TMS-TMC Flashcards

1
Q

Connaître les cibles d’interventions pour le traitement d’une clientèle avec maux de dos.

A
  • Éducation (anatomie, physiologie, impacts des facteurs de stress et niveau de stress sur la dlr)
  • Mécanique du corps
  • Principes d’ergonomie au travail
  • Principes de conservation de l’énergie (planification, établissement des priorités, apprentissage de la tolérance à l’activité, élimination ou délégation de tâche. Le client doit être conscient de sa tolérance et des déclencheurs)
  • Rythme d’activité (planification, alterner repos-activité, pas trop d’activité, pauses, répartition, division)
  • Augmentation de la force et de l’endurance occupationnel (pour un engagement professionnel accru)
  • Entrainement à l’auto-régulation et stratégies de coping (stress stimule SNAS qui est déjà surstimulé par dlr = cercle vicieux, dépression, santé comportementale)
  • Modification des habitudes de vie (alimentation, sommeil, exercices
  • Gestion de la médication (stratégie d’organisation, de suivi et de repérage)
  • Équipements adaptés (prévenir mvt excessif de la colonne)
  • Interventions post-opératories (positionnemnent, entrainement au AVQ)
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2
Q

Qu’est ce que l’intervention en santé comportementale (comportements sains)?

A
  • Vise à encourager les patients à gérer eux-mêmes leur stress et leur humeur.
  • Plusieurs interventions encouragent l’activation du système nerveux parasympathique, diminuant ainsi la réponse du système nerveux sympathique, et sont considérées comme des techniques d’autorégulation puisqu’elles visent à réguler et à calmer un système nerveux trop stimulé.
  • Elles peuvent aussi avoir un effet direct sur le niveau de douleur en atténuant la réaction sympathique.
    Exemples stratégies :
  • 20 min exposé au soleil
  • S’habiller tous les jours
  • Activité physique
  • Médication à temps
  • Relaxation musculaire
  • Socialiser
  • Visualisation
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3
Q

Quels sont les autres facteurs à considérer lors de l’implantation des interventions?

A

• Désir du client de changer ses vieux comportements
• Niveau d’éducation
• Ressources financières
• Support social
• Cognition
• Conscience de soi

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4
Q

Quelles sont les cibles générales et d’intervention en réadaptation pour favoriser le RAT des travailleurs présentant des TMC?

A

But général: Rétablir, développer et maintenir la performance au travail du travailleur et assurer l’établissement des prérequis au RAT

-Promouvoir l’action concertée entre les partenaires et le travailleur
-Améliorer les capacités de travail du travailleur
-Réduire les obstacles identifiés dans l’environnement de travail
-Consolider les acquis du travailleur dans son milieu de travail

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5
Q

Donnez des exemples de comment promouvoir l’action entre les partenaires et le travailleur dans un contexte de RAT pour un TMC

A

-Assurer la communication entre le travailleur et les partenaires
-Assurer la compréhension mutuelle du travailleur/ des partenaires aux enjeux/ intérêts/ de chacun en lien avec le RAT
-Favoriser une attitude positive du travailleur/ des partenaires en lien avec le RAT

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6
Q

Donnez des exemples de comment améliorer les capacités de travail du travailleur dans un contexte de RAT pour un TMC

A

-Rétablir l’état de santé général/ la qualité de vie/ l’utilisation de saines habitudes de vie
-Améliorer la gestion du stress/ la capacité de résolution du problème
-Améliorer les habiletés de communication
-Améliorer le sentiment d’efficacité personnel au travail
-Améliorer la performance physique au travail
-Améliorer la parformance cognitive au travail

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7
Q

Donnez des exemples de comment consolider les acquis du travailleur dans son milieu de travail dans un contexte de RAT pour un TMC

A

-Accompagner le travailleur dans le transfert de ses apprentissages à l’ensemble des tâches de travail
-Accompagner le travailleur dans la gestion des situations problématiques en lien avec le maintien au travail
-Guider le travailleur dans la communication de ses besoins d’aménagements et de soutien nécessaires au maintien au travail

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8
Q

Donnez des exemples de comment réduire les obstacles identifiés dans l’environnement de travail dans un contexte de RAT pour un TMC

A

-Préparer un environnement de travail qui offre au travailleur une marge de manoeuvre thérapeutique
-Favoriser la présence d’un soutien du travailleur par son supérieur immédiat/ses collègues
-Reconnaître les situations conflictuelles au travail rechercher des solutions adaptées

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9
Q

Quelles sont les différentes techniques de stabilisation du dos lors de mouvements, ou de lever d’objets dans les activités quotidiennes.

A
  • Important de surveiller et donner des indices au client au besoin durant l’activité afin qu’il maintienne la position adéquate
  • Trouver la position neutre
    1. Se tenir debout droit.
    2. Soulever la poitrine.
    3. Incliner le pelvis pour courber le dos.
    4. Incliner le pelvis dans la direction opposée pour aplatir le dos.
    5. Trouver une position confortable entre la position courbée et aplatie.
  • Faire des squat (si pas de patho aux genoux ou hanches), garde le dos droit
  • Fentes avant (diagonal lift), 1 pied devant l’autre
  • Le balancier (golfer lift), flexion des hanche en levant une jambe vers l’arrière)
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10
Q

Quels sont les principes de mécanique corporelle?

A

• Maintenir le dos droit;
• Flexion au niveau des hanches;
• Éviter la rotation / les torsions;
• Maintenir une bonne posture;
• Transporter les objets près du corps (utiliser les jambes pour pousser, base de support large, moins de stress lombaire)
• Tourner en bloc avec position neutre de la colonne)

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11
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Se doucher.

A

• Douche est préférable au bain, car il est plus facile de maintenir l’alignement de la colonne lorsque la personne est debout.
• Plus difficile d’entrer et de sortir du bain de façon sécuritaire.
• Trucs et aides techniques :
- Garder tous les items à portée de main (entre la hauteur de la poitrine et des yeux).
- Utilisez une chaise ou un banc de douche si l’équilibre et la flexion lors du lavage des membres inférieurs sont difficiles en position debout.
- Brosse ou éponge à long manche pour se laver le dos, les jambes et les pieds sans flexion ou rotation du dos.
- Douche téléphone : permet contrôle du débit de l’eau et diminuer les mouvements non nécessaires.
• Pour la sécurité, toujours avoir un tapis de bain pour éviter de glisser et devrait vider le bain complétement avant de sortir du bain.

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12
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : S’habiller

A

• Garder le dos en position neutre (objectif principal)
• Peut s’habiller en position assise, garder le dos droit ou se coucher sur le lit et tirer les vêtements.
• Ne pas s’habiller en fléchissant le dos vers l’avant, plutôt utiliser la flexion de la hanche.
• Bas et chaussures : position assise, amener et déposer le pied sur le genou opposé ou sur un banc (flexion ou rotation externe de la hanche)
• Chaussures sans lacet plus facile
• Enfile-chaussure à long manche.
• Autant pour s’habiller que se déshabiller.

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13
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Mobilité fonctionnelle

A

• Transfert lit :
- Se tourner en un seul bloc
- Pour se lever, fléchir les genoux et pousser avec les bras tout en s’amenant vers une position assise (utiliser le poids des jambes pour s’aider).
- Pour se coucher, le client amène les jambes vers le haut et utilise les bras pour descendre le corps vers le côté du lit.
- Pour le lever et le coucher : Garder dos droit + Contracter abdos pour supporter le dos.
• Transferts la toilette :
- Pour s’asseoir ou se relever de la toilette, abaisser son corps en maintenant le dos droit et la colonne en position neutre.
- Bouger doucement si dlr
- Supporter les mains sur les cuisses est aidant.
- Si besoin, barres d’appui
- Une assise surélevée peut être aidante
• Transferts au fauteuil :
- Chaise avec appui-bras qui est supportante, et pas trop basse
- Client peut utiliser les appui-bras pour se pousser vers la position debout.
- Pour diminuer la raideur, devrait se lever et marcher ou s’étirer fréquemment (au 15-20 minutes)

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14
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Hygiène personelle

A

• Les activités au lavabo peuvent être difficiles, car à la hauteur des hanches ou de la taille, ce qui oblige à se pencher vers l’avant et cela augmente le stress et la tension sur le bas du dos.
• En se brossant les dents, en se rasant ou en se lavant le visage, placer un pied à l’intérieur du cabinet de base pour réduire la tension sur la partie inférieure du dos et se plier à partir des hanches tout en maintenant le dos aussi droit que possible
• Alternativement, peut se pencher vers l’avant en amenant son poids sur un genou tout en faisant une extension de la jambe arrière pour l’équilibre, le support et le maintien d’une position neutre de la colonne vertébrale.
• Utiliser un miroir ajustable à la hauteur du visage peut être aidant.

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15
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Activités sexuelles

A

• Prioriser les positions où le dos est en position neutre (ex. : sur le dos).
• Position passive sur le dos.
• Si dlr en ext colonne, serviette sous les fesses ou partie sup du dos
• Si dlr en flex colonne, serviette dans le bas du dos
• Position sur les mains ou genoux, grands coussin en coin
• Pour les hommes, debout, un pied devant l’autre (+ facile)
• commencer lentement et augmenter tranquillement le rythme
• La communication est essentielle

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16
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Sommeil

A

• Matelas ferme et supportant
• Oreiller qui supporte le cou et la tête sans flex de celle-ci
• Dormir sur le dos, oreiller sous les genou
• Dormir sur le côté, oreiller entre les genoux et oreiller à hauteur de poitrine pour éviter affaissement de l’épaule
• Dormir sur le ventre, pas conseiller mais sinon pas d’oreiller pour la tête et petit oreiller sous les chevilles. Si ext dlr, oreiller sous les hanches

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17
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Toilette

A

• S’essuyer : passer par l’entre-jambe plutôt que d’avoir à faire une torsion du dos.
• Tirer la chasse d’eau : se lever, se tourner en bloc pour faire face à la toilette plutôt que de faire une torsion du dos.
• Durant un épisode douloureux ++ : s’asseoir à cheval sur la toilette et faire face à la toilette = plus large base de support et permet l’utilisation du réservoir comme appui quand il est temps de se lever.

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18
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Soins des enfants

A

• Habiller l’enfant : utiliser une table à langer ou une surface élevée.
• Faire prendre le bain : dans l’évier de la cuisine ou dans une baignoire portative sur une surface élevée.
• Au berceau : la majorité ont des côtés qui s’abaissent → pas besoin de faire une extension des bras pour lever l’enfant.
• Rappeler au client de fléchir au niveau des hanches et garder le dos droit.
• Lever un enfant du sol : squat et apporter l’enfant près de soi avant de se lever. Quand l’enfant devient plus vieux, lui demander de se tenir debout ou de s’asseoir sur un chaise/fauteuil avant de le lever.
• Placer un enfant dans l’auto : se tenir près du banc d’auto, garder le dos droit et minimiser les torsions.

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19
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Soins des animaux

A

*Selon la taille et le type de l’animal, un client peut avoir besoin de différentes stratégies pour protéger le bas du dos.
• Il est conseillé d’utiliser des stratégies de mécanique corporelle appropriées (s’accroupir ou s’agenouiller avec une colonne vertébrale neutre pour servir de la nourriture, de l’eau ou pour ramasser l’animal lui-même).
• Les pinces à long manche (Long-handled pet waste scoopers), les bacs à litière autonettoyants (minimiser la flexion).
• Les contenants de nourriture et d’eau à distribution automatique (pas besoin de se plier plusieurs fois par jour).
• Grands chiens = prudence lors de la marche ou jeu avec l’animal afin d’éviter toute torsion ou secousse soudaine.

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20
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Conduite automobile

A

• Pour entrer et sortir de la voiture, s’assoir sur le siège et tourner le corps en bloc pour empêcher la torsion.
• Position assise avec les genoux pas plus hauts que les hanches.
• Une petite serviette roulée positionnée dans la région lombaire est aidante.
• Long trajet, doit prévoir des pauses pour changer de positions et utiliser la fonction d’inclinaison du siège afin d’atténuer toute compression de la colonne vertébrale en position assise droite pendant de longues périodes de temps.
• Utiliser le cruise control permet des changements de position plus fréquents.

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21
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Entretien ménager

A

• Organiser l’espace afin que le matériel nécessaire pour les tâches spécifiques se retrouve dans l’aire de travail (ex. : pas à avoir à s’étirer pour prendre des objets).
• Les aires de travail doivent permettre une flexion des coudes, mais pas de flexion ou de tension dans le bas du dos
• Lavage :
- Utiliser le « golfer’s lift » pour aller chercher les vêtements dans la laveuse à linge, et faire un squat pour mettre le linge dans la sécheuse.
-Déplacer le panier à linge près du corps. Tenir le dos droit.
• Repassage :
- Coude fléchi à 90°. Utiliser principalement la flexion/extension du coude pour manœuvrer le fer à repasser.
-Reposer un pied sur un tabouret pour aider à diminuer la tension sur le bas du dos.
- Monter la table à repasser à la bonne hauteur.
- Peut aussi être fait assis
• Cuisine
- Comptoir de cuisine : hauteur idéal = coudes fléchis à 90°, mouvement des bras sans extension du dos ou de flexion du cou.
- Réfrigérateur : cherche dans le frigo avec genoux fléchis et non en se penchant.
• Ménage
- Utiliser une brosse ou éponge à long manche et un spray plutôt que frotter directement.
- Déplacer les pieds et les jambes plutôt que se pencher et se relever quand on passe l’aspirateur.

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22
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Travaux extérieurs

A

• Tondre le gazon : Regarder devant, garder alignement des hanches avec la tondeuse, dos droit, la colonne en position neutre. Prendre des pauses fréquentes et limiter la torsion.
• Utiliser une pelle : fléchir les genoux et hanches. Tenir la pelle et la neige près du corps. Vider la pelle de neige en tournant le corps complet (en un bloc), gardant les hanches et épaules alignées.

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23
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Magasiner

A

• Étagère basse : Squat ou technique de la fente avant et utiliser les étagères comme support pour revenir à la position debout.
• Étagère localisée au-dessus de la tête : s’approcher ++ et utiliser une main comme support sur l’étagère.
• Utiliser un chariot même pour des charges légères.
• Vider le chariot : utiliser le golfer’s lift pour enlever les items du bas
• Transporter les sacs : distribuer le poids dans les 2 bras pour diminuer la flexion latérale d’un côté. Meilleure option = transporter les sacs 1 à 1, près du corps, en utilisant les 2 bras.

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24
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Travail

A

• Améliorations faites par l’individu : modifier lui-même sa technique de travail pour diminuer ses douleurs lombaires.
• Peut être fait en utilisant correctement des techniques de manutention, utiliser l’équipement de façon approprié et demander de l’aide.

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25
Q

Nomme des stratégies d’intervention pour l’activité : Loisirs

A

• Lecture : chaise supportant bien le dos (pas être en boule dans un sofa).
• Jeux de table : même positionnement recommandé que pour poste de travail.
• Voyage : valise sur roulettes. Sacs bananes ou sacs à dos pour charges légères. Amener seulement le nécessaire.
• Sacs : De nombreux clients, transportent des porte-documents, des sacs à main ou des sacs à main dans leur routine quotidienne.
- Diminuer le poids du sac et changer fréquemment d’épaule peut diminuer la tension inégale sur le dos, mais l’utilisation d’une sacoche ou d’un sac à main roulant pour ordinateur portable est optimale pour réduire la tension dorsale.
• Téléphone : Tenir l’appareil juste en dessous de la hauteur des yeux, semblable à celle d’un moniteur informatique (pour éviter une flexion extrême du cou et du dos). En cas d’utilisation prolongée de l’appareil, le client peut utiliser des oreillers (s’il est assis) pour soutenir les coudes vers le haut sans serrer les épaules. Encore une fois, des pauses fréquentes. Option main-libre idéale!
• Jardinage : Élever le lit du jardin ou les bacs à jardinage. Avoir des bancs de jardinages. Pads pour les genoux.

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26
Q

Quelles sont les composantes de l’analyse d’une situation occupationnelle pour réduire la douleur?

A
  • Évaluation
    • Quels sont les objectifs du client ?
    • Quel est l’objectif occupationnel ?
    • Quel est le contexte dans lequel l’occupation est exercée ?
    • Quels sont les facilitateurs et les obstacles à l’engagement ?
    • Comment le patient exerce-t-il les occupations nécessaires en ce moment ?
  • Intervention
    • Quels mouvements pendant l’activité augmentent la douleur ?
    • Quelles sont les structures anatomiques impliquées au cours de la performance occupationnelle ?
    • Que peut faire ou utiliser le patient pour diminuer la douleur ?
    • Comment peut-on modifier l’environnement ou la tâche pour l’adapter aux besoins du patient ?
  • Réévaluation
    • L’intervention a-t-elle amélioré la fonction du patient ?
    • Le patient est-il capable de gérer la douleur pendant et après l’activité ?
    • Le patient a-t-il l’éducation nécessaire pour résoudre le problème face aux obstacles à l’engagement occupationnelle de façon indépendante après le congé (de l’hôpital exemple).
  • Important de toujours tenir compte de la façon dont la personne, l’occupation et l’environnement interagissent lorsqu’il s’agit de décider des interventions de traitement.
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27
Q

Quels sont les différents aspects à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A
  • Considérer les interactions entre le travailleur, la tâche à effectuer, les outils et équipements, l’environnement de travail et la structure organisationnelle.
  • Poste de travail (endroit, surface, type de travail, posture)
  • Chaise
  • Facteur visuel de la tâche
  • Outils
  • Manipulation du matériel
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28
Q

Quels sont les principes de base en ergonomie à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

1) Posture (Éviter ou minimiser l’impact des postures contraignantes)
- Assis :
• Assemblage fin, écriture, objet facilement manipulé et près du corps.
• Poids de l’objet manipulé et max 10 lbs.
• Déplacements peu fréquents.
• Tous les items requis peuvent être atteints et manipulés à portée de main.
• Pas besoin de travailler à plus de 6’’ (15cm) au-dessus de la surface de travail.
• La hauteur du poste doit être au-dessus de la hauteur du coude.
- Debout :
• Travail qui demandent des forces orientées vers le bas
• Beaucoup de déplacements ou de manutention de charges à différentes hauteurs d’objets pesant plus de 10 lb.
• Atteinte d’objet à hauteur multiples
• Dégagement pour les genoux et les pieds
• La surface de travail devrait se situer 4-6’’ (5-15cm) en-dessous des coudes si travail exigent et au-dessus si précision
- Combinaison assis/debout :
•Idéal pour multitâches.
*éviter les positions statiques prolongées, éviter amplitudes extrême et respecter les courbes du rachis
2) Zone d’atteinte (travailler près de soi, stabilité́)
3) Manutention (limiter stress ou surcharge sur les structures anatomiques )
• Charge supportée par les tissus d’un individu n’excède pas la capacité de son système musculosquelettique
• Tache de travail qui demeure à l’intérieur d’une réponse physiologique acceptable. Évalue le niveau de fatigue physique généralisée

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29
Q

Quels sont les différents aspects au sujet de la chaise qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

TRÈS important en station assise
Si mauvaise posture = fatigue, lésion, dlr ou mauvais rendement
- chaise doit être facilement ajustable
- Support lombaire approprié
- Roulette selon le plancher (bois ou tapis)
- 2 pieds au sol ou sur appui-pied
- Creux poplité dégager
- Appui-bras

30
Q

Quels sont les différents aspects au sujet des facteurs visuels reliés à la tache qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

1) Localisation des items :
• Devraient être situés devant la personne.
• Les objets qui doivent être examinés de près devraient être positionnés 15 à 25 cm au dessus de la surface de travail.
2) Éclairage :
• Quantité :
- Suffisamment pour bien voir; pas trop pour ne pas créer d’inconfort.
- Travail à l’ordinateur nécessite moins de luminosité.
- Pour le travail à l’ordinateur, 28 à 50 foot-candles.
• Contraste :
- Minimiser les contrastes entre les objets, l’équipement, la surface de travail et les zones environnantes pour ne pas stresser les yeux.
• Éblouissement :
- La couleur et la finition des murs et des équipements (dans le poste de travail) ainsi que l’arrangement des sources de lumières devraient être considérés afin d’éviter les reflets et l’éblouissement pendant la tâche.

31
Q

Quels sont les différents aspects au sujet des outils reliés à la tache qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

• La vibration de la main
-Prioriser les outils anti-vibration à basse vitesse si possible.
- Prise et gants adaptés (diminuer vibrations)
- Tenir les poignées aussi légèrement que possible.
- Prendre des pauses fréquentes.
- Effet du tabac = ↗ risque de problèmes aux mains liés à la vibration.
• T° extrêmes
• La compression des tissus mous.
• Design de l’outil
- Isoler la main de l’outil
- Favoriser le contrôle et la stabilité de l’outil
- Augmenter l’avantage mécanique et diminuer l’effort et posture contraignante
• Longueur des poignées = 10cm pour éviter la pression
• Poignées et ciseaux avec ressorts (pour pas blesser dos de la main)
• Choisir outil électrique
• Outil avec stabilisation du poignet en position neutre et de garder le coude près du corps.
• Des systèmes de suspension et de contrepoids pour outil lourd car ne peut être maintenu à l’horizontal longtemps
• Bonne prise sur l’outil et le laisse faire le travail (outil)

32
Q

Quels sont les différents aspects au sujet de la manipulation du matériel reliés à la tache qui sont à considérer lors de l’aménagement d’un poste de travail?

A

Inclus lever, pousser, tirer, plier et twister
Plus le matériel est lourd, plus il y a des risques de blessure
Blessure lombaire sont du à des trauma répétées
- Lever du matériel
• Utiliser des équipements de leviers mécaniques quand c’est possible.
• Entraînement concernant les techniques de manutention adéquates
• Utilisation d’un élastique pour support lombaire (préventifs, mais aussi faire le point précédent)
- Principes et techniques d’interventions pour la manutention sécuritaire
• Garder les gros items qui requièrent un levage au-dessus du plancher.
• Garder les items à une hauteur mi-cuisse pour conserver une position debout droite lors du levage.
• Dégager l’espace au sol où les pieds afin que les travailleurs puissent se positionner aussi près que possible de l’item et pour faire face à la charge.
• Les objets devraient se trouver contre le torse durant le levage pour minimiser la force exercée sur la colonne vertébrale.
• Ne pas faire de torsion du tronc pour lever un objet.
• Utiliser des convoyeurs pour transporter les matériaux lourds
• Orienter les caisses pour faciliter la prise et fournir des poignées adéquates ou des poignées découpées sur les boîtes.
- Rôle de l’ergo auprès d’un travailleur blessé
• Fabriquer des orthèses.
• Donner des instructions concernant l’étirement et les exercices de renforcement musculaire.
• Utilisation d’agents physiques pour calmer les tissus mous en préparation des activités fonctionnelles.
• Éduquer le travailleur p/r à la nature de la blessure.
• Entraînement des différentes mécaniques du corps et des stratégies de gestion pour éviter la récurrence de la blessure lors du retour au travail.
• Intervention ergonomique

33
Q

Quels sont les facteurs de risque que peut présenter un poste de travail et les moyens de réduire ces risques de lésions professionnelles dans les situations de travail?

A
  • Effort excessifs
    • Diminuer la force nécessaire pour réaliser l’activtié (lift ou collègue, levier, poulie)
  • Répétition
    • Diminuer l’exposition prolongée aux activités répétitives (alterner tous les 30 mins si possible)
  • Position contraingnante ou statique, répétives ou pour de longues périodes
    • Écran aligné avec tête, marche sur place pendant 1 min
    • Utiliser les 2 mains
  • Stress de contact
    • Repose poignet
    • Pince à long manche
    • Brocheuse électrique
  • Vibrations excessives
    • Emballer la poignée avec ruban amortisseur
    • Gant anti-vibration
  • T° froides
    • Emballer la poignée ou gants thermiques
    • Outil de préhension au lieu des mains
  • Aspect psychosocial (attentes exagérées, charge de travail élevée, stress de productivité, mauvaise relation, pas de plaisir, mauvaise santé)
34
Q

Quels sont les 3 types de préventions des blessures?

A
  1. La prévention primaire :
    - Protéger les travailleurs en santé contre une affection ciblée avant qu’elle ne survienne
    - Les interventions s’adressent à l’ensemble d’une main-d’œuvre pour prévenir un problème médical spécifique lié au travail
  2. La prévention secondaire :
    - L’identification et l’intervention précoces des travailleurs asymptomatiques qui présentent des facteurs de risque
    - L’identification et le traitement des travailleurs présentant des symptômes médicaux légers aux premiers stades réversibles
    - L’objectif est d’identifier les facteurs de risque afin de les minimiser ou de les éliminer et d’inverser tout problème médical qui pourrait survenir.
  3. La prévention tertiaire :
    - Après qu’un travailleur souffre d’une blessure, d’une maladie ou d’une affection irréversible.
    - Les interventions : le traitement du problème médical, les tentatives de rétablissement d’une fonction maximale sur le lieu de travail et la prévention des blessures, des maladies ou des complications
    - L’objectif est de retourner les personnes touchées dans un emploi rémunéré dans les limites du problème médical et de prévenir d’autres blessures.
35
Q

Faire des liens entre les 3 types de prévention,

A
  • Une fois qu’un accident du travail lié au travail se produit, les mesures de prévention primaires et secondaires ont échoué.
  • Cependant, la détection précoce des facteurs de risque et l’intervention par la prévention secondaire peuvent avoir réduit au minimum la gravité de la blessure permanente.
  • Généralement, l’ergothérapeute intervient après qu’un travailleur a subi une blessure (tertiaire), et il incombe à l’ergothérapeute d’aider le client à retrouver une fonction maximale au travail et de prévenir d’autres blessures.
  • Les ergothérapeutes participent également aux efforts de prévention secondaire avec les travailleurs sont référés pour des problèmes de santé légers liés au travail. Il est prévu d’intervenir pour renverser les symptômes. Peut les aider à identifier et à modifier les facteurs de risque afin de réduire le risque de blessure.
36
Q

Reconnaître et comprendre les principes ergonomiques derrière l’utilisation du sac de transport spécialisé chez les infirmières à domicile.

A

Les infirmières en soins à domicile (SAD) transportent beaucoup de matériel pour leurs interventions auprès des clients. Ainsi chargées, leurs postures deviennent rapidement contraignantes et il leur est difficile de bien tenir les rampes d’escaliers et de voir où elles mettent les pieds.

Ce sac permet de :
•Il libère les deux mains pour prévenir les chutes et faciliter l’ouverture des portes.
•Favorise des postures sécuritaires
•Nombreuses divisions qui simplifient le rangement du matériel

37
Q

Quels sont les autres moyens d’interventions utilisés auprès de la clientèle avec maux dos chronique? Nommez-en 5.

A

a) Médication
b) Tolérance à l’activité
c) Mécanique du corps, entraînement de la posture
d) Conservation de l’énergie, protection des articulations
e) Orthèses
f) Équipements adaptatifs
g) Relaxation
h) Biofeedback
i) Distractions
k) Modalités thérapeutiques
l) Gestion des rechutes

38
Q

Comment peut-on gérer la dlr avec des maux de dos chronique.

A

1) Communication de la douleur
- Parler de sa douleur aux personnes appropriées (personnel de la santé) en temps et lieu appropriés
- Thérapeute doit éviter de donner attention et sympathie aux expressions verbales et non-verbales de dlr du PT, mais aussi les encourager lorsqu’ils essaient de s’adapter à leur situation (cope with pain).
- On enseigne au pt à user de comportements qui ne sont pas centrés sur la douleur dans des contextes sociaux.
- Implication du conjoint(e) dans la gestion
2) Activité physique
- Renforcer les tentatives de participation
- Travailler dans la tolérance en augmentant graduellement la demande de l’activité
- Éviter les pauses lorsque la douleur augmente, car peut renforcer les comportements de douleur
- Augmenter progressivement la mobilité, la force et l’endurance
- Utilisation de modalités thermiques pour préparer le PT à l’activité
- Enseignement de la posture, la mécanique corporelle, la conservation de l’énergie et les techniques de protection articulaire comme moyens pour réduire la dlr.
- Prescription d’équipement adapté et d’orthèse pour augmenter l’indépendance aux AVQ
3) Entraînement à la relaxation
- Efficace pour diminuer dlr, anxiété, fatigue, tension musculaire
- Augmente sommeil, et sensation de contrôle sur la dlr
- Réduit la perception de la personne p-r à la fréquence, la durée et l’intensité de la douleur + atteinte des buts occupationnels.
(i)Relaxation progressive des muscles : contraction et relâchement systématique des muscles ou groupe de muscles
(ii) Entraînement autogénique : répéter silencieusement des phrases à propos de l’état psychophysiologique idéal
(iii) Imagerie guidée : imaginer des scènes significatives pour atteindre un but désiré
4) Biofeedback
- Surveiller les fonctions corporelles dont le client est inconscient.
- Le client devient capable de modifier consciemment la fonction corporelle ciblée
5) Restructuration cognitive
- Les aspects de la cognition reliés à la douleur, les croyances et les stratégies d’adaptation sont associés à l’intensité de la douleur, au fonctionnement physique, au statut psychologique et aux incapacités.
- Identifier et modifier les aspects mal-adaptés de la cognition et les mauvaises croyances en lien avec la douleur et les incapacités.
(i) Directe : Technique de restructuration cognitive (ex. : détourner l’attention).
(ii) Indirecte : Modifier les pensées, sentiments, croyances mal-adaptés (TEPD).
6) Distraction
- Douleur peut être causée par un manque d’occupations distrayantes
- Apprendre au PT à se distraire lors de stimulation douloureuse
- Si le patient est concentré sur quelque chose ou centré sur soi, il ne peut pas se concentrer sur la douleur en même temps.
- Engagement dans une occupation significative augmente la tolérance à la douleur.
7) Groupe de support social
- Aide à réaliser que d’autres ont enduré les mêmes circonstances
- Lieu neutre pour exprimer les sentiments
- Fournit une opportunité pour apprendre des stratégies d’adaptation
- Facilite la transition entre la fin des tx, l’auto-gestion et le maintien des changements comportementaux

39
Q

Explique la struture des programmes de gestion de la douleur.

A
  • Utilise la TCC.
  • Met l’accent sur l’impact de la douleur, et pas seulement sur la douleur.
  • L’objectif principal de la gestion de la douleur est d’aider les gens à développer des façons de surmonter les effets incapacitants et la détresse reliés à la douleur chronique.
  • L’objectif principal n’est donc pas de diminuer la douleur en soi.
  • Éducation sur les mécanismes de la douleur et ses effets, les différences entre la douleur aiguë et la chronique, le stress et la douleur, sur comment faire face aux effets psychologiques de la douleur chronique, sur les exercices, le « Pacing » et « goal setting », les médicaments et la drogue, et sur le sommeil.
  • Entraînement concernant les habiletés et stratégies suivantes :
    • Apprendre à composer avec la réalité de douleur chronique.
    • Améliorer la condition physique, la mobilité et la posture.
    • Surmonter la peur du mouvement.
    • Développer des façons de s’adapter au stress, à l’anxiété, la dépression et la colère.
    • Techniques de relaxation.
40
Q

Pourquoi est-ce que les techniques cognitives et comportementales sont utilisées dans l’approche des douleurs chroniques?

A

Utilisées sur la base du postulat que douleur et handicap ne sont pas (uniquement) influencés par la pathologie somatique, mais aussi par des facteurs psychosociaux. Les TCC visent à l’amélioration de la qualité de vie, au-travers d’une réduction du handicap. La dimension psychoéducative, les techniques centrées sur l’activité et les techniques cognitives y tiennent une place centrale, reposant sur le choix d’une activité importante et qui fasse du sens pour le patient, autour d’objectifs réalistes, et qui permettent au patient de dépasser l’impossibilité de faire « comme avant » pour imaginer des façons de faire « comme maintenant ».

41
Q

Quels indicateurs de risque (yellow flags) regroupent des facteurs psychologiques et sociaux dont la présence constituerait des signes d’alerte en termes de développement ou d’installation de la douleur (et d’obstacle au rétablissement)?

A

-Présence d’une humeur triste
-Le souhait d’un traitement passif
-La représentation de la douleur comme dangereuse
-Des comportements d’évitement de l’activité liés à la peur et le sentiment d’injustice

L’intérêt d’identifier ce type de signes réside en ce qu’ils mettent en avant des facteurs qui peuvent être de vulnérabilité, de modulation ou de maintien de la symptomatologie, et qui peuvent jouer un rôle de déterminant de la plainte.

42
Q

Quel est l’objectif et les moyens de la TCC?

A

Objectif principal: amélioration de la qualité de vie

Moyens:
-Recouvrer un sentiment de contrôle
-Développer des ressources et des stratégies pour faire face à la douleur
-Vaincre les peurs face à la douleur par un travail d’exposition progressive au mouvement
-Amener des changements de style de vie (réintroduire des activités, apprendre à les faire autrement, acceptation de son nouveau soi)
-Accent mis sur l’information, la relaxation, la distraction, la reprise d’activités, techniques de résolutions de problèmes

43
Q

Quelles sont les techniques utilisées dans la TCC?

A

Techniques psychoéducatives: doit apporter un éclairage sur les liens entre les aspects physiques et psychologiques de la douleur. Cette dimension est d’autant plus importante que l’incompréhension et les représentations du patient peuvent être confortées par le fait que la médecine ne peut que soulager la douleur. Lorsqu’un patient a peur d’éprouver de la douleur, il renonce à certaines activités, il est frustré, il y a presque toujours une baisse importante de l’estime de soi, il est anxieux, il déprime.

Techniques centrées sur l’activité: elles reposent en particulier sur le choix d’une activité importante et qui fasse du sens pour le patient, dont il va pouvoir tester la reprise tout au long du processus thérapeutique. Il s’agira dans ce contexte de définir des buts et des moyens qu’on pourrait qualifier de « réalistes », dans le sens où cette définition se fera en tenant compte des limitations imposées par la douleur (cycle activité-repos, distraction et régulation de l’attention pour diminuer la focalisation sur les sensations douloureuses et mobiliser les ressources disponibles

Techniques de distractions et de régulation de l’attention: l’attention ont pour objectif une diminution de la focalisation sur les sensations douloureuses et de leur interprétation catastrophiste. On amène le patient à diriger son attention sur la douleur afin de revoir ses perceptions, et à se concentrer pleinement sur une activité pour faire passer la douleur au second plan.

Techniques cognitives: elles ont pour objet une attitude de décentration par rapport à la douleur en modifiant l’interprétation du patient : les patients sont souvent si centrés sur l’impossibilité de faire comme avant qu’ils ne peuvent imaginer d’autres façons de faire, comme maintenant. Ces techniques consistent à mettre en doute ses pensées, à se mettre à la place de l’autre, à discuter des avantages et des inconvénients, ou encore exercer la résolution de problème

44
Q

Dans l’utilisation de la TCC auprès d’une clientèle avec douleurs chroniques, on peut travailler l’acceptation et l’engagement/ recherche de sens avec le client. Expliquez de quoi il s’agit

A

L’un des objectifs essentiels est ici de favoriser l’engagement du patient dans le processus thérapeutique.

Notion d’acceptation est loin d’être simple à utiliser du fait en particulier de son ambiguïté. Elle pourrait suggérer la passivité et le renoncement. Cependant, lorsque la situation ne peut pas être modifiée ni le problème résolu, la lutte est souvent inefficace et source de souffrances supplémentaires. Cette lutte peut donner lieu à une rigidification des comportements qui rend caduque la possibilité d’explorer les choix et les possibles pour faire face au problème douloureux ; ne reste alors que le cercle vicieux de l’inextricable, l’impossibilité d’imaginer ne pas faire comme avant – et de trouver des façons de faire comme maintenant de manière à pouvoir faire avec.

Cette dernière option suppose dès lors de donner sens à ce faire comme maintenant afin que le patient puisse y engager non seulement ses ressources mais aussi ses valeurs. Il s’agit en conséquence d’identifier des activités signifiantes pour lui et qui contribuent à son sentiment de cohérence interne. Patient et thérapeute sont alors engagés dans un processus actif et dynamique dans lequel l’acceptation devient le miroir inversé de l’évitement.

45
Q

Situer l’utilisation des principes ergonomiques dans la pratique des ergothérapeutes.

A

L’ergonomie fait appel à une démarche holistique et s’assure de prendre en compte les facteurs physiques, cognitifs, sociaux et environnementaux ainsi que d’autres éléments pertinents avant de faire des recommandations concernant la conception d’un système ou les modifications à apporter. »
En ergo :
-regarde toutes les AVQ versus juste le travail pour les ergonome
- Transforme le travail pour un seuil indiv
- Porte d’entrée différente (la porte d’entrée est l’individu (+ diff) et non l’employeur. Dans l’ergonomie de réadaptation, l’ergothérapeute a + sa place.)
Utilisation de l’ergonomie en ergo :
- Éval/analyse du travail dans le but de faire des correction et aménagement, comprendre et prévoir les difficultés, panifier intervention pour le RAT

46
Q

Nommer certains principes de base en ergonomie.

A

• Éviter ou minimiser l’impact des postures contraignantes
- Debout: Respect des courbures du rachis
- Assis: Bon support lombaire
- Posture statique prolongée à éviter
- Membres supérieurs (amplitudes extrêmes) à éviter
• Limiter stress ou surcharge sur les structures anatomiques
• Travailler près de soi, stabilité́
• La posture idéale = exige du mouvement

47
Q

Quels sont les champs d’action en ergonomie?

A
  • Correction
  • Conception
  • Amélioration des processus
  • Formation
  • Réadaptation
  • Analyse des exigences physiques d’un poste en lien avec des limitations permanentes
48
Q

Quels sont les 2 courants en ergonomie ?

A

++ complémentaire
1. Human factors
- Connaissances et théories relatives aux caractéristiques comportementales et biologiques humaines
- Valider la spécification, la conception, l’éval, l’opération et la maintenance des produits et des systèmes pour assure la sécurité, l’efficacité et la signifiance
- Centré sur les caractéristiques de l’être humain
- Exigences du travail : posture, cadence, mouvement, ambiance de travail
- Recherche de normes ergonomiques (très standardisé)

  1. Ergonomie centrée sur l’activité
    - Comprendre ce que font les opérateurs dans la situation de travail.
    - Déterminer ce qui doit être transformer et définir
    des propositions ou principes de conception
    - Centrée sur l’activité réelle de travail
    - Compréhension de la situation de travail dans son ensemble
    - Distinction entre le travail prescrit et le travail réel
49
Q

Quels sont les concepts clé en ergonomie

A

1) Travail prescrit vs travail réel
2) Compréhension de l’activité de travail (ex : manutention)
3) Déterminants
4) Facteurs de risque
5) Variabilité
6) Marge de manœuvre

50
Q

Quel est le processus d’une démarche ergonomique?

A

a) Secteur d’application
b) Collecte de donnée
c) Interventions

51
Q

Expliquer les secteurs d’application du processus d’une démarche ergonomique?

A

1) Travail prescrit (description de tâche) vs travail réel (l’activité de travail concrètement)
2) Comprendre l’activité de travail
- Prendre en compte les modes opératoires et le savoir-faire : Différentes façons d’accomplir l’activité de travail. Atteindre objectif production en préservant sa santé.
- Prise d’information par le travailleur : permettra de voir comment le travailleur se positionne pour prendre l’information (rétroaction de la qualité de leur travail). Chercher à savoir pourquoi il font leur travail de cette façon la.
* Attention : connaître et respecter les modes opératoires!

52
Q

Expliquer la collecte de données du processus d’une démarche ergonomique?

A

1) Facteur de risque
2) Déterminants
3) Variabilité
4) Caractéristiques de l’opérateur

53
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque et nommer les principaux?

A
  • Élément appartenant à l’individu ou provenant de l’environnement susceptible de provoquer une maladie, un traumatisme ou toute autre atteinte à l’intégrité ou au développement de la personne
    -Facteurs liés au travail répétitif :
    • Adéquation du poste, zone d’atteinte et vision
    • Froid, vibrations, et pressions locales sur les tissus
    • Postures contraignantes
    • Charge musculo-squelettique
    • Invariabilité de la tâche / monotonie d’une tâche par cycle
    • Exigences cognitives
    • Facteurs organisationnels et psychosociaux liés au travail
54
Q

Qu’est-ce qu’un déterminant en ergonomie et nommer les principaux?

A

Permettent de décrire et comprendre une situation de travail
• Tâches et exigences (travail prescrit)
- la description des tâches, les consignes, les résultats attendus etc.
• Conditions et moyens offerts par le milieu de travail
*Organisation du travail :
- Les politiques et les normes;
- Processus (organisation technique, l’assignation et répartition des tâches, la formation des équipes, la rotation, l’horaire de travail);
- Modes de gestion (rémunération, supervision, mode de gestion de la SST);
- Systèmes de communication et mécanisme de circulation de l’information
* Environnement physique
- Température
- Bruit
- Éclairage
- Ventilation
- Poussière
* Dispositif technique
- Aménagement spatial
- Machine/outil/équipement
- Produit/pièce
* Environnement social
- Structures sociales et culture
- Liens fonctionnels et hiérarchique (expérience, formation, état de santé des travailleurs (dlr, fatigue, limitations fonctionnelles)).
- Liens avec clients et usagers

55
Q

Qu’est-ce qu’une variabilité en ergonomie et nommer les principaux?

A

Peut être a/n des situations de travail, des exigences de travail ou des moyens disponibles)
2 types :
• Normale :
- Prévisible
- Découle du type de travail effectué
- Peut être partiellement contrôlée
• Incidentelle
- Survenu d’un incident
- Variation aléatoire, difficile à prévoir

56
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’opérateurà considérer en ergonomie?

A
  • Expérience, formation
  • Âge, sexe
  • État de santé (dlr, fatigue, limitations)
  • Regarder caract. physique, psychologiques, psychomotrice et cognitive)
  • Notions de variabilité
57
Q

Quels est le modèle d’analyse des déterminants en ergothérapie?

A

Relations entre les déterminants
• Micro : travailleur (caractéristiques, produit, aménagement, espace alloué pour travailler)
• Méso : poste de travail (environnement dans lequel se trouve le travailleur, déplacements courts vs longs, modes opératoires, équipements)
• Macro : situation de travail global (organisation, communication, politiques, déplacements longs. Egothérapeute ne pas effectuer des changement ici, mais si le comprend mieux, peut le considérer dans les autres niveaux.

58
Q

Déterminants étudiées pour des solutions locales (ergothérapie)

A
  • Caractéristiques de l’opérateur
  • Produits
  • Outils
  • Aménagements du poste spécifique à cette tâche
59
Q

Déterminants étudiées pour des interventions globales (ergonomie)

A
  • Situation physique (lieux) dans l’entreprise (déplacments et manutention diminue la MM du temps)
  • Aménagement spatiale (encombrements, stérilité augmente charge physique)
  • Environnement (bruit, interruption augmente la charge mentale)
  • Organisation du travail (communication, collaboration)
60
Q

Quels sont les principes d’action en manutention?

A
  • Alignement postural : garder les courbures au + neutre possible.
  • Bras de levier : la charge, proche du corps, est moins lourde qu’à bout de bras.
  • Équilibre corporel : quand on lève la charge, il faut tjrs être capable d’assurer sa sécurité
  • Mise sous charge : charge qu’on a dans les bras
  • Utilisation de la charge : on peut l’utiliser pour nous aider dans le déplacement (Ex: traîner le sac de poubelle pour ensuite le lancer)
  • Utilisation du corps : utiliser le corps comme un contre-balancier
  • Transition de la charge : par phase, avec pied pivot ou phase continue (transfert de poids sur le MI, du point de départ vers le point d’arrivée de la charge)
  • Rythme
61
Q

Qu’est-ce que la manutention et les 2 approches qui y sont reliés?

A

Approche biomécanique :
- C’est la charge supportée par les tissus d’un individu qui n’excède pas la capacité de son système musculosquelettique (on favorise la protection des structures). Ne pas en compte la fatigue physiologique (l’aspect énergétique de la manutention de charge)
- Technique sécuritaire : rechercher la stabilité, le maintien de la charge près du corps, le maintien du dos droit et l’utilisation des jambes

Approche physiologique :
- Vise à établir une tâche de travail qui reste dans une réponse physiologique acceptable (niveau de fatigue physique généralisé, i.e. pour qu’on ne finisse pas la journée épuisée par la charge qu’on a transporté.
- Particulièrement vrai si la tâche de manutention nécessite > 3 levages par min.

62
Q

Qu’est-ce que le modèle des comportements préventifs au travail?

A

Définit les comportements que les travailleurs peuvent adopter pour favoriser la santé, la sécurité et le bien-être. Le modèle propose ce que peut être la contribution des travailleurs via leurs comportements, qui peuvent être orientés vers eux-mêmes, les collègues ou l’organisation. Il suggère notamment que les travailleurs doivent rapporter les risques pour la santé, la sécurité et le bien-être qu’ils identifient dans leurs situations de travail, ou encore proposer des solutions pour y remédier. Cependant, ces comportements ne peuvent être réalisés de façon isolée; ils doivent être appuyés par un contexte favorable. Des facteurs contextuels liés à l’individu, à l’organisation du travail et à la société doivent être présents en amont pour que le travailleur puisse adopter des comportements préventifs. Enfin, le modèle prend en compte les conséquents qui suivent en aval de la manifestation des comportement

63
Q

Quels sont les comportements préventifs pour la santé mentale qui sont présents dans le modèle des comportements préventifs au travail?

A

ADOPTER UNE PRATIQUE RÉFLEXIVE
-Analyser la situation de travail
-S’auto-évaluer
-Prendre des décisions

AGIR POUR SA PROPRE SANTÉ MENTALE AU TRAVAIL
-Communiquer
-Utiliser les ressources disponibles
-Adopter une bonne hygiène de vie
-S’investir dans son travail

AGIR POUR LA SANTÉ MENTALE AU TRAVAIL DU COLLECTIF
-S’engager dans l’organisation
-Travailler en équipe
-Se soucier des autres

64
Q

Les ergothérapeutes peuvent mettre en place diverses interventions pour habiliter les travailleurs à préserver leur santé mentale. Nommez-en 5.

A

HARMONISATION
-Modifier les tâches au travail
-Modifier l’environnement physique de travail
-Mettre en place un environnement organisationnel favorable au RAT

ÉDUCATION
-Éduquer sur le stress
-Éduquer sur l’hygiène de vie
-Éduquer sur les principes de conservation de l’énergie
-Éduquer sur la condition de santé
-Éduquer sur les ressources disponibles

SOUTIEN
-Désamorcer les craintes
-Anticiper la rechute

ENCOURAGEMENT
-À s’impliquer dans l’organisation
-À utiliser des services d’aide
-À travailler en équipe
-À se soucier des autres

COLLABORATION
-Développer une alliance avec le travailleur
-Susciter l’implication du travailleur
-Mettre en oeuvre des actions concertées avec les parties prenantes

COACHING
-Questionner pour susciter la réflexivité
-Offrir du mentorat pour s’auto-évaluer
-Offrir du mentorat pour analyser les situations de travail
-Guider dans la résolution de problèmes
-Guider dans le respect des limites personnelles

REDÉFINITION DU QUOTIDIEN
-Favoriser l’équilibre occupationnel
-Optimiser la gestion du stress
-Promouvoir la réactivation du travailleur
-Intégrer des activités signifiantes

ENTRAÎNEMENT
-Développer les habiletés de communication
-Développer un mode de pensées adéquates
-Développer les capacités de travail
-Développer des techniques de travail alternatives
-Développer le sentiment d’efficacité personnelle

65
Q

Quel est le bémol important à considérer en lien avec le modèle des comportements préventifs au travail?

A

Il prend davantage en considération les aspects personnels de la personne, et moins les aspects en lien avec l’environnement, alors qu’on sait que ce dernier est très important pour préserver la santé mentale de la personne.

L’adoption de comportements préventifs d’un travailleur envers l’environnement engendrait en retour des comportements préventifs à son égard, contribuant à perpétuer les efforts de prévention durable dans le milieu de travail. Ce faisant, les ergothérapeutes gagneraient à mettre en place davantage d’interventions visant à habiliter les travailleurs à préserver leur santé mentale via l’adoption de comportements préventifs dirigés vers l’environnement

66
Q

Comment le milieu de travail peut être utilisé dans les étapes de la réadaptation pour favoriser le rétablissement de la personne?

A

ANALYSE DES EXIGENCES DU TRAVAIL (job demands analysis)
-Permet de définir les exigences réelles du travail
-Peut se faire via questionnaires, entretiens, observations et mesures formelles
-Analyser les tâches essentielles (raison pourquoi un emploi existe et pourquoi la personne a été embauché)
-Ex: tâches exécutées, exigences physiques, fréquence des exigences physiques, poids et forces manipulées, distances parcourues.

ENTRAÎNEMENT ET CONDITIONNEMENT AU TRAVAIL
-Entraînement au travail: programme formel et multidisciplinaire de réadaptation d’un travailleur blessé. Dure environ 4 à 8 semaines et consiste à des activités graduées, simulations et conditionnnement musculaire et cardiovasculaire, éducation et établissement d’objectifs. Entraînement avec l’équipement réel.
-Conditionnement au travail: Implique une seule discipline. Conditionnement physique couvrant la force, la capacité aérobie, la flexibilité, la coordination et l’endurance. Peut aussi y avoir des simulations au travail.

ÉVALUATION EN MILIEU DE TRAVAIL
-Permet de déterminer si une personne peut retourner au travail après le début d’une invalidité ou si elle peut bénéficier d’aménagements raisonnables pour conserver son emploi.
-Évalue: fonctions essentielles de l’emploi, atouts et limites fonctionnels du travailleur, environnement physique du milieu de travail.
-Peut aussi faire une analyse de poste

67
Q

Identifier les objectifs à mettre en place pour soutenir le RAT chez une clientèle présentant un TMC.

A

-Promouvoir l’action concertée entre les partenaires et le travailleur
-Améliorer les capacités de travail du travailleur
-Réduire les obstacles identifiés dans l’environnement réel
-Consolider les acquis du travailleur dans son milieu de travail

68
Q

Comment est-il possible de promouvoir l’action concertée entre les partenaires et le travailleur?

A

ASSURER LA COMMUNICATION ENTRE LE TRAVAILLEUR ET LES PARTENAIRES
-Identifier avec le travailleur, l’assureur, les partenaires impliqués leur rôle respectif en lien avec le RAT
-Formuler avec le travailleur, l’assureur, un plan de communication qui planifie et autorise, auprès des partenaires, la divulgation des infos pour le RAT
-Assurer le suivi du plan de communication auprès du travailleurs et des partenaires

ASSURER LA COMPRÉHENSION MUTUELLE DU TRAVAILLEUR/ DES PARTENAIRES AUX ENJEUX/ INTÉRÊTS RESPECTIFS EN LIEN AVEC LE RAT
-Identifier avec le travailleur/ les partenaires leurs enjeux/ intérêts respectifs en lien avec le RAT
-Discuter avec le travailleur/ les partenaires de leurs enjeux/ intérêts respectifs en lien avec le RAT et valider leur compréhension mutuelle

FAVORISER UNE ATTITUDE POSITIVE DU TRAVAILLEUR/ DES PARTENAIRES EN LIEN AVEC LE RAT
-Informer le travailleur/ les partenaires concernant les données probantes sur l’association positive entre le travail et la santé
-Discuter avec le travailleur/ les partenaires pour faire valoir leurs intérêts respectifs en lien avec le RAT

69
Q

Comment est-il possible d’améliorer les capacités de travail du travailleur?

A

RÉTABLIR L’ÉTAT DE SANTÉ GÉNÉRAL/ LA QUALITÉ DE VIE/ L’UTILISATION DE SAINES HABITUDES DE VIE
-Évaluer l’état de santé général/ la qualité de vie/ les habitudes de vie du travailleur
-Enseigner au travailleur les principes liés à ces concepts
-Formuler un plan d’action visant l’application de principes de gestion en lien.
-Assurer le suivi/ réévaluer/ ajuster le plan d’action

AMÉLIORER LA GESTION DU STRESS/ LA CAPACITÉ DE RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
-Évaluer les moyens utilisés
-Enseigner des principes de gestion du stress et de résolution de problèmes
-Formuler un plan d’action
-Assurer le suivi

AMÉLIORER LES HABILETÉS DE COMMUNICATION
-Identifier les contextes/situations où la communication met le travailleur en difficulté
-Évaluer les connaissances / aptitudes/ besoins
-Enseigner les principes d’une communication affirmative
-Formuler un plan d’action
-Suivi

AMÉLIORER LE SENTIMENT D’EFFICACITÉ PERSONNEL AU TRAVAIL
-Évaluer le sentiment
-Identifier les tâches qui pourraient favoriser l’amélioration du sentiment
-Évaluer la performance au travail en lien avec ces tâches
-Valider avec l’employeur la performance antérieure
-Suivi

AMÉLIORER LA PERFORMANCE PHYSIQUE AU TRAVAIL
-Évaluer les capacités physiques liées à la performance
-Formuler un programme de réactivation/ entraînement
-Suivi

AMÉLIORER LA PERFORMANCE COGNITIVE AU TRAVAIL
-Évaluer les capacités cognitives liées à la performance
-Formuler un programme
-Suivi

70
Q

Comment est-il possible de réduire les obstacles identifiés dans l’environnement?

A

PRÉPARER UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL QUI OFFRE AU TRAVAILLEUR UNE MARGE DE MANOEUVRE THÉRAPEUTIQUE
-Identifier les aménagements possibles pour le RAT
-Formuler un plan thérapeutique
-Suivi

FAVORISER LA PRÉSENCE D’UN SOUTIEN DU TRAVAILLEUR PAPR SON SUPÉRIEUR IMMÉDIAT ET SES COLLÈGUES
-Identifier les possibilités de soutien
-Formuler une entente de soutien
-Suivi

RECONNAÎTRE LES SITUATIONS CONFLICTUELLES AU TRAVAIL ET RECHERCHER DES SOLUTIONS ADAPTÉES
-Identifier les situations conflictuelles (personnelles, interpersonnelles, environnementales, réelles, anticipées)
-Planifier une rencontre avec le travailleur et l’employeur pour mettre en commun les situations conflictuelles identifiées au travail
-Élaborer un plan d’action sur les stratégies de remédiation liées aux situations conflictuelles identifiées.
-Suivi

71
Q

Comment consolider les acquis du travailleur dans son milieu de travail?

A

ACCOMPAGNER LE TRAVAILLEUR DANS LE TRANSFERT DE SES APPRENTISSAGES À L’ENSEMBLE DE SES TÂCHES DE TRAVAIL
-Assurer le suivi avec le travailleur

ACCOMPAGNER LE TRAVAILLEUR DANS LA GESTION DES SITUATIONS PROOBLÉMATIQUES LIÉES AU MAINTIEN AU TRAVAIL
-Assurer le suivi avec le travailleur pour cela

GUIDER LE TRAVAILLEUR DANS LA COMMUNICATION DE SES BESOINS D’AMÉNAGEMENT ET DE SOUTIEN NÉCESSAIRES AU MAINTIEN AU TRAVAIL
-Suivi