Théorie de l'attachement Flashcards

1
Q

Comment se définit l’attachement?

A

L’attachement se définit comme le lien affectif, durable et réciproque entre un enfant et la personne qui en prend soin.

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2
Q

L’attachement a une fonction (_) pour l’enfant. Il lui assure le bien-être physique et affectif dont il a besoin.

A

Une fonction adaptative pour l’enfant.

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3
Q

Vrai ou Faux: Ce lien d’attachement développé durant l’enfance semble être déterminant pour l’établissement de la qualité des liens interpersonnels futurs chez l’individu.

A

Faux. Techniquement c’est durant la petite enfance.

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4
Q

Quels sont les trois grands courants théoriques ont tenté d’expliquer l’attachement?

A
  • les théories de l’apprentissage.
  • les théories éthologiques.
  • la théorie éthologico-psychanalytique.
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5
Q

Sur quoi s’appuient les théories de l’apprentissage?

A

Ces théories s’appuient sur les notions de conditionnement et de renforcement. Elles postulent que l’attachement se crée essentiellement par l’entremise des interactions entre les parents et l’enfant. Interactions qui permettent à celui-ci de faire des apprentissages de type répondant ou opérant.

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6
Q

Le bébé apprend selon les principes du conditionnement (_) quand il y a renforcement dans la relation bébé-adulte. En effet, le fait qu’un parent réponde en souriant au bébé qui gazouille renforce ce comportement chez l’enfant et encourage la proximité entre eux.

A

Conditionnement opérant.

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7
Q

Les théories béhavioristes ont insisté depuis longtemps sur le fait que les parents façonnent le comportement de leurs enfants selon des processus de () et considèrent que ces () sont réciproques.

A

Conditionnement.

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8
Q

Selon quelle théorie est-ce que l’enfant apprend comment se créent les interactions intimes lorsqu’il observe des comportements modèles qui font appel à la proximité. Par exemple en voyant son grand frère qui pleure se faire consoler par sa mère?

A

Les théories de l’apprentissage.

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9
Q

Vrai ou Faux: Comme d’autres théories, les théories de l’apprentissage croient que l’attachement se crée seulement avec la mère ou la parent principal.

A

Faux. Les théories de l’apprentissage suggèrent enfin que l’attachement ne se crée pas seulement avec la mère, mais avec toutes les personnes qui s’occupent régulièrement de l’enfant.

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10
Q

Qu’est-ce que le processus de l’empreinte?

A

C’est un processus génétiquement programmé qui démontre que les petits manifestent des comportements visant à les maintenir à proximité de la mère (penser au poussin qui suivent le premier être vivant qu’ils voient).

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11
Q

Pourquoi est-ce que la mère devient un objet d’amour selon Freud?

A

Parce qu’elle satisfait un besoin primaire: L’alimentation.

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12
Q

Harry Harlow n’étant pas d’accord avec la position de Freud a fait une expérience avec un singe et 2 mères fictives (métal et tissu style peluche). Qu’en a-t-il conclu en lien avec l’attachement?

A

Harlow en a conclu que le contact réconfortant est plus puissant que les autres facteurs tels que le mouvement, la température et même l’apport de nourriture.

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13
Q

De quelle théorie découle ce passage: L’attachement est un lien affectif positif qui s’accompagne d’un sentiment de sécurité et qui ne peut être observé directement. Ce que nous pouvons observer, ce sont des comportements d’attachement, tels que des regards, des sourires, des contacts, des pleurs. De tels comportements apparaissent surtout lorsque l’enfant a besoin d’être soigné, réconforté ou sécurisé, c’est-à-dire, lorsqu’il veut maintenir le contact ou se rapprocher de sa figure d’attachement.

A

La théorie éthologico-psychanalytique.

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14
Q

Pour qui, dans la théorie ethologico-psychanalytique, est-ce que la personne avec qui ce premier lien d’attachement s’établit n’est pas nécessairement la mère biologique?

A

John Bowlby.

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15
Q

Vrai ou Faux: Selon Bowlby, les carences dans l’établissement du lien d’attachement sont réversibles s’ils interviennent au premier âge.

A

Faux. Selon lui elles sont irréversibles.

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16
Q

Selon Bowlby, l’enfant est () dans la création d’un lien d’attachement. Pour ce faire, il se construit un ( _ _).

A

Actif et modèle interne opérant.

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17
Q

Qu’est-ce qu’un modèle interne opérant selon Bowlby?

A

Une représentation des comportements et des attitudes de la personne la plus significative pour lui, généralement sa mère.

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18
Q

Tant que la mère agit conformément à ce modèle interne, le bébé ne change pas. Si toutefois la mère modifie de façon consistante sa manière d’agir avec l’enfant, celui-ci doit () son modèle interne et le ( ) peut alors en être affecté.

A

Modifier et type d’attachement.

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19
Q

Selon Bowlby, est-ce que l’enfant se construit d’autres modèles internes d’attachement au contact de des autres personnes qui sont significatives pour lui?

A

Oui.

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20
Q

La créatoin du lien d’attachement avec la mère et le père ont-ils lieu au même moment?

A

Oui.

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21
Q

Vrai ou Faux: La plupart du temps, le type d’attachement au père et à la mère est également similaire.Il arrive cependant qu’un attachement insécurisant avec l’un des parents soit compensé par un attachement sécurisant avec l’autre.

A

Vrai.

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22
Q

Décrire la situation étrange de Ainsworth.

A

Durant cette expérience qui dure au total moins de 30 minutes, la mère laisse l’enfant seul à deux reprises dans un environnement nouveau pour lui. La première fois, elle le laisse en compagnie d’un étranger tandis que, la deuxième fois elle le laisse seul. Pendant qu’il est seul, l’étranger revient en premier dans la pièce, suivi peu après de la mère. Lorsque la mère revient, l’étranger quitte une nouvelle fois la pièce. La mère encourage alors le bébé à poursuivre son exploration et ses jeux, et elle le réconforte au besoin.

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23
Q

Ainsworth a constater que les bébés ne réagissaient pas tous de la même façon dans la situation étrange. Quelles sont les 3 principales réactions qu’elle a observé?

A
  1. Certains étaient contents et sautaient dans les bras de leur mère en la voyant apparaître.
  2. D’autres enfants semblaient quant à eux pas être affectés par son retour.
  3. D’autres manifestaient de la colère et de l’anxiété qui ne se calmaient pas à la vue de la mère.
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24
Q

Ainsworth a décris 3 formes d’attachement. Quels sont-ils?

A
  • Une forme d’attachement sécurisant : L’attachement sécurisant (la forme la plus courante, 66% des bébés)
  • Deux formes d’attachement insécurisant : L’attachement insécurisant de type évitant (20% des bébés)
    et l’attachement insécurisant de type ambivalent (12% des bébés). Ces deux dernières formes étant anxiogènes.
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25
Q

Le bébé qui fait preuve d’un attachement (_) pleure ou proteste quand sa mère quitte la pièce et il l’accueille avec joie quand elle revient.

A

Un attachement sécurisant.

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26
Q

Lorsqu’elle est présente le bébé se sert de sa mère comme d’une (_ _ _) à partir de laquelle il explore son environnent pour le type d’attachement sécurisant.

A

Base de sécurité.

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27
Q

De quel type d’attachement s’agit-il?
Il peut s’éloigner d’elle temporairement pour observer et manipuler des jouets, par exemple, mais tout en jetant régulièrement un coup d’œil dans sa direction ou en tentant d’attirer son attention en lui montrant ses découvertes. Il revient également de temps à autre auprès d’elle pour trouver du réconfort et se sécuriser.

A

L’attachement sécurisant.

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28
Q

Comment réagit le bébé qui manifeste un attachement insécurisant de type évitant lors du départ de la mère, lors du retour de la mère et lorsqu’il s’éloigne pour jouer?

A

Le bébé qui manifeste un attachement insécurisant de type évitant réagit peu au départ de sa mère et accepte généralement les contacts avec une personne étrangère. Quand la mère revient, il n’accourt pas vers elle, et reste distant, même s’il exprime de la colère. De même, lorsqu’il s’éloigne pour jouer, l’enfant de type évitant ne cherche pas à attirer l’attention de sa mère.

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29
Q

Avec quel type d’attachement est-ce que l’enfant est anxieux même en présence de sa mère?

A

Un type d’attachement insécurisant ambivalent.

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30
Q

De quel type d’attachement s’agit-il?
Il est extrêmement bouleversé lorsqu’elle part et, à son retour, il manifeste son ambivalence en cherchant à la fois un contact avec elle, mais en lui résistant par des coups de pied et des contorsions. En général, ces enfants réagissent fortement à une personne étrangère et sont moins portés à s’éloigner de leur mère pour explorer leur environnement.

A

Type d’attachement ambivalent.

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31
Q

Vrai ou Faux: Les trois types d’attachement sont seulement présents de cette façon dans la culture occidentale.

A

Faux. Ces trois types d’attachement sont présents dans toutes les cultures dans lesquelles ils ont été étudiés, soit en Afrique, en Chine et en Israël.

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32
Q

Quel est le 4e type d’attachement qui n’avait pas été soulevé par Ainsworth?

A

L’attachement désorganisé et désorienté.

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33
Q

Le bébé qui présente l’attachement désorganisé désorienté manifeste souvent des comportements (_). Au retour de la mère, il affiche un comportement erratique : il semble joyeux maïs il peut en même temps se détourner ou s’approcher sans regarder sa mère. Il semble confus et apeuré ou, au contraire, il paraît figé et peut passer très rapidement d’une émotion à l’autre.

A

Des comportements contradictoires.

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34
Q

De quel type d’attachement s’agit-il?
Il s’agit probablement du type d’attachement le plus insécurisant. Il apparaît le plus souvent chez des enfants dont les mères sont insensibles, intrusives ou abusive ou qui consomment de l’alcool et des drogues.

A

L’attachement désorganisé désorienté.

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35
Q

Nommer 2 critiques à la situation étrange de Ainsworth.

A
  • la situation est non seulement étrange, mais artificielle. –> Lieu inconnu pour la mère et l’enfant.
  • L’attachement se manifestant habituellement par des comportements beaucoup plus variés que ceux observés dans la situation étrange.
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36
Q

Certains chercheurs comme Waters et Deane (1985) ont proposé une autre méthode pour observer les enfants dans des situations naturelles. Expliquer cette méthode.

A

L’AQS (pour Attachment Q-set) demande à la mère ou à tout autre observateur présent à la maison, d’évaluer l’enfant à partir d’une liste de mots ou de phrases décrivant des comportements précis (par exemple, « pleure souvent », « a tendance à se cramponner », etc.). L’observateur doit déterminer si chaque description caractérise bien, ou peu, l’enfant observé. Par la suite, cette évaluation est comparée à la description type d’un enfant sécurisé et confiant, fixée par les experts. Cette méthode permet ainsi d’analyser de manière plus réaliste l’attachement chez un enfant.

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37
Q

Le processus d’attachement est le résultat de l’interaction entre 3 “choses”. Quelles sont-elles?

A

Le tempérament, l’état émotionnel de l’enfant et la qualité de la relation parent-enfant.

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38
Q

Le tempérament de l’enfant a-t-il une influence sur l’attachement?

A

La réponse varie selon les chercheurs.

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39
Q

Donner un argument en faveur de l’unfluence du tempérament sur l’attachement et un argument qui est en désaccord.

A
  • Une série d’études menées aux Pays-Bas a démontré que des bébés ayant des tempéraments difficiles risquaient davantage de développer un attachement insécurisant.
  • Des recherches ont prouvé que des enfants difficiles dont la mère avait été soutenue par les conseils d’une professionnelle sur les façons de calmer un bébé avaient autant de chance que les autres enfants de développer un attachement sécurisant.
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40
Q

Qu’est-ce qui serait probablement la clé pour comprendre le processus d’attachement (en lien avec le tempérament)?

A

La qualité de l’ajustement entre le parent et l’enfant.

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41
Q

Tout comme le tempérament de l’enfant, la (_ _ _) influence grandement la qualité de l’attachement puisque le bébé dépend entièrement d’eux pour assouvir ses besoins.

A

La personnalité des parents.

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42
Q

Il ne faut pas oublier que c’est l’enfant qui construit lui-même son modèle interne d’attachement, mais qu’il le fait à partir des (_ _ _ _)

A

Des intéractions avec ses parents.

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43
Q

Qu’arrive-t-il lorsque l’enfant à la certitude que, peu importe ce qui va se passer, ces parents seront toujours là quand il aura besoin d’eux?

A

Ça permet à l’enfant d’explorer sans crainte de perdre sa base de sécurité. Les parents attentionnés qui ont habitué graduellement leur enfant à leurs absences aident celui-ci à développer un attachement sécurisant.

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44
Q

Ainsi, les mères des bébés qui manifestaient un attachement (_) étaient le plus à l’écoute de leur nourrisson durant les premières années de leur vie.

A

Un attachement sécurisant.

45
Q

Chez les pères, comment est-ce que cette sensibilité tend à s’exprimer?

A

Dans un contexte de jeu ou d’activité récréative.

46
Q

Vrai ou Faux: les facteurs contextuels comme le travail de la mère, et encore plus son attitude par rapport au fait qu’elle travaille, peuvent aussi avoir une incidence sur l’attachement.

A

Vrai.

47
Q

Les enfants qui vivent un attachement sécurisant n’ont donc pas besoin de rester accrochés à leur (), ils veulent faire de nouvelles () et résoudre à leur façon les () rencontrés. Ils entretiennent aussi une attitude plus positive à l’égard de l’().

A

Mère, expériences, problèmes et inconnu.

48
Q

Vrai ou Faux: Les enfants qui ont un attachement sécurisant ne présentent pas de stress à l’égard d’autres personnes qui prennent soin d’eux, comparativement aux enfants qui ont vécu un attachement insécurisant.

A

Faux. Ils présentent moins de stress, mais un peu tout de même.

49
Q

Vrai ou Faux: Les enfants qui ont un attachement sécurisant, comparés à ceux qui vivent un attachement insécurisant de type évitant ou ambivalent, s’adaptent plus facilement à la vie en société.

A

Vrai.

50
Q

L’attachement sécurisant semble donc préparer l’enfant à l’intimité des (_ _)

A

Relations amicales.

51
Q

Est-ce que les enfants avec un type d’attachement sécurisant ont généralement une meilleur estime de soi, démontrent moins de comportements agressifs et vont plus loin à l’école?

A

Bah pour le vont plus loin à l’école je ne sais pas puisque je l’ai inventé, mais pour les deux autres trucs oui.

52
Q

Les enfants qui ont développé un attachement insécurisant connaissent plus souvent des problèmes à long terme. Nommez-en 4.

A

Ils sont inhibés, éprouvent plus d’émotions négatives, sont plus colériques et agressifs. Ils sont plus hostiles envers d’autres enfants et sont plus dépendants à l’âge scolaire.

53
Q

Nommer 2 problèmes dont sont plus à risque les enfant qui vivent un attachement désorganisé.

A

Ils risquent davantage de présenter des problèmes de comportement à l’école et de développer des troubles psychiatriques vers l’âge de 17 ans.

54
Q

Vrai ou Faux: Les études longitudinales montrent l’influence des formes d’attachement, aussi bien à l’adolescence qu’au début de l’âge adulte.

A

Vrai.

55
Q

On voit comment la proximité physique, nécessaire au début de la vie, devient progressivement un concept () et (), et rejoint celui d’accessibilité.

A

Mentalisé et émotionnel.

56
Q

Si l’enfant a construit une(_ _ ), alors il peut, fort de cette confiance dans la disponibilité de la figure d’attachement explorer le monde qui l’entoure (c’est la ( _ _) parce qu’il peut y revenir en cas de besoin.

A

Base de sécurité.

57
Q

Vrai ou Faux: L’émotion est d’importance primordiale dans les premiers travaux de Bowlby.

A

Faux. Elle est d’importance très secondaire.

58
Q

Qui est-ce qui était convaincu dans ses premiers travaux que l’émotion ne pouvait agir comme cause première d’activation du système d’attachement. Pour lui, le premier maillon de la chaîne de causalité ne pouvait être qu’un indice situationnel, et il revendiquait la primauté de processus perceptifs qu’ils proviennent du soi, de l’environnement ou de la figure d’attachement.

A

Bowlby.

59
Q

Avec la collaboration de quelle psychologue est-ce que Bowlbyréalisa la place capitale de l’émotion dans l’organisation et l’expression de l’attachement?

A

Marry Ainsworth.

60
Q

Bowlby note que certaines émotions ont une fonction (_ ) et de (_) pour l’individu dans le contexte d’une relation d’attachement.

A

Une fonction motivationnelle d’autocontrôle et de communication.

61
Q

Quelles émotions sont traitées comme des réactions émotionnelles aux ruptures d’attachement (4)?

A

L’angoisse, la peur, la colère et la tristesse.

62
Q

Selon Bowlby, Quelle émotion a la préséance sur toutes les autres activités lorsque l’accès, à la figure d’attachement est menacé?

A

L’angoisse.

63
Q

Qu’est-ce que l’angoisse active?

A

Elle active le système d’attachement et conduit à l’apparition de comportements d’attachement qui, normalement, servent à rétablir cette proximité.

64
Q

La manifestation de l’angoisse sert de signal de (_) pour alerter la figure d’attachement, pour lui faire remarquer la détresse de l’enfant et donner lieu à des réponses réconfortantes.

A

Signal de communication.

65
Q

Quelle émotion traduit l’exposition du bébé à une menace pour sa survie physique ou psychologique, que cette menace soit interne ou environnementale?

A

La peur.

66
Q

La peur constitue une des menaces maximales pour l’() physiologique et psychologique du bébé : sa () est donc une priorité dans le développement de celui-ci.

A

Homéostasie et sa régulation.

67
Q

L’activation de quels systèmes (2) est préemptive sur tous les autres systèmes, et la dynamique de l’attachement?

A

L’activation du système d’alarme-vigilance et du système d’attachement.

68
Q

Quelle émotion accompagne le fait de réaliser que la figure d’attachement n’est pas disponible et que les efforts pour tenter de rétablir cette accessibilité ont échoué?

A

La tristesse.

69
Q

La tristesse peut conduire au () et au (), qui peuvent avoir des effets de réorganisation sur les modèles internes opérants.

A

Au retrait et au désengagement.

70
Q

Quelle est “l’émotion” positive la plus spécifique de la théorie de l’attachement?

A

Le sentiment de sécurité lié à la proximité de la figure d’attachement.

71
Q

Qu’est-ce que le sentiment de sécurité lié à la proximité de la figure d’attachement?

A

C’est un état de détente, de bien-être et de confort, où tout est sous contrôle.

72
Q

Qu’est-ce que le concept de proximité dans l’attachement?

A

Un indice externe spatial qui renvoie à l’état intérieur de sécurité, qui est, lui, un état émotionnel subjectif interne.

73
Q

Qu’est-ce qui définit l’objectif externe et interne du système d’attachement (2)?

A

La double notion de proximité et de sécurité.

74
Q

La théorie de l’attachement a-t-elle été bénifique au processus thérapeuthique?

A

Oui.

75
Q

Le clinicien évalue les comportements passés et actuels du patient pour déterminer la manière dont se manifeste son « histoire actuelle d’attachement ». Cette analyse se fait à partir des événements décrits par l’individu qui sont considérés comme des faits. Qu’est-ce qui est à retenir de ce petit paragraphe?

A

La réalité de l’expérience compte autant que sa valeur subjective.

76
Q

Vrai ou Faux: L’incohérence des traces mnésiques ne signifie pas que les évènements n’ont pas eu lieu. Chaque fois que son système d’attachement a été activé, chacun des différents types de mémoire sollicités (procédurale, sémantique ou épisodique) donne un reflet de ce que le client a vécu et a pu utiliser comme stratégies conditionnelles protectrices.

A

Vrai.

77
Q

Vrai ou Faux: L’évaluation de ce que le sujet a pu intérioriser enfant de l’attitude de ses parents dans la réalité, autorisation ou non de se plaindre ou disqualification de ses émotions les plus sincères, n’est pas important à la psychothérapie.

A

Faux. –> Elle va aider le thérapeute à imaginer ce que représente la situation de psychothérapie pour le sujet.

78
Q

Du point de vue de l’attachement, la relation (_) avec le thérapeute est non seulement prise en compte, mais cruciale; pour Bowlby, elle est déterminée par la manière dont le thérapeute traite son client.

A

La relation réelle.

79
Q

Qu’est-ce qui influence (principalement) l’alliance thérapeuthique?

A

L’attitude du thérapeute.

80
Q

Qu’est-ce que l’alliance thérapeutique permet?

A

Elle permet l’expérience d’une nouvelle relation d’attachement dans laquelle l’infra verbal joue un rôle important.

81
Q

C’est l’alliance qui permet de continuer la thérapie quelle que soient les difficultés que rencontre le client, grâce à une relation de (_ ), Cette relation est étroitement liée aux manifestations () du thérapeute de sincérité et d’authenticité.

A

Une relation de base authentique et manifestations réelles.

82
Q

Tant que le thérapeute n’est pas perçu par le client comme réellement en contact avec sa détresse, la valeur de l’(_) risque d’être diminuée.

A

L’interprétation.

83
Q

Qu’est-ce qui théorise le concept d’alliance thérapeutique, qui est inhérent et nécessaire à tout travail psychothérapeutique, avec le terme de « base de sécurité », qui est l’objectif initial et indispensable de toute psychothérapie.

A

L’attachement.

84
Q

Le thérapeute est une (_ _ _), quelqu’un de régulier et de cohérent, dont le soutien, la compréhension et la guidance aident le patient à explorer les relations affectives même si elles sont douloureuses et tristes.

A

Une base de sécurité.

85
Q

Tout ce qui vient du thérapeute doit favoriser l’attachement. Ceci répond à quel besoin inné?

A

Le besoin inné de recherche d’aide.

86
Q

Vrai ou Faux: Le thérapeute est un compagnon au sens d’accompagner qui, peut supporter des émotions intenses et douloureuses et témoigner activement d’une empathie attentive. On a confiance en lui; il est disponible, fiable, et le fait de faire l’expérience de cette stabilité est en soi thérapeutique.

A

Vrai.

87
Q

Comment est l’accompagnement du thérapeute avec le patient?

A

Cet accompagnement est actif, et le thérapeute manifeste sa présence, chaque fois que nécessaire, en stimulant les capacités de réflexion et d’exploration, sur un fond continu d’attention et d’expression émotionnelle.

88
Q

La compréhension de l’attachement comme () et non comme () permet des hypothèses sur la genèse des « modes d’être », plus ou moins insatisfaisants, du sujet avec ceux qui lui sont proches, lorsqu’il est lui-même dans une situation de détresse

A

Processus et non comme instinct.

89
Q

Les modèles internes opérants (MIO) reflèten quoi?

A

les stratégies adaptatives développées par le sujet tout au long de sa vie pour satisfaire ses propres besoins de protection et pour s’adapter aux réponses de ses figures d’attachement à l’expression de ces besoins.

90
Q

Qu’est-ce qui va permettre au thérapeute d’établir une « expérience correctrice » au sein du processus thérapeutique en lien avec les modèles internes opérants?

A

C’est l’analyse, dans le transfert et le contre-transfert, sollicités par l’activation du système d’attachement du client et du thérapeute (Dozier et coll., 1994) de ces stratégies, qui va permettre au thérapeute d’établir une « expérience correctrice » au sein du processus thérapeutique.

91
Q

Le contexte psychothérapeutique crée, de manière paradoxale, une situation d’attachement émaillée de (), d’() et de (_). Le thérapeute, tout en témoignant d’une réaction émotionnelle personnelle et d’une tolérance bienveillante et empathique aux mouvements émotionnels de son client, différentes de celles des figures d’attachement, invite son patient à analyser le ressenti de son expérience actuelle.

A

De séparation, d’inaccessibilité et de retrouvailles.

92
Q

Le thérapeute, tout en témoignant d’une (_ _ ) et d’une ( _ _) aux mouvements émotionnels de son client, différentes de celles des figures d’attachement, invite son patient à analyser le ressenti de son expérience actuelle.

A

Réaction émotionnelle personnelle et tolérance bienveillante et empathique.

93
Q

Vrai ou Faux: Grâce à cette expérience correctrice, le client peut se pencher de nouveau sur les expériences infantiles douloureuses et les reconsidérer à la lumière de sa nouvelle expérience. La réintégration des affects et des représentations ainsi obtenue contribue au développement de la capacité de rétroflexion du sujet.

A

Faux. C’est la capacité d’autoréflexion.

94
Q

La théorie de l’attachement insiste beaucoup sur l’influence de quel système qui peut faciliter ou gêner le processus psychothérapeutique.

A

Le système d’attachement du thérapeute.

95
Q

Quel est un des aspects les plus importants des travaux de Mary Main?

A

Repérer des signes d’insécurité chez le patient grâce à l’analyse du discours.

96
Q

Quels sont 2 indicateurs possibles des MIO du patient, et donc de l’intériorisation des réponses habituelles de ses figures d’attachement à des signaux de détresse?

A

Le style narratif et les incohérences dans le discours du patient.

97
Q

Les patterns révélés par le discours montrent directement quoi?

A

Comment le sujet régule les émotions intenses dans le contexte des relations intimes actuelles.

98
Q

Qu’est-ce que va permettre l’accompagnement en psychothérapie?

A

Il va permettre de construire un nouveau récit et au-delà une capacité à créer des récits cohérents des expériences importantes.

99
Q

Quel est un aspect essentiel du processus psychothérapeutique (en lien avec la vie du patient)?

A

La construction par le sujet, avec le thérapeute d’une histoire cohérente de sa propre vie.

100
Q

Vrai ou Faux: Pour permettre la construction d’une histoire cohérente de la propre vie du patient, la théorie de l’attachement postule que le rôle du thérapeute comme compagnon est aussi important que sa fonction d’interprétation.

A

Vrai.

101
Q

Quel est tn aspect essentiel de la théorie de l’attachement (en lien avec la peur)?

A

Le rôle prépondérant qu’elle donne à la peur dans le développement de psychopathologie : peur du danger, de la perte, de l’abandon.

102
Q

L’enfant est biologiquement programmé pour rechercher les soins de la figure d’attachement. Face à la peur, quel est son seul recours?

A

Faire tout ce qui est nécessaire pour maintenir la relation avec la figure d’attachement. Il doit à tout prix s’adapter aux demandes explicites et implicites de cette relation pour survivre.

103
Q

Vrai ou Faux: Les attachements de type insécurisant sont de manifestations de ces effets d’adaptation. Les distorsions du comportement, de la pensée et des sentiments caractéristiques de chaque catégorie d’attachement insécurisant sont des reflets des demandes particulières de la figure d’attachement.

A

Vrai.

104
Q

Bowlby considère la peur comme une expérience infantile () et ().

A

Une expérience infantile centrale et fondatrice.

105
Q

l’agression est une réponse à la () résultant de menaces () ou (_) sur la sécurité.

A

Une réponse à la peur résultant de menaces internes ou externes.

106
Q

Les perturbations dans la régulation des émotions, dans les relations, de même que les résistances au changement, sont déterminées par la peur de perdre quoi?

A

Ce dont le sujet à besoin pour survivre.

107
Q

Les perturbations dans la régulation des émotions, dans les relations, de même que les résistances au changement, sont déterminées par la peur de perdre ce dont le sujet a besoin pour survivre. Quel est alors le but du traitement?

A

Aider le patient à renoncer à des manières d’être qui ont été essentielles pour la survie.

108
Q

Vrai ou Faux: Le travail du thérapeute, s’il s’inspire de la théorie de l’attachement, met l’accent sur des éléments spécifiques : c’est leurs impacts indépendants qui déterminent une attitude caractéristique.

A

Faux. Ce sont des éléments divers dont aucun n’est spécifique. C’est leur combinaison qui détermine une attitude caractéristique.