théorie semaine 13 : microorganismes du domaine des eucaryotes et applications pratiques de l'immunologie Flashcards
Distinguer les principaux groupes de microorganismes que l’humain côtoie et pouvoir en apprécier la contribution dans son homéostasie
Groupes de m-o étudiés dans ce cours
- bactéries
- virus
- mycètes
- parasites (protozoaires et helminthes)
Appréciation de leur hôte (+ ou -)
- la plupart de ces m-o ne sont pas pathogènes mais quelques-uns oui
Distinguer les mycètes des autres microorganismes étudiés dans ce cours en termes d’anatomie et de physiologie
- caractéristiques générales
- levures
- moisissures
- reproduction asexuée
- reproduction sexuée
Mycètes
- la majorité ne sont pas pathogènes
- non-photosynthétiques
- immobiles
- chimihétérotrophes
- paroi cellulaire fait de chitine (plus résistante à une bactérie, donne une plus grande rigidité)
- plus résistantes aux variations de l’environnement qu’une bactérie
2 groupes
Levures
- unicellulaires
- * exception = dimorphisme –> pseudomycélium
Moisissures
- pluricellulaires
- forme des mycélium
Reproduction asexuée (majorité)
- mitose
- bourgeonnement
- spores asexuées (conidiospores, sporangiospores // les spores permettent l’identification des mycètes)
- AVANTAGE : très grand nombre de descendants/spores
- quand un environnement est favorable
Reproduction sexuée
- méiose
- spores sexuées (zygospores, ascospores, basidiospores)
- quand un environnement est défavorable
Décrire les mycoses (selon la profondeur de la pénétration du mycète dans l’hôte, associées à des pathogènes primaires et opportunistes)
- description générale
- différents groupes
- traitements
Mycoses
- infections fongiques
- croit lentement mais souvent chronique
- généralement aucun symptôme au début, seulement quand l’infection est avancée
- durée dépend de chaque type de mycète
- ce sont les toxines libérés par les mycètes qui sont nocives
Différents groupes (selon la profondeur de la pénétration dans les tissus) (4)
- Systémique (plus profond)
- agents pathogènes primaires = fortes virulences chez un hôte sain
- peuvent toucher plusieurs tissus et organes
- agents pathogènes opportunistes = humains sains survivent à ceux-ci donc les opportunistes s’attaquent aux immunodéficients et déséquilibre leur homéostasie (ex.: Candida albicans) - Sous-cutanée
- blessures dans laquelle s’introduisent des mycètes présents dans le sol et sur la végétation - Cutanée
- épiderme, poils, cheveux, ongles
- exemple : dermatomycose - Superficielle
- surface de l’épiderme
- surface de la tige des poils et des cellules épidermiques supercifielles
- entraine aucune réaction inflammatoire
Traitements
- difficile, car les mycoses (mycètes) contiennent aussi des cellules eucaryotes
- difficile de viser seulement les mycètes et non tous les eucaryotes
Distinguer les protozoaires des autres microorganismes étudiés dans ce cours en termes d’anatomie et de physiologie
- caractéristiques générales
- kystes
Protozoaires
- la majorité ne sont pas pathogènes (sur 20 000 espèces)
- eucaryotes unicellulaires
- généralement aérobies (certaines espèces anaérobies facultatives)
- dans l’eau et le sol
- stade d’alimentation et de la croissance = trophozoïtes
- certains font partie du microbiote normal des animaux
- chaque espèce à un cycle de vie différent
Lorsque les conditions sont difficiles
- certains produisent une enveloppe protectrice (kystes) permettant la survie à l’extérieur de l’hôte (état de dormance, très résistants)
- certains forment des kystes reproductifs (oocystes ou ookystes // reproduction asexuée et observer lorsque le nombre de kystes augmente)
- les kystes sont difficiles à gérer
Distinguer les helminthes des autres microorganismes étudiés dans ce cours en termes d’anatomie et de physiologie
Helminthes
- Eucaryotes pluricellulaires
- Vers parasitaires responsables de parasitoses = helminthiases
- 2 embranchemenst = Plathelminthes (plats) et Némathelminthes (ronds)
- Peuvent être dépourvus de système digestif (car ils puisent leurs nutriments directement de l’hôte)
- Système nerveux et locomoteur rudimentaires
Cycles vitaux souvent complexes
– suite d’hôtes intermédiaires pour chacun des stades larvaires (peut être chez des organismes différents)
– hôte définitif pour le stade adulte
Dioïques
- organes reproducteurs mâles et femelles séparés
Monoïques
- hermaphrodites = 2 organes reproducteurs (possède les 2 sexes)
Définir les vaccins
- historique
- définition
Historique
- premier effet de l’immunisation/variolisation (début 18e siècle) = 1% (après traitements) vs 50% de mortalité
- Edward Jenner : bases de la pratique moderne de la vaccination en inoculant le virus de la vaccine à des personnes qu’il voulait protéger contre la variole
- Pasteur (19e siècle) : base de la vaccination = choléra de la poule/rage
Définition - vaccin
- produit biologique fabriqué à partir de m-o complets, de leurs constituants ou de leurs produits
- on leur enlève la capacité de produire la maladie (inoculation), mais on conserve la capacité d’induire une réponse immunitaire en vue d’une future infection
Expliquer pourquoi la vaccination est efficace
- immunogénicité
- efficacité
Immunogénicité
- mesure l’ampleur de la réponse que le corps peut générer
- % d’individus en santé après avoir reçu une dose de vaccin et qui atteignent un titre d’anticorps protecteurs
Efficacité
- mesure du % de la population vaccinée qui devient protégée contre toute forme de la maladie
- les vaccins administrés contre les maladies virales sont beaucoup plus efficaces que ceux administrés contre les bactéries entériques pathogènes
Nommer les principaux composants d’un vaccin et connaître leur rôle
- Antigènes (monovalents, polyvalents ou combinés)
- Adjuvents
FONCTION : produits chimiques qui permet d’augmenter l’efficacité des vaccins (garde Ag plus longtemps au site d’infection, ce qui amplifie l’effet du vaccin pour renforcer le pouvoir immunitaire) - Liquide de suspension
- Agents de conservation (ATB)
FONCTION : empêche la contamination bactérienne avant l’administration - Agents de stabilisation
- Traces du milieu de culture
FONCTION : ont servi à la multiplication des agents pathogènes et les virus ont besoin de cellules pour se reproduire
Différencier les différents types de vaccins : atténué, inactivé (entier, à protéines, à polysaccharides, conjugué), à ADN et à ARN. Connaître les avantages et inconvénients de chaque type de vaccin
- pistolet à gène
Vaccin atténué
- vivants atténués
- chaleur, agent chimique, manipulation génétique
- plusieurs passages en milieu de culture qui les affaibli mais assez fort pour le vaccin soit efficace
AVANTAGE : Bonne réponse immunitaire
INCONVÉNIENT : Risques pour les personne avec un système immunitaire affaibli (ex.: femme enceinte)
Vaccin inactivé (mort)
- entiers
- subit traitement de chaleur ou chimique
AVANTAGE : Sécuritaire
INCONVÉNIENTS : moins bonne réponse immunitaire, car les virus sont moins forts (besoin de doses de rappel, augmentation de la dose ou ajout d’adjuvants)
Vaccin en sous-unités
- constitué de morceaux du virus/microbe ou de ses toxines
- inactivé
- Polysaccharides
INCONVÉNIENTS : réponse immunitaire moins vigoureuse (Ag T-indépendants) + peu de mémoire immunitaire (lymphocytes T mémoires inactivés) + doses de rappel souvent nécessaires - Protéines (ex.: toxines)
AVANTAGE : Bonne réponse immunitaire (avec rappel) - Conjugué
- Ag m-o + Ag de d’autres m-o
AVANTAGE : Augmente l’efficacité de la réponse immunitaire
Vaccin à ADN
- vaccin contre les toxines (anatoxines)
- ADN dans un vecteur viral non réplicatif (AstraZeneca Johnson&Johnson)
- Seul vaccin à ADN commercialisé chez l’humain
- Matériel génétique du coronavirus est traduit sous forme d’ADN et est ajouté à un virus inoffensif
- Transcription et traduction de la protéine S
Vaccin à ARN (ex.: contre la Covid = Pfizer-BioNTech, Moderna)
- ARNm codant pour la protéine S (spicule)
- ARNm ne pénètre pas dans le noyau
- La cellule fabrique les protéines, les présentes à sa surface et en expulse
Pistolet à gène
- méthode de vaccination
- plus rapide et efficace entre chaque personne
Discuter de l’importance des tests diagnostiques basés sur l’immunologie
- sécurité des vaccins
Importance des tests diagnostiques basés sur l’immunologie
- grand intérêt diagnostique
- patient peut avoir eu la maladie, avoir actuellement la maladie, avoir été vacciné, avoir reçu une injection d’immunoglobulines spécifiques
Sécurité des vaccins
- risque faible par rapport à la contraction de la maladie
- risque d’allergies très faible
Distinguer la sensibilité de la spécificité dans les tests immunologiques
Sensibilité :
- proportion d’échantillons positifs correctement détectés parmi les maladies
- probabilité que le test donne un résultat négatif lorsque l’échantillon est un vrai positif (faux négatif)
Spécificité :
- proportion d’échantillons négatifs correctement détectés parmi les sains
- probabilité d’obtenir un faux positif lorsque l’échantillon est un vrai négatif
Définir les anticorps monoclonaux et comprendre leur utilité dans les recherches biomédicales
Anticorps monoclonaux
- peut garder indéfiniment en culture des clones de cellules productrices d’anticorps qui sécrètent d’énormes quantités d’anticorps identiques
- homogènes
- hautement spécifiques
- production facile de grande quantité d’Ac
- détecte présence bactéries pathogènes
- tests de grossesse
- utilisent dans les tests sérologiques afin de prévenir le rejet d’organes greffés et pour fabriquer les médicaments immunosuppresseurs servant à traiter les maladies auto-immunes
Pouvoir expliquer le fonctionnement et l’utilité des réactions de précipitation, d’agglutination et d’hémagglutination
Réactions de précipitation
UTILITÉ :
- Met en évidence l’Anticorps ou l’Antigène qu’on recherche
- Détection de la présence de protéines d’un virus (ex.: VIH)
FONCTIONNEMENT :
- Ag et Ac se fixe, ce qui forme un complexe (rapide)
- utilise la complémentarité Ag et Ac
- si le ratio Ac/Ag est optimal, bonne dilution = obtient un réseau de précipitations en suspension
- formation du précipité (étape plus longue)
- utilisation de l’immunoélectrophorèse = pour séparer les protéines avant de révéler leur présence (ex.: transfert Western pour le diagnostic du VIH)
Réactions d’agglutination/hémagluttination (sang comme en anatomie)
UTILITÉ :
- fait intervenir des Ag non solubles (particulaires)
FONCTIONNEMENT :
- Réaction positive = agrégations visibles donc la présence d’Ac révèle que la personne a déjà été infectée
- Réaction directe = pour détecter Ac contre gros Ag (ex.: érythrocytes)
- Réaction indirecte = pour détecter Ac contre un Ag fixé (ou pour détecter Ag en utilisant un Ac fixé)
Expliquer le principe général derrière les techniques d’immunofluorescence et immunoenzymatiques, de même que l’utilité de ces tests
Techniques d’immunofluorescence
- détection par Ac fluorescents
- Directe = identification de m-o sur échantillons cliniques
- Indirecte = révèle la présence d’Ac dans le sérum d’une personne qui a été exposée à un m-o
Méthodes immunoenzymatiques (ELISA)
- exemple : tests Covid
- détection d’un m-o dans l’organisme
- Directe = pour détecter Ag (présence de drogues ou de produits dopants dans l’urine)
- Indirecte = pour détecter Ac (présence d’anticorps contre le VIH dans le sang)
- Test de grossesse = détection hormone et Ac se fixe sur hormone, ce qui affiche un résultat positif (bandes colorés)