définitions / concepts Flashcards
instruments de la BCE
- facilités marginales de prêt et de dépot à 24h
- MRO (main refinancing operations) par le biais de prise en pension. donne le taux REFI (jsq 3 mois, appels d’offre)
» ces 3 taux sont les taux directeurs. - opérations de refinancement à plus long terme = instruments non conventionnels
> > création de la base monétaire ou monnaie banque centrale (MO)
taux fixé par le CONSEIL DES GOUVERNEURS.
justifications de la PM à CT
les rigidités nominales > modèles néokeynésiens micro-fondés
- canal du taux d’intérêt (économies désintermédiées)
- canal du crédit bancaire > ajustement de la quantité de crédit (pb d’antisélection)
- canal du prix d’actifs : baisse taux entraine hausse prix actifs > equity withdrawal
- canal du taux de change : baisse taux entraine inflatino importée mais aussi demande étrangère
- canal de la prise de risque : baisse taux entraine inv dans actifs plus risquée pour même rentabilité (augmentation du prix d’actifs donc des collatéraux mobilisables)
politiques monétaires non conventionnelles
Instruments pour aller au delà de la “zero lower bound”
•assouplissement des conditions d’octroi pour les opérations de refinancement (appels d’offre)
- collatéraux
- montants
- maturités
• programmes de rachats d’actifs (QE)
•déboucher canaux de transmission
- intervenant directement sur marchés dégadés (BCE 2010 avec le SMP (secutiries market programme)
- conditionner apport en liquidité aux crédits aux ets (BoE, 2012)
> > Japon 2001-2006 (décennie perdue)
fed dès 2008 (notamment T-bonds)
BCE 2015-2018 (oblig d’Etat sur marché secondaire, entreprises) : 2600 md d’euros (QE), (mais SMP dès 2010, LTRO 2011 et OMT en 2012)
-> afflux de K spéculatifs dans les pays dvp (cherchant plus hauts rendements)
Rôle des BC
- émission de billets
- fourniture de liquidité au systeme bancaire via opérations d’open market (memes conditions pour toutes les banques) : achat et vente d’actifs pour la Fed, prises en pension pour la BCE
- conditions d’accès à la liquidité
- taux de réserves obligatoires
- prêteurs en dernier ressort (des banques)
- stabilité des prix
- de la prod
- des taux de change (petits pays notamment et PEP)
- financière (avec ces instruments, et d’autres > conflit d’objectifs?)
> > pour la BCE : « maintenir les taux d’inflation à des
niveaux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme » (Conseil des gouverneurs, mai 2003)
Inflation trop élevée ?
Trop basse ?
élevée :
- taxe implicite de la richesse
- incertitude, distorsion dans les choix éco (ex : différer l’offre si stocks)
- pénalise la croissance à partir d’un certain seuil (Barro)
basse:
- rigidité à la baisse des salaires nominaux > huile dans les rouages
- risque de déflation et de trappe à liquidité
> > BCE, fed, boj, BoE ont une cible de 2%
Blanchard proposait 4% en 2010 en temps d’expansion pour laisser une marge de baisse des taux d’intérêt en temps de crise
contrainte budgétaire intertemporelle des fipu
Tout euro emprunté sera remboursé un jour : Valeur actualisée de toutes les recettes de l’Etat = la valeur actualisée de toutes ses dépenses + sa dette actuelle.
durée de vie infinie : déficit primaire n’a pas forcément besoin de s’annuler, mais la limite du taux d’endettement ne doit pas diverger.
NPV dette quant t> infini = 0
évolution ratio dette/PIB = (r-g)*ratio en t-1 + déficit primaire/PIB
- condition de transversalité : la valeur actualisée du taux d’endettement doit tendre vers 0
• si r>g, stabilisation nécessite excédent primaire (cas dans les 80s
• si r> il est possible d’avoir des déficits primaires tout (+) importants tout en stabilisant voire réduisant le ratio dette/PIB
Règles budgétaires européennes :
- cadre juridique
- règles actuelles
cadre juridique :
- Maastricht 92
- PSC 1997
- 6 pack (2011, TSCG traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance)
- 2-pack (2013)
- déficit < 3% PIB
- dette pb brute < 60% PIB, doit diminuer d’1/20 de son écart par an si plus élevé
- solde public STRUCTUREL > OMT (défini par la Commission européenne pour chaque État, selon la contrainte intertemporelle, limite de 1%PIB de déficit. doit augmenter de 0,5% par an si OMT, mesure ajustée des dépenses pb doit croitre moins vite que la croissance potentielle à MT
> > complexe
risque procyclicité
pb mesure déficit structurel (ex : réévaluations de 3% à -1% pour l’irlande en 2007, -0,5% all en 2016)
peu crédibles (non respectées)
définition budget
définition politique budgétaire
• budget = texte de loi qui spécifie l’origine et le volume des recettes et des dépenses attendus sur une certaine période
issu d’un processus qui dure environ 6 mois : objectifs, projections macro, prévisions recettes, plafond, discussions et vote au parlement
en France : PLF et PLFSS
Stabilisateurs automatiques (importants en France) // impulsions budgétaires >> le solde budgétaire ne représente pas que des choix de PE mais aussi la conjoncture
• PB = Modification exogène des dépenses publiques ou des prélèvements en vue d’influencer l’économie
» stabilisation macro
» soutenabilité des FP
» ne comprend en général pas les décisions d’allocation et de redistribution (relève de finances publiques pures)
Pessimisme dans les 2000s (Taylor, “best to let fiscal policy have its main countercyclical impact through the automatic stabilizers” : éviction de l’inv privé, role stabilisateur faible, faible espace budgétaire, coordination I° inutile)
2010 “new view” de la PB : complémentaire à la PM, d’autant plus quand les taux d’intérêt sont faibles, coordination internationale
calcul du déficit structurel
- top-down (à partir de la croissance potentielle)
- bottom-up ou action-based : compter et quantifier les différentes décisions. très lourd à calculer
justification de la dette
• répartir la charge d’un investissement entre les générations
• assurer une stabilisation macroéconomique
» guerre, catastrophe, grand projet d’inv, chocs sur le revenu (tax smoothing)
engagements “hors bilan” de l’Etat
dettes non comptabilisées : (mais prises en comptes dans les calculs des OMT de l’UE)
- retraites des fct, assurances de dépots, garanties pb
- dépenses liées au vieilissement, catastrohpes naturells, garantie implicie des banques too big to fail
3 types renégociation dette
- Rééchelonnement : Modification des échéances de paiement sans changement de la valeur actualisée des paiements futurs
- Restructuration : Réduction de la valeur faciale et de la valeur actualisée des paiements futurs
- Réduction du taux d’intérêt (baisse de la valeur actualisée sans réduction de sa valeur faciale - cf Grèce 2010s)
solvabilité
capacité à faire face à ses engagements (court long et moyen terme)
- pas de limite théorique pour un état car c’est lui qui fixe ses recettes (pas comme une entreprise)
- mais limite morale et politique
» on considère qu’un État est insolvable si le service de la dette impose des excédents primaires trop élevés pendant trop longtemps (typiquement plus de 5% du PIB pendant plus de cinq ans)
➢ Apprécié par des analyses de soutenabilité de dette (DSA) du FMI
taxation implicite par l’inflation
l’inflation est une taxe implicite sur les détenteurs d’obligations
mais UNIQUEMENT si elle est non anticipée.
sinon intégrée dans le taux d’intérêt (prime inflationniste)
» donc autant le faire direct par la taxation
> > intérêt de l’inflation c’est qu’elle ‘taxe’ implicitement aussi les non résidents
En France, impossible car on ne contrôle pas l’inflation
4 aspects des crises financières
- soudaines
- violentes (six millions d’emplois perdus entre 9/08 et 9/09 aux US)
- fréquentes
- laissent traces persistantes (Espagne : pres d’une decennie de croissance perdue 2008-2018 niveau de PIB (sans parler du potentiel)