Théories en vrac Flashcards
pool de différentes théories
Théorie des contrats
Baron, Myerson, Tirole
- Le contrat doit inciter l’agent à révéler son information
- Implique un coût pour le principal (théorie du signal coûteux)
Incohérence temporelle
Kydland, Prescott 1977; “rules rather than discretion : the inconsistency of optimal plans” (PN 2004)
La pol éco relève de la théorie des jeux
Une pol optimale à CT peut ne pas l’être à LT (la séquence de politiques optimale ex ante n’est pas nécessairement optimale ex post)
Ouvertement anti keynésiens
Pol de relance conjoncturelle = “discrétionnaire”
-> indep des BC par souci de crédibilité
-> règle d’or budgétaire (pacte de stabilité européen)
-> ancrage des taux de change
> > non sauvetage de Lehman Brothers (Bernanke a dit qu’ils n’avaient de toute façon pas eu le choix)
sauvetage de la grèce, CF Philippe Martin, no bail-out rule
crédibilité permet pol monétaire à bas cout (pol indirecte par effet d’annonce et pas besoin d’intervention directe sur les marchés)
Antisélection / sélection adverse
Akerlof, the market of Lemons; 1970
PN 2001
problème principal-agent
“whatever it takes”
speech de Mario Draghi 26 juillet 2012
“Within our mandate, the ECB is ready to do whatever it takes to preserve the euro. And believe me, it will be enough”
-> début des politiques non conventionnelles
-> rassuré le marché sur la crédibilité de l’euro
modèle de Barro-Gordon
1983
- ménages fixent leur salaire nominal recherché avant de voir l’offre de monnaie de la BC -> anticipent l’inflation
- la BC souhaite l’inflation la plus faible possible mais si possible plus imoprtante que celle anticipée par les agents (relance temporaire de l’activité)
- arbitrage entre inflation et output gap
- l’output d’équilibre est inférieur à celui désiré (plein emploi)
- peut etre atteint par une inflation NON anticipée (baisse salaire réel)
- mais inefficace si inflation anticipée
- si “inflation surprise”, relance à CT mais risque de perte de crédibilité à LT. -> efficace qu’une fois.
» confier la PM à BC indépendante qui ne se soucie que de l’inflation
» ou qui est plus conservatrice que le gvt (aversion pour l’inflation plus importante que celle pour les questions sociales)
- cf Rogoff 1985 : gouverneur conservateur
modèle de l’électeur médian
Hotelling (1929), Black (1948)
- préf pol continues (représentables sur un axe)
» résultat ne correspond pas à une maximisation de l’utilité moyenne (eq Benthamien) ni du moins favorise (eq Rawlsien)
» pas vraiment validé empiriquement (polarisation)
irréversibilité
action à la date t ne peut etre compensée par action à la date t+1
» modèles non linéaires
EX, rapport Stern sur le réchauffement climatique (2007)
- action immédiate coute 1% du PIB mondial
- absence d’action = 5 à 20% du PIB mondial
(selon progrès technique continu // percée technologique)
critique de Lucas
1976
évaluation des PP par des modèles ex ante
mais la mise en place de la PP en change les paramètres
» pratique trompeuse si on change de régime de politique économique
» les agents internalisent/anticipent les conséquences du nouveau régime et adaptent leur comportement en conséquence
théorie quantitative de la monnaie
PY = MV
V = vélocité de la monnaie : nb de transactions réalisées en 1 an par unité de monnaie, supposée constante
inflation = croissance MM - croissance production en volume
» monnaie est neutre
> > taux d’intérêt influence inflation avec un délai “long et variable” (Friedman)
V n’est pas constante en pratique
innovation financière distend le lien entre masse monétaire et inflation : explosion du rapport M/Y
-> passage du ciblage de la MM au ciblage de l’inflation (inflation targeting) dans les 90s par ancrage des anticipations (forward guidance) : ciblage d’un obj intermédiaire plus efficace et moins mécanique que obj final direct, mais nécessite grande transparence
Courbe de Philips
1958, “The Relation between Unemployment and the Rate of Change of Money Wage Rates in the UK”
Lien entre marché des B&S et marché du travail
Relation négative entre taux de chomage et inflation (augmentation des salaires nominaux) basée sur un constat empirique.
à CT, relation décroissante entre variation des salaires nominaux et tx de chomage. à LT, relation verticale (NAIRU = (norme de salaire - croissance de la prod) / sensibilité du salaire au chomage)»_space; il y a du chomage si augmentation spontanée des salaires > augmentation réelle de la productivité
• interprétation keynésienne : inflation = croissance des salaires - croissance de la productivité. fort faut de chomage empeche accroissement des salaires et donc de l’inflation.
•interprétation monétariste : à CT, les agents sont effectivement victimes d’illusion mais à LT taux de chômage de LT ne dépend plus de l’inflation -> courbe verticale (chomage d’équilibre, NAIRU).
Prédisent que cette relation ne peut etre stable dans le temps (avec raison)»_space; démenti par la stagflation à partir des 70s
• Lucas : relation fausse même à court terme (anticipations rationnelles)
• Blanchard 2016 : “The US Phillips Curve : Back to the 60s ?” : à des taux très bas d’inflation, les agents ont tendance à ne plus se focaliser sur l’inflation et ajustent moins bien leurs anticipations. L’accélération inflationniste est donc de moindre envergure.
• Ball et Mazumder (2011) et Kiley (2015) : plaident pour un retour à la courbe de Phillips des années 1960, plutôt que pour la prédominance de l’interprétation monétariste. (conclusions pour 20 économies avancées)
Règle de Taylor
1993, stabilisation de la production et des prix (élaborée à partir de la situation juridique de la FED.
it =r+ t +a(π-^π )+(1-a)(yt −y)
taux d’intérêt = cible d’inflation + pondération d’objectif de stabilité des prix et de stabilité de la production
FED : pondération moyenne
BCE et bq d’angleterre : 100% stabilité des prix
> mise à mal en 2008 avec forts outputs négatifs : aurait conduit à des taux de -4% (alors que 0 lower bound)
helicopter money
- distribution d’un dividende citoyen
- en pratique, pas très différent d’une expansion budgétaire financée par émission monétaire
“In practice, the effectiveness of anti- deflation policy could be significantly enhanced by cooperation between the monetary and fiscal authorities [..] A money-financed tax cut is essentially equivalent to Milton Friedman’s famous “helicopter drop” of money”
Ben Bernanke, 2002
novembre 2015, campagne européenne « Quantitative Easing pour le Peuple » d’alternative au QE : d’injecter directement la monnaie dans l’économie sous la forme d’un dividende citoyen (ou Helicopter money) ; ou par le financement d’investissements publics.
» soutenue par une centaine d’économistes dont l’inventeur même du QE, Richard Werner
inflation et économie souterraine
inflation est une taxe sur l’économie souterraine car fonctionne en cash qui perd de sa valeur
dominance budgétaire
quand la PB domine : émission monétaire pour financer dette publique
SARGENT AND WALLADE 1981 : alors choix optimal de la BC est une politique de croissance de la base monétaire (inflationniste) qui est une fonction du déficit primaire
» non soutenable sur le LT lorsque la dette n’est plus soutenable
EX : au Japon, croissance de la dette pb et forte croissance de la part détenue par la BC : de 15% à plus de la moitié entre 2010 et 2017
multiplicateur keynésien
augmentation des dépenses publiques ou baisse des taxes (supposées exogènes)
- augmente le PIB donc le revenu donc la consommation
- prod augmente de 1 + la somme des conso en plus
- dépend positivement de la propension marginale à consommer
> > effet à CT donc utilisé pour stabiliser la prod à son potentiel
effet des stabilisateurs automatiques (élasticité du déficit budgétaire au PIB ≈ 0,5, plus grande élasticité des recettes que des dépenses
et des pol discrétionnaires
critiques :
- equivalence ricardienne
- éviction financière (par le taux d’intérêt) (démentie par l’ouverture éco car taux I° d’eq)
- pente de la courbe d’offre : à LT, rigide
- effet réduction de l’offre? dépend de la nature de la dépense
- éviction par le taux de change (en éco ouverte)
» Multiplicateur estimé à 1, voire plus en cas de crise (notamment en cas de sous emploi et PM collée à sa zero lower bound) (FMI, 2012)
» les conditions de 2009-10 étaient favorables en ZE : offre excédentaire et PM accomodante
équivalence ricardienne
Robert Barro, 1970
- hyp d’anticipation rationnelle
- expansion bugétaire doit etre compensée par excédent plus tard
- les conso l’anticipent et épargnent le surplus de revenu
(épargnent 1 et gagnent 1+r, or Etat a dépensé 1 et devra rembourser 1+r)
Lissage inter-temporel de la consommation (grace au crédit)
» baisse d’impots -> compensée par l’épargne
» hausse de dépenses publiques -> baisse de la consommation privée (éviction totale de la dépense privée par la dépense pb)
Empiriquement : notamment en cas de grande fragilité budgétaire, forte épargne de précaution
hypothèses fortes :
- info parfaite
- accès parfait au crédit (de plus en plus vrai à mesure qu’un pays de dvp : les mortgage equity withdrawals ont financé 3% de la conso US entre 2003 et 2005)
- horizon infini (altruisme pour les générations futures)
CCL : neutralité de la PB
critique :
- accès limité au crédit (cf shutdown : pas de revenu, prenez un crédit), horizon court de décision, externalités positives de la dépense pb
- ménages optimisateurs et ménages contraints
espace budgétaire
Zheng, 2014
des excédents budgétaires forts et durables ne sont pas soutenables politiquement (revient à faire payer les générations actuelles pour les générations passées)
A été pris en compte dans les discussions sur la solvabilité de la Grèce en 2010
Le FMI retient comme limite un excédent de plus de 3,5% sur 3 ans, au delà duquel un “examen plus approfondi” est nécessaire.
(en plus d’être défavorable à la croissance)
> > Roumanie de Ceaucescu, affamait sa pop pour payer ses créanciers
intenable politiquement (cf Shutdown)
note CAE sur règles budgétaires européennes
septembre 2018
“réformer les réformes budgétaires européennes : simplification, stabilisation et soutenabilité”
- remplacer les règles par un plafonnement de la croissance des dépenses publiques nominales
» plafonné par la croissance du PIB potentiel
» l’inflation anticipée
» obj de réduction de la dette spécifique à chaque pays