toutes les experiences Flashcards
cas patient H.M (cm 12) :
7 tirets
4 bonnes choses :
- personnalité et QI normal
- mémoire à court terme normal
- peut apprendre des taches qui ne nécessitent pas de rappel conscient
- connaissances sémantiques préservées
3 mauvaises :
- amnésie rétrograde = perte des souvenirs qui précèdent la lésion
- amnésie antérograde = incapacité à formuler de nouveaux souvenirs
-amnésie infantile
exemple du réseau par défaut (cm 12) :
2 tirets
- dans les 4 taches (tache de mémoire autobio, prospective, de théorie de l’esprit et de jugements moraux), on voit une activation d’un réseau cérébral par défaut
- ce qui est localisé ici sont des processus et non des systèmes !! (redondance des substrats neuronaux)
principe 1 : spécificité d’encodage (rôle du contexte) (cm 12) :
3 tirets
- la performance dépend toujours des relations dynamiques entre
*les conditions d’encodage
*les conditions de récupérations - résultats
*conditions standards : meilleure performance lorsqu’on fait un ttt sémantique
*conditions de rime : meilleure performance lorsqu’on apprend sous forme de rime - le ttt participe à la représentation
principe 2 : transfert approprié de ttt (concordance) (cm 12) :
2 tirets
- ce qui est important ce n’est pas la profondeur d’encodage mais le fait que le ttt qu’on effectue au moment de la mémorisation et de la récupération est le même
- la performance dépend de la compatibilité du ttt effectué au moment de l’encodage et de la récupération
effet de l’expertise de la mémorisation : mémorisation de plateaux d’échec par des experts vs des témoins (cm 12) :
2 tirets
- on mémorise en tissant des liens avec ce qui se trouve déjà en mémoire (point d’ancrage)
- résultats
*si le pattern est non réaliste : les experts ont le même niveau que les témoins
*si le pattern est réaliste (matériel qui a du sens) : meilleure performance des experts
l’origine sensori-motrice des connaissances (cm 12) :
4 tirets
- les connaissances ne sont pas toutes purement sensori-motrices
- l’origine des connaissances est sensori-motrice
- couplage du système moteur et du système mnésique
- lorsque les participants se souviennent d’un fait ou d’un objet dans un endroit précis de la pièce, leurs yeux se dirigent vers ce lieu
a propos de notre système de symbolisation (cm12) :
2 tirets
- il est essentiellement perceptif et sensori-moteur
- les connaissances ne se trouvent pas stockées sous la forme de symboles ou d’abstraction
la connaissance est indépendante/ dépendante du contexte dans lequel on va la mettre ?
elle est dépendante et indissociable d’ailleurs
est ce que quand l’évènement est trop fort (trop forte émotion), la trace qu’il produit s’intègre ?
non
dans le principe de reconstruction : toute mémoire est faussé puisqu’elle s’appuie sur une information qui ne provient pas directement / directement de la mémoire de l’évènement lui-même ?
pas directement
motivation identitaire : vacances de bush et poignée de main de obama (cm 11) :
2 tirets
- bush
*libéral = 35% - obama
*conservatrice = 35%
phénomène identitaire : profanation des tombes du cimetière juif de carpentras (cm 11) :
3 tirets
- montpellier : évoquaient + facilement judaicité et néonazisme
- montpellier : décrivaient + cette profanation comme antisémite
- carpentras : préservation d’une cohérence interne (protection d’une identité sociale positive ey de l’intérêt du groupe)
inhibition collective : des participants visionnaient un film et devaient se souvenir du plus de détails possible. soit ils étaient mis seul soit en groupe (cm 11) :
6 tirets
-attendu : plus d’info récupérer en groupe
- réalité : non, en groupe on récupère moins d’info que quand on est seul
- pourquoi ? tendance à adopter une méthode consensuelle
- tendance à reproduire la désinformation proposée par un des membres du groupes
-tendance à l’inhiber quand on est le seul en s’en souvenir (en groupe)
- le phénomène de consensus : but est que tout le monde tombe d’accord
inhibition collaborative : méthode libre et méthode chacun son tour (cm 11) :
5 tirets
-methode libre : interactions instantanées
- methode chacun son tour : limite les opportunité de correction des erreurs tout en mettant une pression sur les membres du groupe qui doivent rappeler qqchose de nouveau quand vient leur tour
- resultat méthode chacun son tour :
*le risque de faux souvenirs est plus accrue
*il est proportionnel à la taille du groupe
-loi de brandolini : démentir une intox prend 10 fois plus de temps et d’énergie que de la diffuser
-la désinformation faut qu’elle réponde à une attente et qu’elle soit liée à l’émotionnel
hypermnésie du synesthète (cm 11) :
5 tirets
2 bonnes
- mémoire photographique
- pouvait retenir une liste de 70 mots alors qu’ils les avaient lus une seule fois
3 mauvaises:
- incapable de comprendre les métaphores les plus simples
-difficultés à identifier les personnes dans des contextes changeant
-sentiment d’étrangeté permanent
autistes (cm11) :
4 tirets
1 bonne :
- mémoire presque parfaite dans le domaine encyclopédique
3 mauvaises:
- déficit de reconnaissance du caractère émotionnel et proprioceptif
-anomalie hippocampique
-très mauvaise mémoire autobio
HSAM (cm 11) :
2 tirets
1 bonne :
- excellente mémoire autobio
1 mauvaise :
- ont du mal dans l’apprentissage encyclopédique, culturelle
mnémonistes (cm 11) :
4 tirets
1 bonne
- mémorisait pi à 40 000 chiffres après la virgules => spécialisation
3 moyenens :
- perfo dans le domaine de la mémorisation de stimuli verbaux étaient normales
- ses perfo sur patterns abstrait à mémoriser étaient normal
- ne diffèrent pas des témoins dans le rappel des détails autobio de leur vie
tests directs et indirects de la mémoire (cm 11) :
2 tirets
-les effets d’amorcage sont préservés dans l’amnésie
- les amnésiques ont quand même des traces en eux mais ils n’arrivent pas a les ramener de manière consciente
conscience mnésique et pathologie : on a 3 groupes (jeunes, vieux, alzheimer) (cm 11) :
4 tirets
-jeunes : encodage profond améliore les 2 taches (implicite et explicite)
- vieux : l’age réduit les performances de mémoire explicite (pas implicite) mais l’effet de la profondeur de ttt est préservé
- alzheimer : l’effet de la profondeur d’encodage disparait quelle que soit la tache de mémoire
- l’encodage profond permet une meilleure récupération
expérience cave : on présente des images et on veut voir l’effet du temps de l’amorcage (cm 11) :
6 tirets
-le temps moyen pour dénommer les images déjà présentées (amorcées) est plus court comparé au temps moyen pour dénommer des images nouvelles
-temps moyens pour dénommer les images : 6 à 48 semaines après l’apprentissage
-l’effet d’amorcage perdure à travers le temps
-mais il y a une dégradation des performances avec le temps (dépendance entre les deux mémoires)
-les processus non conscient (amorçage) sont les mêmes dans la tache de dénomination d’image que de reconnaissance
-une tache de rappel n’est pas seulement une tache qui met en jeu des processus conscients, explicites, il peut aussi y avoir d’autres processus non conscients (l’amorcage par ex)
boucher dans le bus (cm 11) :
3 tirets
-reconnaissance manifeste d’un visage mais incapacité de se rappeler qui est cette personne
- 2 processus
*sentiment de familiarité (automatique)
*récollection (conscient et controlé)
-la familiarité d’un fait ne veut pas dire qu’il est authentique
familiarité et véracité : l’exposition répétée d’énoncé (vrai ou faux) augmente le sentiment que ces déclarations soient vraies (cm 11) :
1 tiret
-1 moi après : les participants appuient leur jugement sur la familiarité des propositions plutot que sur la (re)connaissance de leur véracité
controle de la réalité : expérience de johnson et raye : présentation d’image et de mot relatifs a des objets communs, les participants doivent créer des images mentales à partir de mots lus (pour la moitié des items), l’autre moitié est présentée sous forme d’images réelles (cm 11) :
5 tirets
-les sujets jugent les mots imaginés comme des images réellement perçues davantage que les mots non imaginés
-les sujets jugent les mots imaginés comme des images réellement perçues davantage que les images réellement perçues
-tendance à dire qu’on a vu une image quand elle est mentale que quand elle est réelle
-+ vos capacités d’imageries mentales sont importantes, + vous allez avoir tendance à produire des faux souvenirs
-les individus ont tendance à produire le plus de faux souvenirs d’expériences infantiles sont ceux qui ont les scores d’imagerie mentale les plus élevés (lien imagerie mentale et faux souvenir)
mémoire de la réalité et schizophrénie (cm11) :
5 tirets
-les groupes avec hallucinations produisent plus d’erreurs (difficultés accrue à distinguer souvenirs réels et imaginés)
-les hallucinations expliquent le sentiment de familiarité (ils attribuent à tort des souvenirs imaginés à une source réelle)
-ainsi les personnes atteintes de schizophrénie pourraient avoir un controle réduit de la réalité
-lien entre les hallucinations (schizophrénie) et la distorsion du controle de la réalité (faux souvenirs)
-la plupart des faux souvenirs sont liés à un défaut de récupération des détails contextuels des épisodes vécus
le reve et le type de sommeil (cm 11) :
2 tirets
-l’idée selon laquelle le rêve se déroule uniquement durant le sommeil paradoxal est un mythe
-résultats :
*50% des rêves se produisent dans le sommeil lent profond
*84% des rêves ont lieu durant le sommeil paradoxal
=>on rêve donc dans les deux cas
le contenu du rêve (cm 11) l’encadré :
5 tirets
-la plus grande partie du contenus identifiés comme sources des rêves (78%) est modifié par rapport aux souvenirs originaux
- avant le rêve :
*1/4 de la veille
* 1/4 de plusieurs années
- rêve = transformation des éléments mnésiques
- consolidation mnésique
- les souvenirs temporairement codés dans l’hippocampe sont réactivés de manière répétée et ainsi transférés, redistribués aux étages corticaux (hippocampes –> étages corticaux)
les 5 entités de la mémoire (cm 10) :
7 tirets
IPRCP
- imagination
- perception
- représentations mentales
- connaissance
- passé
- participe à l’anticipation et à la planification
- notre contenu mnésique (mémoire) est l’incorporation de tout ce qu’on a vécu
def engramme (cm 10)
empreinte laissé par un évènement (inconscient)
def trace (cm 10)
ce qui est conservé par la mémoire (inconscient)
def représentation mentale (cm 10)
le contenu se rapport à un objet, à une scène du monde dans lequel on vit (conscient)
def souvenir (cm 10)
avoir de nouveau présent à l’esprit (conscient)
def connaissance (cm 10)
acte ou fait de connaitre quelque chose (conscient)
étude des fausses croyances (cm 10) :
3 tirets
- 63% mémoire fonctionne comme une caméra vidéo
- 33% il est possible de se souvenir de sa naissance
- 70% l’hypnose permet de récupérer des souvenirs oubliés
hypnose médico-légale (cm 10) :
4 tirets
-la police américaine pensait qu’on pouvait mettre els témoins de la scène de crime en hypnose pour récupérer certains souvenirs oubliés
-sous hypnose, le pouvoir de suggestion est énorme (foire aux faux souvenirs)
-ces croyances perdurent malgré le fait qu’elles soient contredites par les études de ces 30 dernières années
-on peut reconstruire une scène mais pas la restituer à l’identique
la courbe de l’oubli (cm 10) :
1 tiret
-on voit que nos connaissances restent très peu de temps en mémoire mais qu’il reste toujours une trace malgré le temps qui passe
oubli et mémoire autobio : ont exploré les souvenirs d’étudiants de premier cycle qui avaient tenu des journaux dans lesquels ils avaient consigné un seul événement par jour pendant 6 mois d’affilée (cm 10) :
3 tirets
-la courbe de l’oubli obtenue était similaire à la courbe d’oubli découverte par Ebbinghaus
-des informations dont la perte définitive peuvent être retrouvée grace à :
*des indices
*une remise en contexte (anamèse)
-en insistant sur les fragments restants, on réactive peu à peu les souvenirs dans leurs détails (attention aux faux souvenirs : confusion entre vie mental et réalité du passé)
émotion et distinctivité : phénomène d’isolation de schimdt : Les participants devaient mémoriser 15 photographies de personnes présentées sur un arrière-plan différent puis par la suite rappeler des informations concernant les personnes présentées mais également concernant l’arrière-plan des photographies en question. Parmi ces 15 photographies, il y avait une photographie d’un homme nu (distinctivité). Les participants devaient rappeler un maximum de détails des personnes et aussi de l’arrière-plan. (cm 10) :
3 tirets
-résultats
*nue parmi habilléS : amnésie antérograde des 6 stimuli à proximité
–> meilleure restitution des info concernant la personne nu
–> AUCUNE augmentation des perfo de rappel des arrières plans
*habillé parmi nueS : PAS d’amnésie antérograde
–>meilleure restitution
–> meilleur rappel
- 2 choses qui sont importantes
*émotions
*distinctivité de l’évènement
-coexistence de 2 mécanismes
*impact émotionnel du stimulus (encodage)
*distinctivité (joue sur le long terme) et isolation (consolidation)
la persistance (adaptatif) de Brewin :
Les participants sont soumis à la vision d’un film angoissant.
- Groupe 1 : Ne pas repenser aux scènes projetées.
- Groupe 2 : Pas de consigne particulière. (cm 10) :
3 tirets
- résultats
*G1 ont été envahis par + de souvenirs de ce film que G2 - la persistance est phénomène adaptatif : semble être une conséquence inévitable des vécus éprouvants
- revivre une évènement traumatique dans un contexte + sur permet de reconsolider (isolation)
TSPT et refoulement : Halligan
6 tirets
-le refoulement existe pas c’est plutot une absence d’encodage
-l’oubli traumatique est une phénomène RARE (encodage inefficace)
-ils ont tendance à ne pas s’oublier (persistance, flashback)
-5 symptomes prédictifs des TSPT
*désorganisation mnésique
*Changement dans l’évaluation de soi
*Difficultés de concentration et d’attention soutenue
*Difficultés à ordonner temporellement les choses
*Altérations végétatives (SNA) : trouble de la digestion
-l’évènement traumatique est subjectif
-3 syndromes du TSPT
*Répétition
*Evitement
*Hyperactivité neurodégénérative
l’erreur de freud sur la théorie de la séduction (suggestibilité et faux souvenirs) (cm 10) :
5 tirets
- construction des souvenirs : réfute la théorie en disant avoir été fourvoyé par les fantasmes de ses patientes
- les scènes ne s’étaient pas réellement produites
- les scènes relevaient d’un accomplissement de désirs inconscients produits par leurs pulsions sexuelles
- “les thérapeutes de l’inceste” : continuent à proposer que les trous de mémoire relatif à l’enfance sont une preuve d’abus sexuels
- suivant la technique de régression en age, + de la moitié des gens disent qu’ils se souviennent de leur vie de bb (ce qui est impossible)
la guerre des souvenirs (cm 10) :
4 tirets
- souvenirs des faits ressurgissent soudainement des années après
- se serait les thérapeutes qui aurait induit se souvenir et au fils des années la patiente le pense aussi
- de ce fait les travaux sur les traumas ont réfuté théorie de la séduction (freud) et le refoulement (freud aussi)
- il y a tout de même le phénomène de l’amnésie infantile due à l’immaturité neuronal (av 4/5 ans)
*empêche la formation de faux souvenir
*mais laisse des traces dans la construction de la personnalité
l’effet de désinformation : Recrutement des personnes qui ont été à Disneyland en leur donnant un prospectus et doivent répondre à des questions parmi lequel on trouve : vous vous souvenez avoir vu Buggs bunny ? (cm 10) :
3 tirets
-résultat
*disent que oui alors que c’est pas possible
-effet de désinformation par le simple fait d’avoir proposé des prospectus
-biais de mémoire
*oubli de la mémoire d’origine
*délibération sur le passé
*désinformation entre l’évènement et le présent
effet de désinformation : accident de voiture (cm 10) :
1 tiret
- l’estimation de la vitesse diffère en fonction du qualificatif utilisé dans la description de l’accident
fugacité et faux souvenirs : loftus (cm 10) :
2 tirets
- syndrome des faux souvenirs
- une polémique toujours d’actualité
*traumatisme
*amnésie infantile
*reconstruction et non restitution
biais de mémoire : koutstaal :
Des participants accomplissent des tâches simples pendant qu’on les photographie :
- Planter un clou
- Désigner l’emplacement d’un pays sur une mappemonde
2 groupes :
-avec photos
-sans photos
Les mesures ont été répétées plusieurs fois sur les mêmes participants. À chaque fois, on leur présentait à nouveau les photographies de quelques-unes des activités (mais pas toutes). (cm 10) :
1 tiret
-résultats
*G1 : se souvenaient mieux des activités MAIS le fait de revoir les mêmes photos a réduit par la suite le taux de rappel des activités non photographiées
active forgetting anderson (cm 10) :
3 tirets
-compétition entre traces amnésiques
-chaque fois que nous récupérons un souvenir à partir d’un indice particulier, une inhibition des autres informations relatives à ce souvenir se produit
-phénomène d’oubli induit par la récupération
les témoins occulaires de shaw et al :
3 catégories de questions
- P : pratiqué
- SC : non pratiquées + relatives aux questions pratiquées.
- DC : non pratiquées + non relatives aux questions pratiquées.
(cm 10) :
2 tirets
-phénomène de compétition entre les traces
-résultat
*P : meilleur rappel : les sujets se souviennent mieux des éléments qui ont été activement pratiqué
*SC < DC
reconstruction et instabilité des souvenirs de offer et al (cm 10) :
Les mêmes questions se posent à différents moments de la vie (67 personnes avec un suivi longitudinal entre 20 ans et 50 ans).
- Vos parents vous encouragent-ils (ou vous encourageaient-ils à pratiquer du sport ? )
- La religion est-elle (était) présente dans votre vie ? :
2 tirets
-les souvenirs subissent des distorsions et correspondent davantage au présent des personnes
-les souvenirs d’ado des quinquagénaires diffèrent largement de ceux actuels
biais de mémoire et vie de couple de Ross (cm 10) : ils ont pris des couples qu’ils ont interrogés
- Jusqu’à quel point êtes-vous attaché à votre partenaire ?
- Vous rend-il heureux ?
- Vous tape-t-il souvent sur les nerfs ?
- L’aimez-vous vraiment ?
Répétition du questionnaire à 8 mois puis à 4 ans. :
2 tirets
- Le rappel du passé est « fidèle » uniquement si vous n’avez pas changé d’avis sur la personne
soit ceux qui sont resté en couple (80% vs 20%). - Maintien d’une cohérence psychologique interne
reconstruction de Carmichael, Hogan, Walter (cm 10) :
On présente des figures aux participants avec des mots qui sont censés désigner les figures. On a deux groupes, qui vont avoir des listes de mots différents. On demande ensuite aux participants de reproduire les figures. :
2 tirets
-En fonction de l’étiquette donnée, le dessin reproduit ressemble davantage à un mot.
-Distorsion de l’image, du souvenir.
Un principe de reconstruction (cm 10) : ost :
5 tirets
-44% des participants interrogés se souvenaient avoir vu une vidéo de l’accident de lady diana a paris.
*Une video qui n’a jamais existé
-maintenir une cohérence interne
-inflation de l’imagination
-def : Toute mémoire est faussée puisqu’elle se base, au moins en partie, sur une information qui ne provient pas directement de la mémoire de l’évènement lui-même
-les traces évoluent, elles se déforment, elles interagissent, elles subissent aussi l’effet de motivation
hypothèse des marqueurs somatiques de Bechara et Damasio pour les patients avec des lésions du cortex préfrontal ventromédian (cm 9) :
2 tirets
- cold cognition
*mieux pour prendre des décisions
*capacités cognitives préservées (mémoire de travail, attention, compréhension, expression du langage)
*analyse cout-bénéfice fonctionne correctement - hot cognition
*difficulté à ressentir et exprimer des émotions
*problèmes de prise de décision
*n’apprennent pas de leurs erreurs
a propos des patients avec des lésions du cortex préfrontal ventromédian (cm 9) :
2 tirets
-sont incapables de prendre en compte les émotions associées aux expériences passées pour guider les comportements futurs.
-Le cortex préfrontal ventromédian associe émotion et situation. En cas de lésion, il y aura une mauvaise prise de décision.
Iowa Gambling Task (cm 9) : 4 participants tirent les cartes (100 tirages). On ne leur dit rien à propos des récompenses ou des pertes associées à chacun des paquets. Ils vont le découvrir au fur et à mesure de l’expérience.
Les cartes A et B sont désavantageuses sur le long terme. À l’inverse, les paquets C et D sont plus
avantageux. :
2 tirets
- sujets sains :
*70% de bon choix
*Réaction physiologique mesurée via l’électro-conductivité de leur peau aux mauvais paquets après 10 essais (soit avant qu’ils ne prennent conscience que A et B sont perdants). Si le patient transpire, réaction physiologique plus forte.
*Ont appris à choisir les paquets avantageux au bout de 40 à 50 essais. - sujets ayant une lésion du cortex préfrontal ventromédian :
*30% de bon choix.
*Pas de réponse physiologique aux mauvais paquets.
différences entre marqueurs somatiques 1 et 2 (cm 9) :
2 tirets
- primaires : réaction à un événement émotionnel.
- secondaires : signaux émotionnels anticipant les évènements.
*Ils se basent sur les expériences passées
*Améliorent la prise de décision
*Sont présents avant les connaissances conscientes
types d’émotions (cm 9) :
2 tirets
- Émotions intégrales :
*peuvent etre bénéfiques pour la prise de décision
*expériences subjectives en lien avec le choix présent
*mauvais choix = regret
*bon choix = soulagement
“G LE CHOIX” - Émotions incidentes :
*peuvent biaiser la prise de décision
*état émotionnel au moment de la décision PAS de lien avec la prise de décision en cours
*Affect positif : ne pas altérer mon humeur positive
*Stress : exacerber les biais habituels, l’utilisation des heuristiques
*Anxiété : on va essayer de réduire l’incertitude
*Tristesse : on va vouloir faire des choix qui nous permettent de se sentir mieux (manger du
chocolat)
*Dégout : influence le fait de trouver une offre + injuste si on est dégouté, ce qui nous amènerait à
refuser cette offre
c’est quoi le regret (cm 9) :
3 tirets
- émotion qu’on ressent lorsqu’on a le sentiment d’avoir fait le mauvais choix ou manquer une opportunité
- S’appuie sur le raisonnement contrefactuel
- Repose sur un sentiment de responsabilité
“RRR”
Étude sur le regret et la prise de décision (cm 9) :
Les participants doivent choisir entre deux
roues.
Le participant doit choisir avec quelle roue il
veut jouer.
On lui fait ensuite un feedback, c’est-à-dire
qu’on lui montre où la bille est tombée sur la
2ème roue (ex : il aurait pu gagner 32€ plutôt
que de perdre 8€). On va alors évaluer le
ressenti émotionnel du participant. :
2 tirets
-roue choisie :
*partie grise 60% : -8 euros
* partie blanche 40% : 8 euros
-puisqu’il a choisi la roue qui gagne et perd 8 euros :
* regret : si le participant A -8 euros et voit qu’il AURAIT pu avoir 32 euros
* soulagement : si le participant A 8 euros et voit qu’il AURAIT pu perdre -32 euros
Bases cérébrales du regret : Patients avec des lésions du cortex orbi frontal vs contrôle (cm 9) :
Choix d’une roue. :
2 tirets
- Si lésion :
*Pas d’effet de regret ou de soulagement
*Choix de roues désavantageuses - La lésion vient perturber le ressenti de ces émotions intégrales (lien avec la prise de décision)
Regret et soulagement anticipé (cm 9) :
5 tirets
- Le regret et le soulagement sont ressenti après avoir pris un choix, mais ils peuvent aussi être ressenti de manière anticipée.
- Cette anticipation du regret et du soulagement est prise en compte dans les décisions (avant)
- Cette anticipation améliore les choix (après)
- Ce sont des émotions adaptatives.
- Pas d’émotion ⇨ Pas d’anticipation ⇨ Pas de bon choix : cas patients atteint de lésions du cortex préfrontal ventromédian ou encore de lésions du cortex orbi frontal.
Affect positif et prise de décision :
- Affect positif vs neutre
Ils jouent à la roulette avec un enjeu (faible vs. moyen vs. fort) :
- Faible : 1 seul jeton en jeu
- Moyen : 5 jetons
- Fort : 10 jetons
S’ils se retrouvent à 0, ils perdent des points à l’examen tandis que s’ils repartent avec + de jetons
qu’au départ, ils gagnent des points. :
3 tirets
- affect +
*aversion au risque si enjeu moyen et fort
*ils évitent d’altérer leur état positif émotionnel - affect neutre
- les participants joueront lorsqu’ils ont un peu plus de 50% de chance de gagner
- résumé
*en gros ils VEULENT être sur à 65% de gagner (je ne dis pas qu’ils ne sont PAS sur à 65% de gagner par contre)
*ils acceptent un risque plus faible (aversion) pour les enjeux moyens ou fort MAIS PAS pour les enjeux faibles
Stress et prise de décision :
Lors d’une expérience de 160 essais, le participant doit choisir entre deux paris.
— Les paris impliquent des gains ou des pertes.
— Il y a une option risquée vs une option moins risquée.
Exemples :
- Pari A : 60% de risques de perdre 1$.
- Pari B : 40% de risques de perdre 1,50$.
- Pari A : 60% de chance de gagner 1$.
- Pari B : 40% de chance de gagner 1,50$.
On demande à un groupe de mettre la main dans l’eau à 4° pendant 2 minutes ce qui provoque du stress. Pour le groupe contrôle, l’eau est à 25°. :
2 tirets
- résultat
- de risque quand le pari est présenté en termes de PERTE plutot qu’en termes de gains
*le stress exacerbe les biais habituels
- de risque quand le pari est présenté en termes de PERTE plutot qu’en termes de gains
- résumé lorsque les options sont présentées en termes de perte
*le stress favorise la prise de risque
*sans stress, quand même prise de risque
*biais exacerbé dans les deux cas = c’est vrm le fait que ce soit présenté en terme de perte et non le fait qu’il y ait du stress ou non
Tristesse, anxiété et prise de décision :
Lecture d’un scénario suscitant la tristesse vs l’anxiété vs scénario neutre.
* Expérience 1 : Choisir entre 2 paris
— Pari 1 : 6/10 de gagner 5$.
— pari 2 : 3/10 de gagner 10$. PRISE DE RISQUE
* Expérience 2 : Choisir entre 2 emplois
— Emploi 1 : salaire élevé mais faible sécurité de l’emploi. PRISE DE RISQUE
— Emploi 2 : salaire moyen mais sécurité de l’emploi garantie.
* Expérience 3 :
— Induction de tristesse vs anxiété
— Choisir entre 2 paris (plus sûr vs plus risqué)
— Choisir pour soi vs pour quelqu’un d’autre :
6 tirets
- La tristesse conduit à plus de choix risqués
- tandis que l’anxiété
entraîne à préférer l’option la plus sûre. - choisir pour soi → tristesse choix + risqué que l’anxiété
- Choisir pour autrui → pas de différence
- Anxiété → Réduire l’incertitude (pas de prise de risque donc cherche la certitude)
- Tristesse → Augmenter le bien-être
Anxiété et prise de décision : différences individuelles :
Les 2 expériences précédentes sont des expériences d’induction (on induit l’anxiété) mais ici on va prendre des gens qui ont été diagnostiqué anxieux
- Sujets diagnostiqués anxieux (DSM-IV) vs contrôles.
- Choix entre pari risqué et peu risqué.
- Espérance de gain nulle ou positive. :
1 tiret
- résultat
*Plus de prise de risque pour les anxieux.
*L’espérance de gain ne change rien.
Intelligence émotionnelle :
Test d’intelligence émotionnelle
- 32 items (ex : décrire un scénario qui suscite une émotion). - Question : quelle émotion cette situation est-elle susceptible de déclencher ?
- Choix entre 2 paris
* 100% de chances de gagner 1$
* 10% de chance de gagner 10$ et 90% de ne rien gagner
- Condition d’anxiété : préparer la défense d’une candidature et des gens vont les juger
- Condition contrôle : faire leur liste de course. :
3 tiret
- résultat
*neutre - : 47%
*neutre + : 41%
=> aucun changement
*anxiété - : 17%
*anxiété + : 48%
=> les anxieux avec une bonne compréhension émotionnelle prennent plus de risque que le groupe contrôle - la compréhension émotionnelle empêche l’effet (l’impact) de l’anxiété (émotion incidente)
*c’est le fait qu’on soit anxieux qui fait qu’on prend pas de risque (incidente)
*c’est le fait qu’on est pris une décision risqué qu’on a du regret (intégrale)
-l’intelligence émotionnelle permet d’identifier la source de l’anxiété et de prendre conscience de son caractère non pertinent
Intelligence émotionnelle :
Expérience 2 :
- Averti de la source de l’anxiété vs non averti
- Prise de risque : ne pas s’inscrire pour la vaccination
Dans la condition d’anxiété : on leur dit explicitement que ça va les rendre anxieux
Dans la condition contrôle : on leur dit que ça ne va rien leur faire :
2 tirets
- résultats
*participants bonne compréhension émotionnelle + NON avertis de l’anxiété prennent MOINS de risques que ceux qui ont une bonne compréhension émotionnelle et qui sont AVERTIS
*participants sont AVERTIS : il n’y a pas de différence entre faible compréhension
et bonne compréhension émotionnelle
*participants sont NON avertis : grosses différence entre faible compréhension
et bonne compréhension émotionnelle
-Cela suggère que l’intelligence émotionnelle aide à identifier la source des émotions et ainsi
réduire leur influence
Pour Platon et Descartes : dichotomie raison et passion (cm 8) :
4 tirets
-opposition entre les passions (émotions) et la raison (cognition).
-deux notions bien distinctes (nette différentiation)
-raison + : fonctionnement rationnel et délibéré qui aide à faire les bons choix
-Passion (-) : impulsive et irrationnelle
dichotomie cognition et émotion (cm 8) :
4 tirets
- Théories normatives de la prise de décision (modèle de référence en économie)
-les décisions sont déterminées par des évaluations purement cognitives - les émotions n’ont pas
de rôle causal + elles ne sont pas à l’origine des prises de décisions
-L’aspect émotionnel ne permet pas d’expliquer la prise de décision (bernouiilli)
selon aristote (cm8) :
1 tiret
Les émotions et la cognition interagissent.
selon darwin(cm8) :
3 tirets
-Les émotions sont nécessaires à la survie (role adaptatif, + : contrairement à Platon et Descartes qui disent que les émotions sont -)
- chaque émotion s’accompagne des expressions faciales
comparables aux êtres vivants qui nous ressemble (continuité phylogénétique)
-les émotions permettent une communication rapide entre les individus car elles sont innées et universelles
selon spinoza (cm 8) :
1 tiret
Les émotions peuvent avoir un effet positif sur notre prise de décision
selon jazonc (cm 8) :
1 tiret
Les affects influencent les cognitions et permettent un traitement + rapide
de l’information (+ automatique => rôle positif).
selon damasio (cm 8) :
1 tiret
Les émotions sont nécessaires pour prendre de bonnes décisions
selon sander, il y a 5 composantes (cm 8) :
5 tirets
EERTS
-Évaluation cognitive
-Expression émotionnelle (expression faciale, jambe
qui tremble)
-Réponse physiologique : réponse du système nerveux périphérique (battements de cœur,
transpiration…)
-Tendance à l’action (fuir, l’évitement)
-Sentiment subjective : expérience subjective, ressenti subjectif (« J’ai
peur »)
emotion et humeur (cm 8) :
3 tirets
- émotion : intensité + , durée -
- humeur : intensité - , durée +
- si intensité forte : l’évènement déclencheur bien mieux identifié
les 5 théories des émotions (cm 8) :
5 tirets
PC 2 EE
-théorie périphéraliste
-théorie centraliste
-théorie à 2 facteurs
-théorie des émotions de base
-théorie de l’évaluation cognitive