TIC et travail en débordement (Cours 3) Flashcards
Quel constat peut on tirer de l’évolution de l’usage professionnel des outils numériques des salariés entre 1998 et 2013 ?
Taux d’usage:
- 1998: 50,9%
- 2013: 71,1%
Différences significatives selon la catégorie socioprofessionnelle. Mais pour chacune des catégories, augmentation constante au fil du temps
Que peut on dire du nombre de personnes ne faisait PAS usage de TIC en milieu pro, depuis 1998 jusqu’en 2013 ?
Il y a une baisse constante de ceux qui n’utilisent pas les TIC dans l’usage professionnel.
Que peut on dire du nombre de personnes utilisant les TIC en milieu pro de 1 à 3h par jour, depuis 1998 jusqu’en 2013 ?
Pas d’augmentation ni diminution pour ceux d’1h à 3h par jour.
Que peut on dire du nombre de personnes utilisant les TIC en milieu pro plus de 3h par jour, depuis 1998 jusqu’en 2013 ?
Et augmentation de ceux qui l’utilisent plus de 3h par jour
Qu’est-ce que l’intensification du travail ?
Le travail doit être fait plus rapidement et en des délais plus courts.
Citer un maximum de bénéfices de l’usage des TIC dans la sphère professionnelle.
- Enrichissement contenus activités
- Autonomie et flexibilité
- Meilleur contrôle et régulation activité/flux d’informations
- Traces, stockage, accès informations et ressources
- Possibilité de rester en contact avec travail, d’être informé
- Accessibilité et réactivité
- Accroissement des échanges virtuels et liens sociaux
=> accroissement performances, efficacité, productivité et efficience
=> satisfaction et réduction stress (le fait d’être informé stresse moins les cadres par ex)
Citer un maximum de contraintes et de risques de l’usage des TIC dans la sphère professionnelle.
- Augmentation rythmes et charge de travail
- Réduction temps traitements information
- Multi-tasking
- Surcharge de travail, infobésité, sentiment d’urgence
- Slashing cérébral (passer d’une activité à l’autre, mettre une activité de coté) => réajustements fréquents, cout cognitif, frustration, stress, épuisement
- Temps d’appropriation insuffisant = « aliénation », « illettrisme culturel », sentiment d’incompétence voire de dépossession, les employés n’ont pas le temps d’apprendre a utiliser un logiciel qu’ils doivent le changer
- Délitement des liens sociaux et fragmentation des collectifs de travail
Quelle est la définition du travail en débordement ?
« Prolongement de l’activité de travail en dehors des lieux et des horaires habituels de travail (a la maison, dans les transports, a l’hôtel ; le soir après la journée de travail, durant les temps de repos hebdomadaires ou encore pendant les vacances) » Genin, 2009
Qu’est-que le sentiment de “laisse électronique” ?
Un ressenti, conséquence du travail en débordement, décrit pas une disponibilité permanente et/ou le fait d’être joignable à tout moment.
Que pouvons nous dire des limites des lieux et journées de travail vis-à-vis du travail en débordement ?
Limites traditionnelles lieu/journée de travail remises en cause.
Vis-à-vis du travail en débordement, à quoi sont sujets les soirées et week-ends ?
Le travail professionnel peut y être poursuivi
Quelles conséquences précises du travail en débordement peuvent être constaté chez les cadres ?
Les cadres sont préoccupés par leurs activités professionnelles dès le retour au domicile. Les outils technologiques les forcent à être connectés et joignables ce qui impact leur sentiment d’autonomie et leur flexibilité. L’univers domestiques devient annexe du travail.
Quelles peuvent être les conséquences psychologiques sur l’individu de l’extension et intensification travail favorisées par technologies ?
Stress, détresse psychologique, anxiété.
Que dire des entreprises équipants leur salariés avec des outils technologiques ?
Les salariées sont de + en + équipés par leur entreprises (62% des salariés sont équipés d’au moins un outil dont 75% des cadres; 49% des personnes ayant un téléphone portable en font un usage exclusivement professionnel)
Quel impact peut avoir l’équipement d’un outil technologique sur l’équilibre de vie ?
66% des personnes équipées jugent que les objets connectés on un impact sur leur équilibre de vie (41% impact négatif, 25% impact positif)