on leur dit explicitement que ça va les rendre anxieux
Dans la condition contrôle : on leur dit que ça ne va rien leur faire :
2 tirets

A
  • résultats
    *participants bonne compréhension émotionnelle + NON avertis de l’anxiété prennent MOINS de risques que ceux qui ont une bonne compréhension émotionnelle et qui sont AVERTIS
    *participants sont AVERTIS : il n’y a pas de différence entre faible compréhension
    et bonne compréhension émotionnelle
    *participants sont NON avertis : grosses différence entre faible compréhension
    et bonne compréhension émotionnelle
    -Cela suggère que l’intelligence émotionnelle aide à identifier la source des émotions et ainsi
    réduire leur influence
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68
Q

Pour Platon et Descartes : dichotomie raison et passion (cm 8) :
4 tirets

A

-opposition entre les passions (émotions) et la raison (cognition).
-deux notions bien distinctes (nette différentiation)
-raison + : fonctionnement rationnel et délibéré qui aide à faire les bons choix
-Passion (-) : impulsive et irrationnelle

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69
Q

dichotomie cognition et émotion (cm 8) :
4 tirets

A
  • Théories normatives de la prise de décision (modèle de référence en économie)
    -les décisions sont déterminées par des évaluations purement cognitives
  • les émotions n’ont pas
    de rôle causal + elles ne sont pas à l’origine des prises de décisions
    -L’aspect émotionnel ne permet pas d’expliquer la prise de décision (bernouiilli)
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70
Q

selon aristote (cm8) :
1 tiret

A

Les émotions et la cognition interagissent.

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71
Q

selon darwin(cm8) :
3 tirets

A

-Les émotions sont nécessaires à la survie (role adaptatif, + : contrairement à Platon et Descartes qui disent que les émotions sont -)
- chaque émotion s’accompagne des expressions faciales
comparables aux êtres vivants qui nous ressemble (continuité phylogénétique)
-les émotions permettent une communication rapide entre les individus car elles sont innées et universelles

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72
Q

selon spinoza (cm 8) :
1 tiret

A

Les émotions peuvent avoir un effet positif sur notre prise de décision

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73
Q

selon jazonc (cm 8) :
1 tiret

A

Les affects influencent les cognitions et permettent un traitement + rapide
de l’information (+ automatique => rôle positif).

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74
Q

selon damasio (cm 8) :
1 tiret

A

Les émotions sont nécessaires pour prendre de bonnes décisions

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75
Q

selon sander, il y a 5 composantes (cm 8) :
5 tirets

A

EERTS
-Évaluation cognitive
-Expression émotionnelle (expression faciale, jambe
qui tremble)
-Réponse physiologique : réponse du système nerveux périphérique (battements de cœur,
transpiration…)
-Tendance à l’action (fuir, l’évitement)
-Sentiment subjective : expérience subjective, ressenti subjectif (« J’ai
peur »)

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76
Q

emotion et humeur (cm 8) :
3 tirets

A
  • émotion : intensité + , durée -
  • humeur : intensité - , durée +
  • si intensité forte : l’évènement déclencheur bien mieux identifié
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77
Q

les 5 théories des émotions (cm 8) :
5 tirets

A

PC 2 EE
-théorie périphéraliste
-théorie centraliste
-théorie à 2 facteurs
-théorie des émotions de base
-théorie de l’évaluation cognitive

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78
Q

théorie périphérialiste (cm 8) :
2 tirets

A

-Stimulus (extérieur) → Modifications corporelles → Émotion (fin)
-Feed back proprioceptif : idée selon laquelle on va produire volontairement des modifications
corporelles. Ce sont ces modifications qui vont induire une émotion (ressenti émotionnel)

79
Q

périphérialiste (cm 8) : Ils vont utiliser un stylo pour induire une configuration faciale.
Les participants regardent des films positifs ou négatifs pendant
qu’ils ont le stylo quand la bouche. Ils doivent ensuite évaluer
leur ressenti émotionnel :
4 tirets

A

-Hypothèse de rétroaction faciale : nos mouvements faciaux modulent le ressenti émotionnel.
-Résultats :
*Film négatif : pas de différence.
*Film positif : ressenti plus positif si sourire franc (DSG)
-la configuration des muscles du visage viennent influencer le
ressentie des gens, notre composante de nos émotions (ressenti subjectif)
-l’expression faciale peut influencer nos ressenti (S) et la réaction physiologique (R)

80
Q

périphérialiste (cm 8) : On injecte du botox à une partie des participants (vs contrôle), ce qui va paralyser partiellement
leurs muscles expressifs du visage. À l’autre moitié, on injecte un produit qui n’a pas d’effet
(contrôle). Ensuite, on leur fait passer un test de reconnaissance des émotions :
4 tirets

A

-La cognition incarner, nos pattern sensorimoteur (vient de notre corps, de nos muscles) pour
influencer notre cognition et ici la perception de nos propres émotions
-L’imitation automatique des expressions aide à les identifier : donc ne PAS induire de paralysie aide à gérer les émotions d’autrui
-Les participants avec du botox ont une moins bonne reconnaissance : ainsi ça rend + difficile la reconnaissance des émotions des autres
-Pour mieux comprendre les émotions des autres, on a besoin de les imiter

81
Q

théories centralistes (cm 8) :
4 tirets

A

-Stimulus → Évaluation cognitive (SNC) → Réponse périphérique (R) → Ressenti conscient (S)
-L’auteur critique la théorie périphéraliste :
*Se centrent sur les viscères
*Les viscères sont peu sensibles et changements lents
*Mauvaise correspondance entre changements viscéraux et émotions spécifiques
*L’émotion est présente même en l’absence de cortex sensoriel chez les animaux (sans qu’il y ait un retour des viscères)
-Une émotion peut être ressentie sans modifications physiologiques.
-régions du SNC impliquées dans le changement des
émotions : thalamus et l’hypothalamus

82
Q

théorie à 2 facteurs (cm 8) :
2 tirets

A

-L’émotion est déterminée par deux composantes :
*Activation physiologique : détermine l’intensité de l’émotion + Nous dit l’intensité mais nous dit pas quel type d’émotion c’est
*Type de cognition concernant le déclencheur de l’activation physiologique : la cognition
détermine l’émotion que l’on va ressentir.
-donc les émotions de base dépendent de l’activation physiologique ET du type de cognition

83
Q

2 facteurs (cm 8) :
« Étude de l’effet d’une vitamine sur la vision » on cherche l’effet secondaire
G1 : épinéphrine + bien informé.
G2 : épinéphrine + mal informé.
G3 : épinéphrine + pas informé.
G4 : placebo.

2 conditions :
- Le comparse mime l’euphorie (pour une moitié des participants). - Le comparse s’énerve (pour l’autre moitié).
Le chercheur observe la façon dont le participant se comporte dans la salle d’attente.
VD = observation des participants pendant l’interaction avec le complice. :
8 tirets

A
  • l’activation physio = forte intensité qui vient de l’injection d’épinéphrine
  • type de cognition = euphorie ou énervement (émotion)
    -résultats:
    *G1 : savent que l’activation physiologique provient de l’injection d’épinéphrine (donc ne recherchent pas d’autres explications). Leur cognition les aide à comprendre que les effets physiques qu’ils ressentent sont dus à cette injection et PAS à l’environnement ou la réaction du complice
    *G4 : PAS d’action physiologique car intensité faible
  • G2 + G3 : ils vont devoir se servir de l’environnement car ils sont mal informés pour donner une explication à propos de leur état physiologique
    *donc peut importe que le comparse soit euphorique ou en colère, pour G1 ils savent que les effets ressentis sont dû à l’injection : ce n’est PAS le ttt du stimulus (comparse eupho / énervé) qui est la cause de R et S, c’est bien grâce à la cognition (le fait qu’ils soient INFORME d’où viennent les effets et qu’ils sont dus à l’injection)
  • injection –> forte intensité –> type de cognition (euphorie/ énervement)
    -l’activation physiologique sans explication correcte + indice agressif/ euphorique (comparse, enviro) => individu se sent agressif OU euphorique
    -la cognition (raison) détermine l’émotion (passion)
    -si explication appropriée, pas d’effet du comparse (sinon oui effet du comparse dans le cas de mal informé)
    -si pas d’activation physiologique (placebo) aucun effet = ils n’ont pas d’émotion
84
Q

2 facteurs (cm 8) :
Les sujets sont exclusivement des hommes. L’expérimentateur les aborde alors qu’ils traversent un
pont. Il leur demande de raconter une petite histoire à propos d’une image. On leur dit qu’ils
pourront rappeler l’expérimentateur à la fin.
Vi = l’expérimentateur en lui-même
Plusieurs conditions :
- Soit l’expérimentateur est un homme / Soit une femme attrayante.
- Activation physiologique forte (pont en hauteur) ou faible (pont bas).
On va leur demander de raconter une histoire.
VD = contenu de l’histoire (contenu sexuel ou non) + % qui téléphone à l’expérimentateur/trice :
4 tirets

A

-activation physio : forte ou faible intensité selon la hauteur du pont
-cognition : homme/ femme attrayante
-résultats :
*femme attrayant + pont en hauteur (forte intensité) : + de contenu sexuel et + d’appels
*homme qui interview : PAS de différence en fonction de la hauteur du pont (donc en fonction de l’activation physio) = ainsi c’est bien la cognition qui détermine l’émotion
-pour ressentir une émotion il y a l’activation physiologique (pont) et
la cognition (personne attirante) => théorie à 2 facteurs

85
Q

théorie des émotions de base (cm 8) :
4 tirets

A

-Les émotions + complexes proviennent d’un mélange d’émotions de base.
-Inspirée des théories
darwiniennes
-chaque émotion de base à
*Des conditions d’émergence spécifique (on ressent tous la même expression spécifique)
*Des patterns autonomes spécifiques (ont
essayé de faire correspondre des réponses avec des émotions + on est plus en accord avec la théorie
périphéraliste)
*Des patterns expressifs spécifiques (photo avec expressions faciales associées à chaque
émotion)
*Des patterns neuronaux spécifiques (peur → amygdale ; dégout → insula).
-Les émotions de base sont universelles, peu importe la culture d’après cette théorie.

86
Q

théorie de l’évaluation cognitive (cm 8) :
5 tirets

A

-façon dont la personne interprète la situation qui donne une émotion et pas la situation elle
même
-EERTS = En fonction du résultat de cette interprétation (évaluation cognitive : E) :
*Une expression faciale (E) *Un sentiment subjectif (S)
*Une tendance à l’action (T)
*Une réponse périphérique (R)
-L’expression faciale (E) active le sentiment subjectif (S) qui active la tendance de l’action (T) qui active une
réponse périphérialiste (R)
E= E -> S -> T -> R
-Ces interprétations dépendent des critères de l’évaluation cognitive (E) : PIACS
*Pertinence
*Implication
*Attribution de responsabilité
*Contrôle sur la situation
*Signification normative
-selon ces conditions, l’émotion sera différente.

87
Q

évaluation cognitive (cm 8) :
On teste la prédiction selon laquelle l’émotion change en fonction de l’évaluation / l’interprétation
de la situation et non pas de la situation elle-même.
On met les participants dans une situation qui est ambigüe, la tâche donnée est complexe et le feed
back n’est pas lié à leur performance.
VD = mesures des émotions ressenties après la tâche. :
3 tirets

A

-certains ressentent de la culpabilité, d’autres de la colère, de l’amusement ou
encore, d’autres n’ont presque rien ressenti.
-Une même situation ne donne pas les mêmes émotions d’une personne à l’autre.
-L’évaluation de la situation détermine l’émotion ressentie.

88
Q

Caractère continu de la parole (cm 7) :
2 tirets

A
  • La parole est un flux sonore continu
  • Contrairement à l’écrit, le signal de parole ne comporte pas de silences qui signaleraient les
    frontières entre les mots
89
Q

Pour extraire cette information les locuteurs utilisent la prosodie de leur langue (cm 7) :
3 tirets

A

-La prosodie d’une langue : concerne l’enveloppe musicale de la parole, rythme, mélodie, accent et intonation. Ces indices prosodiques donnent une certaine valeur
linguistique
-Cet indice prosodique peut déclencher le processus en extrayant l’information
-Les auditeurs utilisent une stratégie de segmentation métrique utilisent des régularités prosodiques de la langue qu’ils parlent et elles vont les guider vers
l’endroit du signal ou porter son attention car il s’agit d’un mot potentiel

90
Q

syllabe chez les adultes francophones (cm 7) :
1 tiret

A

unité de la stratégie d’isolement/ segmentation de début de mot

91
Q

cv et cvc (cm 7) :
6 tirets

A

-participants français (croisement)
*mots français : + rapide
–> CV target (pa) : CV word (palace)
–> CVC t (pal) : CVC w (palmier)
*p. anglais : - rapide
–> CV t (ba) : CV(c) w (balance)
–> CVC t (bal) : CVC w (balcony)
-participants anglais (PAS de croisement)
*mots français : - rapide
*mots anglais : normal
-pour les mots types CV : détecter « pa » dans « palace » est plus rapide de détecter « pal » dans
« palace »
- pour les mots types CVC : détecter « pal » dans « palmier » est plus rapide de détecter « pa » dans
« palmier »
-On va proposer la tâche de détection de cible avec des anglophones qui connaissent le
français MAIS qui ne sont pas parfait bilingue avec des mots français. On constate que là aussi il n’y a pas de trace d’utilisation de stratégie
syllabique (alors que ça serait pertinent).
-Pour le cas des francophones qui connaissent l’anglais MAIS qui ne sont pas parfait bilingue avec des mots anglais. On constate que le matériel a été traité de façon syllabique (alors que
ça n’est pas très pertinent).
*Il y a un transfert de ces procédures de segmentation de sa langue première à sa langue
seconde sans tenir compte des caractéristiques prosodiques.

92
Q

Différence structurales Anglais / Français (cm 7) :
2 tirets

A

-Clarté des frontières syllabiques :
*En français : frontière syllabique claires
*En anglais : segments Ambisyllabiques en anglais
-Clarté des accents :
*Accent constructif en anglais a valeur lexicale
contract (contrat) vos contract (se contracter crisper)
*Accent fixe en français

93
Q

Est-ce qu’on s’adapte à la prosodie de notre 2ème langue ? (cm 7) :
2 tirets

A

-Pour les anglophones : non
-Pour les francophones : oui (cf croisement graphique)

94
Q

a propos de la stratégie de segmentation (francais) (cm 7) :
2 tirets

A

-Ces stratégies de segmentations de la parole permettent d’enclencher le processus de
recherche lexicales (identification).
-Cette stratégie de segmentation va dépendre de la langue et de sa structure phonologique
*Français : Segmentation syllabique (frontière syllabique claires, accentuation de la syllabe terminale des
mots). Enclenchement du processus de segmentation lexicale (d’identification du mot parlé) à partir
d’une syllabe non accentuée
*Anglais : Langue accentuation contrastive, en fonction de l’accentuation je passe d’un sens à un autre.

95
Q

conversation spontanée de 190 000 mots (lexique anglais) (cm 7) :
4 tirets

A

-donc la majorité (90% environ) des mots commence par une syllabe accentuée (au lieu de se
terminer par une syllabe accentuée)
-≠ au francophone qui terminent majoritairement leurs mots par des syllabes accentuées.
- Enclenchement du processus de segmentation lexicale à partir d’une syllabe accentuée (forte). La segmentation phonétique se déclenche à partir de l’identification d’une syllabe forte/ accentuée.
-La syllabification est une stratégie rare, les francophones font partis des rares personnes à
l’utiliser.

96
Q

a propos des syllabes (cm 7) :
2 tirets

A

-Les syllabes non accentuées :
*segments phonémiques plus co-articulé *représentation syllabique
*Phonème moins identifiable dans l’onde acoustique
*Quand on a une syllabe non accentué les phonèmes sont beaucoup plus articulé et donc il
est plus difficile d’identifier les syllabes donc on va utiliser les représentations syllabiques
-Les syllabes accentuées :
*segments phonétiques réalisé de façon plus transparente
(allongement).
*Les phonèmes sont intensifiés on va les produire plus distinctement ainsi produire des
phonèmes de façon plus claire plutôt qu’une syllabe non accentuée
*code phonétique ainsi ici on analyse les phonèmes plutôt que les syllabes

97
Q

L’accès au lexique (cm 7) :
1 tiret

A

la mise en contact ou activation d’une ou plusieurs représentations
lexicales (représentations en mémoire) à partir de la stimulation sensorielle fournie par un
mot stimulus

98
Q

La reconnaissance des mots parlés : un processus extrêmement lent / rapide ? (cm 7)

A

rapide

99
Q

l’intervention de l’information lexicale arrive relativement tot/ tard dans le processus de reconnaissance des mots parlés (cm 7)

A

tard : après le PU

100
Q

La reconnaissance des mots parlés en parole continue : le rôle du contexte (sémantique) (cm 7) :
3 tirets

A

-les informations contextuelles n’influencent pas les étapes précoces de la reconnaissance des mots parlés
-Les informations contextuelles sont intégrées tardivement par le système de traitement (lors du processus de sélection de son sens)
-Le contexte va aider, accélérer la reconnaissance des mots parlés

101
Q

modèle cohorte (cm 7) :
4 tirets

A

-C’est un modèle strictement cognitiviste.
-Le système de traitement de la parole est adapté de manière OPTIMALE au signal acoustique qu’il doit traiter
-Il est parti des propriétés de base du signal de parole
-Pour élaborer son modèle, il va prendre en considération 2 propriété du signal de parole :
* Sa durée d’émission relativement importante : toute l’information nécessaire pour la
reconnaissance d’un mot parlé n’est pas disponible d’emblée : elle doit être ACCUMULEE
*Sa linéarité : les sons de parole qui constituent un mot se succèdent temporellement les uns
aux autres : traitement SEQUENTIEL de l’information SENSORIELLE

102
Q

cohorte pt 2 (cm 7) :
4 tirets

A

-Traitement phonémique subséquent : Chaque phonème entrant élimine les candidats incompatibles. Chaque phonème qui va rentrer par la suite va permettre l’élimination des
candidats.
-Un mot est reconnu lorsqu’il ne reste qu’un candidat qui correspond parfaitement au
patron acoustique
*Activation des candidats par la seule information acoustique
*Contexte : sur la sélection des candidats
- Ce mot est souvent identifié à partir de son Point d’Unicité
*Le point d’unicité c’est la séquence de fenêtre qui n’appartient qu’a un seul mot dans la
langue, c’est ce qu’il le rend unique
-Activation de candidats lexicaux multiples
*Activation des candidats se fait en fonction des traits phonétiques et non des phonèmes et de
la fréquence

103
Q

modèle cohorte modifié (cm 7) :
2 tirets

A
  • Activation sur les traits phonétiques (au lieu des phonèmes)
    -Activation en fonction de la fréquence
104
Q

Evolutions des propositions du modèle de la Cohorte (cm 7) :
3 tirets

A
  • 1.Modèles basés sur les preuves neurolinguistiques
  • 2.Approches connexionnistes et bayésiennes
    1. Approches connexionnistes et bayésiennes
105
Q

phonème (cm 6) :
6 tirets

A

-Sa fonction : différencier les mots (Roi vs Loi)
-Sa méthode : changer un phonème par un autre pour créer deux mots différents
-Définition 1 : c’est la fonction des sons verbaux.
-Définition 2 : c’est une méthode de communication
-Définition 3 : unité distinctive MINIMALE de la langue = unité abstraite
-Composition : est décrit par une combinaison de traits articulatoires OU
acoustiques

106
Q

point de vue acoustique (cm 6) :
1 tiret

A

-les sons de la parole en fonction de
*mode de VIBRATION (périodique ou apériodique)
*INTENSITE
*FREQUENCE

107
Q

point de vue articulatoire (cm 6) :
4 tirets

A

-les mouvements impliqués dans la production du son
-mode : façon dont s’effectue l’écoulement de l’aire dans le chenal phonatoire OFN
-point : endroit où se produit la fermeture maximale du chenal phonatoire par le
rapprochement des articulations BD
-caractère : existence ou pas de vibration dans les cordes vocales pendant
l’articulation
*B = voisé = sonore = vibre → définir / identifier
*P = non voisé = sourde
→distinguer / discriminer
*BINAIRE

108
Q

description ACOUSTIQUE des sons de parole (cm 6) :
3 tirets

A

-Les sons de parole = objets physique vibratoires
-Objet acoustique : AMPLITUDE, INTENSITE, FREQUENCE
-2 types de vibration :
*Simple : AMPLITUDE- DUREE- FREQUENCE
–>nombre de fois qu’un signal se reproduit à l’identique
*Complexe : Théorème de Fourier
–>somme des sons simples
–>Mesure : grâce à un spectrogramme (il décompose séquentiellement le son complexe en sons simples)

109
Q

Décomposer un son complexe en sons simples (cm 6) :
2 tirets

A

-1 bande de fréquence = plusieurs formant (F1 en bas, F2 en haut…) qui sont des bandes de fréquences STABLES
-On a alors des transitions caractérisées par les consonnes
*L’information acoustique caractérise les consonnes
*Les formants (fréquences) caractérisent les voyelles

110
Q

Exemple des phonèmes
/b/ et /p/ (« bar » et « par ») :
6 tirets

A

-Point de vue articulatoire
*la distinction se fait au niveau de la sonorité
(vibration des cordes vocales)
–> /b/ = voisé = sonore
–> /p/ = non voisé = sourde
-Point de vue acoustique :
*la distinction se fait au niveau du délais de
voisement (le VOT = délai temporel entre F1 et F2)
–> Vibration avant articulation (VOT) = -15ms = sonore
–> Vibration après articulation (VOT) = +15ms = sourde
-Pour les traits phonétiques de consonne, le cerveau code une
information temporelle
-Notre système cognitif perçoit le VOT
-Nous en tant qu’individu percevons les traits phonétiques
-NOUS ignorons les VOT
-les cordes vocales vibrent un peu avant l’articulation ou ensemble

111
Q

EXPERIENCE EIMAS (cm 6) : avec des participants anglophones
-But : avec un spectrogramme artificiel, manipuler l’information acoustique
correspondant aux traits phonétiques de phonème /b/ et /p/
-Procédure : on fait varier l’intervalle temporel entre la transition du F1 et F2 :
8 tirets

A

-Interprétation des résultats : notre perception est catégorielle
-Nous percevons des catégories phonétiques discrètes (finies) et NON
variation continue d’un paramètre acoustique (délai de voisement)
-Notre cerveau fait des catégories et ignore les variations
-pour les francophones : VOT = 0 msec ou est négatif donc SONORE
-la frontière du délai de voisement renvoie à la valeur + 35
correcte entre b et p
-résultats
*VOT = - pour b = sonore
*VOT = + pour p = sourde
*tache d’identification = b
–> c’est là que les participants commencent à percevoir le passage (+35)
*tache de discrimination = p
–>discrimination max observé à la frontière
-courbe d’identification
*zone /ba/ : de -10 à +25 = sonore = vot faible ou -
*transition /ba/ et /pa/ : de +25 à +35 = frontière catégorielle
*zone /pa/ : +35 à +65 = sourde = vot +
-courbe de discrimination
*plateau = zone faible :
. < +25 ET +35 > .
–> pas de différence acoustique au sein d’une même catégorie phonétique
*pic de discrimination [+25 ; +35] : percoivent une différence lorsqu’elle implique un changement de catégorie

112
Q

la perception catégorielle chez les dyslexique (cm6) :

A
  • dyslexie développementale : se manifeste pendant l’enfance (période scolaire)
    -dyslexie acquise : à l’âge adulte consécutivement à un AVC
    -dyslexie : lorsqu’un enfant présente un trouble durable et persistant
    d’acquisition de la lecture en dépit de capacité intellectuelle normales, d’un milieu socio culturel normalement stimulant et d’une scolarisation adéquate
113
Q

EXPERIENCE
Bogliotti et Sermicales (cm 6) : perception de voisement (do/ to)
- 10 dyslexiques (9/ 10 ans) : DYS
- 11 normo-lecteurs (de même âge chronologique = 9/ 10 ans) : CAC
- 10 normo-lecteurs (de même âge lexique = 7ans) : RLC :
2 tirets

A

-Résultats : perception moins précise pour les dys
*CAC : transition nette
*RLC : - nette moins visible
*DYS : transition flou + étalée
-Quand bb : les dys ne vont pas faire d’inhibition des sons inconnus à une
catégorie en particulier, ils vont justement ne pas catégoriser

114
Q

EXPERIENCE Sermicales (cm 6) : perception allophonique :
3 tirets

A

-Perception allophonique : le fait de percevoir encore des différences à
l’intérieur des catégories phonétiques, là où le normo-lecteur en
perçoit PLUS
-Les normo-lecteurs = perception catégorielle (bonne discrimination
ENTRE les catégories)
-Les dyslexiques = perception allophonique (bonne discrimination
DANS les catégories car ils ne font justement pas de catégorisation OR il
faut savoir distinguer ENTRE les catégories et non dedans)

115
Q

la perception catégorielle des traits phonétiques, la perception multimodale et la perception auditive (cm 6) :

A

-la perception catégorielle des traits phonétiques : dès l’âge de 1 mois
-la perception multimodale : dès l’âge de 4 mois
-la perception auditive : dès l’âge de 6 mois (elle commence à se spécialiser)

116
Q

EXPERIENCE
McGurk et MacDonald (1976) : Hearing lips and seeing voices (cm 6) :
4 tirets

A

-La perception de la parole n’est pas un processus strictement auditif
comme la lecture labiale par exemple
-Ce phénomène a été mis en évidence avec une illusion perceptive :
informations visuelles + auditives (fusion)
-En anglais (effet McGurk), en français (Colin et al., 2002), en allemand (Tillman
et al., 1984), en néerlandais (Massaro et al., 1995)
*l’informativité de la modalité visuelle permet de désambiguïser la
perception des sons
-En japonais (Sekiyama & Tohkura, 1993) et en chinois (Sekiyama, 1997) *MAIS on observe que l’effet est beaucoup moins important dans ces deux
langues pour 2 raisons :
–>Culturelle : il est impoli de regarder le visage du locuteur dans leur culture
–>Cognitive : certains mots se prononcent avec les mêmes phonèmes

117
Q

EXPERIENCE
Liberman et Whalen (cm 6) : théorie mortice :
5 tirets

A
  • Selon eux, on perçoit la parole uniquement avec des informations
    articulatoires (visuelles)
    -La perception de la parole est basée sur la production
    -production : élaboration d’une représentation phonologique (spécifications articulatoires) puis traduction en commandes motrices qui produisent les
    sons.
    -perception : il va y avoir traitement perceptif puis génération de la
    représentation des gestes articulatoires nécessaires à la production des
    sons en train d’être traités
    -De ce fait, des données issues d’études de neuro-imageries montrent
    l’implication du système moteur dans la perception des sons de parole
    *Données acoustiques → PERCEPTION → gestes articulatoires
    *gestes articulatoires → PRODUCTION → Données acoustiques
118
Q

EXPERIENCE Pullvermüller et al. (cm 6) : Motor cortex maps articulatory features of speech sounds
-But : comprendre comment le cortex moteur (région du cerveau associée au
contrôle des mouvements) est impliqué dans le traitement (la perception) des sons de la parole :
5 tirets

A

-Hypothèse : le langage n’est pas seulement traité dans les régions
classiquement associées au langage (aire de Broca) mais aussi dans les
régions motrices en raison de l’articulation des sons de la parole
-Résultats : le cortex moteur joue un rôle clé non seulement dans la production
mais aussi dans la perception des sons de parole.
- 3 taches
*Taches de localisation
tache motrice : effectuer des mouvements des lèvres et des mouvements de langue selon des instructions écrites (répétitive)
*tache articulation : répéter pi pa, puis ti ta silencieusement sans faire de bruit
*Tache de perception : écouter ces syllabes
-D’un point de vue somatotopique :
*les régions motrices différentes sont activées pour les mouvements des
lèvres et pour ceux de la langue dans les deux tâches motrice (mouvements)
et d’articulation silencieuse *les articulateurs (langue et lèvres) sont représentés dans des endroits
différents du cortex moteur et prémoteur (dans le gyrus précentral)- *des liens spécifiques entre des traitements de la perception et de la
production des phonèmes
-cette étude montre que l’activation du système moteur orofacial participe à la perception des sons de la parole

119
Q

Les processus top-down et bottum-up (cm 6) :
2 tirets

A
  • Connaissances stockées en mémoire –> TOP-DOWN / DESCENDANTS –> Données
    -données –> BOTTOM-UP –> connaissances stockées en mémoire
120
Q

EXPERIENCE
Warren (1970) : Des influences top- down le phénomène de restauration
phonémique
-Procédure :
*20 étudiants
*on fait écouter des phrases à ces étudiants :
2 rirets

A

-Résultats :
*19 participants rapportent avoir entendu tous les sons
*1 seul rapporte un phonème manquant mais ce n’est pas le bon
-une illusion auditive dure à une restauration phonémique inconsciente à l’automatique : influence top-down (mémoire)

121
Q

def Phonème (cm 5)

A

plus petite unité fonctionnelle (distinctive) de la langue

122
Q

def Phonétique (cm 5)

A

discipline qui étudie des sons du langage mais qui ne s’intéresse pas à la
fonction de ces sons à l’intérieur d’un système linguistique particulier (tous les traits
existants dans les langues du monde)

123
Q

def Phonologie (cm 5)

A

discipline qui étudie les sons du langage en fonction de leur rôle dans la langue (/r/ et /l/ en français pas en japonais)

124
Q

def Traits distinctifs (cm 5)

A

ensemble des traits acoustiques ou articulatoires permettant de distinguer un son d’un autre (/m/ et /p/)

125
Q

expérience des foetus (cm 5) :
9 tirets

A

-Montre que des fœtus humains de 37 semaines de grossesse (8 mois) sont sensibles à des
stimulations langagières telles que des syllabes (les voyelles qui les composent).
-Rythme cardiaque du fœtus (RCF) en battements par minute
Comme indicateur : le rythme cardiaque du bébé
-Les battements du cœur sont captés à l’aide d’un cardiotocogramme
-Le changement se fait sur les voyelles (stable dans le temps) et pas sur les consonnes (car ce sont des bruits ne sont pas véritablement des
éléments du langage)
*Pas encore de réduction de l’espace perceptif à cet âge-là.
*Sont capable de faire la diff entre deux voyelles
-On constate alors une décélération du rythme cardiaque des bébés, ce qui indique un signe
d’attention.
-Le débit cardiaque va alors dépendre de l’intensité du son.
-Traiter certains aspects de la langue, notamment avec la voie maternelle
-l’étude de Lecanuet et al., le fœtus possède des capacités de discrimination acoustique qui
permettent de distinguer les voyelles qui sont des unités phonologiques de la langue.
-il y a donc une familiarisation prénatale aux sons de parole et un traitement de ces sons.

126
Q

Dans les situations de communication ordinaire, les 6 choses qui caractérise le langage oral (cm 5) :
6 tirets

A

-la rapidité
-l’environnement bruyant
-une grande variabilité
*Un même mot n’est jamais prononcé de la manière par le même individu
*propriété générale de la voix de l’interlocuteur
*analyse du signal de parole en fonction de la voix du locuteur
*la variabilité est liée aux propriétés de la voix
*une voix avec une fréquence fondamentale basse est le résultat de cordes vocales plus longues, plus massives et/ ou moins tendues
*Ce qui caractérise la voie c’est la fréquence fondamentale, autrement dit la fréquence de la vibration des cordes vocales
-l’expérience de racine et gros jean
*les mots élidés sont reconnus et/ ou traités moins vite que les mots présentés sous leur forme canonique (retarde la connaissance)
-les formes syntaxiques amplifiées ou incomplètes
* Rajoute de la difficulté à la compréhension du langage
*Le parleur va s’adapter en facilitant l’expansion de son discours en augmentant le signal pour que ça soit plus facile
*Plus on force le signal, plus le signal auditif s’étire donc plus les informations
acoustiques vont être claires => faciliter de l’extraction des infos
*Mais le rythme est plus long et la prosodie plus marquée (intensité+)
-le caractère lacunaire de la parole : Expérience de Pollack et Pickett : On va extraire des conversations des morceaux d’informations qui correspondent à des mots
*Seulement 47% des mots ont été correctement identifiés, alors modèle massivement top-down
*Enfaite, même en situation quotidienne, tous les sons des mots parlés ne sont pas
prononcés, à cause du phénomène de co-articulation : Les mouvements articulatoires accomplis pour prononcer les sons de parole se chevauchent : les sons ne sont pas prononcés les uns après les autres mais dans un seul geste articulatoire
*Les phonèmes qui composent un mot ne se prononcent pas indépendamment les
uns des autres.
*Leur articulation dépend des phonèmes adjacents, quand je vais produire des mots je
vais les produire selon des gestes articulatoires « intégrés ».

127
Q

système de langage et système cognitif (cm 5) :
2 tirets

A

-Notre système de langage est séquentiel
-notre système cognitif reçoit l’information par paquet de « candidats » et sélectionne le meilleur.

128
Q

réception et perception (cm 5) :
2 tirets

A

-réception des sons de parole
*phase qui s’écoule entre la réception des sons par l’oreille jusqu’à la conversion de ces sons en influx nerveux
-perception des sons de parole
*phase de ttt de ces sons qui se produit plus tard dans le processus auditif et qui est effectuée par le cerveau à partir des influx nerveux reçus

129
Q

cellules ciliées (cm 5) :
1 tiret

A

Sur cette membrane il y a des cellules ciliées qui sont en connexion avec les terminaisons
du nerf auditif.

130
Q

cortex prémoteur (cm 5) :
7 tirets

A

-important ++ : phénomène de simulation de notre cerveau (il va simuler les gestes articulatoires qui pourrait correspondre au son de parole que j’essaie d’identifier) que je perçoive ou produise un son ça produit l’activation du cortex prémoteur
- impliqué dans la perception des sons de parole.
-participe à l’analyse des mouvements articulatoires nécessaires pour produire ces
sons, contribuant ainsi à la reconnaissance des sons de parole.
-On le verra plus tard, ces aires motrices aident à la préactivation des représentations
articulatoires, facilitant ainsi la perception des sons de parole.
-Il existe donc une connexion forte entre les systèmes de perception et de production
par le biais de l’articulation.
-Une étude qui illustre les relations entre perception et production des sons de parole
-Les capacite de perception des sons de parole dépendent des capacités à produire ces sons.

131
Q

Gestes articulatoires et système de traitement de la parole (cm 5) :
3 tirets

A

-Les représentations phonémiques en mémoire des bébés se développent à partir des gestes articulatoires nécessaires pour produire les sons correspondants (dire “ma-ma”)
-Le système de traitement de la parole des adultes en perception et production est
structuré par leurs habiletés articulatoires (notre capacité à parler est influencée par la manière dont nous avons appris à produire les sons depuis bb)
-Les théories motrices de la parole (si tu entends qqun dire “bjr” , ton cerveau “imagine” comment bouger ta bouche et ta langue pour dire “bjr”, ca aide à mieux comprendre)

132
Q

La dyslexie et la perception des sons de parole (cm 5) :
4 tirets

A

-Hypothèse phonologique : une difficulté dans le traitement des sons de parole
-Les individus dyslexiques ont des difficultés particulières à discriminer les sons de la parole, ce qui pourrait contribuer à leurs problèmes de lecture.
*Les enfants dyslexiques ont une moins bonne performance dans la discrimination des
sons de la parole par rapport aux enfants non dyslexiques.
*Les individus avec une dyslexie manifestent des performances articulatoires
inférieures à celles de normo-lecteurs.
-Perception allophonique : perçoivent encore des différences à l’intérieur des catégories
phonétiques, là où le normo lecteur en perçoit plus
-Les dyslexiques sont moins catégoriels que les individus sans difficultés de lectures
*déficit de perception catégorielle.
*moins bonne discrimination entre les catégories
*Meilleurs discriminations intra- catégorielle

133
Q

Evaluation de l’efficience de l’articulation (cm 5) :
3 tirerts

A

-Tâche de diadococinésie (DDK) : répétition de /pataka/ pendant 30 secondes
-Atteinte dans l’articulation des sons de parole -Deux indicateurs de l’efficience articulatoire :
*1 : Taux d’articulation (nombre de syllabes prononcé par seconde)
–>Contrôle laryngé et supra-laryngé pendant la production des sons
*2 : Pourcentage de pauses : (rapport entre les durées cumulées des pauses et la durée
totale de la session)
–>Contrôle respiratoire (pneumophonique)
-résultats
*les dys ont un taux d’articulation + faible
*les dys font + de pauses

134
Q

mémoire inconsciente chez les amnésiques (cm 4) :
Warrington & Weiskrantz, 1974 :
- Études menées avec des patients amnésiques VS contrôles
- 4 listes de 16 mots à retenir.
Ils leurs font ensuite passer :
- Un test de reconnaissance classique (2 listes parmi les 4) :
on va leur remontrer les mots qu’ils ont appris et des distracteurs qu’ils n’ont pas appris puis on leur demande si le
mot présenté est le bon oui non ? capable de reconnaitre les
mots étudiés au préalable. Permet de diagnostiquer l’amnésie.
- Un test de complétion de mots (les 2 autres listes) :
TAP _ _ ?
On leur a fait apprendre le mot « tapis » puis on leur met « tap_ _ » et ils complètent. Ils peuvent
compléter le mot avec un mot vu précédemment dans une des 4 listes ou un autre mot
quelconque. :
2 tirets

A

-Résultats :
*Test classique de reconnaissance (yes / no recognition) : grosse différence avec de très bonnes performances
chez les contrôles et des moins bonnes chez les amnésiques.
*Test de complétion (cued recall) : effet d’amorçage entre les amnésiques et les
contrôles.
-Les patients amnésiques utilisent aussi souvent les mots appris que les mots contrôles dans la tache
de complétion. La mémoire se manifeste de manière implicite (mémoire implicite = mémoire inconsciente : ils ne choisissent pas de quoi ils faut se rappeler). Leur mémoire explicite (= mémoire conscience) est altérée.

135
Q

Effet d’amorçage chez amnésiques (cm 4) :
4 tirets

A

-Définition « effet d’amorçage » : le fait que le mot appris au départ va influencer la réponse à
certaines questions grâce à la présentation, consciente ou non, d’autres concepts en amont (mots ou
images).
-Ici, ils vont être meilleurs pour compléter les mots par des mots déjà vu dans les listes que quand on
leur présente 3 lettres d’un mot qu’ils n’ont jamais vu (dans les listes).
-Malgré le fait que les patients amnésiques n’aient aucune mémoire (ils ne sont pas capables de
récupérer intentionnellement des informations), ils sont un petit peu meilleur quand on leur demande de manière + implicite (comme la tâche de complétion).
-en gros
*nuls au test 1 (reconnaissance) car ça demande de se rappeler
* bon au test 2 (complétion) car en leur présentant un début de lettre, ça leur rappelle inconsciemment ce qu’ils ont mémorisé, les mots déjà vu

136
Q

Effet de simple exposition (Zajonc) (cm 4) :
2 tirets

A

-L’exposition répétée à un stimulus initialement neutre conduit à l’aimer davantage.
-Si on vous présente des formes rapidement plusieurs fois, plus on présente plus on apprécie.

137
Q

Expérience de Kunst-Wilson & Zajonc sur l’effet de simple exposition (cm 4) :
* Phase d’exposition
- 5 présentations de 10 octogones irréguliers pendant 1ms (très court) chacun ;
- Présentation très brève → Les stimuli sont difficilement identifiables : dire
quand les « flashs » apparaissent (pendant la tache)
* Phase de test
- Octogones présentés 2 à 2 (un ancien et un nouveau) pendant 1 seconde ;
- Chaque pair un ancien un nouveau
- Indiquer :
a. Quel octogone ils préfèrent ?
b. Lequel a été présenté précédemment ?
Le test d’identification vient plus tard après les flash. :
3 tirets

A

-Résultats :
*Performance de reconnaissance au niveau du hasard : 48% (<50%) de stimuli anciens correctement
reconnus. Pas capable d’identifier donc pas de mémoire consciente au niveau objectif de ce qui a
été présenté.
*Stimuli anciens sont préférés aux stimuli nouveaux dans 60% des cas (bien un effet de simple exposition). Ceux qui ont été flashé sont préférés mais sans mémoire consciente sans que les participants soient capables d’identifier dans un test de reconnaissance lequel avait été montré au
préalable.
-Les sujets ont acquis des préférences sans mémoire consciente de l’exposition répétée.
-Toutefois, l’effet de simple exposition fonctionne mieux pour les stimuli supralumineux (perçu
consciemment au départ) mais ne dépendent pas de la mémoire consciente
de l’exposition (donc ils se baseraient sur une mémoire inconsciente)

138
Q

le résumé sur l’effet de simple exposition (cm 4) :
3 tirets

A

-On parle de souvenir inconscient quand on est influencé par un souvenir sans en être conscient.
-L’effet de simple exposition renvoie au fait que la simple exposition répétée à un stimulus le rend plus attractif.
-L’effet de simple exposition pourrait apparaitre sans que nous ayons conscience d’avoir été exposés aux stimulus

139
Q

l’apprentissage implicite (cm 4) :
6 tirets

A

-L’apprentissage implicite est une acquisition d’un savoir inconscient à propos de la structure de
l’environnement et en particulier ici de la structure de la langue (grammaire). Ce terme a été proposé par Arthur Reber (1967)
- les enfants de 5 ans vont apprendre des règles de grammaire mais ils ne seront pas capables de décrire celles qu’ils utilisent tous les jours.
-Apprentissage implicite de la langue maternelle :
Les règles de grammaire sont des structures abstraites qui régissent la façon avec laquelle on va
placer les mots les uns à la suite des autres.
-Les enfants ne savent pas qu’ils sont en train d’apprendre et ils sont bien incapable de décrire les
règles de grammaire. Pourtant, ils sont déjà capables de parler. Ils peuvent parler correctement en
appliquant de grammaire qui ne sont pas capables d’expliquer.
-Il y a acquisition de savoir inconscient à propos de la structure de l’environnement.
-Les règles que je peux explicitée sont les règles simples : une partie des règles de grammaire
utilisées restent souvent implicite.

140
Q

-L’apprentissage implicite d’une grammaire artificielle (cm 4) REBER :
1) Phase d’apprentissage- pas de consignes d’apprentissage :
VXVS
2) « Ces suites de lettres ont été construits à partir de règles »
3) Phase test :
VXVPS
TPPXS
→ 50% qui sont grammaticales
→ « Cette suite de lettres est-elle conforme aux règles ? :
5 tirets

A

-Grammaire artificielle : pas aussi complique que la vraie grammaire mais est assez complexe.
Cette grammaire permet de générer des suites de lettres.
-Résultats : environ 80% de bonnes réponses REBER.
*Cependant, aucun sujet n’était capable de décrire les règles.
-C’est une mesure subjective assez vague elle vient à la fin, la mesure n’est pas parfaite (critère
d’immédiateté de sensibilité imparfait) mais laisse suggérer qu’il n’y a pas de connaissances
conscientes par rapport à la grammaire, pourtant il y a quand même des gens assez bons pour
classifier.
-Selon Reber, être capable d’identifier des suites qui suit des règles de grammaire, c’est quelque
chose qui requiert une combinaison particulière du comportement très efficace, avec des stimuli
complexes, accompagné d’un nombre presque complet de connaissances.
-Une combinaison particulière de comportements très efficaces avec des stimuli complexes accompagnés d’un manque presque complet de connaissances verbalisables sur ces derniers.

141
Q

L’apprentissage implicite d’une grammaire artificielle et confiance (cm 4) :
Ils doivent étudier ces groupes de lettres :
Mémoriser ces groupes de lettres OU de couleurs
2e condition : à la place de lettre on met une suite de couleur (suit la même logique que la suite de
lettre)
Les groupes de lettres OU de couleurs ont été générés selon une grammaire. Ces nouveaux groupes de lettres sont-ils conformes aux règles ? :
6 tirets

A

-Transfert de modalité : difficile de conscientiser les règles puis de les transmettre dans un nouveau domaine.
-La mesure du niveau de confiance est plus sensible qu’une question ouverte. Une question ouverte,
je peux très bien ne pas y répondre tandis que dans ce cas-là on me force à répondre.
*On a une mesure plus raffiner par rapport au caractère conscient ou inscient des connaissances
acquises.
-résultats pour le % de classifications correctes
*même domaine : 75% > 50%
*autre domaine : 55% > 50%
=> au dessus du hasard pour les deux
-résultats pour le critère de zero correlation
*Même domaine : Le critère est à 5,5, montrant que les participants ont plus confiance lorsqu’ils donnent une bonne réponse.
–> ils sont 5,5 % plus confiant dans
leur bonne réponse que dans leur mauvaise réponse. Ils sont capables de nous dire si leurs réponses
sont bonnes ou mauvaises.
*Autre domaine : Le critère est proche de 0, ce qui indique que les participants ne distinguent pas si leurs réponses sont correctes ou incorrectes (leurs jugements sont donc inconscients dans ce cas)
–> connaissances exclusivement inconscientes
–> la confiance est sans lien avec la performance réelle des gens)
-résultat guessing criterion
*63 % (même domaine) et 60 % (autre domaine) sont au-dessus du hasard (50 %), même lorsque les participants pensent qu’ils répondent au hasard.
Cela signifie qu’ils utilisent des connaissances inconscientes, car leurs performances restent supérieures à un simple choix aléatoire
=> Les participants appliquent, sans en être conscients, des règles de grammaire dans leurs réponses.
=> Ces connaissances inconscientes sont plus efficaces dans le même domaine (63 %) que dans un domaine différent (60 %)
-résultats généraux
*Le zéro de corrélation est > 0 donc les sujets ont des performances conscientes.
*Concernant le guessing criterion, le pourcentage est > au niveau du hasard (> 50), donc les sujets
ont des connaissances inconscientes.
*On peut donc conclure qu’ils ont des connaissances sur la structure qui régissent la construction des lettres mais ils n’en ont pas forcément conscience.

142
Q

Apprentissage de grammaire artificielle et échelle qualitative (cm 4) DIENES:
Indiquer la base de leur classification (conforme ou pas) :
- Le hasard : ma classification n’a aucun fondement, j’aurais tout aussi bien pu jouer à pile
ou face.
- Une intuition : j’ai certaine confiance dans ma classification mais je ne sais pas pourquoi
(ou ma classification est juste mais je ne sais pas pourquoi).
- Règles : ma classification est basée sur des règles que je peux expliquer.
- Mémoire : ma classification est basée sur ma mémoire de certaines suites de lettre ou parties
de suite que j’ai étudié. :
7 tirets

A

-Autre type de mesure objective : savoir conscient et savoir non conscient par rapport à la grammaire.
- Résultats : 67% de bonnes classifications pour le hasard DIENES.
*67 (dienes) < 80 (reber)
*Donc il y a de l’apprentissage, pas aussi bon que la grammaire de Reber mais c’est bien au-delà de 50%.
- + d’attributions correctes dans les règles et la mémoire : connaissances conscientes.
-Quand les réponses sont sur la base du hasard et de l’intuition, les performances sont + basses.
-chiffres
*hasard : 67% (connaissances inconscientes)
*intuition
*règles (savoir inconscient au niveau de la structure de la règle de grammaire
MAIS savoir conscient au niveau de l’exactitude des réponses)
*mémoire (connaissances conscientes mais ne savent pas consciemment sur quoi ils se basent)
- guessing critérion mais pas zero correlation : => il y a perfo-conf
-Concernant le % de réponses donnés au hasard mais correctes, sur la base du critère de guessing, ils ont des performances au-dessus du hasard donc des connaissances inconscientes.

143
Q

Apprentissage implicite dans une tâche de temps de réaction sériel (cm 4) :
Une cible apparaît à un endroit parmi plusieurs endroits
à l’écran.
Presser le bouton correspondant le + vite possible.
L’endroit où les cibles apparaissent n’est pas déterminé
aléatoirement → Séquences de positions prévisibles
Dans une condition il n’y a pas d’intervalle donc aussitôt que j’ai répondu, la position suivante va
arriver et il faudra que je réponde.
Au moment où j’appuie sur la touche, la position suivante va apparaître sur l’écran.
Dans une autre condition, ils vont laisser un espace de 250ms entre la réponse et la position
suivante.
Au moment où j’appuie sur la touche, il y a ¼ de seconde de pause et puis après la position va
apparaître à l’écran.

Donc il y a une condition qui nous laisse la possibilité de réfléchir un peu consciemment. Si on vous
laisse un ¼ de seconde, ce n’est pas grand-chose. Tandis que si ça vient immédiatement après, on
n’a même pas le temps de réfléchir. :
6 tirets

A

-Pour vérifier qu’il y ait un apprentissage :
*Changement de séquence après un certain nombre de blocs (ici au 13ème bloc).
*Augmentation du TR sur la nouvelle séquence : preuve que les participants utilisent leur
connaissance pour anticiper la position de la cible à chaque essai
-Mesure avec contrôle stratégique (le savoir conscient peur être utiliser de manière flexible)
-avec rsi
*quand présence d’intervalle (250ms) : séquence générée SIMILAIRE à la séquence apprise en INCLUSION et PAS exclusion
–> savoir CONSCIENT (flexible)
- sans rsi
*quand PAS d’intervalle (0 ms) : séquence générée SIMILAIRE à la séquence apprise en INCLUSION ETEXCLUSION
–> savoir inconscient (pas de controle)
-Apprentissage inconscient dans la condition sans RSI
-résultats 2
*Le groupe qui a eu le temps arrive bien à discriminer les séquences
anciennes des nouvelles (traces mnésiques + fortes).
*Tandis que le groupe qui n’a pas eu de temps : apprentissage implicite
car ils n’arrivent pas à discriminer les deux.
-Les connaissances conscientes laissent des traces + importantes que les connaissances
inconscientes. L’apprentissage explicite sera + stable dans le temps.

144
Q

Apprentissage implicite et éducation (cm 4) :
6 tirets

A

-Z.P Dienes (1960) a développé une méthode pour apprendre les mathématiques aux enfants basés
sur une compréhension intuitive avant de rendre les règles explicites.
-Capables d’identifier une phrase grammaticale en pensant répondre au hasard
*Certaines règles acquises inconsciemment.
-L’apprentissage implicite est l’acquisition de savoir inconscient de la structure de l’environnement.
-L’apprentissage implicite implique de voir consciemment le stimulus et d’acquérir des
connaissances sur les relations structurelles inconsciemment.
-L’apprentissage implicite peut donner lieu à des réponses précises même lorsque la personne pense
répondre au hasard.
-Certains aspects d’une seconde langue peuvent être appris de façon implicite.

145
Q

quels sont les 4 critères d’un test objectif (cm 2) :

A

-immédiateté
-fiabilité
-sensibilité
-pertinence

146
Q

tache directe et indirecte (cm 2) :
2 tirets

A

-Tâche directe :
*Cette tâche vise à mesurer explicitement la capacité du participant à identifier un stimulus (ici, un visage subliminal avec une expression émotionnelle).
*On montre un visage subliminal (souriant ou en colère) pendant un temps très court, souvent sous le seuil de perception consciente, et on demande ensuite :
“Quelle était l’expression de ce visage ? Souriante ou en colère ?”
*Résultat : Les participants répondent au hasard (niveau des probabilités aléatoires, soit environ 50 % de bonnes réponses), ce qui montre qu’ils ne sont pas conscients de percevoir ce stimulus.
-Tâche indirecte :
*Cette tâche cherche à détecter l’influence du stimulus subliminal sur une réponse ou un comportement sans que le participant en soit conscient.
*Après avoir vu un visage subliminal (souriant ou en colère), on demande aux participants d’évaluer un idéogramme chinois en termes de préférence ou d’attirance (sans lien explicite avec le visage).
*Résultat attendu :
Si le visage était souriant → Les participants préfèrent l’idéogramme.
Si le visage était en colère → Les participants sont moins attirés par l’idéogramme.
*Cela indique que le stimulus subliminal (le visage) a influencé leur comportement sans qu’ils soient conscients de sa présence.

147
Q

def guessing criterion (cm 2)

A

si la personne pense qu’elle a répondu au “hasard” lors d’essais où elle parvient à donner une réponse correcte, alors qu’elle a des connaissances qu’elle n’a pas conscience d’avoir

148
Q

def zero correlation criterion (cm 2) :
3 tirets

A

-c’est quand il n’y a pas de relation entre confiance et performance (la personne n’a pas de savoir conscient) + performance au dessus du hasard
-quand y a du savoir conscient : PAS DE ZERO CO
-quand y a du savoir inconscient : ZERO CO (car aucun lien)

149
Q

vision aveugle + guessing + zero co (cm 2) :

A

a des connaissances inc : donc guessing criterion + zero co (pas de lien entre confiance et performance de ses rep)

150
Q

19e s (cm 1) :
2 tirets

A

-introspection
-3 limites
*on ne peut pas se regarder objectivement
*pas d’indépendance entre nos pensées et l’inconscient
*limite de l’étude de la conscience car influence insconsciente (refoulement, résistance)

151
Q

20e s (cm1) :
4 tirets

A

-béhaviorisme
-réponses aux limites de l’introspection
-notion de conscience devenu tabou
-la psychologie c’est uniquement le comportement observable car on a pas accès selon eux à ce que pense les gens

152
Q

21e s (cm1) :
2 tirets

A

-tabou au niveau de la conscience brisé : on a de nouveau reconnu que la conscience est un des pb central de la psychologie
-la conscience selon 3 types
*introspection
*méthodes expérimentales (comportement)
*activité cérébrale (avec l’arrivée des neurosciences)

153
Q

phénomène de vision aveugle (cm 1) :
5 tirets

A

-lésions des aires corticales visuelles d’un hémisphère suite à un avc (cortex visuel primaire)
-aveugle du coté opposé à la lesion
-nerf et yeux intacte
-pas d’expérience subjective
-pensent sincèrement répondre au hasard

154
Q

niveau 1 (cm 1) :

A

état mental inconscient (traite une entrée sensorielle)
*il y a un panda
*partient vision aveugle (donc au touchée)

155
Q

niveau 2 (cm 1) :

A

état mental conscient
(qui nécessite une représentation)
*je vois qu’il y a un panda

156
Q

niveau 3 et 4 (cm 1) :

A

introspection (je réfléchis au contenu de ma conscience)
*je pense que je vois qu’il y a un panda

157
Q

espace de travail global (cm 1) :
2 tirets

A

-certaines info pertinentes (inconscientes) accèdent à un espace de travail global LIMITE en capacité (entrée dans la scène consciente) :
*elles deviennent conscientes, sont amplifiées et diffusées à l’ensemble des processus connectés
*elles créent des associations entre des aires distantes et deviennent disponibles pour différents processus cognitifs
*on n’a pas à chaque instant conscience de tout (il y en a un qui gagne)
-exemple du panda
*si on n’a pas conscience du panda, ça reste dans les aires visuelles du cerveau
*a partir du moment où je prends conscience de l’information : l’information est amplifiée et répétée dans le cerveau (on est + dans une zone spécifique)

158
Q

théorie de l’information intégrée (cm 1) :
5 tirets

A

-se forge davantage sur le caractère unifié et différencié
-un cerveau conscient
*nécessite un HAUT niveau
d’intégration de l’information
*de nombreuses parties vont être activées pendant LONGTEMPS
*interpréter comme une intégration SOUTENUE
-un cerveau inconscient (anesthésie)
*nécessite un FAIBLE niveau d’intégration de l’information
*activation LOCAL et TRANSITOIRE donc PAS longtemps
*interpréter comme une intégration FAIBLE
-caractère unifié et différencié des expériences INconscientes :
*mesure mathématique de l’intégration-différenciation de l’information : mesure Phi (quantité d’info spécifique intégrée dans le système)
-mesure phi varie en fonction du degré de conscience
*haut degré d’intégration = haut degré de conscience (expérience subjective unifiée et différenciée)
*faible

159
Q

différence entre l’apprentissage implicite et explicite (td 3) :
2 tirets

A

-Apprentissage explicite : intentionnalité d’apprentissage (scolarité)

-Apprentissage implicite : pas d’intentionnalité d’apprentissage (langue maternelle)

160
Q

L’expérience est inspirée de celle de Reber (td 3) :
Tâches :
1. Mémoriser des suites de lettres construites selon une règle de grammaire bien défini (ici
suite de lettre construit par une grammaire artificielle).
2. Juger le caractère grammatical ou non de nouvelles suites de lettres.
Protocole :
* 2 groupes - Groupe « implicite » ou « non averti » : les sujets ne sont pas informés que les suites de
lettres sont construites selon des règles. - Groupe « explicite » ou « averti » : les sujets sont informés que les suites sont construites
selon certaines règles, et que s’ils essaient de les découvrir, ils apprendront les suites plus
efficacement. :
2 tirets

A

-prédiction : Si le fait d’avoir une consigne permet un meilleur apprentissage, les performances devraient
être meilleures dans le groupe averti que non averti (ils auront un score au-dessus du hasard).
-Réponse à notre prédiction : C’est faux, contre-intuitif car ceux qui ne savaient pas qu’il y avait une règle ont eu des
meilleures performances d’identification de la règle que ceux qui savaient qu’il y avait une règle. En effet, puisque la règle était compliquée à comprendre.

161
Q

Reber Hypothèses (td3) :
1. Si les sujets apprennent les règles de ce matériel complexe de façon implicite, ils ne
devraient pas répondre au hasard.
2. Effet du groupe : si la consigne explicite aide à effectuer la tâche de façon plus efficace,
alors leurs performances devraient être meilleures que celles du groupe non averti. :
4 tirets

A

-Fonctionnement implicite plus performant face à
du matériel avec des règles complexes.
-résultats :
*pour le groupe implicite : 77% de reponses correctes contre
*pour le groupe explicite : 65% de reponses correctes
–> le groupe implicite a de meilleure performances d’identification de la règle que le groupe explicite
- lorsque la règle est COMPLEXE à
apprendre, la mémoire implicite pourrait être plus performante que la mémoire explicite
- Pour lui la consigne explicite incite les sujets à essayer d’extraire la règle, or celle-ci est tellement
complexe qu’ils n’y parviennent au mieux que partiellement
*Ils jugement donc plus facilement les suites comme Non-Grammaticales car non conformes
à la règle qu’ils ont pu extraire.

162
Q

Millward (td 3) ne réplique pas les résultats de Reber.
Reber, 4 ans plus tard, regarde les matériels de ceux qui ont montré des résultats opposés à
mes résultats dans mon étude et ce qu’il diffère : la séquence de présentation des groupes de
lettre étaient toujours la même. Tout dépend de la manière dont les suites de lettre sont
construite.
Facteur de consigne : vi de consigne. Ici il change les facteurs par rapport à l’expérience
précédente.
Groupe implicite et explique avec 2 ordres :
- « Ordonné » (vi) : suites présentées dans l’ordre dans lequel elles ont été construites,
laissant transparaître plus facilement les règles utilisées.
- « Aléatoire » (vi) :
6 tirets

A

-Reber et collaborateurs remarquent que l’ordre de présentation des suites de lettres facilitait la découverte de la règle dans l’étude de Millward
-Faire varier l’ordre de présentation des suites (donc aléatoiriser les suites) pour rendre plus ou moins facile l’extraction de la règle.
-résultats
*pour un matériel ORDONNE (simple) , le groupe EXPLICITE a de meilleurs performances
*pour un matériel ALEATOIRE (complexe), le groupe IMPLICITE a de meilleurs performances
- Les sujets sont capables d’extraire des régularités de manière implicite.
-L’apprentissage est facilité par des consignes explicites lorsque les sujets sont à même
d’extraire la règle.
-Lorsque la règle est trop complexe, l’apprentissage implicite semble tout aussi voire
plus

163
Q

Perspectives : Safran et al (td 3) : le paradigme de le préférence pour la nouveauté :
4 tirets

A

-Dès 8 mois, les bébés sont capables d’extraire des régularités statistiques quand on leur
présente une suite de syllabes, sans règles apprises, juste grâce à l’expérience.
- les bébés parvenaient à discriminer les mots
des non-mots parce qu’ils passaient plus de temps à écouter les non-mots.
- le bébé va préférer des
informations nouvelles à des informations non-nouvelles.
-sont capables d’extraire des informations concernant l’ordre sériel après seulement 2 minutes d’écoute.

164
Q

La segmentation de la parole chez des adultes monolingues (td 5) :
7 tirets

A

FSR FS AS
* La parole est un flux sonore continu.
* L’adulte segmente ce flux pour identifier les mots qui le composent.
* Pour cela, il utilise les régularités prosodiques de la langue.
* En français, les mots sont accentués sur la dernière syllabe.
* Les expériences montrent une sensibilité des auditeurs francophones aux syllabes
* Ce n’est pas le cas pour les anglophones.
* Les adultes qui pratiquent une seconde langue ne sont pas capables d’adapter leur
procédure de segmentation aux propriétés prosodiques de cette seconde langue.

165
Q

La méthode Jigsaw : Quel est l’objectif des chercheurs (td 5) :
3 tirets

A

-Les résultats d’une étude précédente montrent que les procédures automatiques de segmentation de la parole sont spécifiques à la langue.
-Les monolingues français traitent les mots parlés syllabe par syllabe alors que ce n’est pas le cas
pour les monolingues anglais.
-Les utilisateurs d’une langue utilisent la segmentation syllabique seulement si leu langue
maternelle le permet.

166
Q

Quel(s) problème(s) soulève(nt) cette caractérisation (td 5) :
3 tirets

A

-Critères de sélection par rapport à la langue dominante :Question à choix forcé : « Si vous deviez perdre une de vos langues pour vous sauver la vie,
laquelle souhaitez-vous conserver ? »
-La réponse à la question de choix forcé sert de critère de détermination de la langue dominante.
-Mais les participants pourraient donner une réponse par rapport à leur préférence. La
langue préférée n’est pas forcément la langue que l’on parle le mieux (donc la
langue dominante).

167
Q

Décrire les résultats obtenus (td5) :
2 tirets

A

-Sujets anglais dominant
— Se comportent comme les Anglais monolingues avec les mots en anglais et en français.
— Pas de déférence significative entre les TR de la séquence cible CV ou CVC pour les deux types
de mots.
- Sujets français dominant
— Se comportement comme les Français monolingues avec les mots français et comme des
Anglais monolingues lorsque les mots sont en anglais.
— Ils répondent + rapidement aux mots français dont la séquence initiale correspond à la séquence
cible que pour ceux dont la séquence initiale ne correspond pas à la séquence cible.
— Pas de différence significative entre les TR des séquences cibles CV et CVC pour les deux types
de mots pour les mots anglais.

168
Q

Quelles sont les conclusions des auteurs (td 5) :

A

La façon de segmenter la parole n’est pas la même si le sujet est bilingue français dominant
(découpage des syllabes) ou anglais dominant (découpage des phonèmes). Le Français s’adapte
mieux à l’Anglais alors que l’Anglais a beaucoup plus de mal à s’adapter au syllabisme.

169
Q

Conclusion sur le billinguisme td 5 :
4 tirets

A

‣ Les bilingues dont le français est dominant ne mobilisent pas systématiquement la
segmentation syllabique.
‣ Ceci montre qu’ils adaptent leur mécanisme de traitement à la langue.
‣ Les bilingues dont l’anglais est dominant utilisent des processus de segmentation similaires
aux anglais monolingues.
‣ Ils ne sont pas développés de processus de segmentation syllabique.

170
Q

la dyslexie (td 7) :
2 tirets

A

-La dyslexie résulterait d’un trouble du langage parlé qui se répercuterait sur l’acquisition de la
lecture.
-Les individus souffrant de dyslexie manifesteraient une perception des sons de parole atypique.

171
Q

la perception catégorielle (td 7) :
5 tirets

A
  • Entre un /P/ et un /B/ → Une multitude de sons !
  • Mais on perçoit ou un /P/ ou un /B/.
  • À la naissance, on peut percevoir tous les sons de parole possibles.
  • Puis, le bébé réorganise sa perception des sons de parole, pour ne plus être sensibles aux
    informations acoustiques qui ne sont pas utilisées dans sa langue maternelle.
    -Chez les personnes dyslexiques, on observe une perception des sons de parole atypique : déficit
    de perception catégorielle.
172
Q

la perception allophonique (td 7) :
3 tirets

A

-Serniclaes et al. (2011) : individus avec dyslexie présentent une perception allophonique.
-Il s’agit d’une perception particulière qui conduit à percevoir et traiter toutes les informations
acoustiques associées aux sons de parole et à être dans l’impossibilité de mettre en place une
perception catégorielle des sons de parole.
-Cela parasite l’apprentissage des correspondances lettres-sons (graphème-phonème) utilisées dans
le décodage des mots (traduction des lettres en sons)

173
Q

Qu’est-ce que l’ARHQ ? (td 7) :
6 tirets

A

‣ ARHQ : Adult Reading History Questionnaire / Questionnaire pour adulte des difficultés de
lecture.
‣ Élaboré en 2000 par deux chercheurs américains, Lefly et Pennington.
‣ Identifie les difficultés de lecture et d’orthographie rencontrées de l’école primaire au lycée
et les habitudes de lecture.
‣ Le score donne une mesure des difficultés rencontrées avec 23 questions utilisant une échelle
de Likert de 5 points
‣ Score entre 0 et 92 : + le score est important, + ces difficultés sont importantes.
‣ Validé psychométriquement dans de nombreuses langues : anglais, portugais, allemand,
espagnol, islandais.

174
Q

ETUDE DE DEACON, COOK & PARRILA : L’ARHQ Un bon outil de dépistage de première intention (td 7) :
5 tirets

A

-Diagnostic : ceux dont la dyslexie est diagnostiquée
-ARHQ dyslexie : dyslexie non diagnostiquée officiellement mais dont les résultats au test ARHQ
sont similaires à des résultats de dyslexiques.
- L’ARHQ permet de différencier les personnes qui ont des troubles de la lecture.
- Les performances du groupe contrôle sont significativement supérieures à celles des deux autres
groupes.
-Le questionnaire ARHQ semble bien être un prédicteur des troubles dyslexiques.

175
Q

ETUDE DE CAVALLI, COLE ET AL.: Intérêt de la version française de l’ARHQ (td 7) :
2 tirets

A

-Si > .47, forte probabilité d’avoir un trouble dyslexique.
-L’équipe a validé psychométriquement le questionnaire ARHQ comme prédicteur de la dyslexie suffisamment fiable selon les statistiques.

176
Q

ARHQ résumé (td 7) :
2 tirets

A

‣ Confirmer la dyslexie à l’entrée à l’université pour les étudiants ayant déjà été diagnostiqués (cf
pasacle cole et al.)
‣ Pratiquer un diagnostic de dyslexie pour les étudiants pour lesquels on suspecte une dyslexie
mais qui pour diverses raisons n’ont jamais été diagnostiqués (cf dicone et al.)

177
Q

Pourquoi un test de lecture de pseudomots ? (td 7) :
2 tirets

A

‣ Permet d’évaluer l’efficience du décodage (= traduction des lettres en sons).
‣ L’intérêt de ce type de test est :
*Le lecteur ne peut pas utiliser ses connaissances lexicales pour lire.
*Il se retrouve obligé d’identifier chacune des lettres du pseudomots puis de les traduire en sons afin de pouvoir le prononcer.
*La lecture de pseudomots est déficitaire de façon persistante chez l’adulte avec une dyslexie
(Cavalli et al., 2018).

178
Q

Qu’est-ce que la dyslexie ? (td 7) :
12 tirets

A

-Trouble de l’acquisition de la lecture.
-Difficultés importantes à reconnaître les mots écrits, une fluence de lecture ralentie et
des performances orthographiques faibles.
-Ces difficultés persistent tout au long de la vie et s’observent chez des individus avec
une efficience intellectuelle normale, sans troubles psychologiques ou déficits
sensoriels et ayant bénéficié d’une instruction adéquate et d’un milieu socio-éducatif
favorable à l’apprentissage de la lecture.
-Un trouble neurodéveloppemental
-Apparaît pendant la période du développement fréquemment avant l’entrée en primaire
-Responsable de déficiences dans les domaines personnel, académique et personnel.
-Large spectre de déficits du développement ;
-Comorbidité fréquente (cooccurrence de deux troubles : dyslexie + troubles de la
coordination).
-TND le + fréquent : touche 6 à 8% d’une classe d’âge (INSERM, 2007) soit 1 élève par classe
de 20.
-4 hypothèses de l’origine de la dyslexie :
*Hypothèse auditive
*Hypothèse visuelle
*Hypothèse cérébelleuse
*Hypothèse phonologique
-Se transmet familialement.
-Comorbidité fréquente.

179
Q

Hypothèse auditive (td 7) :

A

déficits des traitements auditifs dits rapides, nécessaires pour percevoir les sons (langagiers ou non). Affecterait particulièrement les consonnes du langage parlé et par voie de
conséquence la traduction des lettres en sons du décodage. TALLAL ET AL. (1993)

180
Q

Hypothèse visuelle (td 7)

A

capacité réduite à traiter en parallèle les lettres d’un mot, ce qui entraverait le
traitement orthographique nécessaire pour identifier efficacement un mot. HAWELKA ET AL.
(2006).

181
Q

Hypothèse cérébelleuse (td 7)

A

dysfonctionnement du cervelet, impliqué dans la gestion du temps et la
coordination sensori-motrice qui permet aussi la mise en place du système de production des sons
de parole. Ce dysfonctionnement affecterait l’apprentissage des correspondances lettres / sons mais
aussi l’automatisation du traitement de la forme orthographique des mots. NICOLSON ET AL.
(1995)

182
Q

Hypothèse phonologique (td 7)

A

déficit dans le traitement des sons de la parole, qui entraverait le
processus d’appariement lettre / son, crucial lors de l’acquisition de la lecture. RAMUS ET AL.
(2003)

183
Q

La dyslexie est un trouble cognitif qui se transmet familialement (td 7) :
2 tirets

A

-HOLLY SCARBOROUGH (1990) : 65% des enfants issus de famille ou on compte au moins un
membre atteint de dyslexie développe une dyslexie.
-Contribution de l’hérédité et de l’environnement aux capacités de lecture et à leurs déficiences :
étude sur les jumeaux monozygotes ou dizygotes montre qu’en moyenne le taux de concordance de
la dyslexie est de 70% pour les jumeaux monozygotes contre 45% pour les jumeaux dizygotes
*Composante génétique estimée entre 50 et 60% (STORMSWOLD (2001)) donc ca se
transmettrait de façon génétique.

184
Q

Comorbidité fréquente (td 7) :
2 tirets

A
  • cooccurrence de plusieurs troubles sans lien causale apparent entre ceux
    ci.
    -La dyslexie est souvent associée à d’autres troubles : troubles de l’orthographe, du langage oral,
    mais également à des troubles cognitifs en dehors de la sphère du langage (trouble de l’attention
    avec ou sans hyperactivité ou troubles moteurs).
    *25 à 40% d’être TDAH
185
Q

Les étudiants de niveau universitaire avec une dyslexie (td 7) :
4 tirets

A

-Les étudiants dyslexiques développent des stratégies qui leur permettent de répondre au mieux
aux exigences académiques
-Les symptômes de la dyslexie persistent tout au long de la vie.
-Approche dite « Deep Learning » :Les étudiants dyslexiques semblent plus motivés par des facteurs intrinsèques de
l’apprentissage
-approche
dite « Surface Learning » : la population étudiante normo-lectrice semble plus motivée par des facteurs
extrinsèques

186
Q

DÉCISIONS ÉCONOMIQUES DANS UN CONTEXTE SOCIAL (td 8) :
3 tirets

A

-Nos décisions économiques sont souvent prises dans un contexte social
-Théorie économique standard : nous cherchons à maximiser notre utilité espérée.
*gagner le plus d’argent possible
-Pourtant, des expériences montrent que l’équité et la réciprocité influencent les décisions
économiques
*E.g, les individus sont prêts à sacrifier de l’argent pour récompenser les comportements
justes et punir les comportements injustes

187
Q

JEU DE L’ULTIMATUM (td 8) :
4 tirets

A

-Similaire à la dernière offre « à prendre ou à laisser » dans une négociation où les parties ont
intérêt à trouver un accord
-Le répondant devrait accepter toute offre supérieure à 0 pour maximiser son utilité
*60% des offres inférieures ou égales à 20 % de la somme à partager sont rejetées.
-met en jeu pas uniquement l’utilité mais aussi l’équité et la réciprocité
-quand le jeu est répété, les offreurs proposent en moyenne 40% de la somme aux
répondants
*raisons stratégiques : une offre équitable limite le risque de rejet
*motivations altruistes : dans le jeu du dictateur dans lequel le répondant ne peut pas refuser
l’offre (offre moyenne est de 20% de la somme à partager)

188
Q

EMOTION DU REPONDANT ET JEU DE L’ULTIMATUM (td 8) :
6 tirets

A

-les offres injustes suscitent une activité d ns les régions cérébrales impliquées dans les
émotions averses
- + l’offre est injuste + l’aversion est forte + l’offre risque d’être rejetée
-les gens se sentent mal en observant les personnes qui transgressent les normes
*les émotions négatives peuvent conduire à punir un comportement injuste
-l’état émotionnel au moment du jeu peut renforcer l’impact des émotions suscités par mes
offres
-le dégoût est en lien avec des stimuli révoltants ou inimaginables
*il déclenche un objectif de distanciation et d’évitement
-expérience : le dégoût induit par des photos dégoutantes renforce-t-il les émotions suscitées
par les offres injustes et la tendance à les rejeter ?

189
Q

TRISTESSE, DEGOUT ET JEU DE L’ULTIMATUM (td 8) :
11 tirets

A

-induction : images dégotantes vs tristes vs neutres
-12 tours en tant que répondant
*avec 12 offres différentes
*argent réel
*de façon anonyme
*12 offres prédéfinies (de 6 à 1 sur 10 pour le répondant)
-immédiatement après le jeu pour chaque offre :
*juger si l’offre est juste
*mépris envers l’offreur
-+ l’offre est injuste + l’offre va être rejetée, et ce surtout lorsque le répondant à une
émotion de dégout
-offres injustes plus souvent rejetées
-plus de refus des offres injustes si dégoût
-pas de différence entre neutre et triste
-cohérent avec la tendance à l’action du dégoût : évitement, refus du contact
-le dégout pourrait fonctionner comme un indicateur de la moralité des
comportements
-le niveau de dégout ressenti indique à quel point le comportement est injuste
*Indique a quel point l’offre viole la norme sociale le d’équité et à combien d’argent on
peut renoncer pour sanctionner le comportement injuste
-le mépris est lie au dégout donc + les participants éprouvent du dégout + ils méprisent
l’offreur pour son offre injuste
*Même si le dégout vient des photos dégoutantes

190
Q

effets lies aux respects de normes sociales d’équité ? (td 8) :
4 tirets

A

-offreur humain (intentionnel et responsable de ses actes) ou ordinateur (non
intentionnel, non responsable et non prise en compte des normes sociales)
-Pas de différence dégoût/ neutre si ordinateur => effet lié aux normes sociales
-Dégouté dans la prise de décision ++ si c’est un humain qui nous fait l’offre car il est
censé respecter les normes sociales.
-On est plus utilitariste si c’est un ordinateur qui nous fait l’offre.

191
Q

film : triste vs amusant vs neutre HARLE & SANFEY, (td 8) :
4 tirets

A

-jeu de l’ultimatum
-tristesse plus de rejet des propositions injustes
*la tristesse conduit à prêter plus d’attention aux conséquences émotionnelles
-effet plus prononcé pour les participants les plus tristes
-différence avec expérience précédente : films sont une induction plus forte que les
images

192
Q

CONCLUSION td 8 :
2 tirets

A

-les décisions prises dans un contexte social sont influencées par les émotions liées
aux normes sociales
-l’état émotionnel au moment de la décision peut amplifier les réactions émotionnelles
lors de la prise de décision et influencer les décisions

193
Q

Biais de mémoire (td 10) :
2 tirets

A

-La mémoire regroupe les connaissances / représentations que nous avons sur le monde et l’image que nous avons de nous-même.
-Celles-ci peuvent interagir, parfois de façon importante sur notre mémoire des faits : on parle de biais.
*Biais = nos connaissances interagissent avec notre mémoire des faits.

194
Q

EXPERIENCE DE CARL td 10 :
- Un récit commun puis 2 groupes :
‣ Mariage (G1)
‣ Viol (G2)
- 2 semaines plus tard, test de mémoire :
‣ Stéphane a offert une bague à Barbara (ce qui n’était pas marqué dans le texte).
‣ Stéphane n’avait aucun succès avec les femmes.
‣ Barbara était une allumeuse.
‣ Ils ont dîné aux chandelles. :
2 tirets

A

-Cette expérience met en évidence le caractère dynamique des transformations et des interactions qui opèrent au cours du temps entre les différentes informations que nous avons stockées en mémoire.
- Les étudiants du G1 ont reconnu des items cohérents avec le mariage (bague, dîner aux
chandelles) alors que ceux du G2 ont reconnu des items cohérents avec le viol (allumeuse, succès).