TITRE 3 - Personne réfugiée, bloquée en hauteur ou menaçant de se jeter dans le vide Flashcards
PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE
L’action psychologique est déterminante.
À cet effet, le COS doit :
- rassurer la personne
- la calmer
PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE
Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances :
► de la voie la plus facile et la moins risquée pour :
- atteindre la personne
- assurer son sauvetage
► des moyens à employer pour dégager la personne.
Un périmètre de sécurité sera systématiquement établi à l’aplomb de la victime.
Personne menaçant de se jeter dans le vide
Dès sa présentation sur intervention, le COS doit :
► demander la police
► demander les matelas de sauvetage si nécessaire
► entamer rapidement le dialogue
► faire établir dans le même temps un périmètre de sécurité à l’aplomb
► évaluer la situation : • analyse du risque • demande de moyens supplémentaires : *AR *GRIMP
► lorsque le dialogue semble ne pas aboutir et que l’intervention va s’inscrire dans le temps, faire intervenir des spécialistes de la négociation
► si l’intervention monte en puissance, le COS doit rapidement définir son idée de manœuvre
► dans le cadre de cette montée en puissance et afin de conserver un certain recul sur son intervention, le COS peut alors demander un second officier de garde compagnie,
Règles de dialogue à respecter :
► bien rappeler à la personne que l’on veut seulement discuter avec elle
► intervenir seul, à mains nues, non casqué et si possible sur le même plan, en respectant une distance « intime » (3 m. environ)
► veiller à ce qu’il n’y ait pas d’agitation à proximité
► éloigner la foule et surtout les médias
► déculpabiliser les intervenants
► toujours prendre un suicidaire au sérieux
► prendre le temps nécessaire : le facteur « temps » est fondamental.
► laisser la famille à l’écart
►actions de derniers recours , le changement d’interlocuteur peut être envisagé, car on crée ainsi une rupture
Quand rien ne marche :
Tenter éventuellement une ultime stratégie, en évoquant les conséquences de son acte, en parlant de la réalité physique de la mort, de la possibilité de survie avec un handicap majeur (conséquence fréquente). Lui demander ce que vont penser ses proches en voyant ce spectacle, etc.
En cas de réussite du dialogue :
Ne pas brusquer les choses et toujours agir en respectant le rythme de l’autre, valoriser sa décision, sur un ton de sagesse et de compassion. Tendre la main pour que la personne vienne vers le sauveteur, et non l’inverse, elle sauve ainsi les apparences.
Points clés du dialogue: 10
► toujours vouvoyer la personne
► sourire, mais sans excès
► donner son prénom et lui demander le sien
► expliquer pourquoi il y a un tel déploiement de secours
► apparaître calme
► parler avec des mots simples, et lentement
► ne jamais laisser le sujet seul, même quelques secondes
► écouter le sujet au maximum
► se contenter d’écouter en acquiesçant ou utiliser des mots de soutien. Ne pas juger, ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider le ressenti du sujet
► informer que le désir de mourir est quelque chose de non permanent qui évolue : c’est un élan « réversible »
Message négociateur du RAID/ BRI :
« Cabinet du Préfet de Police prévenu de la demande de négociateur à (groupe horaire) ».