Titre 2 Flashcards
Activité en nom propre
personne travaille pour son compte
Le statut de micro-entrepreneur
d’exercer sous ce qualificatif de nom propre. C’est une EI (entreprise individuelle) avec un statut social et fiscal privilégié.
La création d’une micro-entreprise
est rapide et présente moins de contraintes pour l’entrepreneur que la création d’une société. L’entreprise individuelle peut être une option adaptée
cette micro-entreprise ne peut exister qu’à la condition que
le chiffre d’affaires (ensemble des recettes sur un exercice social -> choix de l’entrepreneur, pas forcément une année civile) soit inférieur à un certain montant.
Quand on créé une microentreprise
on n’a pas à constituer de statut ou de capital social
la microentreprise n’a pas de
personnalité juridique
Pas d’existence d’un d’écran sociétaire (paravent, protection d’une personne morale qui s’interposerait entre le dirigeant social et les engagements pris par la société).
inconfortable en termes de responsabilité
L’entrepreneur individuel, comme son entreprise est rattachée à sa personne donc :
il ne peut pas posséder plusieurs entreprises individuelles (une seule autorisée).
Sur la question du patrimoine il est nécessaire que
le patrimoine professionnel (rattaché à l’entreprise individuelle) soit séparé du patrimoine personnel. On met dans le patrimoine professionnel tout ce qui va être utile à l’activité (matériaux, stock, machines…). On les distingue virtuellement Possible d’avoir un compte bancaire professionnel (frais importants)
Quant à lui le patrimoine personnel est
composé par tout ce qui ne rentre pas dans l’activité professionnelle (livret d’épargne, résidence secondaire -> utilité de la déclaration d’insaisissabilité)
cette séparation entre ces deux patrimoines doit protéger le micro-entrepreneur
Obligations auxquelles le micro-entrepreneur ne peut se soustraire
touchent aux deniers de l’Etat. S’il ne respecte pas les obligations fiscales et sociales, les administrations peuvent se saisir sur le patrimoine personnel et pas sur son patrimoine professionnel si il a bien effectué la séparation expliqué dans les flashcard d’avant.
Soit on a une activité industrielle et commerciale
et on génère des (BIC bénéfices industriels et commerciaux) qui seront imposés à l’impôt sur le revenu
en matière de prestation de services
le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser 77 700 euros
Si l’entreprise est en faillite et que le micro entrepreneur à effectué une séparation de patrimoine
Les créanciers peuvent se servir que sur le patrimoine professionnel, le patrimoine personnel ne fait pas parti des sûretés
Pour bénéficier du régime fiscal de la micro-entreprise,
il ne faut pas dépasser un seuil de chiffre d’affaires, qui varie selon les activités exercées.
Ex : Vente d’objets/marchandises -> bénéfices industriels et commerciaux (BIC) qui seront imposés à l’impôt sur le revenu -> 188 700 euros max, si on dépasse ce seuil on bascule dans un autre régime
même chose pour la fourniture de logement.
ou alors on a une activité économique
et on génère des BNC (bénéfices non-commerciaux) et qui sont une autre catégorie de l’impôt sur le revenu
Entrepreneur individuel
Pas de problème de création de la société groupement (pas de statut ni de capital social = pas de création d’une personne morale indépendante de l’entrepreneur.
On ne peut pas avoir plusieurs activités
Obligation de séparer patrimoine personnel et professionnel (dettes professionnelles n’impactent que le patrimoine professionnel).
Seuil de la franchise pour les régimes d’assujettissement à la TVA
si on dépasse ce seuil en cours d’année, on doit facturer la TVA pour les mois qui arrivent mais aussi depuis le premier jour de l’exercice social et fiscal (on doit rajouter 20% au client).
Mais on peut opter pour un autre régime
l’impôt sur les sociétés (IS), l’entrepreneur va être assimilé fiscalement à une EURL ou à une SARLU (entreprises unipersonnelle à responsabilité limitée).
Régime d’imposition des entreprises individuelles
dépend du choix opéré
En principe l’entrepreneur individuel
est soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP)
Si on est soumis à l’impôt sur le revenu
Si on est soumis à l’impôt sur le revenu, la rémunération va dépendre du chiffre d’affaires réalisé (amputé des charges sociales, fiscales et commerciales).
Recettes globales – charges globales = bénéfices/déficit
Deux solutions si l’entreprise individuelle fait des bénéfice
soit on les réinvesti dans l’activité ou on se l’attribue (impôt) = double imposition
Rémunération si soumis à l’IS
on peut percevoir des dividendes à condition que l’entreprise réalise des bénéfices, on peut également s’attribuer une rémunération fixe pour la gestion de l’entreprise individuelle.
Ce n’est pas un travail salarié, on est l’entrepreneur qui peut s’attribuer une rémunération fixe.
TNS =
Travailleur non salarié (rémunération fixe) -> URSSAF
En pluralité d’associé
le contrat de société est conclu entre plusieurs personnes.
Cette pluri personnalité implique
la signature d’un contrat (comme les statuts de la société), régi par le droit commun des contrats, par les règles qui entourent le consentement (intégrité du consentement). L’erreur pourrait porter sur la substance de la chose en question.
Le droit commun des contrats
s’applique au droit commun des sociétés.
Les personnes morales peuvent
être associées de personnes morales, elles ont la personnalité juridique et peuvent l’être sauf cas particuliers précisés par la législation.
S’agissant du contrat spécifiquement, il faut que
celui-ci ait un contenu licite et certain qui forme l’obligation
Définition de l’objet social
L’objet social est la mise en commun de biens ou d’activités en vue de partager des bénéfices ou de profiter de l’économie qui peut résulter de cette activité.
L’objet social n’est pas le but du contrat de société, c’est plutôt le pourquoi on a créé une société.
Exceptions à la pluralité d’associés
sociétés ou on peut être seul : SARL, SAS
En ce qui concerne la SCA (Société en commandite par action)
il faut au moins un associé commanditaire et un commandité
Société en général utilisé pour des besoins importants en financement (ne doivent pas déséquilibrer la gouvernance de la société)
Les commanditaires ne sont qu’actionnaires et ne peuvent pas participer à la direction, ils vont apporter des fonds en compte courant et prêter des fonds à la société, ils pourront être rémunérées sous forme de dividendes.
Apports :
La mise en commun d’apports fait partie des conditions pour créer une société (art 1832 C.civ). Le terme apport, dans cette disposition, envisage d’une part l’obligation pour un des associés de s’appauvrir (apporter quelque chose à la société) pour contribuer à l’objet social.
Définition de l’apport donnée par le prof
Un apport est une opération par laquelle un associé affecte à la société certains biens ou services qui viendront en complément des autres associés avec lesquelles il va constituer la société. On va donner une valeur économique à ces biens et services.
Apport en numéraire =
apport d’une somme d’argent
On peut apporter des biens meubles ou immeubles, des biens incorporels/immatériels
on apporte un fonds de commerce ( bien meuble incorporel)
Exemple classique : entrepreneur individuel qui a une activité florissante, il va pouvoir créer une société en apportant ce fonds de commerce à la société
L’apport est indispensable pour
pour obtenir la qualité d’associé -> Quand on apporte quelque chose, on manifeste une part d’affectio societatis (intention de s’associer).
Il y a des apports qui ne financent pas l’entreprise :
apport en industrie = pour l’associé c’est l’obligation de mettre à disposition de la société son savoir-faire, ses connaissances, son expérience, ses services…
Capital socia
gage pour les créanciers, ils pourront forcément solliciter les associés
On apporte 10k dans une SARL, ces 10k seront absorbés par les créanciers si liquidation de la société
Apport en industrie prohibé dans
les sociétés par action, mais possible dans les SCA ou les SCS uniquement pour ce qui concerne les commandités
L’apport en industrie comme les autres apports va donner lieu à
l’attribution de parts sociales et cette détention de parts sociales va influer sur les quotes-parts.
Chaque apport des associés va permettre l’attribution d’une quote-part de la société, son montant ouvre droit au partage des bénéfices de l’actif net
Autre apport en société : les apports en nature
Apports en propriété, assimilé à une vente. Comme pour la vente, l’apporteur en nature est contraint à des garanties d’éviction (doivent veiller à ce qu’il n’y ait pas de vices cachés). Il ne pourra pas bénéficier du privilège vendeur.
Apport en jouissance, le cas où l’apporteur met son bien à disposition de la société qui va pouvoir l’utiliser (usus) mais pas l’abusus. Elle ne pourra pas constituer une garantie sur ce bien. C’est un droit personnel qui appartient à la société et ne transfère pas la propriété, cet apport échappe donc aux éventuels créanciers.
Le Code civil, à l’art 1832, dispose que
La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter.
Cependant, le législateur a admis que la société puisse être instituée par la volonté d’une seule personne.
Les associés s’engagent à
Contribuer aux pertes
loi PACT du 22 mai 2019 pour la croissance et la transformation des entreprises
Modifie la définition traditionnelle de la société en ajoutant les notions d’intérêt social et de tenter d’accompagner la société d’une raison d’être qui serait un nouveau statut (entreprise à missions).
Intérêt social =
Intérêt supérieur de la personne morale elle-même, entité autonome qui poursuit ses propres buts. Il peut être différent de l’intérêt des associés qui la composent, des actionnaires, des salariés (qui veulent pérenniser les relations de travail), des créanciers, des clients.
Son but est
D’assurer la pérennité, la prospérité et la continuité de l’entreprise.L’intérêt social se distingue de l’intérêt commun de toutes ces personnes
Entreprise à missions
Articles 225-35 et 225-64 du Code de commerce. Terme vague renvoie à la volonté des associés d’assurer une sorte de protection de la société (dans son ensemble) avec la mise en avant de préoccupations éthiques et de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Cette prise en compte passe par la volonté d’améliorer, de redorer l’image de l’entreprise en renforçant les actions menées au sein de celles-ci au profit de l’environnement. Renforcer la motivation des salariés et des actionnaires, se tourner vers des solutions de financement plus équitables
3 motifs qui peuvent soutenir la création d’une société commerciale :
La volonté d’exercer une activité professionnelle en partenariats pour mettre en commun soit des capitaux soit de l’industrie
Permettre une gestion optimisée et indépendante des patrimoines
A plusieurs, on est plus forts, on a plus de garanties
La volonté d’exercer une activité professionnelle en partenariats pour mettre en commun soit des capitaux soit de l’industrie
La société est un contrat qui organise les liens entre les différents partenaires économiques
Cet exercice est commun est nécessairement sécurisant pour les associés, plus adapté à leur volonté exprimée dans l’acte constitutif puisque certains associés veulent bénéficier de l’économie de la société
Pour le bénéfice résultant de cette mise en commun :
Soit on le distribue aux associés (on se libère complètement de ce bénéfice) soit l’AG décide de ne distribuer aucun dividende aux associés et de reporter à nouveau ce bénéfice sur les capitaux propres de la société pour l’exercice n+1.
Les capitaux propres sont signes de
Bonne santé de l’entreprise. On avoir dans ces capitaux propres plusieurs valeurs qui vont constituer un montant
En ce qui concerne ces capitaux propres la société a une obligation :
Elle se doit de conserver un montant de capitaux propres = ou > à la ½ du capital social. On doit notifier au greffe une décision de continuer l’activité en dépit de cette exigence.
Permettre une gestion optimisée et indépendante des patrimoines
En affectant à une société un patrimoine, on va limiter les risques juridiques et financiers qui concernent celui-ci et on va pouvoir en organiser la gestion.Il s’agit là de tenter de satisfaire à des besoins juridiques, financiers et fiscaux. L’associé va protéger son patrimoine.
A plusieurs, on est plus forts on a plus de garanties
Dans cette configuration à plusieurs, la société constituera une source de financement > aux possibilités offertes par un seul individu.
On peut constituer une société dont le capital social est / 10 associés avec 500 euros.
Ce capital social, si on veut le constituer avec une somme si basse, c’est qu’on veut que les associés ne se démunissent pas de leurs avoirs. Associés dans les sociétés de personnes et actionnaires dans les sociétés par actions. Il faudra veiller à s’entourer d’un nombre d’associés ou d’actionnaires fidèles et qui dépassent les 50% de droit de vote aux AG. Il existe des stocks options ou on est dépourvus de droit de vote.
Cette séparation des patrimoines permet de
Diminuer le risque de saisie du patrimoine de la société. Un EI qui aurait fait l’erreur de ne pas affecter certains biens à son activité professionnelle va engager l’ensemble de son patrimoine.
Optimisation de la transmission intra familiale
Ex : Personne va mourir et a plusieurs enfants, belle société mais pas de repreneurs, difficile pour chacun des enfants d’apporter les sommes qui lui sont dues. Donation de partage = donation effectuée au-dessus de tous les héritiers qui vont bénéficier d’un montant qui aura défini et accepté par l’ensemble des héritiers. A compter de cette donation, on ne réévaluera plus la valeur des biens donnés (pas de réintégration). Avances sur hoirie au profit d’un héritier sans que les autres ne soient informés ni ne participent à l’acte. On dit des donations simples qu’elles sont rapportables.
Donation de partage
Donation effectuée au-dessus de tous les héritiers qui vont bénéficier d’un montant qui aura défini et accepté par l’ensemble des héritiers. A compter de cette donation
Contrat de travail
Droit de retraite ou droit à l’assurance, CPAM selon le statut.
Dans une SARL le gérant de cette société est considérée comme ne pouvant être tenu
D’un contrat de travail -> pour avoir un contrat de travail il faut un lien de subordination avec la société, qui n’est possible que si celui à qui on confie le poste de gérant ne soit pas majoritaire dans la société, sinon il tient ses consignes ses ordres et ses missions de lui-même
Dans une SARL le gérant de cette société est alors considérée comme
TNS (travailleur non salarié) et sa rémunération sera soumise aux cotisations sociales prélevées par l’URSS(AF).
Combien de tranche à l’IRPP
5
Il peut parfois être utile pour l’employeur de bénéficier d’un contrat de travail (meilleure couverture et + de protection car respect du droit du travail) le gérant d’une société dans une SARL
Il devra donc opter soit pour une cession de ses parts (lien de subordination) soit passer par une autre forme de société qui accepte qu’en dépit d’une détention du capital > à la ½ des actions crées, un contrat de travail puisse lier l’entreprise à son représentant social (SAS).
A quel régime d’imposition les sociétés de personnes sont soumises ?
à l’impôt sur le revenu
SNC (nom collectif) peut concerner
Les sociétés en commandites par action et les sociétés en commandite simples uniquement pour la part de bénéfices qui revient aux commandités. Il existe aussi les sociétés créées de fait ainsi que les sociétés en participation.
Sociétés de personnes
Pas de distinction entre ce qui est distribué aux associés et ce qui est porté en réserves.
Dans une société de personnes à risque illimitée
ensemble du chiffre d’affaires va constituer l’assiette de l’impôt.
Quand les sociétés sont déficitaires
les associés pourront ici imputer les pertes subies aux prorata de leurs parts sociales sur les revenus complémentaires ou globaux réalisés au cours de l’année. Perte sur un revenu global = défiscalisation
L’excédent déficitaire peut être reportées sur le revenu global des années suivantes et ce jusqu’à
5 ans inclus
Apports en nature
Apport d’un bien à la société qui va servir à son objet social (bien mobilier, instrument d’un marché monétaire
réalisés en usufruit ou en nue-propriété. L’apporteur en propriété va réaliser un transfert de droit réel au profit de la société. Celui qui apporte l’usufruit conserve la nue-propriété -> La société n’a que l’usufruit jusqu’au décès de l’apporteur ou jusqu’à un terme prévu.
Droit commun des contrats s’applique au statut de la société donc
L’associé doit exprimer sincèrement son consentement, qui ne doit pas être vicié ou simulé (contrat qui cache une autre convention).
Apport numéraire
Fait naître une créance qui est en droit sur le capital, quand on parle de souscription du capital on parle d’une promesse de réaliser l’apport, quand on parle de libération du capital, c’est l’exécution de la promesse.
Apport en industrie
rare, surtout dans les sociétés ou le savoir-faire, la connaissance ou le réseau d’une personne constitue un actif pour l’entreprise.
Il va donner lieu au partage de bénéfices de l’actif net.
Affectio societatis
Affectio societatis = notion cardinale des sociétés commerciales
Doit avoir existé au moment de la société. Cette notion exprime la volonté des futurs associés qui peut ne pas être explicite, une volonté de collaborer ensemble sur un pied d’= en vue de permettre la réalisation de l’objet social.
Parfois Affectio societatis est quasiment à néant
Ex : sociétés de capitaux (actions) de dimension très importante, comme les sociétés du CAC 40 dont les actions sont disponibles facilement. Cette notion est très présente dans les sociétés de personnes ou dans les petites entreprises. Certains des associés auront parfois la maîtrise de l’affaire.
Autre définition de l’Affectio societatis
C’est un élément moral qui est un fondement nécessaire à la validité de la société, comme les apports,
Affectio societatis est la volonté au moins implicite de tous les associés de collaborer ensemble sur un pied d’égalité à la réalisation de l’objet social.
Quelle est la sanction en cas d’absence d’Affectio societatis au moment de la constitution de la société
La sanction de l’absence d’affectio societatis au moment de la constitution de la société = nullité (de la même manière que l’absence de consentement au moment de la conclusion du contrat.
Quand se manifeste l’Affectio societatis ?
Il se manifeste au moment de la création de la société, mais aussi tout au long de la vie de la société, c’est l’élément moral de s’associer à la vie de la société.
Si l’affectio societatis disparaît (mésentente durable entre associés) =
Ex : Règle du 50/50 est la pire situation quand tout va mal, cela peut rendre impossible toute décision = arrêt de l’activité sociale voire sa mise en danger. Absence de titus de gestion.
Dissolution de la société, qu’elle soit amiable ou judiciaire
Cette notion va varier en fonction de
La nature de la société, mais aussi en fonction du nombre d’associés -> Quand on est 2 l’affectio societatis est très forte, dans les sociétés familiales aussi, encore plus fortes dans les sociétés ou les risques sont illimités pour les sociétés (chacun répond sur ses fonds propres). Qu’importe que dans cette société le capital soit de 2 ou 10k, chacun sera responsable du passif social, cf. SNC ou chacun des associés a la qualité de commerçant.
Affectio societatis fort dans les :
SCP (sociétés civiles professionnelles), chaque associé répond conjointement et indéfiniment au passif social.