théorie pht-6006 Flashcards
3 effets de la TMO
1- neurophysiologique
2- biomécanique
3- psychologique
est-ce que la TMO est prouvée efficace?
oui, mais de courte durée
Quel est l’effet le plus important de la TMO?
Neurophysiologique, effet sur l’inhibition de la douleur
Quels sont les mécanismes d’inhibition de la douleur? (3)
SNP : diminution tonus & médiateurs de l’inflammation
Moelle épinière & SNC : hypoalgésie
quelles sont les caractéristiques de l’effet analgésique de la TMO?
transitoire, local & à distance
Pourquoi utiliser la TMO?
1- créer une fenêtre de temps pour optimiser les exercices avec moins de douleur
2- alliance thérapeutique
** toujours dans le contexte d’un plan de tx multimodal avec une approche biopsychosocial et basée sur un raisonnement clinique approfondi
est-ce que la TMO est efficace pour les lombalgies?
oui, aigus & chronique comme effet transitoire localement et à distance
4 drapeaux rouges à intercepter pour les lombalgies
1- syndrome de la queue de cheval
2- fracture
3- métastases
4- infection
qu’est-ce qu’un drapeau rouge?
ensemble de si&sy qui émettent une suspicion d’une pathologie sérieuse non-msk et nécessitant une intervention médicale, parfois urgente
–> pas un si ou sy plus important qu’un autre, c’est le portrait clinique qui dicte notre conduite
quoi faire si notre niveau d’inquiétude que le patient a une pathologie grave est bas, mais qu’il a quand même quelque si&sy hors du commun?
filet de sécurité
à quel segment de la colonne vertébral débute la queue de cheval?
L1
présentation clinique possible de la queue de cheval
doit obligatoirement inclure 1 des symptômes suivants :
- dysfonction vésicale ou intestinale
- diminution de la sensation selle
- dysfonction sexuelle
Possible déficit neuro au MI (dermatome, myotome, réflexes)
douleur sévère est constante qui peut distraire le patient des autres symptômes
quelle est la conduite à avoir si SY queue de cheval?
urgence médicale, décompression doit être fait en 12-24h, sinon risque de déficits permanents ou même mort
qu’est-ce qui est prouvé efficace dans les guide de pratique clinique pour les lombalgies (4)? ce qui ne l’est pas? (3)
prouvé : exercice, rester actif, TMO, AINS
non-prouvé : traction, chx, imagerie
expliquer la signification du rouge, jaune, vert dans la classification TBC
rouge = référence MD
jaune = patient à prendre en charge en physio avec quelques facteurs psychosociaux ou des comorbidités ou douleur qui descend dans la jambe
vert = patient à prendre en charge à une fréquence moins élevé en physio car peu/pas de facteurs psychosociaux + dlr axiale
quelles sont les 3 catégories d’approche de traitement dans la TBC?
1- modulation des symptômes
2- contrôle de mouvement
3- optimisation fonctionnelle
décrire le cheminement de raisonnement clinique pour une approche de modulation de symptômes basée sur la TBC
1- est-ce que le patient est irritable/inflammé? prescrire du repos actif
2- est-ce que la patient répond à une direction préférentielle? prescrire McKenzie
3- si non à la question #2, essayer la traction et en faire s’il y répond.
4- Si le patient ne centralise plus, essayer la manipulation (s’il répond aux critères)
5 critères pour identifier les patients qui pourraient bénéficier de la manipulation
1- durée apparition < 16 jours
2- pas de symptômes distal au genou
3- FABQ < 19
4- RI hanche >35 degrés
5- hypomobilité lombaire
–> pt doit avoir 4/5
–> si le patient ne fit pas, ça ne veut pas dire qu’il ne pourrait pas en bénéficier
4 limitations des système de classification
1- peu de relation avec la sévérité/pronostic
2- >50% pt ne se classent pas
3- considère surtout la douleur nociceptive
4- peu de considération des facteurs psychosociaux
5 domaines du modèle de gestion des vecteurs en santé + leur catégorie respective
1- facteurs nociceptifs : A = classifiable, B = non-classifiable
2- SN : A= périphérique, B = centrale
3- comorbidité : A= physique, B = mentale & sommeil
4- cognitivo-affectif : A= cognition mal-adapté, B=comportement mal-adapté
5- contextuel : A= p/r travail, B = p/r soutien social
pour chaque domaine du modèle de gestion des vecteurs en santé, quels questionnaires seraient appropriés?
1- nociceptif : PDQ
2- SN : CSI, DN4
3- comorbidité: BDI-II
4- cognitivo-affectif : TAMPA, Startback, FABQ, PCS
5- contextuel : WATT, OMPQ, Orebro
expliquer le questionnaire PDQ (but, critère)
but = détecter la présence de dlr neuropathique
<12 = peu probable
>19 = très probable (90%)
(entre les 2 = incertain)
expliquer le questionnaire CSI (but, critère)
but = détecter la présence de sensibilisation centrale
>40 = probable
expliquer le startback questionnaire
but = établit un pronostic de chronisisation
>4 = risque modéré, regarder les sous-catégorie
>4 dans les sous-catégorie = risque élevé
examen sommaire MI
1- examen subjectif
2- observation : posture, marche, tests fonctionnels
3- éval neuro : clonus, babinski, réflexes, dermatomes, myotomes
4- tests neurodynamiques : SLR, SLUMP, PKB, FPC
5- tests articulaires/musculaires : ROM/AROM/RISOM du rachis et des extrémités
6- tests vasculaires : pouls pédieux, tibial, poplité et fémoral
7- tests spéciaux : batterie de test pour la sacro-iliaque ( thigh thrust, écartement, rapprochement, sacral thrust), traction, compression, RPC (fracture), PPA lombaire et sacré
but de l’examen sommaire
1- éliminer red flags/référence nécessaire (référer si neuropathie sur >2 régions adjacente)
2- cibler les régions nécessitant un examen biomécanique détaillé
3- débuter dx différentiel
4- indiquer l’orientation du tx immédiat
but de l’examen biomécanique détaillé
1- préciser si patho sérieuse/dlr viscérale
2- confirmer l’impression clinique
3- mécanisme de blessure, facteurs biopsychosociaux, drapeaux jaune/noir/bleu
articulations cheville/pied impliqué dans la FP/FD
1- talo-crurale (tibio-talaire)
2- médio-tarsienne (talo-naviculaire+++)
3- tibio-fibulaire distale
4- tarso-métatarsienne (fanning si FD, folding si FP)
structures qui passent dans le tunnel tarsien médial
1- tibial post
2- long fléchisseur des orteils
3- long fléchisseur de l’hallux
4- grande veine saphène
5- artère tibiale post
6- nerf tibial
conséquences d’un SY tunnel tarsien
diminution supination avant/arrière pied
articulations cheville/pied impliqué dans la supination/pronation
1- subtalaire ++
2- médio-tarsienne (calcanéo-cuboïdienne ++)
3- tarso-métatarsienne (fanning si pronation, folding si supination)
articulations dans le pied qui bougent peu
1- cunéo-naviculaire
2- cubo-naviculaire
3- cunéo-cuboïdienne
4- intercunéiforme
structures passives et active de l’arche longitudinale interne du pied
passives : fascia, spring ligament, long & court lig. plantaire
actives : tibial post, fibulaires, ABD hallux, long fléchisseur hallux, fléchisseur orteils
exercices pour l’arche plantaire
1- short foot exercise
2- toe spread out exercice
3- toe flexor exercise
4- NMES
déficience et limitation à la marche de l’ostéoarthrose de la hanche
- manque ext/RI hanche
- diminution ext phase appui, diminution longueur pas côté atteint
- compensations : lordose lombaire, antéversion du bassin, flex tronc
définition de la manipulation
mvt rapide et sec qui aide à créer un espace dans une articulation
grade, force, vélocité de la manipulation
grade 5 = courte amplitude qui dépasse R2 (commence un tout petit peu avant R2)
force minimale
haute vélocité/accélération
3 catégories d’effet de la manipulation
1- mécanique
2- neurophysiologique
3- psychologique
effets mécanique suggérés (6) et démontré (2) de la manipulation
suggéré :
- libérer pli synovial/méniscoïde/souris
- étirer capsule/tissus mous
-briser les adhérences
-réduire fixation
-augmenter AA en modifiant l’axe de mvt
- relâcher tension sur SN
démontré :
- augmenter AA
- séparation des surfaces articulaire (GAP) : augmente volume, diminue pression intra-articulaire, diminue résistance au mvt
** effets temporaires**
effets neurophysiologiques de la manipulation (4)
1- cascade de réponse a/n central et périphérique
2- augmentation seuil de dlr à la pression au site et à distance
3- changement a/n intégration sensorimotrice du SNC
4- diminution sommation temporelle
** effets temporaires**
effets psychologiques de la manipulation (1)
placebo, pourrait être spécifique à la région
6 indications de la manipulation
1- fixation articulaire
2- plateau dans les mobilisations
3- structures méniscoïdes/replis synovial/souris
4- hypertonicité musculaire
5- raideur articulaire
6- douleur
8 catégories de contre-indications à la manipulation
1- p/r thérapeute
2- p/r patient
3- tissu osseux
4- neurovasculaire
5- inflammatoire
6- métabolique
7- tissus mous
8- autre
CI manipulation p/r thérapeute (5)
1- éval subjective/objective insuffisante
2- n’a pas demandé le consentement
3- limite physique
4- état mental
5- manque de confiance
CI manipulation p/r patient (9)
1- non-consentant
2- obsession avec manipulation
3- instabilité
4- SFM anormale
5- état mental
6- incapacité communiquer
7- incapacité à relaxer
8- dlr dans la position de la technique
9- intoxiquer
CI manipulation p/r tissu osseux (5)
1- fracture
2-luxation
3- cancer/métastase
4-infection
5- anomalies congénitales
CI manipulation p/r neurovasculaire (4)
1- si&sy queue de cheval/moelle épinière
2- patho vasculaire, pt sous anticoagulant
3- si&sy de dysfonction artérielle cervicale
4- SY Wallenberg (atteinte PICA)
CI manipulation inflammatoire (3)
pathologies suivantes en phase active :
1- arthrite rhumatoïde/psoriasique
2- SY Reiter
3- spondylarthrite ankylosante
CI manipulation métabolique (2)
1- ostéoporose
2- maladie Paget
CI et précautions manipulation tissus mous (7)
1- SY Down, Marfan, Grisel, Ehler-Danlo
2- SFM inapproprié
3- ostéogénèse imparfaite
4- hyperlaxité ligamentaire (précaution)
5- trauma aigu (précaution)
6- achondroplasie
7- mdx qui touche collagène (corticostéroïdes)
3 clientèles à faire des manipulations avec précautions et pourquoi
1- enfants : plaque de croissance, intégrité ligamentaire & consentement
2- personnes âgées : intégrité des tissus
3- femmes enceintes : dépend de la région
2 types de manipulation & particularité
1- distraction : poussée perpendiculaire aux surfaces
2- glissement : poussée // surface
5 étapes de la manipulation
1- consentement éclairé : avantages/risques/effet/autres options
2- s’assurer de l’intégrité des tissus
3- posture adéquate : confort pt important
4- pause pré-manipulatoire
5- manipulation
qu’est-ce que la pause pré-manipulatoire et à quoi sert-elle?
dernière étape de sécurité, permet d’évaluer le confort/reproduction symptômes/tolérance des tissus
–> tenir 10 sec
–> redemander consentement du pt
si inconfort/dlr, modifier la position et refaire la pause pré-manipulatoire. Si ça persiste, CI
but du verrouillage
1- être spécifique & efficace : concentrer les forces au même endroit
2- sécurité : protéger tissus environnants
dans le verrouillage, dans quelle position est la structure qui sera à manipuler/mobiliser?
au neutre
en général, la position du verrouillage sera laquelle pour les conditions suivantes?
1- instabilité
2- sténose
3- pathologie discale
qu’est-ce qui est le plus important à prendre en compte dans la position?
1- direction opposée à l’instabilité
2- verrouiller en flexion
3- verrouiller en extension
important = confort du patient!
pourquoi l’éval neuro classique n’élimine pas la présence d’une neuropathie par compression? quoi ajouter à l’éval?
fibres de petit diamètre sont + souvent touchées en premier, l’éval neuro classique évalue surtout les fibres de gros calibre.
ajouter température et piqûre
quels sont les critères d’un test neurodynamique positif?
1- reproduction partielle des symptômes de consultation
2- manoeuvre de différenciation qui incrimine le tissu neuroméningé
(3) - asymétrie côté sain et atteint
qu’est-ce qu’un test neurodynamique positif indique?
mécanosensibilité du tissu neuroméningé
est-ce qu’on peut se fier à notre évaluation de dermatomes?
non, 50% des pt n’ont pas une distribution standard
effets démontrés des manoeuvres neurodynamiques (2)
5 effets possibles
1- hypoalgésie
2- diminution oedème intra-neural
possible :
1- améliore mvt du nerf
2- diminution oedeme/pression extra-neural
3- dispersion médiateurs de l’inflammation
4- réponse neuro-immune
5- facilitation modulation descendante
5 régions où le tissu neural bouge peu
–> qu’est-ce que ça apporte au portrait clinique?
C6, T6, L4, post genou, ant coude
reproduction de symptômes normal
5 choses à évaluer dans l’éval du tissu neural
1- questionnaire : DN4, CSI, LANSS, PDQ…
2- caractéristiques de la douleur (sujectif)
3- examen neuro
4- manoeuvres neurodynamiques : SLR, PKB, SLUMP, ULNT, FPC
5- palpation SNP
techniques de traitement du tissu neural
1- éducation
2- slider/tensionner
3- traitement des interfaces
6 précautions aux manoeuvres neurodynamiques
1- autres structures impliquées dans le test
2- problème circulatoire, DB
3- symptômes d’origine centrale
4- blessures, anomalies des interfaces
5- conditions inflammatoires, infectieuses, virales
6- dlr aigu/sévère
2 CI manoeuvres neurodynamiques
1- signes neuro qui s’aggravent
2- toutes les CI/red flags de la TMO
dans quels contextes clinique utiliser l’ultrasonographie?
- évaluation : qualitative et quantitative
- intervention : rétroaction visuelle, application de modalités thérapeutiques
que peut-on mesurer (éval quantitative) avec l’ultrasonographie?
1- mesures géométriques
2- échogénécité/luminosité
3- texture
avantages de l’ultrasonographie (5)
1- accessible et peu coûteux
2- portable
3- rapide (possibilité de comparer avec côté sain rapidement)
4- éval statique et dynamique
5- tolérance (peu radiation)
désavantages de l’ultrasonographie
1- influencé par l’habileté de l’évaluateur
2- petite fenêtre d’exposition
3- limitation pour certaines structures msk
4- accès à la formation peu développé
ce qui est important à retenir pour le cadre législatif en regard de l’ultrasonographie en physiothérapie
image doit être conservée dans le dossier physio et ne peut pas être transmise à une tierce personne + doit être faite dans le cadre de pratique de la physio seulement
qu’est-ce qu’une onde de l’ultrasonographie?
onde acoustique (mécanique) de 10kHz à 20 MHz capable de pénétrer et interagir avec le corps pour créer une image
rôle du cristal piézoélectrique dans l’ultrasonographie
convertit l’énergie électrique et mécanique et vice-versa
de quoi est dépendante la réflexion du l’ultrasonographie?
1- impédance acoustique
2- angle de tir
qu’est-ce que la diffusion dans l’ultrasonographie et qu’est-ce que ça cause?
phénomène de réémission dans toutes les directions de l’espace
–> donne l’aspect granuleux/bruité d’une image
–>permet de mesurer la texture
qu’est-ce que l’effet doppler et ce que représente les couleurs associées? (ultrasonographie)
mesure du décalage de fréquence d’émission
–> rouge si le mvt se rapproche (augmentation fréquence)
–> vert si le mvt s’éloigne (diminution fréquence)
4 types d’artéfacts et leur définition (ultrasonographie)
1- anisotropie : changement de l’échogénécité par l’angle de tir
2- renforcement acoustique : tissu plus blanc (liquide)
3- ombre acoustique : tissu très sombre, qqch de complètement réflété et très dense (calcification)
4- réfraction (dans tissus profonds)
relation résolution, fréquence, pénétration et type d’onde (ultrasonographie)
augmentation fréquence = meilleure résolution mais moins de pénétration –> sonde linéaire 5-12MHz
diminution fréquence = résolution limitée mais meilleure pénétration –> sonde curvilinéaire 5-8MHz
quels sont les 3 mode de l’ultrasonographie et leur différence?
1- mode A = ne produit pas d’image, représente l’amplitude de signal radio-fréquence e/f temps et indique la profondeur des structures réfléchissantes
2- mode B = mode brillance, produit une image en combinaison de plusieurs tirs
3- mode M = image obtenue en 1 seul tir e/f temps
définir les mots suivants :
1- hypoéchoïque
2- hyperéchoïque
3- isoéchoïque
4- anéchoïque
1- + noir (muscle)
2- + blanc (os)
3- même valeur (parce que l’échogénécité est relative aux tissus)
4- noir (épanchement, vaisseaux)
4 étapes du maniement de la sonde de l’ultrasonographie
1- plan (transverse, longitudinal)
2- déplacement de la sonde (alignement, rotation, tilting)
3- regarder ce qui apparaît à l’écran
4- ajuster les paramètres de profondeur, gain et image statique ou dynamique
convention de plan d’évaluation dans l’ultrasonographie
transverse : gauche = gauche, droite = droite
longitudinal : gauche = proximal, droite = distal
comment augmenter la fidélité dans l’ultrasonographie?
1- position standardisée
2- marqueur en A qui produit une ambre acoustique
3- logiciel mathlab
comment mesurer l’échogénécité? (ultrasonographie)
moyenne de teinte de gris de chaque pixel dans la région d’intérêt
–> chaque pixel a une valeur de 0 à 255
comment mesurer la texture (ultrasonographie) et à quoi ça sert?
analyse matricielle, façon d’objectiver l’intégrité des tendons
qu’est-ce qu’une valeur de distance acromio-humérale pathologique? (ultrasonographie)
< 6mm, représente un moins bon pronostic
comment objectiver un SY du tunnel carpien avec l’ultrasonographie?
1- aire transverse nerf médian >12 mm carré
2- mesurer l’excursion transverse et longitudinal du nerf
3- déformation en sablier
4 modèles de la santé
1- biomédical
2- biopsychosocial centré sur le patient
3- socio-environnemental
4- comportement sains/wellness
évolution du modèle de la santé en physiothérapie
1- biomédical
2- basé sur la santé et les incapacités
3- basé sur la santé, les incapacités et les facteurs contextuels
4 types de MC
1- corps et esprit
2- biologique
3- énergétique
4- manuelle
pourquoi il y a un essor des la MC?
augmentation des coûts de la médecine scientifique + approche plus proche des gens
limites de la médecine scientifique et E.I
les gens désirent une auto prise en charge et ont un besoin de prendre leur propre décision
risques associés à la MC (5)
1- qualité médiocre, falsifié, contrefait
2- praticien non-qualifié
3- dx tardif ou non-utilisation d’un tx efficace
4- information trompeuse ou non-fiable
5- E.I ou interactions
qu’est-ce que la religion/spiritualité peut influencer?
7 positif
2 négatif
1- aspect psychosomatique d’une atteinte à travers le domaine psychoimmunologique
2- engagement du pt
3- soins donnés & reçus, décision médicales
5- mécanismes de coping
6- changements de comportements positifs
7- améliore santé mentale
8-améliore système immunitaire, endocrinien et CV
mais
- peut diminuer la durée de vie si en conflit avec valeurs
- peut être non favorisant
5 comorbidités communes et leur impact
1- facteurs endocrinaux : impact sur la fragilité des tissus
2- nutrition : impact sur formation de collagène, conduction nerveuse & formation musculaire
3- sensibilité alimentaire
4- pharmacologie : tissu conjonctif & effets secondaires (vitamine, électrolyte, allergie, immunité & atteintes nerveuses)
5- sommeil : principal facteur obésogène, effet sur l’insuline, réflexes, attention, immunité, dlr, guérison
7 facteurs de la médecine préventive
1- éviter tests inutiles
2- tabac
3- activité physique
4- nutrition
5- fragilité osseuse
6- HTA, CV
7- stress et dépression
règle de l’approche préventive
0-5-30
- 0 tabac
- 5 portions fruits/légumes
- 30 min activité physique
3 facteurs qui ont le plus d’impact a/n de la mortalité/morbidité?
1- sédentarité
2- tabac
3- alimentation
comment encourager des changements des HDV?
1- roue du changement : pré-contemplation, contemplation, préparation, action, maintien
2- 5A : ask, advice, assess, assist, arrange
3- être empathique, soutenir sentiment auto-efficacité
4- encourager vis-à-vis changement HDV et non seulement le poids
conséquences du tabac
1- 30% maladies CV
2- 85% cancer poumon & MPOC
3- >200/années meurt par fumée secondaire
4- maladies parondontales et tumeurs malignes de la cavité buccales
5- affecte le système vasculaire : contraction vaisseaux, déformité globules rouge, compétition CO-CO2, diminution synthèse collagène, perturbe leucocyte
–> conséquence = 6x infection, retarde consolidation osseuse, 3x pseudoarthrose
ce qu’il faut faire en physio vis-à-vis tabagisme
- consolider dans dossier
- recommander l’abandon selon contexte et référer
- expliquer les délais de guérison possbile
conséquences de la sédentarité
facteur de risque de l’obésité, dB, HTA, cancer colon, maladies CV
ce qu’il faut faire en physio vis-à-vis activité physique
promotion selon les recommandations :
- 1h/jour pour 5-17 ans + 3h muscu/sem
- 150 min/sem pour adultes + 2h muscu/sem
prévention des chutes chez PA
vers quoi sont orientés les thérapies vis-à-vis l’alimentation?
- choix judicieux plutôt que prescription
- aliments + nutritifs et moins transformés
- souci écologique
- fruits, légumes, protéines végétales
- diminution 5-10% poids corporel max par counseling alimentaire intensif (après 6 mois infractueux, pharmaco possible)
- hydratation ++
suppléments recommandés en alimentation
1- calcium + vitD chez >50 ans
2- acide folique femme enceinte
ce qu’il faut faire en physio vis-à-vis alimentation
- promouvoir saine alimentation selon guide
- s’informer mode/rites religieux sans jugement
- s’assurer apport alimentaire suffisant pour récupération
ce qu’il faut faire en physio vis-à-vis fragilité osseuse
- questionnaire FRAX >50 ans
- promouvoir AP, vitD, calcium, prévention chutes
- ostéodensitométrie >65 ans
- attention aux jeunes avec fx de stress répétés : déficit calorique?
ce qu’il faut faire en physio vis-à-vis HTA/CV
prendre pouls & pression (profil vasculaire)
ce qu’il faut faire en physio vis-à-vis la dépression/anxiété
- questionnaire pour détecter
- relaxation, méditation
- sommeil ++
- capnographie, cohérence cardiaque, mindfulness
5 exemples de facteurs endocriniaux
1- stress/surmenage
2- diminution hormones sexuelles avec âge/autres conditions
3- hypo/hyperthyroïdie
4- corticostéroïdes et anabolisants
5- dB
formes articulaires (concave/convexe) C0-C1-C2
C0 = convexe
C1 = concave avec C0 + vers l’avant et médial, convexe avec C2
C2 = convexe + pivot a/n dent
vers quelles structures y a-t-il des afférences avec les articulations crânio-vertébrales (avec les 3 premiers nerfs cervicaux C0-C1-C2)
1- noyau spinal du nerf trijumeau
2- nerf trijumeau
3- système vestibulaire
4- yeux
2 artères importantes en crânio-vertébral
où passent-elles?
1- artère vertébrale: passe dans les processus transverse
2- carotide : se sépare au niveau C3-C4 en la carotide INT et EXT
6 ligaments en crânio-vertébral + ce qu’ils relient
1- membrane tectoriale
2-ligament apical : relie C0-dent
3- lig ALAR : relie dent à C0-C1 (forme de Y)
4- lig transverse : maintient dent à l’arc C1
5- lig nuchal
6- lig ANT et POST atlanto-occipital
avec quoi communique le plexus cervical sup (C0-C4)?
- 10e-11e-12e nerf crânie
- ganglions sympathiques
quels sont les dermatomes de C1-C2-C3?
C1 = aucun
C2-C3 = région sous-occipitale
quel est le lien entre le système musculaire crânio-vertébral et la douleur au cou?
- densité importante de fuseau neuromusculaire pour la stabilité dynamique
- afférence vers les systèmes vestibulaires et visuel par des connexions avec le noyau vestibulaire
- diminution de l’activation des fléch. profonds et extenseurs lors de douleur au cou/céphalées
- bcp de dlr provient de points gâchettes
mouvement de C0-C1 en flexion
- ostéocinématique
- arthrocinétique
- ostéocinématique : ROT ANT de C0 par un axe passant par les oreilles
- arthrocinétique : gliss POST avec roulement ANT
mouvement de C0-C1 en extension
- ostéocinématique
- arthrocinétique
- ostéocinématique : ROT POST de C0 par un axe passant par les oreilles
- arthrocinétique: gliss ANT avec roulement POST
mouvement de C0-C1 en flexion latérale et ROT
- ostéocinématique
- arthrocinétique
- ostéocinématique : ROT + translation controlatérale à la FL due à l’orientation des facettes
- arthrocinétique: gliss contro à la FL de C0
mouvement de C1-C2 en flexion
- ostéocinématique
- arthrocinétique
- ostéocinématique : peu de mvt, ROT ant C1 sur C2
- arthrocinétique: roulement ANT+ un peu de glissement post + gliss inf à l’articulation médiane
mouvement de C1-C2 en extension
- ostéocinématique
- arthrocinétique
- ostéocinématique : peu de mvt, ROT post C1 sur C2
- arthrocinétique : roulement POST + un peu de glissement ANT + gliss sup à l’articulation médiane
mouvement de C1-C2 en flexion LAT
- ostéocinématique
- arthrocinétique
- ostéocinématique : conjointe à la ROT (débat de la direction)
- arthrocinétique: translation conjointe à la FL
mouvement de C1-C2 en ROT
- ostéocinématique
- arthrocinétique
- ostéocinématique : bcp de mvt, ROt dans le plan transverse
- arthrocinétique: gliss post vertèbre ipsi, gliss ant vertèbre contro, spin pour l’articulation médiane
classification des céphalées
1- primaires : migraine, céphalées de tension, céphalés trigéminautonomique
2- secondaire : cervicogénique, ATM, post-trauma
3- dlr faciale, neuropathies crâniales douloureuses
différence entre la migraine, la céphalée de tension et la céphalée cervicogénique a/n de :
1- classification
2- durée
3-localisation
4- implication de la région cx
5- type et intensité de symptômes
6- symptômes autonomiques
7- réponse à l’activité physique et mdx
8- facteurs aggravants
migraine :
1-primaire
2- 4-72h
3- unilat, change de côté
4- peut être associé à dlr cx
5- mod à sévère, pulsatile, aura
6-nausées et/ou vomissement + photo et phonophobie
7- augmente à l’AP, répond mdx anti-migraineux
8- hormone, alimentation, stress, stimulus sensoriels, fatigue, changement température/saison
céphalées de tension
1-primaire
2- 30min à 7 jours
3- bilat
4- dlr + tensions à la palpation muscle cou et tête –> souvent associé à un problème cx
5- lég à mod, non-pulsatile, sensation pression/serrement
6- rare, photo/phonophobie parfois
7- pas aggravé par AP
8- stress, fatigue, menstruation
céphalées cervicogéniques
1-secondaire
2- épisodique, durée variable
3- unilat, ne change pas de côté
4- diminution AA cx, provoqué par mvt cou, débute dans cou
5- mod à sévère, non-pulsatile
6- rare
7- réponse positive aux blocs nerveux
qu’est-ce que la céphalée cervicogénique?
mécanisme principal?
dlr référée à la tête à partir de la colonne cervicale
mécanisme : interactions entre les mécanorécepteurs cervicaux, le nerf trijumeau + son noyau spinal et les nerfs cervicaux C1-C2-C3
–> C1-C2-C3 réfèrent des dlr en sous-occipital, frontal, temporal et rétro-orbitale
–> art zygapophysaire C2-C3 est la source + commune de dlr cervicogénique
11 tests cliniques en physio pour dx de céphalées
1- test flex-rot
2- MPIV
3- test musculaire ceinture scapulaire
4- port antérieur de la tête
5- AROM cx
6- flex crânio-vertébrale
7- points gâchettes
8- palpation articulaire
9- reproduction/résolution symptômes
10- mvt combiné
11- scan colonne thoracique
meilleure combinaison = test flex-rot + MPIV + AROM Cx + test de flexion crânio-vertébral
5 douleurs cx + présentes chez pt migraineux
1- augmentation PG
2- diminution mobilité cx haute
3- augmentation sensibilité palpation articulations cx haute
4- diminution mobilité flex-rot
5- diminution activation stabilisateurs cx
autres causes de céphalées
TCC, commotion, dysfct artérielle cx, tumeur, AVC, systémique, neurologique
possibles drapeaux rouges des céphalées 7
1- céphalées qui réveillent/présentes au lever
2- changement récent TA
3- apparition nouvelle et insidieuse
4- accompagné si&sy neuro et systémique
5- blackout
6- épisode soudain et sévère accompagné de sy de grippe
7- pas ATCD ou hx familiale
incidence céphalées
incidence céphalées cervico-génique
céphalé = 50%, 3F:1H. 1re cause d’incapacité
cervicogénique = 4,1% population générale, 17,5% céphalées sévères et 53% post-whiplash
incidence étourdissement
20-30%
si&sy étourdissement
démarche chancelante, tête légère, être dans les vapes, nausées, flottement, vertiges, roulis, faiblesse généralisée
définition et cause du vertige
type particulier d’étourdissement, sensation mvt de rotation de soi-même ou de l’environnement
cause = dysfonctio système vestibulaire périphérique ou des voies vers le SNC
vertiges périphériques vs central :
1- cause
2- durée
3- présence de sy viscéral/auditif/neuro
4- nystagmus
périphérique :
1- VPPB, Ménière, labyrinthite
2- qques sec à qque heures
3- nausées/vomissement/diaphorèse + sy auditifs, mais pas de sy neuro
4- horizontal, fatigable, commence après un délais et diminue en fixant un point
central
1- vertiges migraineux, atteinte vasc/ischémique, SEP
2- qque heures à qque jours
3- pas de sy viscéral/auditif, présence sy neuro
4- horizontal et/ou vertical, peut changer de direction, non-fatigable, ne diminue pas en fixant un point, commence sans délais
qu’est-ce qu’un étourdissement cervicogéniques?
caractérisé par déséquilibre, désorientation, dlr cou, diminution AA cou + céphalées possibles
pas lié à une dysfct vestibulaire –> pas vertiges
dx d’exclusion
implique une dysfonction à un des systèmes suivants :
1- visuel
2- vestibulaire
3- proprioceptif
5 étapes du diagnostic étourdissement cervicogénique
1- histoire
2- triage: éliminer fx, instabilité, neuro, dysfct artérielle
3- éval vestibulaire
4- éval cervicale détaillée
5- tests cliniques spécifiques
éléments de l’histoire à considérer pour le dx des étourdissements cervicogéniques
- patho cx en lien temporel avec les étourdissements
- dlr au cou
- ce qui augmente/diminue dlr au cou augmente/diminue les étourdissements
- éliminer red flags : atteinte NC/cérébelleuse/SNC, cardiovasculaire, disfct artérielle, perte auditive inexpliquée/fluctuante/progressive, perte de conscience ou mémoire
-clarifier nature (étourdissement vs vertiges) et durée/intensité symptômes - pas lié tinnitus, aura, perte auditive, vertiges
structures importantes qui peuvent être atteintes en cas d’instabilité
1- ME
2- artère vertébrale et carotide interne
3- noyau spinal et nerf trijumeau
signes et symptômes de l’instabilité (8)
1- dlr cou/tête
2- sensation instabilité
3- goût métallique
4- dlr rétro-orbitale
5- sensation de boule dans la gorge
6- augmentation AA –> SFM tardive/molle/spasme
7- anxiété
8- tous si&sy atteinte ME/artère carotide int/artère vertébrale/atteinte nerf trijumeau
si&sy atteinte moelle épinière (5)
1- examen neuro + : clonus, babinski, hyperréflexie, hoffman, oppenheimer
2- dysfct sphincters
3- faiblesse multisegmentaire/bi/quadrilatérale ou paresthésies
4- ataxie
5- dlr extrasegmentaire
si&sy insuffisance vertébro-basilaire (10)
1- 5D : dizziness, diplopie, dysphagie, drop attack, dysarthrie
2- nystagmus
3- étourdissement, nausées, vomissement
4- paresthésies faciales/péri-orales
5- changements visuels : spot, vision trouble, hallucination
6- perte d’équilibre/ataxie
7- changement vasomoteur
8- SY horner
9- tinnitu
10- si&sy atteinte NC/ME
si & sy dissection carotide interne (8)
1- dlr tête/cou
2- SY Horner
3- tinnitus pulsatile
4- sensibilité cuire chevelu
5- bruit carotidien ipsi
6- dlr orbite de l’oeil
7- absence sudation au visage
8- si&sy ME/NC/ischémie de la rétine
si&sy facilitation nerf trijumeau (4)
1- céphalé
2- dlr ATM/dent/faciale/oculaire/bouche/oreille/acouphène
3- altération goût
4- changement a/n sensibilité visage (hypersensibilité)
causes instabilité (6)
1- trauma
2- arthrite
3- laxité généralisée (SY Down)
4- stéroïdes
5- < 7 ans
6- SY Grisel
éval instabilité
- mvt physiologique A/P/surpression
- test ligamentaire
intervention de l’instabilité
- urgence médicale si instabilité lig transverse (C1-C2)
- précaution si instabilité lig. ALAR –> exercice stabilisation et contrôle moteur
pathologies/anomalies qui peuvent entraîner instabilité?
1- dent bifide
2- dent non-fusionnée
3- patho arthritiques/métaboliques/congénitales/génétiques
trajet de la carotide interne
origine ~ C3
passe en ANT de C1 et rejoint le cercle de Willis
entouré de plusieurs muscles
circulation collatérale en cervicale
artère vertébrale contro
artère occipitale
artère cervicale profonde et ascendante
artère carotide interne
irrigation intra-crânienne
-% grosses artères
- ce qu’elles irriguent
1- artère vertébrale : 20% –> pont, aire visuelle lobe occipital, labyrinthite membraneux, ME, lobe temporal, thalamus post. , cervelet
2- artère carotide int : 80% –> intra=crânienne et rétine
occlusion PICA
irrigue cervelet et ME
–> SY Wellenberg = dysfct cérébelleuse
qu’est-ce qu’une dissection artérielle?
déchirure couche interne ou externe d’une artère
–> peut entraîner la formation d’un hématome intra-mural, créer une sténose et former une embolie
zones où l’artère pourrait être lésé
1- vertébrale (3)
2- carotide (1)
1- portion proximale (interfaces myofasciales), portion transverse (ostéophytes dans le canal) et portion sous-occipital (site de l’attache de l’artère, blessure par ROT C1-C2)
2- lors de mvt EXT en ANT de C1
lien entre position - flot sanguin artère cervicale - manip
- majorité pt (sain ou patho), position n’influence pas flot –> chez un petit groupe (sain ou patho), il diminue en position extrême ROT/EXT –> commencer nos techniques <45 degrés ROT
- manip n’a pas d’effet hémodynamique –> on ne peut pas éliminer l’hypothèse qu’un mvt rapide et fort traumatise la paroi, mais les E.I de la manip sont plus dues à des conditions sous-jacente
ischémie par athérosclérose
- cause
- artère + touchée
- effet manip/mobilisation
facteur + fréquent, touche artère basiliaire ++ en diminuant son diamètre
manip/mobilisation pourrait déloger thrombus et causer une embolie
ischémie de la rétine par atteinte de la carotide interne - si&sy (7)
- perte de vision épisodique (non-douloureuse)
- black-out
- vision embrouillée localisée
- faiblesse muscles oculaire
- protrusion des yeux par faiblesse muscles intrinsèques
- oedème yeux
- conjonctivite
facteurs de risque de la dysfct artérielle
- ATCD trauma ou migraine/céphalés
- HTA, hypercholestérolémie, maladie coeur, patho vasculaire, dB, ATCD AVC
- tb coagulation/anticoagulant
- stéroïdes
- infection récente
- post-partum
- absence d’explication mécanique pour sy du pt
- facteurs de risque de l’instabilité
évaluation de la dysfonction artérielle cervicale
attention à quoi?
1- histoire : éliminer red flags, facteurs de risque
2- objectif : TA, palpation artère carotide, examen neuro QS/QI. investigation supplémentaire (doppler, IRM, artériographie)
–> attention, les tests négatifs n’élimine pas la possibilité d’être en présence d’une patho vasculaire
12 nerfs crâniens
1- olfactif
2- optique
3- oculo-moteur
4- trochléaire
5- trigéminal
6- abducens
7- facial
8- vestibulo-cochléaire
9- glosso-pharingé
10- vague
11- accessoire
12- hypoglosse
particularités anatomiques de la région cervicale (6)
1- articulation unciformes
2- épineuses bifides & début à C2
3- orientation des facettes vers les yeux (horizontal, puis angulé)
4- angulation augmente en descendant
5- corps vertébraux moins gros
6- 2 foramen transverse (artère vertébrale)
ostéocinématique et arthrocinématique de 3 à C7 en flexion
ostéocinématique : ROT et translation ANT dans plan sagittal
arthrocinématique :
- Z = gliss antéro-sup
- U = gliss ANT
ostéocinématique et arthrocinématique de 3 à C7 en extension
ostéocinématique: ROT et translation post plan sagittal
arthrocinématique:
- Z= gliss post-inf
- U = gliss POST
ostéocinématique et arthrocinématique de 3 à C7 en ROT et FL
ostéocinématique: ROT et FL ispi + translation controlatérale
arthrocinématique :
- Z = ipsi : gliss post-inf-med
contro = gliss sup-ant-lat
- U = ipsi : gliss post-inf
contro = gliss ant-sup
évaluation nécessaire pour faire la TMO sécuritairement en cervical
1- éliminer pathos sérieuses avec histoire
2- examen physique : indications TMO? CI/précautions/facteurs de risque? bénéfices > risques?
3- tx : évènement sérieux pendant tx? évènement mineur? bénéfices?
4 régions anatomiques de la région thoracique
1- vertébro-manubrial (T1-T2)
2- vertébro-sternale (T3 à T7)
3- vertébro-chondrale (T8-T10)
4- thoraco-lobaire (T11-T12)
particularités de la région thoracique (4)
1- facettes plan frontal
2- épineuses longues et angulées
3- interaction côte-vertèbre : a/n transverse et du corps vertébral de la vertèbre du haut et du même niveau
4- comprend plusieurs systèmes : msk, respi, cardiaque, digestif, urogynécologique
pathologies possible en thoraciques (5)
1- viscérales : dlr référé de viscère, patron dlr non-mécanique (mais plutôt expliqué par l’effort/digestion), évaluer ATCD personnels et familiaux
2- médullaire : peu d’artère médullaire segmentaire, moins de vascularisation collatérale donc si atteinte de l’artère descendante, + grave
–> canal spinal rétrécie donc si patho osseuse, + chance atteinte
–> artère adamkiewicz: on en a juste 1, principale artère en lombaire
3- néoplasique : vascularisation diversifiée avec plexus veineux/artériel et les capillaires des viscères –> favorise métastases
4- atteinte métabolique : changement structurel en thoracique –> spondylarthrite ankylosante, DISH, arthrite rhumatoïde, ostéoporose, la goutte, maladie de Paget
5- atteinte congénitale : scheuermann (cyphose thoracique), SY Marfan
principales métastases proviennent de quel cancer? 5
poumon, sein, rein, prostate, thyroïde
tumeur de Pancoast : caractéristiques et tableau clinique
tumeur maligne à l’apex du poumon
peut impliquer nerf inf. plexus brachial+ ganglion stellaire + nerf intercostaux + chaîne sympathique + côte et vertèbres adjacentes
tableau clinique :
- dlr et diminution mvt MS
- atrophie main
- SY Horner
- raucité voix, paralysie cordes vocales
- déficit neuro
- dlr épaule
- perte poids
ostéocinématique et arthrocinématique thoracique en flexion
ostéocinématique :
- vertèbre : ROT et translation ant
- côte : ROT ANT
arthrocinématique :
- Z : gliss antéro-sup
- costo-transverse : gliss sup (T1-T6) et gliss post-med-sup (PMS) (T7-T10)
- costo-vertébral : spin
ostéocinématique et arthrocinématique thoracique en extension
ostéocinématique :
- vertèbre : ROT et translation POST
- côte : ROT POST
arthrocinématique :
- Z : gliss post-inf
- costo-transverse : gliss inf (T1-T6) et gliss ant-lat-inf (ALI) (T7-T10)
- costo-vertébral :spin
ostéocinématique et arthrocinématique thoracique en ROT
ostéocinématique :
- vertèbre : ROT et FL ispi + translation contro
- côte : ROt POST ipsi et ROT ANT contro
arthrocinématique :
- Z : gliss inf ipsi, gliss sup contro
- costo-transverse : gliss inf (T1-T6 ispi), gliss sup (T1-T6 contro), gliss ALI (T7-T10 ipsi) et gliss PMS (T7-T10 contro)
- costo-vertébral : spin
ostéocinématique et arthrocinématique thoracique en FL
ostéocinématique :
- vertèbre : FL ipsi et translation LAT combiné à ROT contro
- côte : ROT ANT ipsi, ROT POST contro
arthrocinématique :
- Z : gliss inf ipsi, gliss sup contro
- costo-transverse : gliss sup ispi, gliss inf contro (T1-T6) et gliss PMS ipsi et ALI contro (T7-T10)
- costo-vertébral : spin
côte est (concave, convexe) et vertèbre est (concave, convexe)
donc comment se comporte gliss/roulement?
côte convexe
vertèbre concave
gliss direction opposée au mvt
qu’est-ce que le contrôle moteur
la façon dont le SN contrôle le mvt et la posture pour effectuer une tâche ; comprend les inputs sensoriels, moteurs et les centres d’intégration
quels sont les critères des exercices à donner pour favoriser la neuroplasticité?
1- spécifique à la tâche
2- répétition
3- varier le contexte
4- pas dlr
5- visualisation
6- concentration
7- rétroaction
4 fonctions des muscles
1- stabilisation
2- mobilisation
3- contrôle de la posture
4- proprioception
muscles stabilisateurs vs mobilisateurs
- mono vs biarticulaire
- profonds vs superficiel
- type unité motrice
- insertion
- rôle
stabilisateurs :
- monoarticulaire
- profonds
- lentes, recruté < 25% CVM, vitesse lente, peu de force, résistant à la fatigue
- insertion aponévrotique, absorbe et distribue les forces
- rôle maintenir posture
mobilisateur :
- biarticulaire
- superficiel
- rapides, recrutés >40% CVM, vitesse rapide, grande force, fatigable
- insertion tendineuses, production mvt
- rôle = produire mvt, rapidité & force
muscles stabilisateurs locaux vs stabilisateurs globaux vs mobilisateur
- unité motrice
- rôle
- production de mvt
- action dépendante vs indépendante de la direction
- activation continue vs non-continue
stabilisateurs locaux :
- lente
- contrôle mvt segmentaire (translation)
- ne produit pas de mvt
- indépendante
- continue
stabilisateurs globaux
- lente et rapide
- contrôle de l’amplitude
- contrôle décélération, force excentrique, contrôle rotation
- dépendante
- non-continue
mobilisateur globaux
- rapide
- production de force pour créer un mvt
- contrôle concentrique, plan sagittal particulièrement
- dépendante
- non continue
muscles stabilisateurs cervicaux
long de la tête, long du cou, droit antérieur et droit latéral de la tête, multifides, épineux, semi-épineux, trapèze sup
muscles mobilisateurs cervicaux
SCOM, scalènes, muscles hyoïdiens, splénius, élévateurs de la scapula, longissimus, sous-occipitaux, trapèze sup
qu’est-ce que se produit a/n muscles cervicaux lors de dlr cx
- diminution activation fléch/ext profonds
- diminution endurance fléch profonds
- augmentation activation fléch/ext superficiels
muscles stabilisateurs de la région thoracique
transverse, semi-épineux, multifides, rotateur, plancher pelvien, diaphragme
muscles mobilisateurs de la région thoracique
grand dorsal, obliques, carré des lombes, rhomboïdes, érecteurs du rachis (longissimus, épineux et ilio-costal)
muscles important dans la réadap pour :
1- rythme scapulo-huméral
2- positionnement et contrôle tête humérale
1- trapèze (tout) + dentelé antérieur
2- coiffe des rotateurs
4 critères/points à considérer de la prescription d’exercice
1- spécifique
2- supervision
3- importance de la posture
4- patron respi adéquat
paramètre pour des exercices de contrôle moteur
~ 10 répétitions de 10 sec, plusieurs x par jour (répétitions ++)
vitesse lente, basse résistance, spécifique au mvt
pas de compensation toléré
but = arriver à exécution avec peu d’effort
progression en 4 étapes des exercices de contrôle moteur
1- enlever rétroaction/facilitation
2- varier position et diminuer base de support
3- ajout tâche cognitive
4- ajout charge (devient du renforcement)
pronostic des exercices de contrôle moteur
- 4-6 sem si SNC sain, sinon 12-24sem –> avant ca, apprentissage superficiel
stabilisateurs locaux région lombo-pelvienne
- transverse
- multifides profonds
- plancher pelvien
- diaphragme
stabilisateurs globaux région lombo-pelvienne
obliques, semi-épineux, multifides superficiels, grand fessier faisceau profond et petit/moyen fessier
mobilisateurs région lombo-pelvienne
grand droit, carré des lombes, ilio-costal, longissimus, grand fessier faisceau superficiel et TFL
3 stades d’entraînement
1- unité interne
2- unité externe
3- entraînement de la fonction
stades de l’entraînement de l’UI
1- activation
2- augmentation endurance en position de base : 10x10sec
3- diminution base de support ou instabilité
4- contrôle avec dissociation , mvt MS/MI, résistance
% recrutement CVM en entaînement de l’UI
20-30%
but entraînement de l’UI
recruter stabilisateurs locaux et diminuer activation de l’UE
paramètre entraînement de l’UE
3x par jour, 10x 8-10sec
chaîne musculaire de l’UE
1- oblique post = grand dorsal, fessiers contro et fascia thoraco-lombaire
2- longitudinal profonde = érecteurs rachis, lig sacro-tubéral, biceps fémoral et fasciathoraco-lombaire
3- oblique ant = obliques, ADD contro et fascia abdominal
4- latéral = petit/moyen fessier + ADD contro
exercices pour entraîner la chaîne oblique post et longitudinal post
PASLR, pont unilat, chien 4 pattes, planche ventrale
exercices pour entraîner la chaîne oblique ant
ASLR, dead bug
xercices pour entraîner la chaîne latérale
MEC unipodale, ABD hanche/slider, planche latérale