Chiffres Flashcards

1
Q

ex de pol mal évaluée en santé

A

en 2000

  • introduction d’un nouveau test de VIH dans le sang transfusionnel, 9m€ par année de vie gagnée
  • refus d’un dépistage automatique du cancer du sein, 1500€ par année de vie gagnée
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2
Q

ex de mauvaise évaluation du risque financier

A

monde probabiliste :
48 chutes du DJ de plus de 7% entre 1916 et 2003
au lieu de une fois tous les 300 000 ans selon loi de Gauss

> > crises sont endogènes
contrôle de la VaR (value at risk) : ne peut être dépassée

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3
Q

% des BC qui n’ont qu’un objectif de stabilité

A

26%

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4
Q
PIB mondial 2017
% US
% UE 
% Chine 
% France
A
80 000 md $ (FMI)
US = 24,5%          20k md
UE = 25,6%          20k md 
Chine = 15,2%       10k md
France = 3%           2k md
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5
Q

taux actuel de refi
de dépot au jour le jour
pret au jour le jour

depuis quand ?

2 indices d’un mandat trop rigide ?

et les US ?

A

0,00
-0,4
0,25

inchangé depuis mars 2016 ! (3 ans)

  • fin 2008, nouvelle hausse du taux alors que les US avaient déjà baissé fortement depuis 1 an.
  • 2008 : hausse des taux en pleine crise des dettes souveraines

taux de 2,5% et ont repoussé la hausse prévue

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6
Q

inflation US 1980
inflation US 1983
interprétation

A

14% : chocs pétroliers et PM laxiste
2% : faute hausse du taux d’intérêt
» Pol de désinflation de Paul Volcker (imité par autres BC), couteux en terme de chomage
» vu comme grand succès de l’indépendance des BC
» good policy or good luck ? (choc d’offre avec montée Chine et Inde)

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7
Q

pol monétaire de la FED

A
  • normalisation depuis 2013
  • remontée des taux depuis 2015, auj à 2,5% mais nouvelles hausses repoussées
  • nomination Jérome Powell, plus conservateur (partner chez Carlyle pendant 20 ans) après les keynésiens Bernanke et Yellen
  • TRUMP tweet, déc 2018 : “The only problem our economy has is the Fed. They don’t have a feel for the Market, they don’t understand necessary Trade Wars or Strong Dollars or even Democrat Shutdowns over Borders. The Fed is like a powerful golfer who can’t score because he has no touch - he can’t putt!”
    » J.Powell rassuer en affirmant que “les considérations politiques ne jouent aucun rôle” dans les décisions de la Fed.
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8
Q

Italie - banque centrale

A

Salvini a récemment affirmé une volonté de “discontinuité” à la banque d’italie, accusée de ne pas avoir détecté les irrégularités et les signes avant-coureurs de la catastrophe (faillite de Veneto Banca et Banca Popolare di Vicenza, deux petites banques locales)
“Nous sommes un Etat souverain qui défend l’épargne, comme le dit la Constitution, et pas les banques. »

+ remise en cause de l’indépendance des banques centrales
Parlementaires ont évoque la vente d’une partie pour ne pas avoir à enclencher la clause de sauvegarde (augmentation automatique de la TVA), à laquelle s’est engagé le pays en cas de dégradation de ses comptes publics (pour rassurer Bruxelles et les marchés)
» idée démentie (mollement) par le Salvini

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9
Q

3 phases C2008

A
  1. liquidité de marché (= possibilité de possible de vendre/acheter des actifs
    financiers sans modifier significativement leur prix)
  2. liquidité de financement (honorer ses
    engagements à leur échéance)
  3. Solvabilité (banques irlandaises, belges, néerlandaises, allemandes)
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10
Q

Jurgen stark sur les politiques non conventionnelles

A

Jurgen stark, ancien membre du directoire de la BCE :
comme disait K.O Pohl (président de la bundesbank 1980) sur l’imflation : comme faire sortir le dentifrice de son tube (impossible de le faire re rentrer),
impossible de retirer les injections massives de liquidités dans l’économie par BC de l’OCDE.
> risque de bulle sur le prix des actifs
> taille anormale des flux de K

+ risque d’incohérence temporelle

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11
Q

discours Mervyn King Bank Of England

A

gouverneur BoE, 2000

“Our ambition, at the Bank of England, is to be boring.”
“ Not, I hasten to add, at events like this. But in our management of the economy where our belief is that boring is best.”

Since our departure from the ERM, in September 1992, successive governments have put in place institutional changes that would deliver stability.
- First the inflation target (92) and then independence of the Bank of England, with the new Monetary Policy Committee (MPC)
- clear fiscal policy framework to ensure that the public finances are in a sustainable state in the long run
>remarkable degree of stability : inflation has averaged 2.7% since 92, more stable than in any period since monthly RPI figures were first collected in 1947.
> rise of output, higher than post war agerage
> BUT sharp rise in sterling against the euro, 40% higher
against the euro than in late 1996. (especially due to the weakness of the euro

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12
Q

SMP

LTRO

OMT

QE

A
  • 2010-12 Securities market programme: achat de 210md € d’obligations souveraines d’États du sud de l’Union européenne
  • 2011 Long term refinancing operations : BCE permet aux banques d’emprunter des montants illimités pour une durée de 3 ans
  • 2012 Opérations monétaires sur titre (Outright Monetary Transactions) remplace SMP : rachat sans limitation des emprunts d’État d’une maturité entre un et trois ans (condition d’ajustement économique)
  • 2015-2018 : 2600md € d’actifs rachetés

résultat : bilan de la BCE x2 depuis 2015 (de 2k md à 4,6 k md € de bilan)
» certains économistes craignent crise hyperinflationniste (Egon Von Greyerz)
» et pourtant, inflation encore sous l’objectif : vers une nouvelle norme ?

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13
Q

l’indep des BC en pratique

A
  • mandats longs des gouverneurs
  • pas d’instruction de l’exécutif
  • transparence (-> crédibilité)

> > BCE : assurée par les traités dont la modif nécessite l’accord des 27 membres
Fed : indep tacite. Une décision majoritaire du Congrès peut modifier le mandat de la Fed (mandat déterminé dans le “Full Employment and Balanced Growth Act, 1978”

corrélation négative entre indep des BC et inflation de LT (Alesina et Summers (1993)

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14
Q

crise russe 98 / brésil

A

FMI refuse de renflouer la Russie

|&raquo_space; spread des bons du trésor brésilien passe de 8% à 16%

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15
Q

indicateurs de la commission européenne quand à la soutenabilité de la politique budgétaire des Etats membres

A

dans le cadre du PSC :

  • indicateur de soutenabilité budgétaire de moyen terme : hausse du solde primaire structurel sur 5 and pour atteindre un rapport dette/PIB de 60% en 2030 (prenant en compte des dépenses supplémentaires futures quand au vieillissement
  • indicateur de soutenabilité à LT : hausse du solde structurel primaire nécessaire pour stabiliser le rapport dette/PIB à horizon infini

PB : repose sur projections de LT de croissance, dépenses et taux d’intérêt. + ne juge pas du niveau de dette tant que les recettes futures couvrent les dépenses futures

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16
Q

adoption de règles budgétaires (chiffre)

A

de 5 à 96 pays entre 1990 et 2015

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17
Q

dette brute / dette nette japon

A

2014 :
dette brute = 246% PIB
dette nette = 127% PIB (dette détenue par entités pb)

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18
Q

On ne connait pas de niveau idéal de dette

A
  • Brit ont déja atteint plus de 200% sans jaamais faire défaut
  • émergents on fait défaut avec dette de 40-45% du PIB (endettée en dollar)
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19
Q

Effets de la relance de 95-97 de Juppé

A

Baisse des impôts
> sans impact sur la croissance car anticipation de la convergence à venir vers l’euro et la consolidation budgétaire
» argument en faveur de l’équivalence Ricardienne

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20
Q

contraction budgétaire pays scandinaves

A

dans les années 90
pas d’effet négatif sur la production
contracition par une baisse des dépenses et pas une hausse d’impots.
Contexte favorable

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21
Q

Reagan-Volcker

Clinton-Greenspan

PM pendant la bulle internet

A

81-89 Inflation élevée et sortie de K&raquo_space; forte hausse du taux d’intérêt (consolidation monétaire)&raquo_space; Expansion budgétaire

90s : Consolidation budgétaire (Clinton : forte taxe sur les plus values car forte croissance et croissance de la bourse > dégage excédent après gros déficits de reagan) compensée par une expansion monétaire (Greenspan : taux de 7% en 91, 3% en 94) par un accord tacite

2000-2001
Fed place les taux d’intérêt en dessous de l’inflation pour faire face aux effets de la récession
» conversion de l’épargne en consommation
» naissance de la bulle spéculative de l’immobilier

US ont moins de stabilisateurs automatiques : plus de policy mix

22
Q

trappe à liquidité

A

Expansion monétaire insuffisante pour ramener le PIB à son niveau potentiel
Japon 90s 2000s (“décennie perdue”, Krugman)
Aujourd’hui en Zone Euro ?

23
Q

policy mix en Allemagne après la réunification

A

incohérence :
- fortes dépenses sociales pour la réunification
- forte hausse des taux d’intérêt pour prévenir inflation (taux de 9% en 91)
» propagation à l’échelle européenne de la consolidation (SME)

24
Q

avantage faillite d’enron

A

pas de crise systémique car risque bien réparti entre bcp d’actionnaires (un avantage de la titrisation)

25
Q

Lettre de Mark Carney au G20

A

juillet 2017
Gouverneur de la banque d’angleterre

« A decade after the start of the global financial crisis, G20 reforms are building a safer, simpler and fairer financial system. »

« The largest banks are considerably stronger, more liquid and more focused. They are now subject to greater market discipline as a consequence of globally-agreed standards to end too-big-to-fail. »

Reforms to over-the-counter (OTC) derivative markets are replacing a complex and dangerous web of exposures with a more transparent and robust system that better serves the real economy. »

26
Q

augmentation des fonds propres dans les banques françaises

A

x2 depuis 2010 pour un même volume d’opérations
» contrainte sur la renta, à l’origine même des FP (baisse par 2 des rentabilités) (mais secteur avec les renta les plus élevées : Rcp = 15-20% contre 8% pour pharma/auto)

> > Bale 3 = 8% de fp (en % des RWA)
mais ce sont les banques qui calculent les rwa : manipulables et manipulés

on est passés de 8% à 8% + 2,5% de coussin de conservation + coussin contra-cyclique (appliqué nulle part dans la zone euro)
+ surcharges pour établissements systémiques (application très progressive)

27
Q

proposition de Macron sur les règles de ratios bancaires

A
  • fixées par les ministres des finances européen et pas par le comité de bâle. (échelle européenne plus que mondiale pour restaurer rapport de force
    » édiction des normes est un instrument de pouvoir et de mise en jeu de la concurrence (enjeu de souveraineté sur les normes prudentielles) : ex PdM de 50% des banques US sur le wholesale market
    » ce sont des quesitons politiques, le politique doit s’en occuper

(Bâle aurait été négatif pour les banques européennes et bon pour les banques américaines car rapport de force entre Europe et US au sein du comité de bâle (benoit de la Chapelle, DGD FBF)

Danger : contre la coopération mondiale car défense des champions nationaux (nécessaires car modèles de grandes entreprises du CAC?)&raquo_space; besoins d’autorités indépendantes sur la question
» proposition va contre l’harmonisation internationale (arbitrage règlementaire, distorsion à la concurrence)
même si décidé à l’échelle européenne
» risque de concurrence règlementaire

28
Q

rationnement du crédit cause fonds propres

A

Deleveraging : après la crise, diminution de la taille du bilan des banques européennes (benoit de la chapelle)

travaux de la BRI ont montré que banques les mieux capitalisées prêtent plus en % de leurs actifs à l’éco réelle
» pendant la crise, banques américaines les mieux capitalisées sont celles qui ont le moins rationné le crédit
» banques européennes qui sont les mieux capitalisées sont celles qui contribuent le plus au financement de l’économie

29
Q

garantie des crédits immo aux US

A

crédits titrisés et garantis par agences fédérales (fanime - fredimac)
» contribuable porte le risque

en Europe et France, banques portent le risque :
france, seul pays du monde ou prêt à taux fixe mais révisable à la baisse quand les taux baissent (cliquet)&raquo_space; tous les consommaterus en profitent, avantage énorme
» possible uniquement car banques solides

30
Q

PME et grandes banques

A

5% du crédit agrégé du secteur bancaire français va aux PME
À l’échelle européenne, 10-15% du crédit va aux est et 5% aux PME

CAC 40 a besoin de grandes banques
mais PME souffrent de l’accès au crédit car très dépendantes du financement bancaire : grandes banques sont celles qui ont le plus adossé leur activités aux marchés financiers
» une grande partie des activités de marché ne contribuent pas au financement masi sont purement spéculatives

Réponse en France : union des marchés de capitaux : accès élargi à la dette et à la titrisation (2 ingrédients majeurs de la crise des subprimes)

France a le taux de crédit le plus bas d’europe car grandes banques solides (alors que même politique monétaire)

> > pb d’offre de crédit aux PME > émergence du ‘crowdfunding’, modes de financement nouveaux qui attirent les petites ets

31
Q

green supporting factor

A

demande d’incitation prudentielle au financement de la transition écologique (demandé par les banques elles mêmes) pour coordonner les pol

32
Q

shadow banking

A

92 000 md $ fin 2015 = 30% des actifs financiers mondiaux
150% PIB etats concernés
33% dans la zone euro (1er contributeurs), US 28%

shadow banking = émanation du secteur bancaire traditionnel
connexion entre banques et ces entités (qui réalisent des opérations assez proches de celles des banques)
» il faut insister sur les canaux de connexion avec les banques : titrisation (créée par les banques)
- financement des hedge funds par les banques (prêts sécurisés)
- SICAV monétaires (money market funds) : gérés par les banques à travers leurs filiales de gestion d’actifs
- assurances : plus grosses copagnies sont filiales de banques

33
Q

Nijdam - Parlons banque en 30 questions

A

post crise : 40 directives, 1400 Textes (standards techniques réglementaires mais srutout micro

2014 projet de séparation bancaire (barnier) européen : enterrée en octobre 2017.
la seule qui reste est la séparation Britannique (règlee Vickers de protection de la bq de détail)&raquo_space; mais est elle auassi à risque avec le Brexit
Bâle 3 : sept 2016: de 900md de fonds propres à moins de 40md de $ jsq 2027

risque systémique : toujours là tant qu’il y aura une liste de banques systémiques (établie par le FSB du G20), avec 30 établissements dont 3 français.

le coussin suplémentaire demandé par le HCSF : +0,25% sur le ratio coretier1/RWA
» FBF a dit “la mesure n’est pas démesurée”
ratio core tier 1 de 15,4% pour 38 bq européennes, les BQ fr sont à 13,7%&raquo_space; en retard
» toutes les bq européennes sont déjà au dessus

Modèle de banque universelle :
- coef d’exploitation = 57% UE, 67% pour les 4 banques fr
» régulateur prône une + grande concentration pour éco d’échelle (Sogé/unicredit, DB/commerz)

Etat Français : 370 md d’euros de garantie et de recapitalisation aux banques en danger (tout n’a pas été utilisé) en 2008

aspect moral :

  • Vatican : la finance a perdu de vue sa finalité qui est l’être humain
  • Lagarde : les banquiers doivent être plus éthiques

Question des talents vers la finance (Ingénieurs allemands / ingénieurs français), écarts de salaires

34
Q

perte de PIB mondial à cause de C2008 ?

augmentation de dette pb cause C2008 ?

auhmentation chomage OCDE ?

A

25% de PIB mondial

30% de dette pb en plus (moyenne OCDE)

3% de chômage moyenne OCDE

35
Q

MARTIN WOLF, MONETARY POLICY HAS RUN ITS COURSE, 12 mars

A

It has made secular stagnation worse. Fiscal alternatives look a safer bet

36
Q
balance courante en % du PIB
 All
italie
esp
france
USA

PEN France
PEN US
PEN Allemagne

A
All = 7,4%
It = 3,1%
Esp = 2,7%
France = -0,9%
USA = -2,4%

PEN France : -20,2% du PIB en 2017 (seuil d’alerte de la procédure européenne des déséquilibres économiques : 35%), -10% en 2018Q4 !
PEN US : -45% PIB !
PEN all = 60% PIB

37
Q

chômage en France

A
  • a commencé à augmenter considérablement à partir de 73 (choc pétrolier)
  • 1e vague 73-89 de 4 à 9%
  • 2e vague 91-97 de 8% à plus de 10%
  • puis stationnarité autour de 9% depuis
    » Profil chomage en France : installation d’un chomage permanent qui dans les meilleures périodes est tombé un peu en dessous de 8% (2008)
  • deriner chiffre : 8,8% (février 2019), insee/eurosta
  • à tous les âges, nv de diplome est un facteur explicatif du chomage. “les diplomes ne protegent pas” : une “légende tenace”
  • creusement des inégalités face au chômage: creusement de la diff de taux entre personnes qualifiées et non qualifiées

taux de rotation de la MO : en forte progression, notamment depuis les 80s.(notamment par les contrats courts, CDD, intérim, contrats aidés, stagiaires, apprentis)

38
Q

chômage US

A
  • en 75, un peu plus haut qu’en France (≈5%)
  • pics à 9% en 75 et 11% en 83 avec les deux chocsP
    puis redescend à 4% en 2000
  • de 4 à 10% en 2008-09
  • refescendu continuelleemnt depuis jsq 4% (et auj meilleur chiffre depuis 1969 à 3,6%
    » pas d’envol du chômage/montée permanente, aucune tendance structurelle à la hausse. mais fluctuations très importantes
    on reste toujouts TRÈS largement en dessous du taux de la grande récession aux US, monté à plus de 25%
  • 3 fois plus importants si pas d’études supérieures et surtout bcp plus variable&raquo_space; forte hétérogénéité : phénomènes de vulnérabilité à la crise et aussi de file d’attente (en cas de crise, personnes + qualifiée va prendre le travail d’un moins qualifié)
39
Q

nb de réformes du marché du travail

A

1 par trimestre depuis 25 ans..
et l’indicateur de la protection de l’emploi n’a pas bougé alors qu’il s’est sensiblement réduit en Europe. (avant la loi MEK)

40
Q

Réformes Hartz 2003-2005

A

Gegard Schroder (SPD) inspiré par Peter Hartz, DRH chez VolksWagen, ou il a négocié la flexibilité des horaires.
OBJ : lutte contre le chomage volontaire et retour en activité. adapter le droit à la nouvelle donne économique ds les services.
4 lois (Hartz I - II - III - IV)
• Hartz II : mini jobs <400€ exonérés de charges sociales, et midi jobs (<800€)
• Hartz IV fusionne les aides sociales et les indemnités des chomeurs depuis plus d’1 an en une allocation forfaitaire unique. (409€/mois en 2017)
combinent incitation pécuniaire (dégressivité des allocations chomage avec le temps) + indemnisation conditionnelle à la recherche d’emploi.
Baisse du chomage estimée à 1,5% (controversée)

en 2012, l’OIT les accuse d’être à l’origine de la crise de la zone € : “Les coûts du travail en Allemagne ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression, avec des conséquences néfastes pour la viabilité de leurs finances publiques. (…) Plus grave, les pays en crise n’ont pas pu utiliser la voie des exportations pour compenser la faiblesse de la demande domestique car leur industrie ne pouvait pas profiter d’une demande intérieure plus forte en Allemagne”.
» effet sur la consommation
» accroissement des inégalités de revenu jamais vue même pendant la réunification

41
Q

emplois aidés/contrats aidés

A

Cible : publics éloignés du marché du travail
• Qualifications insuffisantes
• Handicaps sociaux
Gestion conjoncturelle : 500.000 début années 2000, 200.000 en 2008, 250.000 en 2017
Bilan
• Emploi marchand : forts effets d’aubaine à court terme, mais amélioration des perspectives de maintien dans l’emploi
• Emploi non-marchand : effets emploi net, mais pas d’amélioration de l’accès à l’emploi marchand

1er janvier 2018 : remplacés par le CUI (contrat unique d’insertion)
• contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE), dans le secteur non marchand
• le contrat initiative emploi (CUI-CIE), dans le secteur marchand

> > 2017, Dares : « à court terme, les contrats aidés, particulièrement ceux du secteur non-marchand, permettent de soutenir efficacement l’emploi. »
CDC : « dans certains cas, ces embauches permettent de pourvoir des emplois permanents qui auraient du l’être par des fonctionnaires
PLF 2018 : diminution de 40% de leur budget, réduction par 2 en 2 ans du nb de contrats (200k)
RApport Borello 2018 : 64% des embauches en CUI-CAE n’auraient pas eu lieu en l’absence
d’aide. > mission création d’emplois importante

42
Q

CICE

A

Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.

  • entré en vigueur en 2013 (Ayrault, Pacte national pour la croissance, la stabilité et l’emploi)
  • 2015 : pacte de responsabilité et de solidarité (“zéro charge” sur les travailleurs au SMIC), 20md€ en + du CICE
  • supprimé en 2019 et remplacé par un allègement de cotisations sociales
  • taux : commence à 4% de la masse salariale <2,5 SMIC, puis 6% 2016, 7% 2017, 6% 2018 (jsq 9% dans les outre-mer)
  • coût : 21Md€ en 2018

D’après la loi, les entreprises doivent utiliser le CICE pour investir, embaucher ou conquérir de nouveaux marchés et ne doivent pas l’utiliser pour augmenter les salaires des dirigeants ou les dividendes des actionnaires, mais pas de contrôle de l’utilisation par les administrations fiscales

> > LIEPP : pas d’effet sur l’emploi (mais effet sur les marges)
1e vague du CICE a fait baisser le cout de la MO FR par rapport à la zone euro, mais la 2e moins et le pacte de responsabilité pas du tout.
OFCE : pas d’effet à CT sur les exportations (le dispositif profite plus aux entreprises peu ou pas exportatrices qu’aux entreprises exportatrices)
Comité de suivi du CICE 2014 : les recrutements sont quasi absents des utilisations réalisées ou projetées du CICE
L’institut Coe-Rexecode craint que le CICE ne constitue une barrière à la hausse des salaires au-delà de 2,5 SMIC

43
Q

natural experiment for minimum wage in hungary

A

Paper by Harasztosi & Lindner analyzing this is forthcoming in the American Economic Review.

  • hungary Went from US to France level MW (from 35% of median wage to 57%) from 2000 to 2002

-Key findings: a very large increase in wages of affected workers. A small negative effect on employment.
Small emp elasticity w.r.t. own-wage (“labor demand elasticity”) ≈ -0.2

So what are the channels of adjustment?
3/4 through higher output prices, 1/4 through lower profits.
One exception: big disemployment in tradable sector, where harder to raise prices. [We also find this in our US paper.] But most minimum wage workers are not in tradables.

“Given the relatively small effet on unemployment, our results also suggest that minimum wages can redistribute income from consumers to low-wage workers without large efficiency losses.

44
Q

Tweet trump guerre commerciale

A

2 mars 2018

“When a country (USA) is losing many billions of dollars on trade with virtually every country it does business with, trade wars are good, and easy to win. Example, when we are down $100 billion with a certain country and they get cute, don’t trade anymore-we win big. It’s easy!”

  • blocage ORD
  • invocation de la sécurité nationale comme motif de protection douanière additionnelle
45
Q

% des économistes qui pensent que les barrières douanières réduisent le BE
% des FR fav à + de protection contre la concurrence étrangère

% des FR qui pensent que la M° accroit les ineg sociales

% des emplois en france liés à l’exportation

A

93% (Mankiw)

75% (princemps de l’éco 2018,IPSOS 2017)

68% (IPSOS 2017) : ici accrédité par la théorie économique (même HOS, stopler-samuelson) > CF Milanovic
même si le changement technologique a joué un rôle plus important que le commerce sur l’augmentation des inégalités et l’évolution des salaires et de l’emploi dans les pays avancés (rapport OMC sur le commerce mondial 2017)

20% des emplois

46
Q

Autor, Dorn et Hanson, sur le marché du travail US exposé à la compétition chinoise

A

(2013) : « The China Syndrom: Local Labor Market Effects of Import Competition in the United States »

les bassins régionaux d’emploi les plus exposés à la concurrence des importations chinoises – intensives en travail non qualifié – sont ceux qui ont connu le plus important déclin de l’emploi manufacturier. Mais les gains d’emploi manufacturier provenant des exportations totales sont du même ordre de grandeur que les pertes provenant des importations de Chine dans le cas des États­-Unis et l’effet net sur l’emploi du commerce de biens et services des États­ Unis est probablement très limité à l’échelle de l’économie.

47
Q

% des profits des FMN délocalisés dans pays à fiscalité avantageuse

A

40% (Zucman, « The Missing Profits of Nations »)
2018

> > Il existe aujourd’hui un article standard dans la section « services financiers » des accords commerciaux de l’Union européenne qui mentionne les « bons comportements fiscaux » (lutte contre l’évasion scale, etc.) mais celui­-ci ne suppose aucun engagement juridique contraignant

48
Q

Benassy Quéré et Al, ouverture financière

A

en 2017 :
- ouverture financière mesurée par la balance des paiements courants&raquo_space; pic en 1914 (supérueir à auj), min en 49
et niveau très bas de 45 à 90
- ouverture financière mesurée par un index règlementaire (mesure directe) : forte augmentation dans les pays avancés début 90s, lente augmentation des pays en dvp.

49
Q

“Le dollar est notre monnaie, votre problme”

A

John Bowden Connally
secrétaire du trésor en 71-72 sous Nixon

face à une délégation européenne en 1972 s’inquiétant des fluctuations du dollar américain, il répliqua : « Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème ».

50
Q

comparaisons PIB par tete

  • France/argentine
  • Corée du Sud / Ghana
A
  • en 1913, celui de l’argentine est supérieur, maintenant 2 fois inférieur
  • en 1945, celui de la CS inférieur, maintenant 10 fois supérieur
51
Q

TRIPS

A

Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce

texte annexé à l’Accord instituant l’Organisation mondiale du commerce. Il a pour but d’intégrer les droits de propriété intellectuelle (droits d’auteur, marques de fabrique ou de commerce, brevets, etc.) dans le système OMC en 1995. Cet accord applique les principes du système commercial aux droits de propriété intellectuelle.

plusieurs controverses, au rang desquelles on peut citer l’interdiction qui est faite aux pays en développement de fabriquer des médicaments génériques contre le sida à un coût accessible à leurs populations, les brevets logiciels et le brevetage du vivant.

apparaît de plus en plus comme un instrument de protectionnisme servant à favoriser les monopoles industriels sur les technologies, les semences, les gènes et les médicaments. Cela a poussé les pays du Sud à s’unir pour revendiquer une renégociation en profondeur de cet accord, et en l’absence de réponse positive de la part des pays industrialisés, ils ont refusé toute poursuite des négociations à Cancun en septembre 2003, provoquant l’échec du sommet de l’OMC.
En juillet 2009, le Mercosur élargi (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela, Bolivie et Chili) a adopté une déclaration réclamant la suspension des brevets afin de pouvoir produire les vaccins contre la grippe H1N1, exigeant l’adoption des mesures (plus ou moins) prévues par l’ADPIC afin de « flexibiliser » les règles sur les brevets en cas de pandémie

l’accord autorise les licences obligatoires en cas d’urgence sanitaire

52
Q

Rapport Stern

A

rapport Stern sur l’économie du changement climatique
2006
pour le RU

1er rapport financé par un gouvernement sur le réchauffement climatique mené par un économiste et non par un climatologue

un pour cent du PIB investi à partir de 2006 aurait suffi à fortement atténuer les effets du changement climatique (« soit une augmentation ponctuelle de l’indice des prix, de la même grandeur que des coûts auxquels nous sommes habitués à faire face, par exemple en ce qui concerne les fluctuations des taux de change. Cela ne ralentirait nullement notre activité ») et qu’autrement ce serait risquer une récession jusqu’à vingt pour cent du PIB mondial.

Dès 2008, Nicholas Stern reconnaît avoir « gravement sous-estimé » l’ampleur des risques climatiques et du réchauffement climatique.

2013 : “Looking back, I underestimated the risks. The planet and the atmosphere seem to be absorbing less carbon than we expected, and emissions are rising pretty strongly. Some of the effects are coming through more quickly than we thought then.”