Théories en vrac Flashcards

pool de différentes théories

1
Q

Théorie des contrats

A

Baron, Myerson, Tirole

  • Le contrat doit inciter l’agent à révéler son information
  • Implique un coût pour le principal (théorie du signal coûteux)
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2
Q

Incohérence temporelle

A

Kydland, Prescott 1977; “rules rather than discretion : the inconsistency of optimal plans” (PN 2004)
La pol éco relève de la théorie des jeux
Une pol optimale à CT peut ne pas l’être à LT (la séquence de politiques optimale ex ante n’est pas nécessairement optimale ex post)
Ouvertement anti keynésiens
Pol de relance conjoncturelle = “discrétionnaire”
-> indep des BC par souci de crédibilité
-> règle d’or budgétaire (pacte de stabilité européen)
-> ancrage des taux de change

> > non sauvetage de Lehman Brothers (Bernanke a dit qu’ils n’avaient de toute façon pas eu le choix)
sauvetage de la grèce, CF Philippe Martin, no bail-out rule
crédibilité permet pol monétaire à bas cout (pol indirecte par effet d’annonce et pas besoin d’intervention directe sur les marchés)

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3
Q

Antisélection / sélection adverse

A

Akerlof, the market of Lemons; 1970
PN 2001
problème principal-agent

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4
Q

“whatever it takes”

A

speech de Mario Draghi 26 juillet 2012
“Within our mandate, the ECB is ready to do whatever it takes to preserve the euro. And believe me, it will be enough”
-> début des politiques non conventionnelles
-> rassuré le marché sur la crédibilité de l’euro

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5
Q

modèle de Barro-Gordon

A

1983
- ménages fixent leur salaire nominal recherché avant de voir l’offre de monnaie de la BC -> anticipent l’inflation
- la BC souhaite l’inflation la plus faible possible mais si possible plus imoprtante que celle anticipée par les agents (relance temporaire de l’activité)
- arbitrage entre inflation et output gap
- l’output d’équilibre est inférieur à celui désiré (plein emploi)
- peut etre atteint par une inflation NON anticipée (baisse salaire réel)
- mais inefficace si inflation anticipée
- si “inflation surprise”, relance à CT mais risque de perte de crédibilité à LT. -> efficace qu’une fois.
» confier la PM à BC indépendante qui ne se soucie que de l’inflation
» ou qui est plus conservatrice que le gvt (aversion pour l’inflation plus importante que celle pour les questions sociales)
- cf Rogoff 1985 : gouverneur conservateur

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6
Q

modèle de l’électeur médian

A

Hotelling (1929), Black (1948)
- préf pol continues (représentables sur un axe)
» résultat ne correspond pas à une maximisation de l’utilité moyenne (eq Benthamien) ni du moins favorise (eq Rawlsien)
» pas vraiment validé empiriquement (polarisation)

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7
Q

irréversibilité

A

action à la date t ne peut etre compensée par action à la date t+1
» modèles non linéaires

EX, rapport Stern sur le réchauffement climatique (2007)
- action immédiate coute 1% du PIB mondial
- absence d’action = 5 à 20% du PIB mondial
(selon progrès technique continu // percée technologique)

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8
Q

critique de Lucas

A

1976
évaluation des PP par des modèles ex ante
mais la mise en place de la PP en change les paramètres
» pratique trompeuse si on change de régime de politique économique
» les agents internalisent/anticipent les conséquences du nouveau régime et adaptent leur comportement en conséquence

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9
Q

théorie quantitative de la monnaie

A

PY = MV
V = vélocité de la monnaie : nb de transactions réalisées en 1 an par unité de monnaie, supposée constante
inflation = croissance MM - croissance production en volume
» monnaie est neutre

> > taux d’intérêt influence inflation avec un délai “long et variable” (Friedman)
V n’est pas constante en pratique
innovation financière distend le lien entre masse monétaire et inflation : explosion du rapport M/Y
-> passage du ciblage de la MM au ciblage de l’inflation (inflation targeting) dans les 90s par ancrage des anticipations (forward guidance) : ciblage d’un obj intermédiaire plus efficace et moins mécanique que obj final direct, mais nécessite grande transparence

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10
Q

Courbe de Philips

A

1958, “The Relation between Unemployment and the Rate of Change of Money Wage Rates in the UK”
Lien entre marché des B&S et marché du travail
Relation négative entre taux de chomage et inflation (augmentation des salaires nominaux) basée sur un constat empirique.

à CT, relation décroissante entre variation des salaires nominaux et tx de chomage. à LT, relation verticale (NAIRU = (norme de salaire - croissance de la prod) / sensibilité du salaire au chomage)&raquo_space; il y a du chomage si augmentation spontanée des salaires > augmentation réelle de la productivité

• interprétation keynésienne : inflation = croissance des salaires - croissance de la productivité. fort faut de chomage empeche accroissement des salaires et donc de l’inflation.
•interprétation monétariste : à CT, les agents sont effectivement victimes d’illusion mais à LT taux de chômage de LT ne dépend plus de l’inflation -> courbe verticale (chomage d’équilibre, NAIRU).
Prédisent que cette relation ne peut etre stable dans le temps (avec raison)&raquo_space; démenti par la stagflation à partir des 70s
• Lucas : relation fausse même à court terme (anticipations rationnelles)
• Blanchard 2016 : “The US Phillips Curve : Back to the 60s ?” : à des taux très bas d’inflation, les agents ont tendance à ne plus se focaliser sur l’inflation et ajustent moins bien leurs anticipations. L’accélération inflationniste est donc de moindre envergure.
• Ball et Mazumder (2011) et Kiley (2015) : plaident pour un retour à la courbe de Phillips des années 1960, plutôt que pour la prédominance de l’interprétation monétariste. (conclusions pour 20 économies avancées)

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11
Q

Règle de Taylor

A

1993, stabilisation de la production et des prix (élaborée à partir de la situation juridique de la FED.
it =r+ t +a(π-^π )+(1-a)(yt −y)
taux d’intérêt = cible d’inflation + pondération d’objectif de stabilité des prix et de stabilité de la production

FED : pondération moyenne
BCE et bq d’angleterre : 100% stabilité des prix

> mise à mal en 2008 avec forts outputs négatifs : aurait conduit à des taux de -4% (alors que 0 lower bound)

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12
Q

helicopter money

A
  • distribution d’un dividende citoyen
  • en pratique, pas très différent d’une expansion budgétaire financée par émission monétaire

“In practice, the effectiveness of anti- deflation policy could be significantly enhanced by cooperation between the monetary and fiscal authorities [..] A money-financed tax cut is essentially equivalent to Milton Friedman’s famous “helicopter drop” of money”
Ben Bernanke, 2002

novembre 2015, campagne européenne « Quantitative Easing pour le Peuple » d’alternative au QE : d’injecter directement la monnaie dans l’économie sous la forme d’un dividende citoyen (ou Helicopter money) ; ou par le financement d’investissements publics.
» soutenue par une centaine d’économistes dont l’inventeur même du QE, Richard Werner

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13
Q

inflation et économie souterraine

A

inflation est une taxe sur l’économie souterraine car fonctionne en cash qui perd de sa valeur

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14
Q

dominance budgétaire

A

quand la PB domine : émission monétaire pour financer dette publique
SARGENT AND WALLADE 1981 : alors choix optimal de la BC est une politique de croissance de la base monétaire (inflationniste) qui est une fonction du déficit primaire
» non soutenable sur le LT lorsque la dette n’est plus soutenable

EX : au Japon, croissance de la dette pb et forte croissance de la part détenue par la BC : de 15% à plus de la moitié entre 2010 et 2017

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15
Q

multiplicateur keynésien

A

augmentation des dépenses publiques ou baisse des taxes (supposées exogènes)

  • augmente le PIB donc le revenu donc la consommation
  • prod augmente de 1 + la somme des conso en plus
  • dépend positivement de la propension marginale à consommer

> > effet à CT donc utilisé pour stabiliser la prod à son potentiel
effet des stabilisateurs automatiques (élasticité du déficit budgétaire au PIB ≈ 0,5, plus grande élasticité des recettes que des dépenses
et des pol discrétionnaires

critiques :
- equivalence ricardienne
- éviction financière (par le taux d’intérêt) (démentie par l’ouverture éco car taux I° d’eq)
- pente de la courbe d’offre : à LT, rigide
- effet réduction de l’offre? dépend de la nature de la dépense
- éviction par le taux de change (en éco ouverte)
» Multiplicateur estimé à 1, voire plus en cas de crise (notamment en cas de sous emploi et PM collée à sa zero lower bound) (FMI, 2012)
» les conditions de 2009-10 étaient favorables en ZE : offre excédentaire et PM accomodante

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16
Q

équivalence ricardienne

A

Robert Barro, 1970
- hyp d’anticipation rationnelle
- expansion bugétaire doit etre compensée par excédent plus tard
- les conso l’anticipent et épargnent le surplus de revenu
(épargnent 1 et gagnent 1+r, or Etat a dépensé 1 et devra rembourser 1+r)
Lissage inter-temporel de la consommation (grace au crédit)
» baisse d’impots -> compensée par l’épargne
» hausse de dépenses publiques -> baisse de la consommation privée (éviction totale de la dépense privée par la dépense pb)
Empiriquement : notamment en cas de grande fragilité budgétaire, forte épargne de précaution

hypothèses fortes :

  • info parfaite
  • accès parfait au crédit (de plus en plus vrai à mesure qu’un pays de dvp : les mortgage equity withdrawals ont financé 3% de la conso US entre 2003 et 2005)
  • horizon infini (altruisme pour les générations futures)

CCL : neutralité de la PB

critique :

  • accès limité au crédit (cf shutdown : pas de revenu, prenez un crédit), horizon court de décision, externalités positives de la dépense pb
  • ménages optimisateurs et ménages contraints
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17
Q

espace budgétaire

A

Zheng, 2014
des excédents budgétaires forts et durables ne sont pas soutenables politiquement (revient à faire payer les générations actuelles pour les générations passées)
A été pris en compte dans les discussions sur la solvabilité de la Grèce en 2010
Le FMI retient comme limite un excédent de plus de 3,5% sur 3 ans, au delà duquel un “examen plus approfondi” est nécessaire.
(en plus d’être défavorable à la croissance)

> > Roumanie de Ceaucescu, affamait sa pop pour payer ses créanciers
intenable politiquement (cf Shutdown)

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18
Q

note CAE sur règles budgétaires européennes

A

septembre 2018
“réformer les réformes budgétaires européennes : simplification, stabilisation et soutenabilité”

  • remplacer les règles par un plafonnement de la croissance des dépenses publiques nominales
    » plafonné par la croissance du PIB potentiel
    » l’inflation anticipée
    » obj de réduction de la dette spécifique à chaque pays
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19
Q

externalités budgétaires dans une zone monétaire

A

effets de débordement, 4 canaux :

  • commerce ext&raquo_space; positif; dépend du type de relance (baisse d’impot + , transfert + , inv pb neutre)
  • taux d’intérêt : augmente pour tous&raquo_space; externalité négative qui amène à des comportements non coopératifs
  • concurrence fiscale
  • effets d’offre (notamment en haut de cycle)
20
Q

modèle IS-LM

A

modèle Hicks-Hansen, (Mr Keynes and the Classics, 1937)
Modélise les effets de la PB et PM en éco fermée

IS : Y = C(Y-T) + I (Y,i) + G
LM : M = PY.L(i)

• pente de la courbe LM : dépend de l’élasticité de la demande de monnaie par rapport au taux d’intérêt. pour les monétaristes elle est verticale (motif de transaction uniquement)
• pente de la courbe IS : d’autant plus plate que l’investissement est sensible au taux d’intérêt
» la PB provoque éviction totale de l’inv privé par la dépense pb. plus LM est pentue, plus il y a d’éviction

21
Q

Modèle AS-AD

A

ajustement des pris à MT : par le marché du travail (boucle prix/salaires)
axe vertical : prix (et pas taux d’intérêt)
» à cause du changement de prix induit, il y a un changement de salaire qui fait revenir la production à son niveau initial
» monnaie et budget sont neutres à LT
» seul moyen de changer les conditions d’équilibre : choc d’offre (prix et prod dans sens opposés) ou de demande (prix et prod dans le même sens).

22
Q

effet Balassa-Samuelson

A

Béla Balassa, Paul Samuelson, 1964.
idée que le taux de change réel d’équilibre de long terme n’est déterminé que par la productivité relative du secteur national exposé à la concurrence par rapport à la productivité de l’étranger.
» biens non échangeables (services) sont moins chers dans les pays en dvp
» corrélation positive entre taux de change réel et niveau de dvp (mesuré en PIB par tête)

Le prix des biens non échangables sont déterminés par la productivité pour les biens échangeables (qui eux, s’égalisent à l’international)

vérification économétrique contestée par 3 faits stylisés remarqués sur la période de 1970 à 1996 :

  • pas de lien entre le taux de change réel et la double productivité relative du secteur exposé,
  • PPA sur le secteur exposé à la concurrence est mal vérifiée sur le long terme
  • forte corrélation entre le taux de change réel du secteur exposé et non exposé là où la théorie prédisait une corrélation nulle.
23
Q

PNCTI

A

parité non couverte de taux d’intérêt
Lien entre taux de change et taux d’intérêt :

(1+i) = S (I+i*) / Sa

i* = taux d'intérêt étranger
S = taux de change
Sa = taux de change anticipé 

> > ajustement très rapide

24
Q
balance courante en % du PIB
 All
italie
esp
france

PEN France

A
All = 7,4%
It = 3,1%
Esp = 2,7%
France = -0,9%

PEN France : 20,2% du PIB (seuil d’alerte de la procédure européenne des désequilibres économiques : 35%)

25
Q

Paradoxe de Feldstein Horioka

A

1980
forte corrélation de l’épargne et de l’investissement domestique dans un pays malgré l’intégration financière
» biais national
» contrainte de solvabilité inter-temporelle de la BC

26
Q

Samuelson

A

Paul Samuelson, (1915, 2009), USA
Foundations of economic analysis, 1947
PN 1970
chef de file de la “synthèse néo-classique”
père de la micro traditionnelle actuelle avec Hicks.
- inflation
- multiplicateur keynésien et accélérateur (oscillateur de Samuelson)
- modèles à générations imbriquées
- remise en cause des avantages comparatifs en 2004 (“acte II” : la Chine rattraperait les US, remettant en cause les bienfaits de l’ouverture éco pour les US)
avantage comparatif est “ce principe est une des rares propositions, dans les sciences
sociales, qui soit logiquement vraie sans être triviale” au contraire, nettement contre-intuitif et difficile à faire admettre.

27
Q

différents modèles de marché du travail

A

plusieurs théories qui correspondent à des angles de vue et approches différentes, ils sont complémentaires plus qu’antagoniques.

  • modèle de marché à l’équilibre avec un prix, en proie à certaines rigidiés qu’il faut diminuer&raquo_space; solution : baisser le cout du travail (lever les obstacles à l’ajustement du salaire, notamment salaire minimum, biais comportementaux-outsider, négo salariale). ne considère que l’offre (chomage classique) et pas la demande (chomage keynésien)
    Rigidité des salaires réels (non ajustement aux cond° de l’éco) (en réalité, aussi une rigidité nominale : il y a de l’inflation)
    EX : le SMIC est indexé sur l’inflation, donc pas de ridigité nominale (à horizon >1 an); mais rigidité réelle SMIC v.s taux de salaires moyens ou demande de travail peu qualifié.
  • NAIRU (macro, Philips, inflation, chomage d’équilibre) : chomage = desajustement entre les ajustements de pv d’achat et l’accroissement de la productivité. dans ce modèle, la productivité est bonne pour l’emploi
  • modèle insider/outsider : les gens sortis du marché du L ne pèsent plus sur les négo salariales
    » estimations assez vagues qui suivent bcp le chomage observé (Blanchard Cerruti Summers, 2015). stables pour les US mais forte augmenttion pour l’All.
  • WS-PS : institutions, négociation collective
  • matching : prise en compte de l’hétérogénéité du travail ET des postes de travail
28
Q

modèle WS-PS

A

Layard-Nickel, 1986
représentaiton explicite du marché du travail

  • X = chomage, Y = salaire réel
  • courbe de formation des salaires WS
  • courbe de formation des prix PS

en All, système de négociation collective très centralisé (négo par branches avec un seul syndicat pour les travailleurs)
Suède aussi mais syndicalisation obligatoire
» système très centralisé peut mieux prendre en compte les aspects macroéconomique
FR : fragmentation de la représentation syndicale ET patronale, mélange de négo nationale et de branche, et importance de l’Etat dans la fixation du salaire min

apparemment, mieux est soit centralisé (prend en compte aspect macro) soit totalement décentralisé (flexible) mais pas entre les deux.
tendance générale à la décentralisation

29
Q

modèle d’appariement / matching

A

Pissarides, 2000
Analyse ce qu’est la création d’un emploi et des flux sur le marché du travail
demande de MO par secteur d’activité&raquo_space; 40% des ets du batiment ont leur activité contrainte par le manque de MO.&raquo_space; hétérogénéité des qualifications.
Courbe de beveridge : taux d’emplois vacants / taux de chomage. relation décroissante mais instable&raquo_space; déplacements de cette courbe. aux US, courbe s’est clairement déplacée vers la droite après la crise. (+ de diff d’appariement&raquo_space; trace persistante du choc)

dépend de:

  • flux de création de postes vacants
  • efficacité du matching
  • effort de recherche d’emploi
  • de la productivité

la recherche d’emploi est un processus sequentiel complexe avec bcp d’hétérogénéité.
Quelles sont les compétences transférables ? (ex des couturières reconverties dans la soudure très fine)
» très difficile à mesurer

30
Q

Dani Rodrik

A

les réformes sont des listes de courses faites par les experts mais non ordonnées
les politiques souvent les mettent en oeuvre une par une et risquent de bruler du K politique pour certaines qui ne sont pas utiles
Difficulté : déterminer celles qui sont critiques à un moment donné

31
Q

Rapport Tirole-Blanchard 2003 sur la protection de l’emploi

A
  • effet incertain de la protection de l’emploi sur le chomage : pas forcément négatif. mais dans les pays où les salariés sont très protégés, le marché du travail est cependant moins fluide et la durée moyenne du chômage plus longue.
  • généralisation des CDD a introduit un marché du travail dual moins efficace, la législation n’incitant pas à transformer les CDD en contrats + stables&raquo_space; contrat unique à droits progressifs (cf Italie 2014, Esp 2017)
    » contraire à la convention 158 de l’OIT selon lequel l’entreprise doit justifier un licenciement : “un travailleur ne devra pas être licencié sans qu’il existe un motif valable de licenciement lié à l’aptitude ou à la conduite du travailleur ou fondé sur les nécessités du fonctionnement de l’entreprise, de l’établissement ou de service”.
  • une taxe sur les licenciements comme “internalisation” des couts sociaux liés aux pertes d’emploi. Le système dans lequel l’entreprise ne paie rien à la caisse d’assurance chômage en cas de licenciement implique une double incitation à licencier.&raquo_space; responsabilisation des entreprises.
  • contrepartie : moindre ingérence des juges dans les procédures de licenciement
32
Q

modèle du salaire d’efficience

A

Yellen, 1984
renversement de la microéconomie classique (le travailleur doit avoir une rémunération égale à sa productivité marginale. C’est la productivité qui prédit le salaire. Hypothèse : aucun cout de rotation de la MO)

• Démontré pour les pays en dvp (salarié mieux payé se nourrit mieux et est donc plus productif)
• L’effort des salariés est inobservable (asymétrie d’infromation)&raquo_space; les entreprises paient plus que le salaire d’équilibre
La productivité d’un travailleur dépend du salaire qui lui est versé : Pour contrer l’anti-sélection l’employeur peut avoir intérêt à accepter de payer un salaire supérieur à ce qui prévaut sur le marché du travail en supposant que le salaire de réservation est un indicateur de la productivité des postulants. De la même manière, contre l’aléa moral du travailleur tire-au-flanc, un salaire supérieur au salaire de la concurrence peut inciter ce dernier à augmenter sa productivité afin de conserver cet avantage.

Cela explique une partie du chomage car déviation de l’équilibre du au comportement stratégique des employeurs. En effet si tous les employeurs adoptent cette stratégie le prix d’équilibre sur le marché du travail augmente ce qui réduit la demande de travail et donc augmente le chômage.

33
Q

modèle insider/outsider

A

Dennis Snower et Assar Lindbeck, 1989 (NEK)
Explication de certaines rigidités à l’embauche sur le marché du travail.

Dualisation du marché du travail avec d’un côté les insiders (emploi stable, CDI) qui disposent d’un pouvoir sur le marché du travail, aux dépens des outsiders (précaires et chômeurs)
Les insiders disposent de moyens de pression syndicaux, donc une rente de situation qui permet d’augmenter le cout du turnover.
La théorie conduit à conclure que favoriser la flexibilité du marché du travail conduira à une répartition plus « juste » des emplois, chacun pouvant perdre son emploi face à un outsider plus compétent.

+ thèse du contrat implicite : la stabilité de l’emploi est recherchée autant par l’employeur que par les salariés (ceci est dû à leur aversion au risque et par le phénomène d’apprentissage

34
Q

paradoxe de Graham

A

1923, “Exchange, prices and production in Hyperinflation”, Frank Dunstone Graham

Théorie qui va à l’encontre du libre-échange et notamment de la théorie de l’avantage comparatif. Ce paradoxe, d’abord énoncé par Graham (1923), montre non seulement que le libre-échange peut défavoriser un pays, mais aussi, ce qui est plus grave, qu’il peut induire une perte d’efficacité dans l’allocation des ressources et une régression du bien-être à l’échelle mondiale.

limite du gain ricardien à l’échange : levée de l’hypothèse classique de couts constants et indépendants des quantités quand on raisonne en dynamique
» toutes les spécialisations ne se valent pas à LT :
Certaines sont propices à l’apparition de rendements croissants (industrie) et donc de coûts décroissants liés aux économies d’échelle des firmes et à la taille de leur marché. D’autres butent sur des rendements décroissants et des coûts d’exploitation croissants (agriculture).

Petites économies ont plutôt des rendements décroissants et grandes économies on plutot des rendements croissants

> > un pays qui se spécialise dans une activité à rendement d’échelle croissants a plus d’avantage à l’ouverture et ses gains augmentent avec le temps.
celui qui se spécialise dans une acti à rendements décroissants voit se réduire progressivement ses gains d’échange, et voit son niveau de vie s’abaisser à la
suite de la croissance des coûts de sa production destinée à la consommation interne.

> > Réponse classique : c’est un cas extrême où les couts évoluent en sens inverse dans les deux pays. on peut supposer que la phase de rendements croissants ne peut
durer éternellement ni pour les firmes ni pour les nations.&raquo_space; hyp de coûts constants peut donc etre plus justifiée à LT.

35
Q

“la croissance appauvrissante” en échange international

A

Jagdish Bhagwati (1958), économiste Indo-américain et prof à Columbia
- croissance de l’exportation et de la production&raquo_space; croissance du revenu
- croissance des quantités&raquo_space; saturation de la demande&raquo_space; dégradation des termes de l’échange
» dégradation du revenu réel du pays exportateur
le pays devra exporter plus pour importer autant qu’auparavant.
» croissance appauvrissante car selon l’effet de cliquet, les importations d’un pays ne peuvent sensiblement pas diminuer.&raquo_space; le pays épuise ses ressources pour importer autant.

36
Q

théorie du managed trade ou commerce administré

A

Laura Tyson, 1990
“Who’s Bashing Whom: Trade Conflict in High Technology Industries.”

Certaines industries ont des rendements d’échelle croissants, et se servir de mesures protectionnistes pour construire une énorme base industrielle permettrait alors à ces secteurs de dominer le marché mondial. (version moderne de la protection des industries naissantes de List?)

souligne le rôle des externalités diffusées sur les autres secteurs par les industries de haute technologie.
Elle partage avec List, Bye et Graham l’idée selon laquelle toutes les spécialisations ne sont pas équivalentes.

  • Technology-intensive industries make special contributions to the performance of the American economy. They “violate the assumptions of free trade theory and the static economic concepts that are the traditional basis for U.S. trade policy.”
  • examination of American difficulties with other countries–especially Japan–in the computer, semiconductor, electronics and commercial aircraft industries.

> > major policy conclusion, which is that the United States should defend itself against damaging foreign practices but only by approaches that encourage competition and trade.

37
Q

La macroéconomie de la guerre commerciale, Krugman

A

Krugman, 2018, “the macroeconomics of trade war”

  • L’écart commercial s’élève actuellement à 3 % du PIB, tandis que les importations représentent 15 % du PIB.
  • Si l’élasticité-prix de la demande d’importations est environ égale à l’unité, ce qui est une estimation typique pour le court et moyen termes, un droit de douane généralisée de 20 % sur les produits importés suffirait, toute chose égale par ailleurs, pour refermer l’écart commercial. Mais rien ne resterait égal par ailleurs.
  • Laissons de côté la possible riposte des pays étrangers, bien que cela soit quelque chose de très important en pratique. ET parlons pas des bouleversements provoqués par la perturbation des chaînes de valeur internationales.
  • détourner une demande équivalente à 3 % du PIB des produits étrangers vers les produits domestiques n’accroîtrait pas la production américaine de 3 % relativement à ce qu’elle aurait été sinon, encore moins de 4,5 % si vous vous attendez à un effet multiplicateur.
    •Parce que l’économie américaine est proche du plein emploi. Peut-être (oui, peut-être) que nous avons une marge d’un demi-point de pourcentage pour réduire le taux de chômage avant de l’atteindre.
    • Ce qui va plutôt se passer, c’est que la Fed va relever fortement ses taux pour contenir les pressions inflationnistes qui en résulteraient (notamment parce qu’un droit de douane de 20 % accroît directement les prix d’environ 3 %)
    » va affecter les secteurs sensibles au taux d’intérêt (immobilier, tout secteur endetté…)
    » va pousser le dollar à la hausse > mauvais pour les exportations.
    »> perte de compétitivité prix ET structurelle (moins de raisons de faire des gains de productivité)
38
Q

Pétition des fabricants de chandelles

A

Frédéric Bastiat, 1845 (7e chap des Sophismes Économiques)

  • texte satirique pour dénoncer le protectionnisme et la « théorie de la disette » des producteurs
  • les fabricants de chandelles et autres représentants de l’industrie de l’éclairage déposent une pétition à la chambre des députés (de la Monarchie de Juillet à l’époque). Ils demandent à être protégés par l’État de la « compétition ruineuse d’un rival étranger » bien plus performant qu’eux, le soleil. À cette fin, ils exigent qu’on ordonne la fermeture des fenêtres et lucarnes par lesquelles la lumière du soleil entre.
  • Pour la défense du protectionnisme qu’ils appellent de leurs vœux, ils invoquent les « avantages » économiques qui surgiraient si l’on bloquait la lumière du soleil : augmentation de la consommation de nombreux produits de façon directe puis de toute l’économie indirectement.

> > Frédéric Bastiat déduit de cet exemple la supériorité économique du libre-échange en montrant comment bon nombre des arguments des partisans de l’intervention de l’État dans l’économie ne sont que l’expression d’une politique d’intérêts de groupes particuliers. (capture du régulateur ?)

39
Q

modèle HOS et theorème de Stopler-Samuelson

A

Théorie classique du Commerce International
Modèle HOS (2x2x2)
Dotations relatives en facteurs de production
Chaque pays a une production orientée vers le bien qui utilise de manière intensive le facteur donc il est le plus doté, et il tend à l’exporter
» les deux pays gagnent à l’ouverture commerciale (et d’autant plus que leurs dotations en fdp dont différentes)

Theorème de Stopler-samuelson :
L’ouverture commerciale fait converger les rémunérations relatives des fdp

> > à l’intérieur de chaque pays, la rému relative du fdp le plus abondant progresse
Donc théoriquement, du travail non qualifié dans pays en dvp et du qualifié dans les pays dvp.
> baisse des ineg dans les pays en dvp et hausse dans les dvp.

CCL : le LE est optimal mais appelle à la redistribution à l’intérieur des pays

Limites empiriques :

  • commerce ENTRE pays dvp très supérieur à celui entre pays dvp et en dvp alors que dotations factorielles proches (≈paradoxe de Lucas)
  • importance du commerce intra-branche (variétés similaires d’un même produit)
40
Q

NTT (nouvelle théorie du commerce)

A

collection de modèles éco du CI s’éloignant de l’hypothèse des rendements constants à l’échelle (mais avec base quantitative, ce qui fait sa réelle nouveauté par rapport aux plus anciennes théories protectionnistes comme Hamilton, qui en 1791 le suggérait à la base de la politique américaine du commerce.)

  • rendements d’échelle croissants (mais moins flagrants avec l’industrie 4.0 qui a moins besoin de la taille critique)
  • effets de réseau
  • différenciation des produits (préférence des consommateurs pour la variété, d’autant + que le marché est grand)

> > rôle important de la planification industrielle et des droits de douane.
prédiction de la spécialisation sectorielle nationale

Krugman, 1996 : “la notion de rendements d’échelle a complètement échappé aux théoriciens de l’économie internationale de la génération précédente”.&raquo_space; concurrence monopolistique/imparfaite

Japon souvent érigé en exemple de protectionnisme “intelligent” :
Ha-joon Chang : les politiques protectionnistes avaient facilité le développement de l’industrie automobile japonaise dans les années 1950, lorsque les quotas et les règlements constituaient un frein à la concurrence des importations. Les entreprises japonaises furent encouragées à importer de l’étranger les technologies de production, mais le gouvernement japonais exigea aussi qu’elles produisent 90 % des pièces de voitures au Japon dans les cinq ans. Les consommateurs japonais ont souffert à court terme, car ils ne pouvaient pas acheter les véhicules de qualité supérieure disponibles sur le marché mondial, mais y ont gagné à long terme une industrie qui a pu dominer ses concurrents internationaux.
» résultats tout de même contrastés : limité à rares cas et certaines études ont prouvé de moindres gains de productivité et rendements d’échelle des secteurs visés par la pol industrielle japonaise.

La nouvelle théorie du commerce a été critiquée comme ne fournissant pas une allocation efficace des ressources. Si un pays doit protéger ses industries naissantes, ce besoin suggérerait que l’avantage comparatif lui manque, selon cette critique, et ce pays ferait mieux de mettre ses ressources dans une industrie où il possède cet avantage comparatif et peut dominer sans protectionnisme.

41
Q

condition de marshall lerner

A

ou théorème des élasticités critiques

Problème: effet de la variation du taux de change sur le solde commercial d’un pays.

  • effet prix sur les importations
  • effet volume sur les exportations (ajustement par les quantités)

Solde commercial de la BC est une fonction décroissante du taux de change
<=> si la somme des élasticités-prix des importations et exportations en valeur absolue est supérieure à 1.

En effet, plus grande élasticité = plus grande variation des quantités i.e effet volume l’emporte et il y a bien ajustement par les quantités.

en réalité, deux effets ont des temporalités différentes

  • effet prix immédiat
  • effet quantité avec retard.
42
Q

note CAE juillet 2018

A

“Avis de tempête
sur le commerce international : quelle stratégie pour l’Europe ?”
S.Jean, P.Martin, J.Sapir

  • le systeme multilatéral commercial est maintenant gravement menacé par qui en a été l’inspirateur principal, les EU. Position US focalisée sur les déseq commerciaux bilatéraux &raquo_space; peu de sens en présence de chaines de valeur mondiales

Surtout les déséquilibres des BC AGRÉGÉES qui posent pb , et qui dépendent elles bcp plus du différentiel entre I et S domestiques que de la politique commerciale.

CSQ éco d’une guerre commerciale généralisée = 3-4% de points en moins de PIB/hab (en effet permanent) à la fois pour US, UE et Chine.&raquo_space; comparable à l’effet de la grande récession ed 2008-9.
et bcp plus grave pour les petits pays. (UE en partie protégée par son marché intérieur)
» choc négatif de demande et d’offre : fort effet de CT.

UE doit résolument s’engager dans une stratégie de défense du multilatéralisme commercial :
- adoption de mesures de rétorsion fermes et crédibles en réponse aux attaques actuelles
- initiative d’offre de négociations bilatérales et plurilatérales sur les sujets légitimes (ORD, déseq macro, réciprocité des engagements, màj des regles de subventions, ets d’Etat et droits de la PI).
- besoin d’un plan B car négo multi ou pluri avec admin US semble peu probable.&raquo_space; fédérer un club de pays pour faire bloc commun à l’OMC et strat de concournement à l’organe d’appel.
- poursuite d’une politique ambitieuse d’accords commerciaux. gains modestes mais “assurantiels” très importants + levier sur les sujets non commerciaux.
» accords doivent changer de nature et répondre aux ppales inquiétudes sur la M° : protection de l’env, optimisation fiscale, droits sociaux.

proposition : conditionner la signature d’un accord commercial à l’adoption du plan d’action de l’OCDE de lutte contre l’érosion de la base scale ainsi qu’à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, avec mesures progressives de contrôle et de sanction.

43
Q

Nordhaus, climate clubs

A

« Climate Clubs: Overcoming Free­Riding in International Climate Policy” (AER), 2015

alors que l’externalité pure que représente l’e et de serre rend indispensable une coopération internationale, ce domaine o re peu de prise pour inciter les partenaires réticents à coopérer. C’est d’ailleurs un raisonnement fondé sur le contraste entre les capacités de négociation dans ces deux domaines qui a conduit Nordhaus (2015) à proposer d’utiliser la menace d’un droit de douane comme mécanisme visant à inciter les pays extérieurs à un accord sur le changement climatique à s’y joindre.

Contre les ‘effets de fuite’ : faussement des avantages comparatifs par un laxisme règlementaire et fiscal.

44
Q

Réforme du fonds d’ajustement à la mondialisation ?

A

Grégory Claeys et André Sapir, 2018

  • Created in 2007, doté de 500m, réduits à 150m car pas assez utilisé
  • 147 cas traités entre 2007 et 2017, dont la moitié uniquement liés à la mondialisation. (l’autre à la crise financière, devenue éligible en 2009)
  • instrument to help workers negatively affected by trade find new jobs. (aide à la conversion et à la création d’entreprise)
  • political acknowledgment that the EU, which has exclusive competence over trade policy, needed to assume some budgetary responsibility for the economic displacement arising from globalisation.
  • However, only a small proportion of EU workers affected by globalisation receive EGF financing.
    » Revising the eligibility criteria to qualify for EGF assistance, and the co-funding rate for the contribution from low-income countries or regions (baisser le seuil de personnes licenciées pour avoir droit au fond, et étendre la période de référence)
    » enlarging the scope of the programme beyond globalisation to also assist workers displaced by intra-EU trade !!
    » collecting more and better data on assisted workers to enable a proper evaluation of the programme

> > députés européens ont voté en faveur d’une réforme du fonds à partir de 2020 d’accroître l’assistance aux travailleurs en cas de grands changements structurels liés à la numérisation, à l’automatisation et à la transition vers une économie à faible intensité de carbone, proposant de le rebaptiser “fonds européen pour la transition”

45
Q

Easterly, the elusive quest for growth

A

2001

  • the numerous efforts to remedy extreme poverty in the Third World have failed because they have neglected that individuals, businesses, governments, and donors respond to incentives
  • the failure of economic development in poor tropical nations is not the failure of economics, but the failure to apply economic principles to practical policy work&raquo_space; focus on institutions, governments…
  • post WWII efforts to promote investment and capital accumulation were based on the Harrod-Domar Model, the Lewis Model, and Rostow’s stages of growth, which proposed that GDP growth would always be proportional to the share of investment in GDP, and that capital accumulation was the critical factor for growth&raquo_space; These models justified huge amounts of aid from Western governments and intergovernmental organizations, to fill the “finance gap” between domestic savings and required investment.
  • but most aid did not go to investments in the years 1965-1995, and no correlation found between investment and growth
  • there is little incentive for a student in a poor country to value and invest in her own education if there is no future return for that investment

> > Easterly suggests that aid should be tied to prior achievement rather than promises of political leaders

46
Q

Modèle Harrod Domar

A
  • premier modèle économique formalisé de la croissance (1939-46)
  • extension sur la longue période de la théorie générale de Keynes : tout investissement à pour effet, à CT d’augmenter la demande, à LT sur l’offre par l’accroissement des capacités de prod. (Keynes néglige le second effet dans son modèle)
  • fdp complémentaires : toute augmentation de la production implique un accroissement proportionnel du capital et de la main d’œuvre.&raquo_space; fonction de prod à facteurs fixes
  • productivité constante du capital
  • propension à épargner supposée constante

l’effet d’offre de l’investissement est proportionnel à cet investissement, alors que l’effet sur la demande est proportionnel à la variation de l’investissement, ce qui laisse supposer que rien ne garantit que la croissance de la demande soit suffisante pour valider la croissance de l’offre. Rien ne garantit donc que la croissance soit équilibrée.
» la mesure où la productivité du capital était supposée à l’époque constante, car dépendante de paramètres technologiques, le modèle suggérait que le seul moyen pour un pays en développement d’accroître son taux de croissance passait par une augmentation de son épargne.
» caractère instable de l’économie et nécessité de l’intervention étatique. rien ne garantit qu’une économie soit sur un sentier de croissance stable “sur le fil du rasoir”
» une importante influence sur l’économie du développement durant les Trente Glorieuse
» Domar abandonnera son modèle pour celui de Solow
- trend de croissance largement croissant et non “sur le fil du rasoir”
- ratio K/Y pas constant (l’histoire du K aurait alors été plus erratique qu’elle ne l’a été)